REGARD SUR LA MORT…5ème Partie.

Il s’ensuit que les âmes se créent une religion, si elles n’en possèdent pas déjà une, qui peut être erronée par ignorance de La Vérité, mais qui est toujours amour de la divinité, en d’autre termes conformité à ce pourquoi l’homme a été créé : Aimer et servir Dieu sur la terre et en jouir, immédiatement et complètement ou après un temps plus ou moins long, pour l’éternité.

Extrait des Révélations faites à Maria Valtorta le 31 Janvier 1944.

Jésus dit :

Le signe du Tau est une Croix sans tête, comme il est juste que soit celle qui marque les sujets, qui ne peuvent porter de baldaquin au-dessus de leur trône, avec le nom du Roi.

Ils sont « enfants de Dieu », mais non « premiers-nés du Père ».

Seul le Premier-né siège sur Son Trône Royal. Seul Le Christ, dont La Croix fut Le Trône Terrestre, porte tout en haut, sur la poutre qui s’élève au-dessus de la tête, cette Glorieuse inscription : « Jésus-Christ, Le Roi des Juifs ».

Les chrétiens portent le signe du Christ humblement tronqué au sommet, comme il convient à des enfants qui, bien que de race Royale, ne sont pas les premiers-nés du Père.

En quoi consiste le signe du Tau ??? Où est-il apposé ???

Oh !!! Laissez de côté la matérialité des formes quand vous vous plongez dans la Connaissance de Mon Royaume, qui est tout Spirituel !!!

Ce n’est pas un signe matériel qui vous exemptera du verdict imposé par les Anges. Celui-ci sera écrit, en caractères invisibles à l’œil humain, mais bien visibles pour Mes Ministres Angéliques, sur vos âmes :

Ce sera par vos œuvres (autrement dit vous-mêmes, que, votre vie durant, vous aurez gravé ce signe qui vous rend dignes d’être sauvés pour La Vie.

Age, position sociale, tout cela comptera pour rien aux yeux de Mes Anges.

L’Unique Valeur, c’est ce Signe.

Il mettra sur un pied d’égalité rois et mendiants, hommes et femmes, prêtres et guerriers.

Tous le porteront de la même façon pour auatnt qu’ils aient, selon leur forme de vie respective, également servi Dieu et obéi à La Loi.

La récompense sera la même pour tous ceux qui se présentent à Moi avec ce signe resplendissant dans leur âme :

La Vision et La Jouissance éternelles de Dieu.

Le simple fait d’être foncièrement convaincus de la nécessité, du devoir de rendre à Dieu toute Gloire et toute obéissance grave dans votre âme ce signe Saint qui vous rend miens et vous communique une douce ressemblance avec Moi, Le Sauveur, de sorte que, comme Moi, vous vous affligez des péchés des hommes, de l’offense qu’ils font au Seigneur et de la Mort Spirituelle qu’ils portent à leurs frères.

La Charité s’enflamme et, là où est La Charité, là est aussi Le Salut.

Et pensons à ce moment où, alors que nous serons en train d’expirer, notre âme rejoindra Son Dieu pour un Jugement particulier.

Jésus lève le voile sur ce moment dans Ses Révélations à Maria Valtorta que l’on retrouve en entier dans la Réflexion n°34 : La Vie éternelle.

Extraits de ma Réflexion n°34 : La Vie éternelle.

 « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de Moi ».

« Père !» Ah, c’est l’heure à laquelle le monde s’éloigne des sens et de la pensée tandis que s’approche, telle un météore qui tombe, la pensée de l’autre vie, de l’inconnu, du jugement.  Et l’homme, qui reste toujours un bébé même s’il est centenaire, tel un enfant apeuré, demeuré seul, cherche Le Sein de Dieu.

Mari, femme, frères, enfants, amis… Ils représentaient tout, aussi longtemps que la mort reste une idée cachée sous des brumes lointaines.

Mais maintenant que la mort écarte son voile et s’avance, voilà que, par un retournement de situation, ce sont les parents, les enfants, les amis, les frères, le mari, la femme dont les traits s’estompent ainsi que leur valeur affective, puis s’obscurcissent à l’approche imminente de La Mort.

Comme des voix s’affaiblissent en raison de la distance, tout ce qui est terrestre perd de la vigueur alors que l’au-delà en acquiert, c’est-à-dire ce qui, la veille semblait si lointain…       

Un mouvement de peur saisit alors la créature.

Si elle n’entraînait ni peur ni souffrance, la mort ne serait pas le châtiment extrême ni l’ultime moyen d’expier accordé à l’homme.

