REGARD SUR LA MORT…4ème Partie.

Mais qu’est-ce que Le Purgatoire ???

Extrait de ma Réflexion n°34 : La Vie éternelle.

Maria Simma est une mystique autrichienne. Par un don particulier de Dieu, elle reçoit depuis 50 ans la visite d’âmes du Purgatoire. Que lui disent ces âmes ? Elles donne des avertissements, demandent des prières, et parlent de leurs indicibles souffrances au Purgatoire, atténuées par la joyeuse attente et la certitude de se retrouver, tôt ou tard, dans les bras de Dieu.

Maria interrogée par Sœur Emmanuelle (qui vient de décéder dernièrement) :

Le Purgatoire, qu’est-ce exactement (question posée à Maria Simma) ? :

C’est une invention géniale de la part de Dieu.

Prenons une image : Un jour, une porte s’ouvre et vous apparaît un être extraordinairement beau, mais beau comme vous n’en avez jamais vu sur la terre. Vous êtes fasciné, bouleversé par cet Être de Lumière et de Beauté, d’autant plus que cet Être vous montre qu’Il est fou amoureux de vous. Vous ne pouviez imaginer avant, d’être aimé ainsi. Vous devinez aussi qu’Il a un Grand Désir de vous attirer à Lui, de vous étreindre, et Le Feu de L’Amour qui brûle déjà votre cœur vous pousse à vous précipiter dans ses bras. Mais vous réalisez à ce moment-là que vous ne vous êtes pas lavé depuis des mois, que vous sentez horriblement mauvais, que vous avez le nez qui coule, les cheveux gras et tout collés, de grosses tâches horribles sur vos vêtements, etc. … Alors vous comprenez que vous ne pouvez pas vous présenter dans cet état, qu’il faut d’abord aller vous laver, prendre une bonne douche et ensuite, vite revenir le voir.

Toutefois, L’Amour qui est né dans votre cœur est si intense que ce retard dû à la douche est absolument insupportable ! La douleur de l’absence, même si elle ne dure que quelques minutes, est une brûlure atroce dans le cœur, car elle est proportionnelle à l’intensité de la révélation de L’Amour. C’est une brûlure d’Amour. Le Purgatoire, c’est cela ! C’est un retard imposé à cause de notre impureté, un retard avant l’étreinte de Dieu, une brûlure d’Amour qui fait terriblement souffrir, une nostalgie d’Amour. C’est précisément cette nostalgie qui nous lave de ce qui encore impur en nous. Le Purgatoire est un Lieu de Désir, du désir Fou de Dieu, de ce Dieu que l’on connaît déjà, parce qu’on l’a vu, mais auquel on n’est pas encore uni. 

Mais pourquoi Le Purgatoire ???

Extrait de ma Réflexion n°12 : Le Royaume de Dieu.

Le feu répond au feu.

Au Paradis, il est Feu d’Amour parfait. Au purgatoire, il est feu purificateur. En enfer, il feu d’amour offensé.

Puisque les Elus ont aimé à la perfection, l’Amour se donne à eux en toute Sa Perfection. Puisque les âmes du purgatoire ont aimé tièdement, l’Amour devient une flamme pour les amener à La Perfection.

Puisque les maudits ont brûlés de tous les feux, sauf du Feu de Dieu, le Feu de La Colère de Dieu les brûlent pour l’éternité.

(Pour en redécouvrir plus que Le Purgatoire, j’en parle dans de nombreuses Réflexions, entre autre la Réflexion n°1 (Qui est Jésus ?) et n°34 (La Vie éternelle))…

Rappelez-vous encore ce que Jésus révèle à Maria Valtorta sur le sens de la souffrance, de nos souffrances acceptées et offertes en Offrande d’Amour pour La Rédemption du monde (de ceux qui nous sont chers) et en expiations pour nos propres péchés.

Aimez La Souffrance puisque Mon Fils l’a Aimée pour votre bien. Faites-en de même pour le bien de vos frères.

Pour sauver le monde, il n’est d’autre moyen que la douleur. Moi-Même, qui suis Dieu, Je n’ai trouvé que celui-ci pour être Le Sauveur. La Joie deviendra Joie pour vous, mais ce sera dans L’autre Vie. Ici, elle n’existe pas pour vous, Mes Chères Victimes que J’Aime.

