Mardi 27 Août 2024 : Fête du Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), Prêtre Passioniste (1792-1849).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10312/Bienheureux-Dominique-de-la-Mere-de-Dieu.html
Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu
Prêtre Passioniste (? 1848)
Dominique Barberi était Prêtre Religieux Passioniste. Originaire de Palazano, près de Viterbe au nord de Rome, il fut nommé provincial de la Mission anglaise de sa Congrégation.
Il travailla à restaurer l’unité des Chrétiens et en reçut un assez grand nombre dans l’Église Catholique.
C'est par lui que John Henry Newman (1801-1890) voulut être reçu dans l'Église romaine en 1845. Il mourut à Reading en Angleterre.
À Reading en Angleterre, l’an 1849, le Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), Prêtre Passioniste, qui travailla à restaurer l’unité des Chrétiens et en reçut un assez grand nombre dans l’Église Catholique.
Martyrologe romain
http://passionistes.du.cros.pagesperso-orange.fr/passio32.htm.
Dominique de la Mère de Dieu est né près de Viterbe (Italie) en 1792. A 22 ans, il abandonne les travaux des champs, pour entrer chez les Passionistes, où il manifeste des dons exceptionnels aux plans intellectuel et spirituel.
Prêtre, il s'adonne intensément à l'enseignement, au ministère de la Parole, à la direction spirituelle, et à la rédaction de nombreux écrits philosophiques, théologiques et pastoraux.
De Rome, il est envoyé en Belgique en 1840, puis en Angleterre en 1842.
C'est lui qui accompagne le cardinal Newman dans sa démarche de conversion, qui le conduira de l'anglicanisme jusque dans l'église Catholique.
Dominique meurt en 1849, à Sutton, où sa tombe devient un lieu de pèlerinage pour les catholiques anglais.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Barberi.
Dominique Barberi ou Dominique de la Mère de Dieu (né le 22 juin 1792 à Viterbe, dans le Latium et mort le 27 août 1849 à Reading, dans le Berkshire, en Angleterre) était un religieux passionniste italien de la première moitié du XIXe siècle, qui fut l'apôtre de l'œcuménisme.
Il est déclaré Bienheureux le 27 Octobre 1963.
Biographie
http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/passionistes/bienheureux/bx-dominique-barberi.html
Dominique de la Mère de Dieu est né dans une modeste famille de paysans à Palazano, près de Viterbe (Italie) en 1792.
A 22 ans, il abandonne les travaux des champs, pour entrer chez les Passionistes, où il manifeste des dons exceptionnels aux plans intellectuel et spirituel.
En 1814 il est reçu chez les Passionistes, sous le nom de Dominique de la Mère de Dieu. Il est ordonné Prêtre en 1818.
Il s'adonne intensément à l'enseignement, au ministère de la parole, à la direction spirituelle, et à la rédaction de nombreux écrits philosophiques, théologiques et pastoraux.
De Rome, il est envoyé en Belgique en 1840, où il fonde à Ere près de Tournai la première maison Passioniste hors d'Italie
Il ira ensuite en Angleterre où Il s'intéresse de près au Mouvement d'Oxford, et entretient un dialogue avec ses membres.
En 1841, il rédige sa fameuse Lettre aux professeurs d'Oxford, que John Henry Newman étudia avec beaucoup de soin.
C'est lui qui accompagne Newman dans sa démarche de conversion, qui le conduira de l'anglicanisme jusque dans l'église Catholique.
Dominique meurt d'épuisement dans la gare de Reading en 1849, à Sutton, où sa tombe devient un lieu de pèlerinage pour les Catholiques anglais.
Voici ce que l’on trouve au sujet de la conversion du Cardinal John Henry Newman :
http://www.la-croix.com/Religion/Approfondir/Spiritualite/John-Henry-Newman-un-intellectuel-converti-fidele-a-lui-meme-et-a-la-verite-_NG_-2010-09-16-578827
De l'Église anglicane à l'Église Catholique, l'itinéraire intellectuel et spirituel du Cardinal Newman témoigne d'une grande continuité spirituelle.
Le 8 Octobre 1845. Logé sur l'impériale de la diligence, le P. Dominique Barberi, Religieux Passioniste italien, a voyagé toute la journée sous une pluie battante.
Ce soir-là, il arrive trempé à Littlemore, à cinq kilomètres d'Oxford, dans la cure du Prêtre anglican John Henry Newman.
Depuis trois ans, ce dernier y mène avec quelques amis une vie quasi Monastique. À peine le P. Barberi a-t-il commencé à se sécher devant le feu de cheminée que son hôte s'agenouille à ses pieds et lui demande d'entendre sa Confession générale.
Elle dure une partie de la nuit et le lendemain matin, Newman est reçu dans l'Église Catholique, à l'âge de 44 ans, avec deux autres membres de sa Communauté.
Cette conversion est pour lui une rupture personnelle terrible. Cet homme timide, mais qui aime s'entourer d'amitiés solides, perd ses compagnons et se voit rejeter par sa famille.
Il doit aussi renoncer aux honneurs et aux revenus de son poste prestigieux d'enseignant-chercheur d'Oriel College, à Oxford, où il a passé vingt-huit ans.
Renouveler l'Église anglicane en l'enracinant dans la tradition apostolique
Et pourtant, ce 9 octobre 1845 s'inscrit pour lui dans une continuité, la fidélité à tout ce qu'il a vécu jusque-là.
Il a l'impression, comme il l'écrira par la suite, de « rentrer au port après une violente tempête ».
« Vivre c'est changer ; être parfait, c'est avoir changé souvent », résume-t-il aussi dans son Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, ajoutant aussitôt que si « l'idée » du christianisme change, c'est « afin de rester fidèle à elle-même ».
Une première expérience de Dieu vécue à l'âge de 15 ans (« moi-même et mon Créateur ») a été décisive dans cette évolution personnelle.
Ordonné prêtre en 1825, célibataire par vocation, il devient bientôt le chef de file du Mouvement d'Oxford : les « Tractariens » veulent renouveler l'Église anglicane en l'enracinant de nouveau dans la tradition apostolique, la liturgie, la prière et les sacrements.
Très soucieux de ses paroissiens de l'Oratoire de Birmingham
Leur source privilégiée : les Pères de l'Église. Newman retire de leur lecture la conviction que la tradition n'est pas un dépôt figé et répétitif, mais se déploie dans une fidélité créatrice à l'enseignement des apôtres.
Reste à discerner où cette fidélité est la plus grande. Newman est alors l'un des prédicateurs anglais les plus renommés.
On vient de loin pour écouter ses sermons paroissiaux prêchés le dimanche à Oxford. Ses pamphlets polémiques, où il manie volontiers l'ironie, sont diffusés dans toute l'Angleterre.
Mais après des années d'efforts et de débats intérieurs, désespérant de parvenir à réformer l'Église anglicane, cet anglican viscéralement anti-papiste en vient à estimer que l'Église Catholique est le véritable successeur de l'Église des apôtres.
Entré dans l'Église Catholique, il est ordonné Prêtre en 1847 et retrouve dans l'Oratoire de Saint Philippe Néri la vie communautaire fraternelle qu'il avait recherchée à Littlemore. Comme dans sa paroisse anglicane, il se montre très soucieux de ses paroissiens de l'Oratoire de Birmingham.