LA COMMUNION DES SAINTS…1ère Partie.

LA COMMUNION DES SAINTS.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOS FAMILLES ET VOS PROCHES.

Aujourd’hui, je voudrais approfondir davantage ce sujet que j’avais abordé lors de ma précédente Réflexion.

Souvenons-nous de ce que Sainte Thérèse disait avant de mourir :

Je ne meurs pas, j’entre dans La Vie.


Mais aussi cette Parole si explicite de la Communion des Saints :

Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre.

Souvenons-nous de ce que Maria Valtorta disait avant de mourir. Elle laisse comme souvenir, la phrase suivante:

"J'ai fini de souffrir, mais je continuerai à aimer".

Il en est de même de Saint Dominique en train de mourir et s’adressant à ses frères :

Ne pleurez pas, je vous serai plus utile après ma mort et je vous aiderai plus efficacement que pendant ma vie.

Rappelons-nous le dialogue entre Jésus et Martial (Margziam, le fils adoptif de Saint Pierre), quelques mois avant La Passion, alors que Saint Jean d’Endor venait de décéder.

 

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta dans L’Evangile tel qu’il m’a été révélé (Tome 7, chapitre 158).
À Bethsaïda et Capharnaüm. Départ pour un nouveau voyage apostolique.

 

"Oui, je le serais. Mais il ne peut être heureux que s'il est avec Toi. Ou bien... Il est peut-être mort, Seigneur ?"

"Il est dans la paix, et il faut en être content, sans égoïsme, car il est mort en juste et parce que maintenant il n'y a plus de séparation entre son esprit et le nôtre. Nous avons un ami de plus qui prie pour nous."

 

2 Corinthiens 4 16-18

Nous ne perdons pas courage, et même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour.

Car nos épreuves du moment présent sont légères par rapport au poids extraordinaire de Gloire éternelle qu’elles nous préparent. Et notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas.

Ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 17,20-26.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi.

Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.

Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé avant même la création du monde.
Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu, et ils ont reconnu, eux aussi, que tu m'as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »

 

C’est aussi ce que Jésus dit de ceux qui viennent de mourir et qui rentre au Ciel, dans Le Royaume de Dieu où une demeure a été préparé spécialement pour eux.

Extraits des Révélations de Jésus à Maria Valtorta…sur ceux qui arrivent au Ciel.

La vue de Dieu, la possession de Dieu, sont les sources d'une béatitude tellement infinie qu'il ne subsiste pas de peine pour les Bienheureux.

La récompense sera telle que comme vous oublierez la Terre et ses douleurs, ainsi vous oublierez le Purgatoire avec ses nostalgies pénitentielles d'amour."

La Terre est au loin avec ses misères; elle n'est proche que pour ses besoins surnaturels, besoins des âmes, non besoins d'objets.

Les trépassés, qui ne sont pas damnés, c'est seulement par amour surnaturel qu'ils tournent vers la Terre leurs esprits et vers Dieu leurs prières, pour ceux qui sont sur la Terre, pas pour autre chose.

Et quand ensuite les justes entreront dans le Royaume de Dieu, que veux-tu que soit désormais, pour quelqu'un qui contemple Dieu, cette prison misérable, cet exil qui a pour nom : Terre ? Que peuvent être pour lui les choses qu'il y a laissées ?

Le jour pourrait-il regretter une lampe fumeuse quand le soleil l'éclaire ?"

Ensuite sache que lorsque tu es au Ciel, tout un avec la Charité, tu pries pour eux, sur terre, pour leur salut, jusqu'au moment de leur jugement.

Il y aura des esprits sauvés au dernier moment après une vie de prière pour eux."

 

Actifs et attentifs pour aider ceux qui peuvent encore être sauvés, ils ne souffrent plus pour ceux qui sont séparés de Dieu, et séparés d'eux-mêmes, qui sont en Dieu. La Communion des saints existe pour les saints."

Ceux qui sont Saints en Dieu, aident même dans les besoins matériels pour faire passer ceux qui n'ont qu'une volonté passive à une volonté active. Me comprends-tu ?"