Ici vous possédez Ma Paix, L’Union à Moi et Mon Amour.

Le Christ, au Ciel, ne pleure plus. Mais, Il Souffre encore car, s’Il est Dieu, Il est également Homme et Il a un Cœur.

Or, de quoi souffre Mon Cœur, qui est Parfait dans Ses Passions ? De se voir mal Aimé et de voir Souffrir, de devoir laisser Souffrir ceux qui L’Aime et ceux qu’Il Aime.

Oh ! Comme Je Souffre de vous voir Souffrir pour accomplir en vous La Rédemption de L’Homme ! Comme J’en Souffre ! Mais, à chaque palpitation de Douleur qui répond à votre Douleur, J’unis un Don pour Le Ciel. Pour Votre Ciel. C’est le vôtre. Vous le conquérez heure par heure, et Il vous attend.

Oh ! Que de Splendeurs vous sont destinées ici ! Oh ! Comme Je suis impatient de Vous les offrir ! Lève les yeux et vois. Parmi les mille splendeurs de ce que tu as méritées, La Face de Ton Dieu resplendit pour toi et te sourit. Elle te bénit aussi.

Et pensons aussi à ce moment où, alors que nous serons en train d’expirer, notre âme rejoindra Son Créateur pour un Jugement particulier, dans le lieu même où elle a été crée par Le Père, Notre Père, Notre Dieu.

Maria Valtorta se trouve transportée au Paradis  et vois en vision « la création des âmes ».  

Extrait de ma Réflexion n°45 : Carême…et Conversion.

Mon âme devient de plus en plus capable de voir dans La Lumière. Et je m’aperçois que ces miracles incessants que sont les œuvres de Dieu se produisent à chaque Fusion des Trois Personnes, Fusion qui se répète à un rythme rapide et ininterrompu, comme sous l’aiguillon d’une faim insatiable d’Amour.

Je vois que le Père crée les âmes, par Amour du Fils à qui Il veut donner un nombre toujours plus grand de disciples. Oh ! Que c’est beau !

Elles sortent du Père comme des étincelles, comme des pétales de Lumière, comme des joyaux globulaires. En fait, je ne suis pas capable de les décrire.

C’est un jaillissement incessant d’âmes nouvelles… Elles sont belles, joyeuses de descendre entrer dans un corps par obéissance à leur Auteur.

Comme elles sont belles quand elles sortent de Dieu !

Etant donné que je suis au Paradis, je ne vois pas, je ne peux voir, à quel moment la faute originelle les tache.

Par zèle pour son Père, le Fils ne cesse de recevoir et de juger celles qui, à le fin de leur vie, reviennent à l’Origine pour y être jugées.

Je ne vois pas ces âmes.

Aux changements de l’expression de Jésus, je comprends si elles sont jugées avec joie, avec miséricorde ou avec inexorabilité.

Quel éclat a son sourire quand un Saint se présente à Lui !

Quelle Lumière de triste miséricorde lorsqu’Il lui faut se séparer d’une âme qui doit se purifier avant d’entrer dans Le Royaume !

Quel éclair d’offense et de douloureux courroux quand Il doit répudier un rebelle pour l’éternité !

C’est là que je comprends ce qu’est Le Paradis, et ce qui fait Sa Beauté, Sa Nature, Sa Lumière et Son Chant.

Il est fait d’Amour. Le Paradis est Amour. En lui, c’est L’Amour qui crée tout.

L’Amour est le fondement que lequel tout repose.

L’Amour est le sommet dont tout provient.

Le Père agit par Amour. Le Fils juge par Amour. Marie vit par Amour. Les Anges chantent par Amour. Les Bienheureux louent par Amour. Les âmes sont formées par Amour. La Lumière existe parce qu’elle est Amour.

Oh ! Amour ! Amour ! Amour !...Je m’anéantis en toi. Je ressuscite en toi.

Je meurs comme créature humaine, car tu me consumes. Je nais créature spirituelle, car tu me crées.

Sois béni, béni, béni, Amour, toi, la troisième Personne !

