Bienheureux Augustin Kažotić, Évêque, Dominicain (+ 1323). Fête le 03 Août.

Samedi 03 Août 2024 : Fête du Bienheureux Augustin Kažotić, Évêque, Dominicain et Martyr (v. 1260-1323).

Augustin kazoti close upStatue d'Augustin Kažotić à Trogir. Photo de AnatolyPm

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7760/Bienheureux-Augustin-Kazotic.html

Bienheureux Augustin Kazotic

Dominicain et Évêque de Zagreb (? 1323)

On raconte de lui bien des événements merveilleux puisque même, un jour, le Souverain Pontife devant qui il se présentait, remarqua qu'une douleur qui l'affligeait depuis longtemps à la main, avait cessé à l'instant même que le Bienheureux Augustin l'eut embrassée respectueusement.

À Lucera dans les Pouilles, en 1323, le Bienheureux Augustin Kazotic, Évêque. Dominicain, il fut d’abord Évêque de Zagreb, mais l’hostilité du prince de Dalmatie envers ce pasteur, défenseur du peuple, le fit transférer à Lucera, où il montra le plus grand soin pour les pauvres et les indigents.
Martyrologe romain.

Beato agostino kazotic

https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/9155a9b2-9c8f-4c5a-a6a5-978305660c9b

Bx Augustin Kažotić
Évêque o.p. et Martyr

Augustin Kažotić, fils d'une famille patricienne, naît à Trogir (en Dalmatie) vers 1260.
Entré, à quinze ans, dans l’Ordre Dominicain, probablement à Trogir ou à Split, il se distingua rapidement durant ses études, qu’il alla poursuivre à Paris.

Impressionné par sa réputation d’érudit et de religieux dévot, le Bx Benoît XI (Nicola Boccasini, 1303-1304) – lui même Dominicain – nomma Augustin Kažoti? Évêque de Zagreb en 1303.
Il y promut de nombreuses activités pastorales et initia une réforme de la liturgie et de l’éducation.
Il fonda également une école cathédrale accueillant les étudiants défavorisés.

Sa défense inflexible des droits de tous contre les abus du Roi Charles Robert d’Anjou (1308-1342) lui valut d’être exilé du Royaume de Croatie et de Hongrie.
Il se rendit alors en Avignon et demanda l’aide du Pape Jean XXII (Jacques Duèse, 1316-1334), en 1318.

Le nom d’Augustin Kažotić est généralement lié à deux petits traités écrits lors de son séjour à Avignon (1318-1322) :
le premier fait partie de la consultation judiciaire et doctrinale demandée par le Pape Jean XXII, qui aboutira à la bulle Super illius specula de 1320, qui assimile désormais la sorcellerie à l’hérésie ;
le second, sur la pauvreté du Christ, est lié aux débats sur les mouvements de pauvreté, en particulier l’usus pauper des Franciscains.

Dans un tout autre domaine, son nom est lié à l’histoire de la musique, puisqu’il est, semble-t-il, l’un des premiers auteurs connus en Croatie.

Augustin Kažotić attendit en vain pendant quatre ans l’autorisation de pouvoir rentrer dans son pays.
En 1322, le Pape lui donna enfin la charge du Diocèse de Lucera, ville des Pouilles dans le Sud de l’Italie, qui venait d’être restauré.

Pendant le règne de l’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen, des milliers de Musulmans Sarazins, qui servaient dans les troupes impériales d’élite, habitaient à Lucera.
Après la chute de la dynastie Hohenstaufen, la restauration de la Chrétienté pouvait commencer dans la ville et cette mission fut confiée à Augustin Kažotić.

Son travail fut si efficace qu’un an plus tard, les musulmans encore présents décidèrent de le supprimer.
Il fut assassiné par un sarazin qui le frappa à la tête avec une lance de fer : il meurt de ses blessures le 3 Août 1323, ajoutant l’honneur du Martyre aux nombreux mérites qu’il eut de son vivant.

Dès sa mort, il fut considéré comme Saint. Il fut Béatifié par le Pape Clément XI (Giovanni Francesco Albani, 1700-1721) le 4 Avril 1702.
Le procès de Béatification est conservé aux archives diocésaines de Lucera.
Son culte s'est développé à travers les siècles, en Italie, en Croatie et dans l’Ordre des Frères Prêcheurs.
En Avril 2010, a été lancé le procès de sa Canonisation. Le diocèse de Lucera-Troia s'est constitué acteur principal de la cause, tandis que la Province Dominicaine de Croatie et l'Archevêché de Zagreb en sont co-acteurs.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Kazotic.

Augustin Kažotić (en italien Agostino Casotti) (né vers 1260 à Trogir, mort en 1323) est un évêque de Zagreb et de Lucera béatifié en 1702.