 

Ceux qui sont au Ciel et qui donc, contemplent La Face du Père, deviennent de parfaits miroirs de L’Amour de Dieu et renvoient ce reflet parfait de L’Amour de Dieu sur tous ceux qui leur sont chers, sur tous ceux que Dieu leur confie, et les portent dans leurs Prières en les aidant par leur présence surnaturelle en eux.

Parlant de son denier voyage à Fatima, notre Pape Benoît XVI vient de révéler ceci :

« Tout au long du voyage, qui a eu lieu à l'occasion du dixième anniversaire de la béatification des pastoureaux Jacinthe et François, je me suis senti spirituellement soutenu par mon bien-aimé prédécesseur, le vénérable Jean-Paul II », a confié Benoît XVI.

Il a rappelé que Jean-Paul II « s'est rendu trois fois à Fatima, en remerciant cette « main invisible » qui l'a libéré de la mort lors de l'attentat du 13 mai, ici sur la place Saint-Pierre ».

A Fatima, le pape a interprété le fait que l'une des balles de l'attentat du 13 mai 1981 ait été sertie dans la couronne de la Vierge Marie, « la Reine de la Paix », en disant : « C'est une profonde consolation pour nous de savoir que tu es couronnée non seulement avec l'argent et l'or de nos joies et de nos espérances, mais aussi avec le "projectile" qui symbolise nos préoccupations et nos souffrances ».

 

Jésus nous dit : La Communion des Saints existe pour les Saints. Alors si nous savons que ceux qui sont au Ciel sont devenus des Saints et prient pour nous, nous soutiennent et nous guident, il nous faut, à nous qui sommes sur Terre, devenir aussi des Saints.

Mais comment le devenir ???

Par le Baptême, nous devenons « enfant de Dieu », donc enfant de La Sainteté Infinie et parfaite qu’est Dieu.

Par nos péchés, nous nous coupons de Dieu et rejetons notre filiation (comme l’enfant prodigue de la parabole qui quitte la maison familiale avec son héritage…pour aller échanger son héritage contre les biens de Satan : Gloire, Luxure, débauche, etc…).

Par Le Sacrement de Réconciliation vécu en vérité avec le regret sincère de nos fautes, nous retrouvons La Grâce de Dieu et notre filiation.

Par Le Sacrement de L’Eucharistie vécue en état de Grâce, Dieu vient vivre en nous et plus nous nous nourrissons de cette nourriture de « vie éternelle », plus ce n’est plus nous qui vivons, mais Dieu Père, Fils et Saint-Esprit (La Sainteté Infinie et parfaite) qui vit en nous.

Extrait des Leçons sur l'Epître de saint Paul aux Romains, Leçon n°23, page 145

La sainteté n'est autre chose que le fruit de la lutte continuelle que l'âme et la raison des justes mènent contre les assauts de leurs mauvais penchants, et fruit de la victoire qu'ils remportent dans l'effort de demeurer fidèles à l'Amour.

Ainsi la sainteté se trouve lorsque l’on suit ce que Jésus nous demande au travers des Evangiles, de La Bible, de ce que L’Eglise Catholique Romaine nous enseigne, du témoignage des Saints, de ce que notre conscience nous rappelle, de ce que notre âme crie à notre esprit qui est si esclave de notre corps.

La Sainteté se trouve en prenant le même chemin que Jésus a pris lors de son séjour sur Terre, celui de L’Amour (vrai, pur et sincère), de La Miséricorde, de La Compassion, de L’Obéissance, de L’Humilité, de La Pureté, de La Vérité en recherchant La Lumière et ses œuvres tout en rejetant les œuvres des Ténèbres (celles que l’on veut faire en secret en les cachant aux autres…sauf que Dieu les voit toutes !!!), en recherchant Le Royaume de Dieu qui est un Royaume Spirituel qui apporte La Paix à notre âme sur cette Terre (malgré toutes les souffrances et blessures qui peuvent nous assaillir, au même titre que celles vécue par Jésus) et fera notre Bonheur éternel au Ciel, et non pas en recherchant notre Gloire humaine (Dieu peut nous la donner sur cette Terre…mais pour la partager avec tous ceux qui souffrent et n’ont rien ou si peu !!!) pour notre propre plaisir (celui de notre chair, de nos sens).

