Saints Maccabées et de Saint Éléazar dans l’Ancien Testament. Fête le 01 Août.

Jeudi 01 Août 2024 : Fête des Saints Maccabées et de Saint Éléazar dans l’Ancien Testament : Sept frères et leur mère ainsi que le vieux scribe Saint Éléazar, Martyrs à Antioche (-166 av JC.).

Les 7 freres maccabees leur mere solomie et leur maitre eleazar 166 av jc 2

http://www.peintre-icones.fr/PAGES/CALENDRIER/Aout/1.html

Les 7 frères Maccabées, leur mère Solomie et leur maître Éléazar (+ 166 av JC)

En 166 av. J.C., sont massacrés sur l'ordre du roi Antiochos IV Epiphane les sept frères Maccabées en même temps que leur mère, après que le vieux scribe Éléazar, leur percepteur, eut déjà été exécuté.
Par leur mort, ils témoignèrent de leur fidélité à la Foi du Seigneur et de leur Espérance dans la résurrection des morts.
Tout comme les Juifs, les premiers Chrétiens eurent en grande admiration ces martyrs d'Israël et les tinrent pour précurseurs des Martyrs Chrétiens.

Selon la tradition, les Maccabées furent tués à Antioche, et le souvenir de leur martyre se répandit rapidement jusqu'à être universellement célébré dès le IVème siècle après J.C.
Leur mémoire a toujours été rappelée en ce jour dans les calendriers Orientaux comme dans ceux d'Occident.

Lecture.
Il arriva aussi que sept frères furent arrêtés avec leur mère et que le roi voulut les contraindre, en leur infligeant les fouets et les nerfs de bœufs, à toucher à la viande de porc interdite par la Loi.
L’un d’eux, se faisant leur porte-parole, dit : « Que vas-tu demander et apprendre de nous ? Nous sommes prêts à mourir plutôt que de transgresser les lois de nos pères »….
Mais le Roi du monde, parce que nous serons morts pour ses lois, nous ressuscitera pour une Vie éternelle. » (2Mc 7,1-2.9).


http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1604/Saints-Maccabees.html

Saints Maccabées

Ancien Testament : Sept frères et leur mère, Martyrs à Antioche (-166 av JC.)

Martyrisés avec leur mère par ordre du roi Antiochius Épiphane. Leur martyre est rapporté au chapitre 7 du deuxième Livre des Macchabées.
Par leur mort, ils témoignèrent de leur fidélité à la loi du Seigneur et de leur Espérance en la résurrection.
D'abord localisé à Antioche, leur culte passa en Occident au IVe siècle.
Les Pères de l'Église voyaient en eux des Chrétiens avant la lettre et ils leur ont consacré de nombreuses homélies.

Commémoraison des sept Saints frères, Martyrs, qui, à Antioche de Syrie, en 168 avant le Christ, sous le roi Antiochus Épiphane, parce qu’ils avaient observé la Loi du Seigneur avec une Foi indomptable, furent férocement livrés à la mort, avec leur mère, qui souffrit en chacun d’eux, mais fut couronnée en eux tous, comme le rapporte le second livre des Martyrs d’Israël.
On commémore en même temps saint Éléazar, un des scribes les plus éminents, très âgé, qui dans la même persécution, refusa de manger de la nourriture interdite pour avoir la vie sauve.
Préférant une mort prestigieuse plutôt qu’une vie abjecte, il marcha de son plein gré au supplice, laissant ainsi un noble exemple de vertu.

Martyrologe romain.

St m 03

http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsaout/aout01.html.

Le 1er Août, mémoire des sept frères MACCABÉES: ABIM, ANTOINE, GOURIAS, ÉLÉAZAR, EUSÉBON, AKHIM (ou SAMONAS) et MARCEL, de leur mère SOLOMONIE, et de leur maître, le scribe ÉLÉAZAR

Ces Saints Martyrs vécurent sous le règne du roi de Syrie Antiochus Épiphane, de la dynastie des Séleucides (175-164 avant J. C.), qui, après avoir réduit la nation juive en esclavage, voulut contraindre les fils d'Israël à renier les coutumes et les institutions transmises par leurs Pères, afin de leur faire adopter les moeurs païennes1.

Dans ce but, il décréta que tous devraient manger de la viande de porc, animal impur interdit par la Loi (cf. Lév. 11:7-8).

On essaya d'abord de contraindre le scribe Éléazar2, en lui ouvrant la bouche de force. Mais le Saint vieillard recracha la bouchée avec dédain.

Restant sourd à ceux qui lui conseillaient de feindre la soumission pour avoir la vie sauve, il répondit:

« A notre âge, il ne convient pas de feindre, de peur que nombre de jeunes, en voyant qu'Éléazar aurait embrassé à 90 ans les moeurs étrangères, ne s'égarent eux aussi, à cause de moi et de ma dissimulation, et cela pour un tout petit reste de vie. J'attirerais ainsi sur ma vieillesse souillure et déshonneur, et quand j'échapperais pour le présent au châtiment des hommes, je n'éviterai pas, vivant ou mort, les mains du Tout-Puissant... ».