Sois béni, béni, béni, Amour qui est L’Amour des Deux Premières !

Sois béni, béni, béni, Amour qui aime les Deux qui te précèdent !

Sois béni, toi qui m’aimes.

Sois béni par moi qui t’aime car tu me permets de t’aimer et de te connaître, ô ma Lumière…

Et avant d’approfondir ce moment où notre corps expire et où notre âme rejoint Son créateur, je voudrais m’attarder un instant afin d’approfondir ensemble ce qu’est réellement cette âme que Dieu a mise en nous, qui est éternelle, qui est crée à l’image de Dieu, qui est crée Pure avec le souvenir du Ciel, qui est déposée (à quel moment, nul ne le sait !!!) dans le corps du futur bébé encore dans le sein de sa maman et qui hérite du péché originel…et qui aspire au Ciel d’où elle vient !!!

Extraits de ma Réflexion : Notre âme.

Certains affirment que les âmes préexistent. Où avez-vous donc trouvé cette parole que Je n’ai pas dite ??? Au fond de vos pensées, mais pas dans mes pages !!!

Les âmes ne préexistent pas.

Ce ne sont pas des objets entassés dans des dépôts pour qu’on les prenne au moment voulu.

Dieu n’a nul besoin de stocks pour avoir du matériel à disposition.

Dans la dictée du 24 Août 1944, je dis au petit Jean (surnom de Maria Valtorta) : « Tu as vu la génération continuelle des âmes par Dieu ».

J’avais employé ce terme pour vous donner à tous, la sensation, plus vive que jamais, que l’homme est « enfant de Dieu » parce que Celui qui l’engendre est Père, et aussi pour vous faire comprendre toute la Beauté de cette part de vous-mêmes qui ressemble à Dieu.

Il n’y a rien en Dieu qui ne soit Dieu.

Il s’ensuit que vos âmes, venant de Dieu, sont surnaturellement divinisées par L’Origine et par La Grâce infusée par Le Baptême à ceux qui croient au Vrai Dieu et au Christ Rédempteur, et conservée en évitant la péché !!!

J’avais montré au « porte-parole » (Maria Valtorta) la vision de la création des âmes. C’est une vision qui, comme Je le dis plus loin, était montrée de façon à rendre l’acte créateur et immatériel, visible à la voyante.

Pour décrire cette vision, le porte-parole emploie le terme « créer » de même qu’il reconnaît en toute vérité et simplicité « ne pas voir (puisqu’elle se trouve au Paradis…conclusion tout à fait juste de la voyante) quand la tâche originelle souille les âmes ».

Au Paradis, effectivement, cela ne peut se produire. Elle déclare également « ne pas voir les âmes qui, une fois leur temps sur terre achevé, se séparent de la chair et reviennent pour être jugées ».

Maria dit « comprendre comment elles sont jugées aux changements d’expression de Jésus ».

Revenir à L’Origine, se présenter devant Jésus Le Juge, ne signifie pas aller à un endroit donné ou aller exactement au pied du Trône éternel.

Ce sont là des expressions destinées à aider votre pensée.

L’âme qui quitte le corps qu’elle animait se trouve immédiatement face à La Divinité qui la Juge, sans nul besoin de monter se présenter au seuil du Royaume éternel.

Le Catéchisme affirme que Dieu est au Ciel, sur terre et en tout lieu.

Par conséquent, la rencontre se produit n’importe où.

La Divinité emplit La Création. Elle est donc présente en tout lieu de La Création.

C’est Moi qui Juge. Mais Je suis inséparable du Père et de L’Esprit-Saint, omniprésents partout.

Le Jugement est aussi rapide que l’a été L’Acte Créateur : Moins d’un millième de votre plus petite unité de temps.

Dans l’atome de l’instant Créateur l’âme a le temps d’entrevoir La Sainte Origine qui la crée et d’en emporter le souvenir pour qu’il serve de religion instinctive et de guide dans sa recherche de La Foi, de L’Espérance et de La Charité qui, si vous l’observez attentivement, se trouvent de manière floue, comme des germes informes, jusque dans les religions les plus imparfaites (La Foi en une Divinité, l’espérance d’une récompense attribuée par cette Divinité, L’Amour de cette Divinité).