Tant que La Faute n’existait pas, la mort n’était pas mort mais dormition. Et là où il n’y a pas eu faute, comme dans le cas de Marie, il n’y a pas de mort non plus.

Moi, Je suis mort parce que tout le Péché pesait sur Moi, et J’ai connu l’Horreur de la mort.

« Père ! » Ce Dieu si souvent non aimé ou aimé en dernière place, après que le cœur eut aimé parents et amis, ressenti les amours les plus indignes pour des êtres dévorés par le vice, ou encore adoré les objets comme des dieux, ce Dieu si souvent oublié et qui a permis qu’on l’oublie, qui a laissé les hommes libres de l’oublier, qui a laissé faire, ce Dieu dont on s’est parfois moqué, qu’on a maudit à d’autres moments, ou encore nié, le voilà qui ressuscite dans la pensée de l’homme et reprend tous ses droits.

Il tonne : « Je suis » par le doux nom de « Père ». Je suis ton Père. La terreur disparaît.

Le sentiment que suscite ce mot, c’est l’abandon.

Moi, moi qui devais mourir, qui comprenais ce qu’est la mort, après avoir enseigné aux hommes à vivre en appelant « Père » le Très-Haut, Yahvé, Je vous ai enseigné à mourir sans terreur aucune, an appelant « Père » ce Dieu qui réapparaît au milieu des souffrances de l’agonie et devient plus présent à l’âme du mourant.

« Père ! » N’ayez pas peur ! Vous qui mourez, ne craignez pas ce Dieu qui est Père ! Il ne s’avance pas en justicier armé de registres et d’une hache, Il ne s’avance pas cyniquement en vous arrachant à la vie et à vos affections.

Il arrive au contraire les bras ouverts, en disant :

« Reviens chez toi. Viens trouver le repos. Je te dédommagerai de ce que tu quittes là-bas, avec des intérêts. Et, Je te le jure, tu seras plus actif auprès de Moi pour ceux que tu quittes que si tu restais là-bas à combattre péniblement, sans être toujours récompensé. »

Mais la mort est toujours une souffrance. Une souffrance physique, morale et spirituelle.

Et elle doit l’être pour servir d’ultime expiation dans le temps, Je le répète.

L’âme, l’esprit et le cœur du mourant traversent des brumes ondoyantes qui cachent et découvrent alternativement ce qu’il a aimé durant sa vie, ce qui nous fait redouter l’au-delà.

Comme un navire pris dans une grande tempête, ils quittent les régions calmes où règne dès maintenant la paix du port désormais proche, imminent, visible, si serein qu’il procure déjà une bienheureuse quiétude accompagnée d’une sensation de repos semblable à celle que connaît la personne qui, à deux doigts de la fin d’un travail, savoure d’avance la joie du repos.

Puis ils arrivent à des régions dans lesquelles la tempête les secoue, les frappe, les fait souffrir, les épouvante, les fait gémir.

Et voici de nouveau le monde, ce monde inquiétant avec toutes ses tentacules : la famille, les affaires…c’est l’angoisse de l’agonie, l’effroi du dernier pas…et ensuite ? Et ensuite ?...

Les ténèbres attaquent, étouffent la lumière, hurlent leurs terreur…

Où est parti le Ciel ? Pourquoi devoir mourir ? Un hurlement monte à la gorge : « Je ne veux pas mourir ! ».

Non, mes frères qui mourez parce qu’il est juste de mourir, il est saint de mourir, puisque Dieu l’a voulu. Ne criez pas comme cela ! Ce hurlement ne provient pas de votre âme.

C’est l’Adversaire qui influence votre faiblesse pour vous inciter à le dire.

Changez votre lâche hurlement de révolte en un cri d’Amour et de confiance :

« Père, s’il est possible, que ce calice passe loin de moi ».

Comme l’arc-en-ciel suit l’orage, voilà que ce cri ramène la lumière, la paix. Vous revoyez le Ciel, les Saintes raisons de la mort, la récompense de la mort (c’est-à-dire le retour au Père).

Vous comprenez alors que l’âme également, ou plutôt que l’âme a de plus grands droits que la chair, puisqu’elle est éternelle et de nature surnaturelle, de sorte qu’elle a la priorité sur la chair.

Vous prononcez alors la parole qui absout tous vos péchés de rébellion :

« Pourtant que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se réalise ».

Voilà La Paix, voilà La Victoire. L’Ange de Dieu vous étreint et vous réconforte, parce que vous avez remporté le combat, qui vous préparait à faire de votre mort un triomphe.

« Père, pardonne-leur ».

Le moment est venu de vous dépouiller de tout ce qui vous entrave pour voler vers Dieu en toute assurance. Vous ne pouvez emporter ni affections ni richesses qui ne soient spirituelles et bonnes.

