L’EUCHARISTIE, signe de La Miséricorde Divine…3ème Partie.

Alors, Le Fils, dans un dernier élan d’Amour pour nous, avant d’expirer, n’a pas voulu haïr mais Pardonner, et se tournant, toujours cloué sur La Croix, vers Le Père, Lui disant dans un dernier râle : « Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font !!! ».

Alors, Le Fils, dans un dernier élan d’Amour pour nous, avant d’expirer, a voulu demander un dernier Sacrifice à La Très Sainte Vierge Marie, debout au pied de La Croix, en lui demandant de devenir Notre Mère, à nous les assassins de Son Fils !!!

Alors, Le Fils, dans un dernier élan d’Amour pour nous, avant d’expirer, a voulu nous donner une Très Sainte Maman, pleine de Tendresse, pour nous soutenir dans nos épreuves et pour intercéder en notre faveur auprès du Père, du Fils (voir l’exemple des noces de Cana) et du Saint-Esprit (Son époux).

Mais, Jésus, sachant que cela ne serait pas suffisant, a voulu, par avance, juste avant de vivre Sa Passion, célébrer La Pâques avec Ses apôtres et instituer L’Eucharistie afin que Son Sacrifice puisse se renouveler à chaque instant sur Terre jusqu’à la fin du Monde.

Ainsi chacun est invité à venir puiser quotidiennement à cette Source de L’Amour qu’est La Parole, Le Corps et Le Sang de Notre Dieu (Notre Père…donne-nous notre Pain quotidien…).

La Parole de Dieu qui est Lumière dans nos ténèbres, qui est Vérité, qui est Vie. La Parole de Dieu nous montre Le Chemin que Dieu nous demande de prendre et de suivre dans un total élan d’Amour, de Pureté, d’Humilité, d’Obéissance Amoureuse, plein de La Foi en L’Amour de Dieu pour nous et plein de L’Espérance de Sa Promesse pour ceux qui prendront Le Chemin qu’Il nous demande de prendre et sûr qu’Il les délivrera de tous les dangers menaçant notre âme de destruction par Satan, grâce à Son Sacrifice pour nous, sur Le Bois de Sa Croix.

Le Sang de Jésus nous est donné en boisson pour qu’Il devienne comme un torrent de Feu qui nous envahit, qui détruit toutes les chaînes d’esclavage au Péché qui nous enserrent (qui nous enserrent de plus en plus en fonction de notre soumission aux tentations qui nous surviennent !!!), qui neutralise tous les effets du Venin du mal, même dans les parties les plus infimes de notre être (venin qui nous envahit de plus en plus, une fois asservi aux démons que Satan met sur notre route et après avoir goutté aux suggestions de Satan que notre chair frémissante d’envie nous suggérait), qui fait déborder en nous L’Amour, La Miséricorde et La Compassion de Dieu, qui Purifie nos âmes, détruit toutes les saletés et souillures que nous y laissons et fait s’élever vers Le Ciel (au milieu de la flamme de ce Feu dévorant), vers Le Trône de Dieu, nos bonnes actions et nos actes d’Amour.

L’eau jaillie du Cœur ouvert de Jésus (N’oublions pas la Prière du Prêtre lors de L’Eucharistie : « Comme cette eau se mêle au vin pour Le Sacrement de L’Alliance, puissions-nous être unis à La Divinité de celui qui a pris notre humanité ».) est le sérum qui ressort de La Plaie ouverte de Son Coeur lorsque tout Son Sang s’est entièrement répandu.

C’est « le sérum du Cœur de Dieu » pour soigner nos blessures et nos propres plaies qui nous font tant de mal et pour apaiser nos propres souffrances.

Cette eau jaillie du Sanctuaire de Dieu, du Cœur de Dieu dont les écritures nous parlent si souvent…

Jean 4 14.

Celui qui boira de l’eau que Moi Je lui donnerai, n’aura plus jamais soif. Et l’eau que Je lui donnerai deviendra source jaillissante pour La Vie éternelle.

Ez 47 1-12.

