Vendredi 16 Août 2024 : Fête de Saint Étienne de Hongrie, 1er roi apostolique de Hongrie, Fondateur et Patron du royaume de Hongrie (? 1038).
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Saint Étienne de Hongrie
Roi (? 1038)
Roi de Hongrie, il fut le premier à consacrer un royaume à la Vierge Marie. Il avait été Baptisé lors de la conversion de son père vers 982.
Il épousa sainte Gisèle, la sœur de l'empereur d'Allemagne Henri II. Couronné roi de Hongrie avec l'approbation du Pape Sylvestre II, il consacra les quarante années de son règne à organiser et christianiser son nouveau royaume, fondant huit évêchés et de nombreux Monastères, faisant venir des Missionnaires de Bavière ou de Bohême, construisant de nombreuses églises pour les fidèles.
Il a laissé le souvenir d'un grand roi, d'un homme irréprochable et d'une immense bonté.
C'est de leur fils cadet saint Émeric qu'il nous est parvenu le plus d'informations.
Le martyrologe romain fait mémoire liturgique de Saint Étienne de Hongrie le 16 Août. Il est décédé le 15 Août 1038 qui est donc sa naissance au ciel et sa fête.
Il a été Canonisé par Grégoire VII le 20 Août 1083.
Mémoire de Saint Étienne, roi de Hongrie. Après avoir reçu par le Baptême la nouvelle naissance, et du Pape Silvestre II la couronne royale, il veilla à développer la Foi du Christ dans son peuple, organisa l’Église dans son royaume et la dota de biens et de Monastères.
Roi juste et pacifique dans le gouvernement de ses sujets, il quitta ce monde pour le Ciel à Albe Royale le jour de l’Assomption en 1038.
Martyrologe romain.
Statue équestre de Saint Étienne dans la vieille ville de Buda.
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Saint Étienne
Roi de Hongrie
(977-1038)
Les Hongrois étaient les descendants de ces fiers et terribles envahisseurs connus sous le nom de Huns. Étienne eut le bonheur d'être l'apôtre en même temps que le roi des Hongrois, et de les civiliser.
Avant sa naissance, sa mère eut une vision de Saint Étienne, Martyr, lui prédisant que son enfant achèverait l'œuvre de la conversion de la Hongrie, commencée par ses parents.
Aussi le prédestiné reçut-il au Baptême le nom d'Étienne.
Ses premières inclinations le portèrent à Dieu ; sa première parole fut le Nom de Jésus ; ses études furent aussi remarquables par ses succès que par sa piété.
Étienne avait vingt ans quand il succéda à son père. Pour donner tous ses soins à la christianisation de son royaume, il commença par établir une paix solide avec tous ses voisins.
Ce ne fut pas sans peine que le pieux roi put mener à bonne fin son entreprise ; son peuple était tout barbare et endurci dans les superstitions du paganisme ; il lui fallut soutenir une guerre contre ses propres sujets; mais le jeûne, l'aumône et la prière lui assurèrent la victoire.
Étienne fit alors venir des apôtres pour évangéliser cette nation ignorante et grossière ; il publia des lois très sévères contre le meurtre, le vol, l'adultère, le blasphème et d'autres crimes ; il pourvut à la protection des veuves et des orphelins et à la subsistance des pauvres ; il fonda et enrichit les églises: aussi vit-on bientôt ce pays offrir une magnifique végétation Chrétienne.
Dans toutes ses œuvres, le saint roi était secondé par sa pieuse épouse, Gisèle, sœur de l'empereur Saint Henri.
L'humilité accompagnait tous les bienfaits du prince ; souvent il choisissait la nuit pour accomplir ses œuvres de Charité ; il lavait en secret les pieds des pèlerins, et cachait discrètement ses aumônes.
Un jour qu'il était sorti incognito pour distribuer de l'argent aux malheureux, comme il n'avait point réussi à contenter tout le monde, il fut dévalisé et foulé aux pieds ; loin de s'en fâcher et de se faire connaître, il offrit à la Sainte Vierge cette humiliation et résolut de ne jamais rien refuser à aucun pauvre.