De même, dans l’atome de l’instant du Jugement particulier, l’âme a le temps de comprendre ce qu’elle n’a pas voulu comprendre de son vivant sur terre, ce qu’elle a haï comme un ennemi, méprisé ou nié comme s’il s’agissait d’une fable dérisoire, ou même servi avec une tiédeur qui demande Réparation.

Elle a également le temps d’emporter dans son lieu d’expiation ou pour la Damnation éternelle, le souvenir qui suscitera en elle des flammes d’Amour pour l’éternelle Beauté, ou la torture du Châtiment par la mémoire obsédante du Bien perdu que sa conscience intelligente lui reprochera d’avoir voulu perdre librement.

Car elle se souviendra de Lui comme étant terrible, sans pouvoir le Contempler, en même temps qu’elle gardera mémoire de ses péchés.

La Création de l’âme et Le Jugement particulier sont les deux atomes d’instant pendant lesquels les âmes des enfants de l’homme connaissent Dieu intellectuellement, dans la juste mesure qui suffit à leur donner un instrument pour tendre vers leur Bien à peine entrevu, mais demeuré inscrit dans leur substance.

Intelligente, Libre, Simple et Spirituelle, celle-ci possède une Compréhension rapide, une Volonté libre, des désirs simples, ainsi qu’un mouvement (ou inclination, ou appétit, comme il vous plaira) de se réunir à L’Amour de Celui dont elle vient et d’atteindre son but dont elle devine déjà La Beauté ou, sinon, à s’en détacher avec une Haine parfaite pour rejoindre son roi damné et trouver dans le souvenir de « l’objet de sa Haine » un tourment, le plus grand des tortures infernales, un désespoir, une malédiction indescriptible (voir description de L’Enfer dans mes Réflexions).

Quand J’ai dit : « Soyez parfaits comme Mon Père est Parfait », ce n’était pas une Parole vaine ou exagérée.

L’homme était sur le point d’être élevé à nouveau à l’état de grâce.

C’est donc à bon droit que Je pouvais vous laisser ce Commandement de Perfection.

Car, vous avez été créés pour La Perfection.

Et ce désir des justes de parvenir à la Perfection est un désir Spirituel qui provient directement de Dieu, qui vient vous en donner Le Commandement :

« Marche en Ma Présence et sois Parfait » (Genèse 17 1).

Dieu ne fait pas d’actes inutiles et ne prononce pas de Paroles futiles. J’ai réveillé en vous un désir attiédi que Mon Père et Moi avions déposé, bien vivant, dans l’âme humaine.

L’homme aurait dû le transmettre à ses descendants avec tous les autres Dons de Dieu :

Le désir de posséder Dieu, d’en jouir au Ciel après une vie passée à Son service.

 Ce désir ravivé aurait été vain s’il n’avait dû devenir réalité. Mais les créatures peuvent atteindre cette réalité.

C’est même le désir de Dieu qu’ils y parviennent.

C’est pour cette raison que Dieu laisse au fond de l’âme (même chez l’homme le plus sauvage) un souvenir de Dieu grâce auquel il lui sera possible d’atteindre son but, comme elle le peut et dans un futur plus ou moins lointain : La Connaissance de Dieu, qui est Béatitude, pour L’avoir Aimé et servi le mieux possible, pour ensuite Le posséder.

La plupart des âmes ont beau vivre d’une manière qui semble démentir Mon affirmation, cela ne contredit pas pour autant Mes Paroles : Cela prouve plutôt à quel point l’homme est perverti dans ses affections et ses volontés, à cause de ses alliances avec Le Mal.

En vérité, nombreux sont ceux qui étranglent leur âme par la corde des vices et des péchés, après l’avoir rendue esclave de Satan à qui ils sont alliés.

Ils l’étranglent définitivement pour ne plus l’entendre crier et pleurer en rappelant que Le Mal n’est pas permis, et qu’un châtiment attend ceux qui s’y livrent.

Ce sont ceux qui, d’enfants de Dieu qu’ils étaient, retournent à l’état de créatures-hommes par la perte de la grâce, puis deviennent des démons, car l’homme coupé du Bien est un petit liseron qui se cramponne au mal pour tenir.