Ayant ainsi parlé, il alla tout droit s'offrir au supplice de la roue. Sous les tortures, il montrait la bravoure d'un jeune guerrier et provoquait l'admiration de ses bourreaux.

Sur le point de mourir, il déclara en souriant: « Au Seigneur qui a la Science Sainte, il est manifeste que, pouvant échapper à la mort, j'endure sous les fouets des douleurs cruelles dans mon corps, mais qu'en mon âme je les souffre avec joie à cause de la crainte qu'Il m'inspire. » Et il rendit l'âme.

Sept frères, qui avaient été instruits par Éléazar dans les traditions de leur peuple, furent arrêtés et se présentèrent devant le roi, semblables à un choeur harmonieux, au centre duquel se tenait, tel un chorège, leur mère.

Une seule chose leur importait: que ce choeur au nombre sacré, béni par Dieu, ne fût pas rompu par la défection de l'un d'entre eux.

Et ils s'encourageaient l'un l'autre à la confession, par des paroles telles que celles-ci: « Si nous ne périssons pas maintenant, nous devons de toute manière mourir un jour. Faisons de la nécessité de la nature une occasion d'honneur »3.

Le souverain fit étaler devant eux les instruments de tortures et essaya de les convaincre; mais, triomphant de ses arguments par une philosophie inspirée, ils lui répondirent par la voix de leur aîné:

« Nous sommes prêts à mourir, plutôt que de transgresser la Loi de nos Pères! »

Antiochus, hors de lui, ordonna de couper la langue de cet insolent, puis de lui arracher la peau et de lui trancher les extrémités des membres.

Soumis au supplice de la roue, puis étendu sur le gril, il déclara: « Coupez mes membres, brûlez ma chair, déboîtez-moi les articulations! Par tous ces supplices, je vous démontrerai que les fils des Hébreux sont invincibles quand il s'agit de la vertu! »

Transfiguré par le feu, il semblait incorruptible et il accomplit ainsi son témoignage sans laisser échapper le moindre gémissement, tandis que sa mère et ses frères, encouragés par ce spectacle, priaient Dieu de leur accorder la faveur de mourir comme lui avec vaillance.

Le second fut ensuite soumis à la torture.

On lui lacéra les chairs avec des ongles de fer, puis on l'étendit sur une catapulte. Prêt de rendre l'âme, il s'écria, en langue hébraïque: « Scélérat, tu nous exclus de cette vie présente, mais le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle, nous qui mourons pour ses lois. »

Le troisième présenta ses mains au bourreau avec intrépidité, en déclarant qu'il avait confiance de retrouver ses membres dans la vie future. Il succomba sous le supplice de la roue.

Le quatrième invita le tyran à trouver de plus terribles supplices, pour lui démontrer qu'il était prêt à rivaliser d'audace avec ses frères; et avant qu'on lui arrache la langue, il dit: « Même si tu me prives de l'organe de la parole, Dieu entend la voix des silencieux. Comme il est doux d'être amputé de ses membres pour Dieu! »

Dans sa hâte de remporter à son tour les trophées, le cinquième se présenta de lui-même aux tortionnaires. Le suivant fut livré au supplice de la roue, et quand on lui perça les flancs, il s'écria: « La science que nous tenons de la piété est invincible! »

Ces valeureux athlètes sacrifièrent ainsi leur vie, l'un après l'autre, en montrant que la raison illuminée par la foi peut non seulement maîtriser les passions de l'âme, mais qu'elle triomphe aussi des tourments et de la mort, car elle procure l'assurance de la vie éternelle et incorruptible.

Leur mère, Solomonie, assistait au supplice de ses fils, et loin de se laisser vaincre par la douleur, c'est elle qui exhortait chacun d'entre eux, dans la langue de ses Pères, à supporter courageusement l'épreuve au Nom du Seigneur et en raison de leur espérance en la résurrection.

Elle leur disait: « Je ne sais comment vous êtes apparus dans mes entrailles; ce n'est pas moi qui vous ai gratifiés de l'esprit et de la vie; ce n'est pas moi qui ai organisé les éléments qui composent chacun de vous. Aussi bien, le Créateur du monde, qui a façonné le genre humain et qui est l'origine de toute chose, vous rendra-t-il, dans sa miséricorde, et l'esprit et la vie, parce que vous vous méprisez vous-mêmes à cause de ses Lois. »

Le plus jeune des sept frères étant encore vivant, le tyran lui fit des promesses et, ayant convoqué sa mère, il l'engagea à inciter son fils à épargner sa vie.

Triomphant de tout attachement charnel, Solomonie se pencha sur le jeune garçon et l'exhorta au contraire à supporter tous les tourments, pour qu'elle puisse le retrouver, avec ses frères, dans le Royaume.

Animé d'un nouvel élan, son fils se mit alors à maudire le tyran, lui prédisant qu'il allait bientôt subir le juste châtiment de son orgueil.