Jean 6 15

Alors, Jésus, sachant qu’ils allaient venir s’emparer de Lui pour le faire Roi, s’enfuit à nouveau dans la montagne, tout seul.

Jésus a toujours refusé le désir de ses propres disciples (et même de ses apôtres) de devenir un roi humain en écrasant les opprésseurs par sa puissance et avec l’aide de tous ceux prêts à le suivre.

C’est un Chemin de Haine et de Gloire humaine et ce n’est pas Le Chemin de Dieu qui est un Chemin d’Amour, d’Humilité et d’Obéissance.

Jésus n’a pas choisi d’être un opprésseur, mais Il s’est fait La Victime Pure pour s’offrir en Sacrifice pour notre Salut à tous (c’est beaucoup plus héroïque et non pas lâche).

Voilà Le Chemin que Jésus nous appelle à prendre et qui conduit à La Sainteté !!!

 

Dans L’Evangile cité plus haut, Dieu veut que nous soyons « un », et cette Unité se retrouve aussi bien au niveau des membres de L’Eglise sur Terre que de ceux qui sont au Ciel dans la « Jérusalem Céleste », ou au Purgatoire, car nous formons tous « un seul Corps », celui de L’Eglise, Corps du Christ…c’est pour cela que L’Eglise est Sainte et qu’il existe cette Communion entre tous les membres de L’Eglise de Jésus : La Communion des Saints.

Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

 

J’aimerais, à ce propos, relater le commentaire d’un moine mort au VIème siècle. Il s’agit de Dorothée, moine de Gaza qui fonda son propre monastère et écrivit à ses disciples des lettres et des instructions spirituelles.

Ces écrits sont considérés aujourd’hui comme des ouvrages fondamentaux de la tradition monastique orthodoxe.

Plus on est « uni » au Prochain, plus on est uni à Dieu. Pour que vous compreniez le sens de cette Parole, je vais vous donner une image tirée des Pères.

Supposez un cercle tracé sur la Terre, c'est-à-dire une ligne tirée en rond avec un compas, et un centre. On appelle précisément centre, le milieu du cercle.

Appliquez votre esprit à ce que je vous dis. Imaginez que ce cercle c’est le monde, le centre c’est Dieu et les rayons sont les différentes voies ou manière de vivre des hommes.

Quand les saints, désirant approcher de Dieu, marchent vers le milieu du cercle, dans la mesure où ils pénètrent à l’intérieur, ils se rapprochent les uns des autres. Et plus ils se rapprochent les uns des autres, plus ils se rapprochent de Dieu.

Et vous comprenez qu’il en est de même en sens inverse. Quand on se détourne de Dieu, on se retire vers l’extérieur. Il est évident alors que, plus on s’éloigne de Dieu, plus on s’éloigne les uns des autres. Et plus on s’éloigne les uns des autres, plus on s’éloigne aussi de Dieu.

Telle est la nature de La Charité.

 

Croyez-vous qu’il y a une distance immense entre nous qui sommes sur Terre et ceux qui sont morts et vivent maintenant au Ciel ???

Non, il n’y a pas de distance même si nous ne les voyons plus avec nos yeux (ceux qui sont sur notre visage), eux sont bien plus présents en nous qu’ils ne l’étaient lorsqu’ils étaient sur Terre près de nous.

Il y a juste un voile de notre côté qui les cachent à notre vue, car nous serions incapable de les voir sans en mourir, car ils sont devenus « le miroir parfait de Dieu » et on ne peut voir Dieu sans en mourir tellement Son Amour et Infini.

En effet, si de leur vivant, ils étaient présents par leurs corps, combien de fois leur esprit encombré par tant et tant de préoccupations les rendait absent et incapable d’être attentif et à l’écoute de vos préoccupations propres (et inversement).