Il me ramena à l’entrée du Temple, et voici que de l’eau sortait de dessous le seuil du Temple, vers l’Orient, car le Temple était tourné vers l’Orient…

L’homme s’éloigna vers l’orient, avec le cordeau qu’il avait en main, et mesura mille coudées. Alors il me fit traverser le cours d’eau. J’avais de l’eau jusqu’au chevilles. Il en mesura encore mille et me fis traverser. J’avais de l’eau jusqu’aux genoux. Il en mesura encore mille, j’avais de l’eau jusqu’aux reins. Il en mesura encore mille, et c’était un torrent que je ne pus traverser, car l’eau avait grossi pour devenir une eau profonde, un fleuve infranchissable…

Partout où passera le torrent, tout être vivant qui y fourmille vivra. Le poisson sera très abondant, car là où cette eau pénètre, elle assainit, et la vie se développe partout où va le torrent…

Au bord du torrent, sur chacune de ses rives, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers dont le feuillage ne se flétrira pas et dont les fruits ne cesseront pas. Ils produiront chaque mois des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire.

Les fruits seront une nourriture et les feuillages un remède.

Mais cette eau jaillie du Cœur ouvert de Jésus n’est pas seule à soigner nos blessures et à apaiser nos souffrances. Elle se joint à l’eau des Larmes de La Très Sainte Vierge Marie debout au pied de La Croix de Son Fils…et dont les Larmes se mélangent au Sang qui coule de l’ensemble des Plaies de Jésus le long de Son Corps et le long de Sa Croix pour se répandre sur le Saint Visage plein de Larmes de La Très Sainte Vierge Marie avant de se répandre sur la Terre de notre Humanité (Marie, Chemin vers Jésus).    

Le Corps de Jésus, ce Corps martyrisé, torturé, flagellé, Blasphémé, couronné d’épines, transpercé sur Le Bois de La Croix (mais aussi ce Corps de nourrisson né dans la solitude et le froid glacial d’une caverne immonde, ce Corps d’embryon, de fœtus ne faisant qu’un avec le corps de Marie Sa Très Sainte Mère, Son Sang se mélangeant au sang de Marie Sa Très Sainte Mère en recevant d’elle Son Humanité et en lui donnant Sa Divinité)…

Le Corps de Jésus nous est donné en nourriture quotidienne. Il est Parole et Vie pour nous conduire à La Vie éternelle, Il est La Force dans nos combats, dans nos épreuves, dans nos actes de Charité, dans nos Offrandes, dans nos Prières, dans nos Sacrifices, dans nos rencontres, dans nos partages, Il est le médicament, le remède contre nos blessures, nos maladies, nos souffrances, nos infirmités, nos fatigues, nos lassitudes, nos doutes, nos angoisses, notre détresse, nos supplications, aussi bien de nos âmes, de nos esprits que de nos corps.

J’aimerais ici rappeler à tous que lorsque l’on reçoit Le Corps du Christ lors de La Sainte Communion (l’hostie étant devenue le réel Corps du Christ), c’est Son Corps en entier (même lorsque nous recevons qu’une partie d’hostie) avec tout Son Sang.

Ainsi, en Communiant au Corps du Christ, nous recevons en nous Son Corps, Son Sang, L’eau jaillie de Son Cœur ainsi que les Larmes de La Très Sainte Vierge Marie…et Marie Elle-même dont le corps et le sang n’ont fait qu’un avec Le Corps et Le Sang de Son Fils…et bien-sûr, nous recevons Le Père et Le Saint-Esprit qui ne font qu’un avec Le Fils.

C’est le Miracle le plus grand de Dieu, c’est Le Ciel que Dieu met en nous dans notre âme et à notre disposition.

Qu’il est dommage que tant et tant de personnes se disant Chrétienne aient si peu faim et soif de se nourrir de Dieu dans Sa Parole, dans Son Corps et dans Son Sang…ou s’en nourrissent de manière si tiède et indifférente, leur âme complètement fermée à La Grâce et leur esprit esclave des pensées du moment de leur chair…ou s’en nourrissent en état de péché sans réaliser qu’ils mélangent, dans leur âme, La Pureté Divine de Dieu avec la saleté puante de leurs actions mauvaises…Mangeriez-vous un suprême dessert dans une assiette contenant les restes de la nourriture donnée aux cochons, restes tout liquides, tout visqueux et tout puant… ou voudriez-vous manger ce dessert dans une assiette bien lavée et bien propre…alors, pensez à cela, lors de votre prochaine Communion !!!

