Saint Gurloès (ou Gourloé) (+ 1057). Fête le 25 Août.

Dimanche 25 Août 2024 : Fête de Saint Gurloès (ou Gourloé) (+ 1057).

eglise-sainte-croix-de-quimperle-mieusement-1.jpgL'église abbatiale Sainte-Croix de Quimperlé.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11087/Saint-Gurloes.html

Saint Gurloès

Abbé Bénédictin (? 1057)

Gourloé ou Urlo.
Moine Bénédictin en Bretagne, il devient successivement Prieur à l’Abbaye de Redon puis en 1029, Abbé du Monastère Sainte-Croix de Quimperlé.
Sainte-Croix-les-Trois-Rivières diocèse de Quimper et Léon
Ensembles paroissiaux du pays de Quimperlé

Quimperle 16 eglise sainte croix l un des gisants

Quimperlé. Église abbatiale Sainte-Croix. Le gisant de Saint Gurloës, Fondateur de l'Abbaye, dans la crypte de l'église abbatiale de Quimperlé.
Téléversé par Moreau.henri

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gurlo%C3%Abs.

Saint Gurloës (également connu sous le nom de Saint Urlo) fut le premier Abbé de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.

Il fut Béni Abbé le 14 Septembre 1029 par Orscand Évêque de Nantes. Il s'installa dans la nouvelle Abbaye avec douze Moines venant comme lui de l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon. Le même jour, Alain Canhiart constitua au Monastère un fief seigneurial comprenant Lothéa, Baye, Mellac, Tréméven et Belle-Île.

Il mourut en 1057 après avoir gouverné l'Abbaye pendant vingt huit ans moins vingt jours selon les dires de Dom Placide Le Duc. Il fut béatifié par le Pape et reçu le titre de bienheureux.

En 1083, ses reliques furent élevées dans la crypte de l'Abbaye. Par la suite, le Saint fit l'objet d'une intense dévotion.

Il était invoqué pour les maux de tête et de reins ainsi que pour la maladie de la goutte. D'ailleurs la goutte s'appelle en breton droug Sant Urlou c'est-à-dire le mal de Saint Urlou. Mais sur sa vie proprement dite nous ne savons que très peu de choses.

Deux chapelles lui sont consacrées non loin de Quimperlé, à Lanvénégen et à Languidic.

 

Gurloes, prieur de Redon, fut le premier Abbé à la tête de l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé jusqu'à sa mort en 1057.

Connu aussi sous le nom de saint Gunthiern, saint Urloes ou encore saint Ourlou, il fait partie des saints bretons plus ou moins mythiques non reconnus officiellement par l'église Catholique.

Sa vie

Fils d’un des rois bretons de Cambrie qui ayant tué dans une bataille son propre neveu, sans le connaître en fut tellement pénétré de douleur, que dès lors foulant aux pieds les grandeurs, et même la couronne qui lui était préparée, il résolut de se retirer dans la solitude pour y gémir et faire pénitence le reste de ses jours.

S’étant donc dérobé à la vigilance de ses courtisans et de ses domestiques, il se retira dans un lieu désert et affreux situé, entre deux montagnes au nord de la grande Bretagne, ou il vécut près d’un an, inconnu aux hommes ; s’y voyant enfin découvert et craignant qu’on ne l’obligeât de rentrer à la cour il passa dans une solitude encore plus reculée sur les bords de la rivière de Tamar ou il demeura plusieurs années.

De là, il vint en l’île de Groix près de l’embouchure du Blavet, et il y séjourna quelque temps connu seulement des pêcheurs de l'Ile.

Mais le seigneur du lieu qui fut averti de sa présence lui témoigna beaucoup de respect et le fit connaître au comte Gralon seigneur suzerain de l’île. Ce prince aussitôt le fit prier de le venir voir.

Le Saint obéit et Gralon fut si content et édifié de sa vertu et surtout de son humilité qu’il voulut le retirer de son rocher de Groix, et pour l’y engager il lui donna un terrain admirable par sa situation nommé Anaurot au confluent des rivières Isole et Ellé avec mille pas de terre à l’entour et le territoire de la paroisse de Baye.

Ce fut en ce lieu qu’on nomma depuis Quimperlé qui signifie confluent d'Ellé que Saint Gurthiern bâtit un monastère sur les rives de la Laïta.

Une "sainteté" imposée par la ferveur populaire

Sûrs de l'appui du Pape Grégoire VII, les Moines tentèrent d'obtenir la canonisation de leur premier Abbé et élevèrent son tombeau dans la crypte avant même que la décision ne fut prise; or le Pape suivant Urbain II refusa la Canonisation car nul ne doit être inscrit au canon des Saints "s'il n'y a des témoins pour attester avoir vu de leurs yeux ses miracles et si cela n'est confirmé par le commun consentement d'un synode plénier".

La ferveur populaire en fit toutefois un Saint appelé en breton Saint Ourlou et il devint par homophonie avec le mot breton urlou ("goutte"), le Saint guérisseur de la goutte, en breton drouk Saint Ourlou (mal de saint Ourlou).

 450px-quimperle-15-eglise-sainte-croix-la-crypte-1.jpgLa crypte du XIe siècle et les gisants. (Pour la voir en grand format: quimperle-15-eglise-sainte-croix-la-crypte.jpg quimperle-15-eglise-sainte-croix-la-crypte.jpg).
Téléversé par Moreau.henri

Les pèlerins en témoignage d'humilité se glissaient sous le gisant, à travers un passage dans un massif primitif qui daterait du XIe siècle, soit lors de l'élévation des reliques.

Cette pratique a perduré jusqu'au XXe siècle. La cavité située sous la tête du gisant aurait par la suite concerné les personnes affectées de maux de tête et de folie.

Son culte dans la Bretagne actuelle

Son culte est resté limité à quatre chapelles situées à Clohars-Carnoët, Le Faouët, Languidic et Lanvénégen.

Date de dernière mise à jour : 25/08/2024

Commentaires

  • Plouët

    1 Plouët Le 25/06/2020

    confusion avec St-Guntiern, pour le prince de Cambrie.

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