Et il termina en priant pour que son sacrifice et celui de ses frères apaise la colère divine déchaînée contre leur peuple opprimé.

Antiochus, blessé dans son amour propre, sévit contre le Saint Martyr encore plus cruellement que contre les autres.

Enfin, après que ce dernier eut glorieusement rendu l'âme, Solomonie fut à son tour offerte en holocauste et partit rejoindre ses fils dans le choeur des Saints Martyrs4.

En effet, bien qu'ils eûssent témoigné avant le Christ, ces Saints Martyrs ne sont en rien inférieurs à ceux qui ont suivi le Seigneur en imitant sa Passion vivifiante, car c'est la Foi au Christ qui, habitant déjà en eux par l'espérance de la résurrection, leur fit triompher de tout attachement terrestre5

1. Nous résumons le texte de II Maccabées 6-7, ainsi que le récit apocryphe intitulé IVe Livre des Maccabées, qui a été parfois transmis sous le nom de Flavius Josèphe.
2. Selon certains, il était Prêtre.
3. Cf St Grégoire le Théologien, Éloge des Saints Maccabées, 7 (PG 35, 924).
4. D'après IV Mac. 17:1, elle se jeta d'elle-même dans le feu, avant que les bourreaux ne la saisissent. Ses précieuses Reliques sont vénérées aujourd'hui dans l'église du Patriarcat de Constantinople.
5, Cf. St Grégoire le Théologien, idem 1 (PG 35, 913).

Sant eleazar a

Extrait de mon site internet (Voir dans le menu déroulant, la Réflexion personnelle n°11) :

2/ Etre un exemple pour les autres :

Dans le second livre des Maccabées (6 18-31), il est question d’un scribe très âgé et très pieux. Pour éviter le Martyr, on lui propose de faire semblant de manger des aliments impurs, alors qu’il se serait fait servir des aliments purs. Il refuse pour ne pas entraîner d’autres personnes dans le péché, même, si en réalité il n’aurait rien mangé d’impur.

2 Maccabées 6 18-31.

Eléazar, un des premiers docteurs de la Loi, homme déjà avancé en âge et du plus noble extérieur, était contraint, tandis qu’on lui ouvrait la bouche de force, de manger de la chair de porc.

Mais lui, préférant une port glorieuse à une existence infâme, marchait volontairement au supplice de la roue, non sans avoir craché sa bouchée, comme le doivent faire ceux qui ont le courage de rejeter ce à quoi il n’est pas permis de goûter par amour de la vie.

Ceux qui présidaient à ce repas rituel interdit par la loi, le prirent à part, car cet homme était pour eux une vieille connaissance.

Ils s’engagèrent à faire apporter des viandes dont il est permis de faire usage, et qu’il aurait lui-même préparées.

Il n’avait qu’à feindre de manger des chairs de la victime, comme le roi l’avait ordonné, afin qu’en agissant de la sorte, il fut préservé de la mort et profitât de cette humanité due à la vieille amitié qui les liait.

Mais lui, prenant une noble résolution, digne de son âge, de l’autorité de sa vieillesse et de ses vénérables cheveux blanchis dans le labeur, digne d’une conduite parfaite depuis l’enfance, et surtout de la sainte législation établie par Dieu même, fit une réponse en conséquence, disant qu’on l’envoyât sans tarder au séjour des morts :

A notre âge, ajouta-t-il, il ne convient pas de feindre, de peur que nombres de jeunes, persuadés qu’Eléazar aurait embrassé à 90 ans, les mœurs des étrangers, ne s’égarent eux aussi, à cause de moi et de ma dissimulation, et ceci pour un tout petit reste de vie.

J’attirerais ainsi sur ma vieillesse souillure et déshonneur, et quand j’échapperais pour le présent au châtiment des hommes, je n’éviterais pas, vivant ou mort, les mains du Tout-Puissant.

C’est pourquoi, si je quitte maintenant la vie avec courage, je me montrerais digne de ma vieillesse, ayant laissé aux jeunes le noble exemple d’une belle mort, volontaire et généreuse, pour les vénérables et Saintes Lois.

Ayant ainsi parlé, il alla tout droit au supplice de la roue, mais ceux qui le conduisaient changèrent en malveillance, la bienveillance qu’ils avaient eue pour lui un peu auparavant, à cause du discours qu’il venait de tenir et qui, à leur point de vue, était de la folie. ….

Cela m’a marqué sur l’importance du témoignage que nous donnons autour de nous. Soyons toujours droit et juste et ne donnons jamais l’apparence de faire ce qui peut paraître mal, car même si nous ne le faisons pas, d’autres pourraient penser que nous le faisons et tomber à cause de nous.

Date de dernière mise à jour : 01/08/2024

Commentaires

  • BARBEROUSSE

    1 BARBEROUSSE Le 31/07/2020

    Bénit soit Dieu, Bénit soit ces Martyrs, je suis d'autant plus admirative, que Jésus-Christ n'était pas encore venu, quels bels exemples qui va durer l'éternité, je suis très fière et très heureuse pour eux.

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