Afin de pouvoir vraiment profiter et pour ne pas gâcher la saveur et les bienfaits de ce suprême dessert, il faut d’abord avoir lavé, purifié en profondeur l’assiette destinée à le contenir et en supprimer toutes les mauvaises odeurs.

Cela se fait par un détergent et un puissant produit vaisselle puis en rinçant bien l’assiette à grande eau.

C’est le rôle du Sacrement de Réconciliation reçu en ayant le regret amer de nos fautes passées et le désir sincère de ne plus recommencer (et si le regret est vraiment sincère, le désir de ne plus recommencer est vraiment présent…pourrait-on croire que Pierre, après le regret de son reniement, ai eu envi de recommencer ???).

La Grâce de Dieu, qui était partie avec nos péchés laissant notre âme se remplir du liquide puant et visqueux laissé par Satan et ses démons, revient en force avec l’absolution, après un lavage en profondeur due à notre regret.

Et malheureusement, moins nous nous nourrissons de L’Eucharistie, de cette nourriture que Dieu met à notre disposition, plus nous sommes fragiles face aux attaques subtiles des démons que Dieu met sur notre route et dans les désirs et envies de notre chair.

Qu’il est dommage, ainsi, que tant et tant de personnes se disant Chrétiennes aient si envies de satisfaire les désirs et caprices de leur chair corrompue en cédant à l’orgueil, la soif de puissance, de gloire humaine, de confort, à leur égoïsme, à la dureté de cœur, au refus de Pardon, à la luxure, l’adultère, voir même la débauche…en profitant de longues périodes sans aller se nourrir de L’Eucharistie (et vivant dans le péché)…et attendant le dernier moment pour aller recevoir Le Sacrement de La Réconciliation (pour mieux profiter et plus longtemps du plaisir qu’ils éprouvent à rester dans leur péché…surtout s’ils vont rarement se nourrir de L’Eucharistie quel qu’en soit les prétextes).

J’aimerais, à ce propos, souligner le fait que ce Sacrement de La Réconciliation n’est pas un acte magique.

C’est un Miracle infiniment grand que Jésus opère en nous, en nous redonnant Sa Grâce… mais cela suppose le regret vrai et sincère de nos mauvaises actions…et non pas le désir de pouvoir à nouveau recevoir Le Corps du Christ…avant de nous rejeter aussitôt après, avec avidité et volupté, dans nos péchés !!!

Lors de Ce Sacrement, nous disons notre Acte de contrition, qui doit être dit sincèrement et en nous engageant réellement : …Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé… Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre Sainte Grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

Et n’oublions jamais que ce n’est pas le Prêtre qui nous lave de nos péchés et fait revenir La Grâce de Dieu en nous.

Le Prêtre n’est que l’intermédiaire, mais c’est Jésus Lui-même qui opère Le Miracle et nous redonne Sa Grâce.

Aussi nous pouvons mentir au Prêtre en faisant croire un regret sincère, en disant machinalement notre acte de contrition, mais nous ne pouvons pas mentir à Dieu…alors pensons-nous sincèrement que Dieu nous Pardonnera et nous redonnera Sa Grâce si nous n’avons pas vraiment le regret sincère de notre péché, voir même si au contraire nous avons le désir intérieur de recommencer une fois L’Eucharistie absorbée (et cela même si le Prêtre que nous dupons nous accorde l’absolution !!!).

Si nous restons avec le désir intérieur de notre péché, nous resterons avec lui, même après notre confession…sans en être lavé !!!

Apocalypse 21 6-8.

Je suis l’Alpha et l’Omega, le Principe et la Fin.

Celui qui a soif, Moi, Je lui donnerai de la source de Vie gratuitement. Telle sera la part de vainqueur, et Je serais Son Dieu, et lui sera mon fils.