Au Ciel, leur âme et leur esprit sont devenus le reflet parfait de L’Amour de Dieu et voient distinctement les besoins de votre âme et de votre esprit et ne désirent qu’une chose : les aider à guérir de leurs blessures et à prendre Le Chemin de L’Amour de Dieu qui conduit au Bonheur éternel et où vous les retrouverez à nouveau.

Extrait des Révélations faites à Maria Valtorta (Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 2, chapitre 40).
Jésus à Jutta chez le berger Isaac.

"Non, à Hébron après. Toujours d'abord vers ceux qui souffrent. Les morts ne souffrent plus, quand ce sont des justes. Et Samuel était un juste.

Pour les morts, ensuite, qui ont besoin de prières, il n'est pas nécessaire d'être auprès de leurs ossements pour les leur donner.

Les ossements ? Qu'est-ce ? La preuve de la puissance de Dieu qui a tiré l'homme de la poussière. Pas autre chose. Même l'animal a des ossements. Un squelette moins parfait que celui de l'homme, pour tout animal.

Seul l'homme, le roi de la création, a la position droite du roi qui domine ses sujets, avec un visage qui regarde en face et en haut, sans avoir besoin de tordre le cou. En haut, là ou se trouve la Demeure du Père.

Mais, ce sont toujours des ossements : poussière qui retourne à la poussière. L'Éternelle Bonté a décidé de la reconstruire au Jour éternel pour donner aux bienheureux une joie encore plus vive.

Pensez-y : non seulement les esprits seront réunis et s'aimeront comme sur la terre et beaucoup plus, mais ils jouiront de se revoir avec l'aspect qu'ils eurent sur la terre : les chers bébés aux cheveux bouclés comme l'étaient ceux des tiens, Élie, les pères et les mères aux cœurs et aux visages resplendissants d'amour comme les vôtres, Lévi et Joseph. Et même pour toi, Joseph, ce sera enfin la vision de ces visages dont tu as la nostalgie. Plus d'orphelins, plus de veufs, parmi les justes, là haut...

Les suffrages pour les morts, on peut les donner partout. C'est la prière d'un esprit, pour un esprit qui nous était uni, à l'Esprit Parfait qui est Dieu et qui est partout. Oh ! Sainte liberté de tout ce qui est spirituel !

Pas de distances, pas d'exils, pas de prisons, pas de tombeaux... Rien qui divise et enchaîne à une impuissance pénible ce qui est en dehors et au-dessus des liens charnels.

Vous allez, avec ce qu'il y a de meilleur en vous, vers vos bien-aimés. Eux vous rejoignent avec ce qu'ils ont de meilleur. Et tout, dans ces effusions d'esprits qui s'aiment, évolue autour du Feu Éternel de Dieu : Esprit absolument Parfait, Créateur de tout ce qui fut, est et sera, Amour qui vous aime et vous apprend à aimer ...

 

Extrait des Révélations faites à Maria Valtorta (Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 4, chapitre 159).
À Arbela.

L'amour au contraire est constructeur. Il construit, affermit, maintient compact, préserve. L'amour apporte l'espérance en Dieu. L'amour fait fuir le mal.

L'amour porte à la prudence envers sa propre personne qui n'est pas le centre de l'univers, comme le croient et le font les égoïstes, les faux amoureux d'eux-mêmes car ils n'aiment qu'une partie d'eux-mêmes : la moins noble, au détriment de la partie immortelle et sainte; mais c'est un devoir, cependant, de toujours en prendre soin pour la conserver en bonne santé tant qu'il plaira à Dieu, pour être utile à soi-même, aux parents, à sa cité, à son pays tout entier.

Il est inévitable que surviennent les maladies. Il n'est pas dit que toute maladie soit la conséquence d'un vice ou d'une punition.

Il y a les saintes maladies envoyées par le Seigneur à ses justes pour que dans le monde, qui fait du plaisir son tout et qui lui fait tout servir, il y ait des saints qui sont comme des otages de guerre pour le salut des autres, et qui paient de leur personne pour que soit expiée par leurs souffrances la masse de fautes que le monde accumule journellement et qui finirait par s'écrouler sur l'Humanité en l'ensevelissant sous sa malédiction.