Or, personne ne meurt sans avoir quelque chose à pardonner à l’un ou l’autre de ses semblables, en bien des domaines et pour une foule de raisons.

Quel est l’homme qui arrive à la mort sans avoir connu l’amertume d’une trahison, de la désaffection, d’un mensonge, l’usure ou quelques préjudice causé par des parents, des époux ou des amis ?

Et bien, l’heure est venue de pardonner pour être pardonné. Pardonnez complètement, en laissant tomber non seulement la rancœur, non seulement le souvenir, mais aussi la conviction que le motif de votre indignation était juste. C’est l’heure de la mort.

Le temps, le monde, les affaires, les affections prennent fin, se réduisent à rien.

Il n’y a plus qu’une seule vérité : Dieu.

A quoi sert-il donc d’emporter au-delà du seuil ce qui appartient au monde d’ici-bas ?

Pardonnez. Et puisqu’il est bien difficile, trop difficile pour l’homme de parvenir à la Perfection de l’Amour et du Pardon, qui consiste à ne même plus prétendre : « Pourtant, c’est moi qui avais raison », la tâche de pardonner à notre place revient au Père.

Il faut lui remettre notre pardon, à Lui qui n’est pas homme, qui est Parfait, qui est Bon, qui est Père, afin qu’Il le purifie par Son Feu et l’accorde, une fois devenu Parfait, à ceux qui ont besoin d’être pardonnés.

Pardonnez, aux vivants comme aux morts. Oui, même aux morts qui ont été cause de souffrance. Leur mort a effacé en grande partie le ressentiment causé par leurs offenses, parfois même complètement. Mais leur souvenir demeure. Ils ont fait souffrir, et on se rappelle qu’ils ont fait souffrir. Ce souvenir limite toujours notre pardon.

Non, plus maintenant : désormais la mort va abolir toute limite à l’âme. On entre dans l’infini. Il s’ensuit qu’il faut effacer jusqu’à ce souvenir qui restreint notre pardon.

Pardonnez, pardonnez pour que l’âme n’ait plus à porter le poids et les tourments des souvenirs et puisse être en paix avec tous ses frères vivants ou souffrants, avant de rencontrer le Pacifique.

« Père, pardonne-leur ». Sainte humilité, doux amour du pardon donné qui sous-entend le pardon demandé à Dieu pour les fautes contre lui et contre le prochain de celui qui demande pardon pour ses frères… Acte d’Amour.

Mourir dans un acte d’Amour, c’est obtenir l’indulgence d’Amour.

Bienheureux ceux qui savent pardonner en expiation de toutes leurs duretés de cœur et de leurs fautes de colère.

« Voici ton fils ».

Voici ton fils ! Abandonnez tout ce qui vous est cher, dans une intention prévoyante et sainte. Abandonnez vos affections, et abandonnez-vous vous-mêmes à Dieu sans résistance.

N’envions pas ceux qui possèdent ce que nous laissons.

Par cette phrase, vous pouvez confier à Dieu tout ce qui vous tient à cœur et que vous quittez, comme aussi tout ce qui vous angoisse, et jusqu’à votre âme.  

Rappelez-vous que Le Père est un père. Remettez entre ses mains votre âme qui revient à sa Source. Dites :

« Me voilà. Je suis ici. Prends-moi avec Toi, parce que je me donne. Je ne m’abandonne pas contraint et forcé, mais parce que je t’Aime comme un fils qui revient vers son Père ». Ajoutez : « Voici ma famille : je te la confie. Voici mes affaires, ces affaires qui m’ont parfois rendu injuste, envieux de mon prochain, et qui m’ont fait t’oublier parce qu’elles me paraissaient d’une importance capitale (elles l’étaient certes, mais moins que je ne le pensais) pour le bien-être des miens, pour mon honneur ou pour l’estime qu’elles m’attiraient. J’ai même cru être le seul capable de veiller sur elles. Je me suis cru indispensable à leur bonne marche. Mais je me rends compte maintenant… Je n’étais qu’un instrument infime dans le parfait organisme de Ta Providence, et bien souvent un instrument imparfait qui gênait le travail de ce parfait organisme.

Maintenant que les lumières et les rumeurs du monde cessent et que tout s’éloigne, je vois…je sens…combien mes actions étaient insuffisantes, mesquines, incomplètes !

Comme elles étaient en désaccord avec le Bien ! Je me prenais pour quelqu’un d’important.

Dans Ta Providence, tu étais prévoyant et Saint, de sorte que tu corrigeais mes actes et les rendais encore plus utiles.