Mais les lâches, les renégats, les dépravés, les assassins, les impurs, les sorciers, les idolâtres, bref, tous les hommes de mensonge, leur lot se trouve dans l’étang brûlant de feu et de souffre. C’est la seconde mort.

Extraits des Révélations faites à Sainte Faustine sur La Divine Miséricorde de Dieu.

Le Sacrement de la Réconciliation.

" Ma fille, quand tu t'approches de la Sainte Confession, de cette source de ma Miséricorde, le Sang et l'Eau qui sont sortis de mon Coeur se déversent sur ton âme et l'ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi tout entière dans ma Miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse répandre en ton âme toutes les largesses de ma grâce.

Quand tu vas te confesser, sache que c'est Moi-même qui t'attends dans le confessionnal. Je ne fais que me cacher derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme.

Ici, la misère de l'âme rencontre le Dieu de Miséricorde. Dis aux âmes qu'à cette source de Miséricorde elles ne puisent qu'avec le vase de la confiance.

Lorsque leur confiance est grande, il n'y a pas de borne à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles.

Les orgueilleux seront toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d'eux pour aller vers les âmes humbles. " (§ 1602)

" Dis aux âmes qu'elles doivent chercher la consolation au tribunal de la Miséricorde. Là, les plus grands miracles se renouvellent sans cesse...

Il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient Ma place, de lui dire sa misère, et le miracle de la Divine Miséricorde se manifestera dans toute sa plénitude.

Même si cette âme était comme un cadavre en décomposition et même si, humainement parlant, il n'y avait plus aucun espoir de retour à la vie et que tout semblait perdu, il n'en est pas ainsi pour Dieu : le miracle de la Divine Miséricorde rendra la vie à cette âme dans toute sa plénitude.

Cela suppose que regrettant sincèrement nos chutes, nous nous engageons à ne plus succomber aux tentations qui nous surviennent et à les rejeter sûr que Dieu nous donnera les forces nécessaires pour lutter et triompher.

Alors, en nous nourrissant de La Parole, du Corps et du Sang de Jésus, nous trouvons cette force en nous et une grande Paix que Dieu nous donne.

Mais ne prenons jamais cette nourriture que Dieu nous offre dans des assiettes sales qui ont servies aux cochons et n’ont pas été nettoyées en profondeur, ne mélangeons jamais dans nos âmes, La Divinité et La Pureté Infinie de Dieu contenue dans L’Eucharistie avec la puanteur de la corruption satanique de nos péchés…cette nourriture serait alors mort pour nous et non pas vie…que nous soyons simple Chrétien, Religieux, Consacré ou même Prêtre (personne n’est au-dessus de Dieu…et ne peut recevoir L’Eucharistie en état de péché…sans prendre un chemin de mort éternel…Judas en a fait l’expérience malgré qu’il fut apôtre de Jésus, après avoir bu au Calice du Sang du Christ et mangé le pain devenu Corps du Christ).

Un Prêtre, comme tout Chrétien a besoin d’avoir le regret amer de ses fautes et de recevoir Le Sacrement de Réconciliation des mains d’un autre Prêtre (il ne peut s’accorder l’absolution lui-même) pour être lavé de ses péchés…avant de communier au Corps et au Sang du Christ durant L’Eucharistie qu’il célèbre !!!

N’oublions pas non plus cette vérité importante.

Si le chemin de La Miséricorde Divine passe par le Sacrement de La Réconciliation et par celui de L’Eucharistie, il ne s’arrête pas à ces moments précis et continue en passant par des chemins de Conversion, de Pénitence et de Réparations, mais aussi par des chemins de Miséricorde et de Compassion, de Tendresse, d’Humilité, de Sainteté, de Perfection de L’Amour et de Sacrifices agréables à Dieu.

Il ne suffit pas de regretter puis de demander Pardon dans Le Sacrement de Réconciliation, mais Le Chemin de L’Amour passe par toutes ces phases de « réparations des dégâts causés ».

Le mal que nous avons fait, une fois reçu Le Pardon de Dieu et avec la force reçue dans L’Eucharistie, doit être compensé par encore plus d’actes d’Amour afin de guérir les blessures que nous avons occasionné (soit sur Terre, soit au Purgatoire !!!).