Vous vous souvenez de Moïse devenu vieux et qui priait pendant que Josué combattait au nom du Seigneur (Exode 17 8-13) ?

Vous devez savoir que celui qui souffre saintement livre la plus grande bataille au plus féroce guerrier qui existe dans le monde, caché sous les apparences des hommes et des peuples, à Satan, le Tortionnaire, l'Origine de tout mal, et qu'il se bat pour tous les autres hommes.

Mais quelle différence entre ces maladies saintes que Dieu envoie et celles qui proviennent du vice par suite d'un amour coupable pour les plaisirs sensuels !

Les premières, preuves de la volonté bienfaisante de Dieu; les secondes, preuves de la corruption satanique.

Il faut donc aimer pour être saints parce que l'amour crée, préserve, sanctifie.

Moi aussi, en vous annonçant cette vérité, je vous parle comme Néhémie et Esdras : "Ce jour est consacré au Seigneur notre Dieu. Pas de deuil, pas de pleurs". Car tout deuil cesse quand on vit le jour du Seigneur.

La mort perd sa dureté, car la perte d'un fils, d'un époux, d'un père, d'une mère ou d'un frère, devient une séparation momentanée et limitée. Momentanée parce qu'elle cesse avec notre propre mort. Limitée parce qu'elle se limite au corps, au sens.

L'âme ne perd rien par la mort d'un parent qui s'est éteint. Mais au contraire, la liberté n'est limitée que d'un côté : celui du survivant dont l'âme est encore enserrée dans la chair,alors que l'autre côté, celui qui est passé à une seconde vie, jouit de la liberté et de la possibilité de veiller sur nous et de nous obtenir davantage, bien davantage que quand il nous aimait dans la prison du corps.

Les âmes (des justes, pas de ceux qui auront rejetés Dieu) ne sont pas séparées par la mort. Elles s’entraident avant de se retrouver pour l’éternité dans Le Royaume de Dieu pour un Bonheur éternel.

Extrait des Révélations faites à Maria Valtorta (Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 4, chapitre 153)…Jésus parle avec Sintica.
Le sabbat à Gerasa.

 

« Mais, je ne sais pas... Tout était beau. Tu parlais qu'on se retrouverait au Ciel... J'ai compris qu'on s'y aimerait différemment mais pourtant également.

Par exemple, nous n'aurons plus les soucis de maintenant et pourtant nous serons tous pour un et un pour tous, comme si nous étions une seule famille, Je m'exprime mal ? »

 « Non, au contraire ! Nous serons une seule famille même avec les vivants. Les âmes ne sont pas séparées par la mort. Je parle des justes.

Ils forment une seule grande famille. Imagine un grand temple où il y a des gens qui adorent et prient et d'autres qui se fatiguent.

Les premiers prient aussi pour ceux qui se fatiguent, les seconds travaillent pour ceux qui prient. Il en est ainsi des âmes. Nous nous fatiguons sur la terre ; eux, nous soutiennent par leurs prières.

Mais nous devons offrir nos souffrances pour leur donner la paix. C'est une chaîne sans fin. C'est l'Amour qui lie ceux qui ont été avec ceux qui sont. Et ceux qui sont doivent être bons pour pouvoir retrouver ceux qui ont été et qui nous désirent avec eux. »

 

A l’image de Sintica, esclave Grecque de famille païenne, nous pouvons nous poser la question de ceux que nous aimons, mais qui n’ont jamais eu l’occasion de découvrir Le Vrai Dieu (je ne parles pas de ceux qui Le refusent, mais de ceux qui sont sûr de leur croyance, même s’ils sont dans l’erreur), Jésus répond dans le même chapitre.

Sintica fait un geste involontaire, qu'elle arrête tout de suite.

Mais Jésus la voit et l'invite à sortir de la réserve que la femme garde toujours.