En l’absence d’une Loi surnaturelle, il est difficile qu’une Loi morale existe, encore n’est-ce qu’imparfaitement.

Or là où La Loi morale est imparfaite ou absente, la triple concupiscence est bien vivante, totalement ou partiellement.

Mais si la plupart des âmes semblent nier par leurs actes le souvenir et le désir naturels de Dieu, ainsi que leur volonté qui est de tendre à une fin joyeuse, il convient de rappeler que la créature charnelle et la créature spirituelle coexistent en l’homme, et que l’homme a son libre-arbitre, qui sert toujours la plus forte des deux.

Si donc on affaiblit son âme par toutes sortes de vices et de péchés, il est certain qu’elle deviendra effectivement faible jusqu’à la tuer.

Mais l’on ne pourra nier que l’âme soit créée avec la capacité de se souvenir de sa fin et de la désirer.

L’âme est de nature spirituelle. Il s’ensuit qu’elle a des désirs spirituels même si, par privation de la grâce (chez ceux qui ne sont pas régénérés par Le Baptême), ce ne sont que des désirs naturels du Royaume spirituel d’où elle vient et où elle devine instinctivement la présence de L’Esprit Suprême.

D’autre part, chez les âmes régénérées à la grâce par Le Baptême puis maintenues et fortifiées en elles par les autres Sacrements, l’attrait de l’âme pour sa fin advient Divinement : en effet, la grâce (c'est-à-dire encore Dieu) attire à elle Ses enfants Bien-aimés, toujours plus près, toujours plus dans La Lumière.

Plus ils s’élèvent degré par degré en Spiritualité (de sorte que la séparation diminue), plus vive est leur vision, plus étendue leur connaissance, plus grande leur compréhension, plus parfait leur Amour.

Ils en viennent ainsi à la Contemplation, qui est déjà Fusion et Union de la créature à Son Créateur.

C’est un acte temporel mais indélébile et transformateur, car l’étreinte de Feu de La Divinité qui enlace Sa créature en extase imprime un caractère nouveau sur ces vivants, qui sont déjà séparés de l’humanité et spiritualisés sous forme de séraphins, savants dans La Sagesse que Dieu leur procure en se donnant à eux, comme eux à Lui.

C’est pourquoi il est juste de préciser que l’esprit inspiré « a Dieu pour auteur ».

Dieu révèle ou éclaire des mystères ou des vérités à Ses instruments, comme Il lui plaît, en les stimulant ou en suscitant en eux des motions par des vertus surnaturelles, en les aidant à écrire de sorte qu’ils conçoivent exactement par l’intelligence tout ce que Dieu commande (et cela seulement), qu’ils veuillent bien l’écrire et l’expriment par des moyens adaptés et avec une vérité infaillible.

Le fait que les âmes se souviennent ne signifie pas qu’elles « préexistent ». On ne peut nier cependant que, vu l’extrême rapidité de l’instant Créateur, l’âme, qui est une substance spirituelle intelligente créée par Le Parfait, puisse être formée en étant consciente de sa provenance.

Dieu Créateur a donné une raison relative aux créatures inférieures, une raison très étendue aux créatures humaines, ainsi qu’une intelligence extrêmement rapide et étendue aux créatures angéliques : Comment n’aurait-il pas accordé une intelligence rapide et étendue à l’âme créée ???

L’âme !!! Cette substance admirable que J’ai qualifiée de la sublime métaphore de « sang spirituel du Dieu éternel, Puissant et Saint », sang du Père (c’est une métaphore, Je le répète : La métaphore est une figure qui consiste à désigner un objet ou une idée par un mot qui convient pour un autre objet ou une autre idée liés aux précédents par une analogie. La métaphore fusionne donc en un seul les deux termes de la comparaison.) qui vit en vous et vous rend immortels, puissants, saints tant qu’elle est vivante, autrement dit, unie à Dieu par La Charité.

L’âme !!! Elle est cette partie du Ciel (or le Ciel est Lumière et Sagesse) qui est contenue en vous, pour que l’Infini trouve en vous un trône qui appartienne encore au Ciel, et qui vous contient en même temps pour que l’étreinte sanctifiante du Ciel soit encore protectrice autour de votre humanité qui mène le bon combat.