Extrait de ma Réflexion : Fête de La Sainte Trinité.

N’oublions jamais, non plus, qu’il faut penser à la nécessité de réparer le mal fait par des actes d’Amour, d’obéissance, de sacrifices offert à Dieu en Offrande d’Amour, pour Sa Gloire, pour la Rédemption du monde et en expiation pour nos offenses et nos péchés.

J’aimerais prendre un ou deux exemples pour être plus explicite et faire comprendre la nécessité de réparer, alors que nous disons que Dieu est un Dieu d’Amour et qu’Il nous Pardonne totalement lorsque nous allons le trouver, avec un regret amer et profond, dans le sacrement de Pénitence.

Vous êtes à côté de votre petit enfant (que vous chérissez) et volontairement (par colère ou énervement) ou par accident, vous le bousculez…sans intention de lui faire de mal.

Malheureusement, il trébuche et ses bras se plongent dans l’huile bouillante de votre friteuse (les vieilles friteuses sans couvercle où l’huile est accessible), celle-ci se renverse et éclabousse tout le corps de votre enfant.

Vous pouvez, avec un regret sincère, lui demander pardon…et l’obtenir.

Mais la blessure est là, et si vous ne faites rien pour la soigner, les bras et le corps vont brûler votre enfant, la blessure va s’infecter…et il risque de mourir dans d’atroces souffrances !!!

Lorsque vous commettez un « péché mortel » telle que la Luxure, l’adultère, toute union illégitime, contre-nature ou en groupe, par exemple, vous contaminez, vous souillez et vous profanez votre âme et celle de votre partenaire (ou vos partenaires si vous êtes à plusieurs) par un virus bien plus grave que le sida pour votre corps…et invisible aux yeux du monde extérieur (comme la partie immergée et cachée d’un iceberg est bien plus importante que la partie hors de l’eau et visible).

Si vous ne soignez pas cette maladie (qui est très contagieuse), et même si vous demandez et obtenez le Pardon de Dieu…cette maladie qui est une blessure des griffes de Satan s’infectera de plus en plus et vous contaminera vous et ceux qui sont autour de vous, que vous aimez !!!

Regretter amèrement nos fautes, nos offenses et nos péchés envers Dieu et notre Prochain, de tout son cœur et prendre la ferme décision de ne plus recommencer est la première étape d’un retour vers Dieu.

Et si l’on est incapable de prendre une ferme décision de ne plus recommencer malgré notre profond et amère regret, sachons le reconnaître devant Dieu, reconnaître très humblement notre incapacité…mais ayons le profond désir de changer…en demandant à Dieu, dans le Sacrement de Réconciliation…Sa Force et La Volonté de changer.

Demander Pardon à Dieu dans le Sacrement de Réconciliation est la deuxième étape…mais qui ne peut se faire s’il n’y a auparavant un profond et amer regret…où nous réalisons le mal que nous avons fait…comme Saint Pierre qui venait de trahir Jésus…et qui pleura amèrement !!!

Si le Sacrement de Réconciliation n’est juste demandé que pour « se sentir propre » et pouvoir aller Communier…avec le désir de recommencer notre péché aussitôt après…alors c’est, en plus de notre péché, se moquer de Dieu et de Son Amour !!!

Une fois le Sacrement de Réconciliation reçu, avoir, en soi, une très grande soif de participer à l’Eucharistie et de recevoir la Communion au Corps et au Sang de Jésus (les deux se retrouvent dans l’hostie, qu’elle soit entière ou simplement une miette…l’hostie est le Corps complet de Jésus-Christ avec Son Sang) pour laver notre âme par le Sang de Jésus et la nourrir par le Corps de Jésus et par Sa Parole donnée dans la première partie de la Cérémonie.  