 « Je réfléchissais... et cela fait plusieurs jours que j'y réfléchis et pour dire vrai, cela me trouble, car il me semble que croire à ton Paradis c'est perdre pour toujours ma mère et mes sœurs... ». Un sanglot brise la voix de Sintica qui s'arrête pour ne pas pleurer.

« Quelle est cette pensée qui te trouble à ce point ? »

« Maintenant je crois en Toi. Ma Mère, je ne puis la voir autrement que païenne. Elle était bonne... Oh ! Tellement ! Et tellement mes sœurs ! La petite Ismène était la meilleure créature que la terre ait portée. Mais elles étaient païennes...

Or moi, tant que j'étais comme elles, je pensais à l'Hadès et je disais : "Nous nous réunirons". Maintenant il n'y a plus d'Hadès, Il y a ton Paradis, le Royaume des Cieux pour ceux qui ont servi avec justice le Dieu Vrai.

Et ces pauvres âmes ! Ce n'est pas leur faute si elles sont nées grecques ! Aucun des prêtres d'Israël n'est venu nous dire : "Le Vrai Dieu, c'est le nôtre". Et alors ? Leurs vertus, rien ? Leurs souffrances, rien ? Et ténèbres éternelles et éternelle séparation de moi ? Je te le dis : un tourment ! Il me semble presque les avoir reniées.

Pardon, Seigneur... Je pleure... »…et elle s'agenouille en pleurant désolée.

Alexandre Misace dit : « Voilà ! Je me demandais moi aussi si, en devenant un juste, je ne retrouverais jamais le père, la mère, les frères, les amis... »

Jésus met ses doigts sur la tête brune de Sintica et dit :

« Il y a faute quand en connaissant le Vrai on persiste dans l'Erreur. Pas quand on est convaincu d'être dans la Vérité et qu'aucune voix n'est venue dire : "Ce que je vous apporte est la Vérité. Laissez vos chimères pour cette Vérité et vous aurez le Ciel".

Dieu est juste. Veux-tu qu'Il ne récompense pas la vertu si elle s'est formée toute seule au milieu de la corruption d'un monde païen ? Donne-toi la paix, ma fille. »

« Mais la faute d'origine ? Mais le culte infâme ? Mais... » Autre chose serait dite par les israélites qui oppresserait l'âme déjà affligée de Sintica, si Jésus par un geste n'avait imposé le silence.

Il dit : « La faute d'origine est commune à tous, israélites ou non. Ce n'est pas une prérogative des païens. Le culte païen sera coupable du moment où sera diffusée dans le monde la Loi du Christ.

La vertu sera toujours vertu aux yeux de Dieu. Et par mon union avec le Père je dis, et je dis en son nom, en traduisant par des paroles la Pensée très Sainte, que les voies du pouvoir miséricordieux sont si grandes et tendent toutes à réjouir les vertueux que seront enlevées les barrières d'une âme à une autre âme et que la paix existera pour ceux qui méritent la paix.Non seulement cela.

Je dis qu'à l'avenir ceux qui, convaincus d'être dans la Vérité suivront la religion de leurs pères avec justice et sainteté, ne seront pas mal vus par Dieu et punis par Lui.

C'est la malice, la mauvaise volonté, le refus délibéré de la Vérité connue, et surtout d'attaquer la Vérité révélée et de la combattre, c'est la vie vicieuse, qui séparera réellement pour toujours les âmes des justes de celles des pécheurs.

Relève ton esprit abattu, Sintica. Cette mélancolie est un assaut infernal, qui vient de la colère que Satan éprouve contre toi, proie pour toujours perdue pour lui. L'Hadès n’existe pas. Il y a mon Paradis. Il ne cause pas la douleur, mais au contraire la joie. Rien, qui vient de la Vérité, ne doit être une cause d'abattement ou de doute, mais au contraire une force pour toujours croire davantage et avec une joyeuse sécurité. Mais toi, dis-moi toujours tes raisons. Je veux en toi une lumière tranquille et stable comme celle du soleil ».

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA DEUXIEME PARTIE.

 

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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