J’ai fait preuve de présomption. Il m’est même arrivé de dire que tu ne m’aimais pas parce que je ne réussissais pas ce que je voulais faire, comme les autres que j’enviais. Je m’en rends compte maintenant. Pitié pour moi ! ».

Humble abandon, pensée reconnaissante pour la providence en réparation de votre présomption, de vos avidités, de vos envies, de vos substitutions de Dieu par de pauvres objets humains et de vos gloutonneries de richesses diverses.

Ceci est le début du Chemin que prend notre âme au moment où nous expirons (pour voir la suite, aller dans le Réflexion n°34 : La Vie éternelle) et comme nous le voyons, nous retrouvons l’importance de trois points primordiaux.

Réaliser que Dieu est notre véritable Père.

Réaliser que nous sommes ses fils adoptifs (sauf si nous le renions volontairement, en choisissant un autre Dieu qui est l’idole que nous avons adoré durant notre vie sur Terre).

Réaliser que la première demande que Dieu nous fait est de savoir si nous sommes prêt à Pardonner.

Car si nous refusons de Pardonner nous ne pouvons entrer dans Le Royaume que Dieu, notre Père, veut nous donner en héritage…car dans Son Royaume il n’y a que L’Amour, et aucune place pour la rancœur et les refus d’Amour et de Miséricorde.

Et ne pensons pas que nous serons des êtres différents après notre mort. Notre âme et notre esprit sont éternels, et même s’ils seront Purifiés au Feu de L’Amour de Dieu, nous vivrons éternellement avec notre âme et notre esprit que nous possédons actuellement sur Terre et qui nous caractérise.

Rappelons-nous ce que Jésus a dit alors qu’Il était cloué sur La Croix : « Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Aussi, à Son image et selon Son désir, apprenons, nous-même à réaliser et à penser du fond de notre cœur :

« Père, Pardonne-moi, Pardonne-nous, Pardonne-leur, car nous ne savons pas ce que nous faisons » !!!

Extrait de ma Réflexion n°45 : Carême…et Conversion.

C'est-à-dire, regardons la vie de Jésus-Christ…et prenons là pour modèle !!!

Il n’y a pas plus Chrétien que Lui, il n’y a pas plus Homme que Lui (n’oublions pas que c’est Lui qui nous a créé et donc Il sait mieux que quiconque ce qu’est ou devrait être, un Homme)…et en plus, Il est sans la moindre trace de Péché.

Emboîtons nos pas dans ceux de Jésus et que notre vie devienne à L’Imitation de celle de Jésus-Christ. 

Mais sommes-nous prêt à suivre Son Chemin qui l’a conduit à Sa Passion et à Sa mort sur une Croix, par Amour pour nous, ses assassins !!!

Nous, les assassins d’un innocent, nous les assassins de l’Innocence incarnée, nous les assassins de Notre DIEU !!!

Et que dit Jésus, à nous, ses assassins…regardons dans les Révélations à Maria Valtorta du 29/08/1947 :

Jésus dit :

« La vengeance de Dieu, c’est Le Pardon ».

Du haut de La Croix, J’aurais pu foudroyer les coupables. Les éclairs striaient le ciel et j’aurais fort bien pu les diriger sur la foule assemblée qui m’insultait.

J’aurais encore pu me venger de quelque autre manière.

J’étais toujours Dieu. Mais Je n’ai jamais été autant Dieu qu’en utilisant Le Pardon pour unique vengeance. Si J’avais puni ceux qui m’offensaient, j’aurais été un homme puissant, rien qu’un homme qui peut, avec la faveur de Dieu, se servir des forces cosmiques elles-mêmes pour terrifier ses ennemis.

L’histoire de Mon peuple est remplie de tels épisodes provoqués par des patriarches et des prophètes, toujours par des justes.

Mais en me vengeant par Le Pardon, J’ai été Dieu, autrement dit un être surnaturel, d’autant plus au-dessus des hommes que J’ai su me servir de la vengeance que l’homme n’utilise pas : Le Pardon.

Et Je vous l’ai enseigné, à vous Mes disciples, pour que les disciples du Christ, c’est-à-dire les Saints, deviennent, comme il est dit : « enfants de Dieu, dieux, héritiers de Royaume de Dieu ».

L’AMOUR VA JUSQUE LA…Pardonner alors que l’on est Crucifié !!!

Jésus (Notre Dieu) a Pardonné à ses assassins (nous !!!), La Très Sainte Vierge Marie a Pardonné aux assassins de Son Fils, Notre Dieu (à nous…pour aussi devenir Notre Maman !!!)…et nous…jusqu’où sommes-nous prêt à Pardonner ???...

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA SIXIEME PARTIE.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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