Il était impossible que ses revenus pussent suffire à tant de charités, sans quelque merveille d'en haut.
Un jour qu’Étienne priait, absorbé en Dieu, il fut enlevé en l'air par les Anges jusqu'à ce que son oraison fût achevée.
Dieu opéra en sa faveur beaucoup d'autres prodiges.
Ses dernières années furent éprouvées par des maladies, qu'il supporta avec patience et courage.
La couronne de Saint Étienne, avec sa croix penchée, symbole de la Hongrie.
Curiosité sur la couronne de Saint Étienne surmontée d'une croix inclinée
La couronne des rois de Hongrie a été envoyée en 1001 au duc Étienne par le Pape Sylvestre II, comme symbole de la constitution du royaume apostolique.
Premier roi de Hongrie, Étienne Ier de Hongrie ou Szent István, né en 975 et décédé le 15 Août 1038 à Esztergom (Hongrie), est le Fondateur du royaume de Hongrie.
Baptisé à l'âge de 10 ans, il est sacré roi apostolique de Hongrie avec une couronne envoyée par le Pape Sylvestre II et contribue beaucoup à l'évangélisation de son peuple, pour lequel il fonde le Sanctuaire d'Esztergom.
La couronne du saint roi Étienne est devenue le symbole national de l'identité hongroise.
Remarquable homme de gouvernement pour l'attention qu'il portait à son peuple.
La couronne de Hongrie est actuellement composée d'une croix inclinée, d'une calotte sphérique et d'un cercle précieux, ayant pour poids 2 056 grammes.
L'inclinaison de la croix est due à une circonstance fortuite.
Lors d'un bouleversement politique, la reine Isabelle voulut emporter la sainte couronne. Elle la mit dans un coffret trop étroit et en s'appuyant sur le couvercle pour le fermer, elle fit céder la croix qui s'inclina sur un côté.
Depuis lors, la couronne est restée en cet état, les Hongrois ayant poussé le scrupule jusqu'à vouloir lui conserver ce défaut accidentel.
La calotte, faite sur les ordres de Sylvestre II et remise par lui à l'Archevêque de Gran pour le duc Étienne, se compose de deux cercles se croisant à angle droit au-dessus d'un troisième et tous formés de plaques émaillées.
Le fond est une étoffe en or, qui a été complètement renouvelée en 1867. La croix inclinée est vissée dans la plaque placée à l'intersection des deux demi-cercles et au milieu de la figure de Jésus qui y est représentée.
La troisième partie de la sainte couronne est un autre cercle plus riche encore qui englobe les autres et qui vient de l'empereur de Byzance, Michel Ducas.
C'est un ruban d'or sur lequel se trouvent huit plaques d'or émaillé alternant avec de grosses pierres précieuses et représentant des Saints ou des rois.
Au-dessus du ruban sont des triangles et des ovales en or émaillé et à jour, avec des couleurs plus foncées et un travail plus artistique ; celui du centre représente Jésus-Christ assis sur son trône.
Les inscriptions sont en latin.
Cette couronne mérite donc son titre de « sainte » : elle a été donnée par un Pape, elle a reposé sur la tête du duc Saint Étienne, premier roi et apôtre de la Hongrie, elle est le gage de l'indépendance nationale et en ses fleurons l'âme même du pays.
C'est le palladium de la nation hongroise ; elle appartenait, non au roi, mais au peuple, et l'empereur d'Autriche n'était réellement roi de Hongrie que lorsqu'il en avait ceint sa tête dans l'imposante cérémonie du couronnement.
La couronne du saint roi Étienne est devenue le symbole national de l'identité hongroise.
Statue équestre de Saint Étienne dans la vieille ville de Buda.
Érigée en 1906, elle porte sur son piédestal des scènes en bas-relief de la vie du premier souverain Chrétien de Hongrie.
Photo de Yelkrokoyade.
Pour un approfondissement biographique
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