Biographie

Augustin Kažotić, fils d'une famille patricienne, naquit à Trogir (en Dalmatie) vers 1260. Entré dans l'ordre des Frères prêcheurs, qui s'installent à Trogir vers 1265, il acquiert la formation à l'école conventuelle des dominicains de Split.

Il fut l’un de ces premiers étudiants qui étudièrent à l’Université de Paris; formé à l’école de saint Thomas d'Aquin – ses deux opuscules en témoignent – en 1303, il devint évêque de Zagreb, dont il réforma le centre d’étude selon le modèle des studia des mendiants où il avait été formé et où il avait également certainement enseigné.

La réforme des études est l’un des aspects seulement de l’activité d’Augustin Kažoti? à Zagreb (1303-1318) – la liturgie en est un autre –, dans un contexte politico-religieux bien particulier qui lui valut d’être envoyé en ambassade par les évêques hongrois et croates auprès du Pape Jean XXII à Avignon.

Le nom d’Augustin Kažotić est généralement lié à deux petits traités écrits lors de son séjour à Avignon (1318-1322): le premier fait partie de la consultation judiciaire et doctrinale demandée par le Pape Jean XXII, qui aboutira à la bulle Super illius specula de 1320, qui assimile désormais la sorcellerie à l’hérésie; le second, sur la pauvreté du Christ, est lié aux débats sur les mouvements de pauvreté, en particulier l’usus pauper des franciscains et les fratricelli.

Dans un tout autre domaine, son nom est lié à l’histoire de la musique, puisqu’il est, semble-t-il, l’un des premiers auteurs connus en Croatie.

En contact constant avec les marginaux, les pauvres des villes et la population écrasée par les dettes, l'évêque de Zagreb s'oppose vivement au roi Charles Robert de Hongrie et aux grands seigneurs.

Fort de son mandat de représentant de l'évêché, qui lors d'une réunion à Kalocza lui confie la charge de porte-parole, Augustin Kažotić part en 1318 pour Avignon, bien décidé à informer le pape Jean XXII de la situation critique, tant religieuse que sociale, qui régnait alors en Hongrie et en Croatie.

Son intention déplut au roi Charles Robert qui, à force de complots et d'attaques directes, parvint à l’empêcher de revenir dans sa patrie.

Comme il lui fut impossible de retourner dans son diocèse, en 1322, il fut nommé Évêque de Lucera, ville des Pouilles qui venait de se libérer de la domination sarrasine et qui devait être réorganisée, ce qui fut la tâche de son Évêque, qui mourut l’année suivant le 3 Août 1323.

Dès sa mort, il fut considéré comme Saint. Il fut Béatifié par le Pape Clément XI le 4 Avril 1702.
Le procès de Béatification est conservé aux archives diocésaines de Lucera.
Son culte s'est développé à travers les siècles, en Italie, en Croatie et dans l’ordre des Frères Prêcheurs.

Sa fête a été fixée au 3 Août.

En avril 2010, a été lancé le procès de sa Canonisation. Le diocèse de Lucera-Troia s'est constitué acteur principal de la cause, tandis que la Province dominicaine de Croatie et l'Archevêché de Zagreb en sont coacteurs.


http://bib.irb.hr/prikazi-rad?&rad=158926.

Augustin Kažotić, Dominicain, Évêque de Zagreb et de Lucera, naquit vers 1260 à Trogir. Il entame son instruction au couvent dominicain de Split.

Faisant preuve de dons exceptionnels doublés du goût des livres, il est envoyé en 1286 par ses supérieurs à Paris, pour y faire des études supérieures de théologie.

Devenu docteur en théologie et prédicateur renommé, Augustin fait partie de la délégation pontificale conduite en 1301 par l'ancien général des Dominicains Nicolas Boccasini en Croatie et Hongrie.

Lorsque Boccasini est élu Pape (Benoît XI), en octobre 1303, il n'a pas oublié son collaborateur et frère Augustin Kažotić, qu'il nomme Évêque de Zagreb dès le 9 Décembre de la même année (1303).

Arrivé a Zagreb, cet Évêque entreprenant renouvelle la vie liturgique, réorganise le Chapitre et fonde une école cathédrale, débat avec le clergé du renouveau de la vie spirituelle et de la situation matérielle de l'évêché (synodes de 1304 et 1314), défend énergiquement les droits de l'Église des pauvres, finance la construction d'églises et d'institutions cultivant l'amour Chrétien, etc.

Le Pape Clément V convoque Kažotić ainsi que l'archevêque de Kalocsa et l'Éveque d'Erdély au concile qu'il réunit a Vienne (Isère) en 1311-1312.

En 1318, Kažotić se rend a Avignon en qualité de délégué de l'évêché de Hongrie-Croatie et, s'exprimant au nom de tous les autres Évêques, il expose au Pape Jean XXII quelle est la véritable situation sociale et religieuse dans le royaume de Hongrie-Croatie.