Par ailleurs, quand Dieu a créé les âmes, Il n’a pas privé les enfants des hommes de cette inclination naturelle vers le Divin qui, seule, peut les aider à atteindre ce pour quoi l’homme a été créé :

« Aimer Le Seigneur, Le Dieu tout-puissant et omniprésent dont le Tout incorporel emplit l’infini ».

Chez les sauvages, ce sera dans la fulgurance d’un éclair ou dans la splendeur durable d’une aurore boréale.

Pour les idolâtres, ce sera dans la puissance du lion ou dans la vie amphibie du caïman.

Pour les croyants de religions révélées mais imparfaites, dans les manifestations naturelles supposées être des actes ou des manifestations de dieux individuels.

Pour l’homme cultivé (penseur ou scientifique) ce sera dans les phénomènes du ciel ou dans l’admirable organisme des corps.

Pour le croyant, dans la doctrine certes, mais aussi dans la vie même de l’âme qui se manifeste avec ses lumières et ses vibrations en réponse aux vibrations plus ardentes d’un Amour éternel qui l’Aime, ou encore dans cette merveille qu’est la naissance comme dans le mystère de mourir, pour une part de l’humain, et pour l’autre de vivre d’une vie plus véritable.

Mais tous les hommes ressentent dans tout leur être une Présence invisible et puissante, qu’ils la nient (mais dans le fait de nier ils admettent déjà son existence, puisqu’on peut seulement nier ce qui est et ce que beaucoup d’autres personnes croient), ou qu’ils la haïssent, avouant par leur haine que cette Présence existe, ou enfin, qu’ils l’Aiment et proclament avec Amour qu’ils la croient réelle et qu’ils espèrent pouvoir un jour, non plus croire en elle, mais en jouir.

Dieu a fait cela. Il a laissé à l’homme une inclination au Bien suprême. Or qu’est-ce, sinon le souvenir !!!

Dieu connaît simultanément toutes leurs actions (Il les connaît même d’avance), puisque le passé, le présent et l’avenir ne forment qu’une unique entité devant Sa Pensée.

Il suit le développement des âmes, les Juge sans confusion ni erreur, et Juge les âmes qui, sur Son Ordre, quittent le corps auquel elles avaient été envoyées pour retourner ensuite dans le monde créées de l’au-delà, recréées ou bien, devrais-je dire, détruites par la volonté du libre-arbitre.

Mais ce terme de « détruites », pour vous qui prenez toujours les mots dans leur sens matériel et non dans l’esprit, vous ferez crier à l’anathème.

Je vous dirais donc : laides, obscènes, mutilées et déformées pour avoir volontairement effacé tout souvenir du Divin.

Car c’est essentiellement ce souvenir, plus que toute leçon que l’on peut apprendre dans toutes sortes d’écoles, qui apprend à l’âme comment rechercher les vertus par Amour de Son Dieu, dans l’espoir de Le posséder un jour, après cette vie, dans La Vie qui ne finit pas.

En vérité, de tous les Dons que L’Amour a laissés à l’homme déchu, celui-ci est le plus élevé et le plus actif.

Je parle des âmes en général, pas de celles des Chrétiens Catholiques membres du Corps Mystique et Vivifiés par La Grâce, qui est Le Don des dons.

Cette inclination naturelle au Bien suprême (qui est souvenir spirituel de Dieu) peut être parfois tellement subtile que les deux autres parties de l’homme ne s’en rendent pas compte, bien qu’elle en guide la pensée et en gouverne les actions.

Elle incite à rechercher la Divinité, à agir de manière à en être digne, en un mot à vivre de façon à parvenir à s’y réunir.

Il s’ensuit que les âmes se créent une religion, si elles n’en possèdent pas déjà une, qui peut être erronée par ignorance de La Vérité, mais qui est toujours amour de la divinité, en d’autre termes conformité à ce pourquoi l’homme a été créé : Aimer et servir Dieu sur la terre et en jouir, immédiatement et complètement ou après un temps plus ou moins long, pour l’éternité.

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA CINQUIEME PARTIE.

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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