Offensé et furieux, le roi Charles Robert interdit a Kažotić de revenir a Zagreb. Ce dernier reste donc l'hôte du palais des Papes, a Avignon, de 1318 a 1322, d'où il dirige l'évêché de Zagreb.

C'est la qu'il rédige deux traités théologiques Sur la pauvreté et Sur les superstitions.

Pendant l'été 1322, le roi n'autorisant toujours pas Augustin a regagner Zagreb, le Pape Jean XXII l'envoie a Lucera (Italie méridionale), où cet infatigable pasteur gagne en à peine une année la sympathie de la population.
Le 3 Août 1323, lorsqu'il s'éteint, il est déjà considéré comme un Saint.

Selon les témoignages de contemporains de Kažotić, de nombreux miracles surviennent sur sa tombe, à Lucera.

Bien que Charles, duc de Calabre, demande dès le 20 Octobre 1325 qu'Augustin Kažotić soit Canonisé, il faudra attendre le 4 Avril 1702 pour que le Pape Clément XI le mette au nombre des Bienheureux.
Au cours des six siècles et demi qui se sont écoulés depuis sa mort, les Croates et la population de Lucera ont continué d'honorer l'Évèque exemplaire que fut le Dominicain de Trogir Augustin Kažotić.


Dominicain, célèbre prédicateur dalmate que Benoît XI nomma Évêque de Zagreb en 1303. La ville ancienne de Trogir, sur la côte adriatique, offrit à l’Église et au peuple croate le jeune Augustin Kažotić, qui entra dans l’Ordre de Saint Dominique à Split où il étudia la philosophie et la théologie.

En route pour Paris, il échappa de justesse à la mort (son compagnon de voyage fut tué). Une fois rétabli, il commença ses études à la Sorbonne en 1287.

A la fin des études, il travailla avec le Frère Nicolas Boccasini, général de l’Ordre qui deviendra Cardinal puis Pape sous le nom de Benoît XI. C’est ce dernier qui nommera Augustin, en 1303, Évêque de Zagreb.

En tant qu’Évêque de Zagreb, il fit preuve d’une extraordinaire force d’esprit. A la fois théologien et prêcheur, il visitait souvent son diocèse pour encourager les Prêtres à la Vie spirituelle et aux oeuvres pastorales.

Il réforma la liturgie et introduisit le ‘rite zagrebien’ original. Il instaura la récitation de l’Office Divin dans la Cathédrale, fonda le chapitre cathédral avec son école ouverte aussi bien aux candidats à la prêtrise qu’aux laïcs.
Il convoqua au moins deux Synodes diocésains (en 1307 et 1314) et participa au Concile œcuménique de Vienne en France.

En tant que membre très engagé de l’Assemblée croate, Augustin accompagna, en 1318, la délégation épiscopale à Avignon où il fit part au Pape les difficultés que créait le roi Charles Robert d’Anjou.
Comme le roi ne lui autorisa pas à retourner dans son diocèse, le Pape le nomma Évêque de Lucera, petite ville au sud de l’Italie qui venait d’être libérée des sarrasins.

Il mourut dans cette ville après seulement une année de service épiscopal. Son corps repose dans la Cathédrale, tandis qu’une partie de ses reliques se trouvent dans la chapelle qui porte son nom dans la Cathédrale de Zagreb.
La population le vénéra aussitôt comme un Saint. Charles, archiduc de Calabre, pria le Pape, en 1325, de Canoniser Augustin, tandis que le missel de Zagreb contenait déjà des textes en son honneur.
Augustin Kažotić fut Béatifié en 1702 par le Pape Clément XI.

Avec un engagement pastoral ardent et une vie personnelle très modeste, Augustin prenait surtout soin des plus pauvres.
Il assura ainsi au chanoine responsable de l’école Cathédrale des revenus réguliers, mais lui interdit de demander de l’argent ou des services quelconques aux étudiants pauvres.
Lui-même partageait la plus grande partie de ses revenus personnels avec les pauvres.

Il attribuait une attention particulière à la santé et à l’hygiène du peuple. De Bamberg il commanda un manuel pour la santé, dans les villages, il fit creuser des puits et planter des herbes médicinales (comme, par exemple, à Vugrovec).

Baltazar Krèelic, historien et chanoine, écrit qu’en 1312, durant la construction de la Cathédrale, il y eut une grande sécheresse et que, par l’intercession du saint Évêque, jaillit une source d’eau sur l’actuelle place du ban Jelaèic.
Très bien réaménagée, cette source s’appelle aujourd’hui ‘Manduševac’, un nom bien connu de tous à Zagreb.

Au long de neuf siècles de siège épiscopal à Zagreb, Augustin Kažotić et le Cardinal Stepinac sont les deux Évêques de la ville qui furent Béatifiés. Leur procédure de Canonisation est toujours en cours.

Date de dernière mise à jour : 03/08/2024

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