Réparer le mal fait en est la troisième étape (nos bras couverts de la brûlure de l’huile de friteuse bouillante, nos âmes malades du sida…ne peuvent se contenter du Pardon, même accordé avec Amour par Dieu)…il faut soigner le mal pour en obtenir la guérison…et arracher notre âme des griffes de Satan et de toutes les blessures qu’il a occasionné…

Si nous ne le faisons pas maintenant, c’est encore une preuve de notre manque d’Amour qui ne regrette pas vraiment, sincèrement et amèrement le mal que nous avons fait et qui ne compatit pas aux souffrances occasionnés par toutes les blessures que nous avons provoqués…blesse une fois encore L’Amour de Dieu…et devra être réparer dans Le Feu Purificateur du Purgatoire !!!…

Saurions-nous nous contenter d’avoir obtenu le pardon de notre enfant tout brûlé par l’huile bouillante de la friteuse…et ne pas tout faire pour le soigner…que dirions-nous de notre amour pour lui, dans ce cas !!! 

Réparer le mal fait en est la troisième étape d’autant plus exigeante que le mal fait sera profond, en soi  (profanation de son âme propre), en celui avec qui nous avons vécu une union illégitime (profanation de son âme à lui) ou que nous avons blessé par notre péché et nos idoles…ou que nous avons entraînés au péché par notre comportement, en Dieu (profanation de Son Amour, participation volontaire ou soumise à la Flagellation de Jésus, faire partir Dieu, Son Amour et Sa Bénédiction, de notre âme souillée et profanée comme de celles avec qui nous avons péchés…Dieu qui est un Dieu jaloux et ne cohabite pas avec Satan et le péché), en notre prochain…par les conséquences de notre union au péché (donc à Satan) qui est un parjure à Dieu…car le mal que nous faisons a toujours des répercussions sur ceux qui sont dans notre cœur et nous sont confiés (au même titre que le bien)…ainsi le mal agit comme un venin qui, une fois introduit à un endroit, se répand dans tout le corps (L’Eglise ne faisant qu’un seul Corps, nous sommes tous solidaire les uns des autres).

Ne sais-tu pas que rien n'est isolé de tout ce qui arrive et existe dans la création, mais que tout suit une loi éternelle de dépendances et de conséquences qui fait qu'une action de quelqu'un a des répercussions naturelles et surnaturelles très étendues ?  

Et le mal fait ne peut se réparer que par des actes d’Amour vrai et sincère, par des sacrifices, par un cœur contrit et par l’offrande à Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, de toutes nos souffrances, nos actes de Charité et nos sacrifices faits avec un cœur contrit, en Offrande d’Amour, pour Sa Gloire et pour la Rédemption du monde, en expiation pour tous nos péchés et pour toutes nos offenses.

Cela est si vrai que le Pape Benoît XVI vient de proposer aux Prêtres eux-mêmes (mais Prêtres comme fidèles, nous sommes tous enfants de Dieu et appelés à prendre le même chemin que Jésus a pris, les Prêtres montrant l’exemple et les fidèles leur emboîtant le pas et le montrant aussi à leurs Prochains que Dieu met sur leur route) l’exemple d’un Saint Prêtre vivant de L’Eucharistie, se donnant aux pauvres, plein de dévotion pour La Très Sainte Vierge Marie et avec une vie intense de Pénitence en expiation pour les péchés du monde.

Angiolo Paoli proposé comme modèle aux prêtres

Religieux carme et « père des pauvres »

ROME, Lundi 26 avril 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI présente aux prêtres et aux religieux apostolique l'exemple du nouveau bienheureux Angiolo Paoli (1642-1720), carme italien, béatifié ce dimanche lors de la messe présidée à Saint-Jean-du-Latran par le vicaire du pape pour Rome, le cardinal Agostino Vallini. 

Après la prière du Regina Caeli, dimanche, place Saint-Pierre, Benoît XVI a présenté à l'Eglise ce nouveau bienheureux, apôtre de la charité, et « Père des pauvres » : pour les nourrir, il disait s'approvisionner « à la boulangerie de la Providence ». 

Le pape a souligné cet aspect du bienheureux Angiolo : « Il a été apôtre de la charité à Rome » et il a été appelé pour cela « père des pauvres ». 

« Il s'est dévoué spécialement, a souligné le pape, aux malades de l'hôpital Saint-Jean, en prenant également soin des convalescents ». 

Mais la source de cet apostolat, a fait observer le pape c'était « l'Eucharistie » et « la dévotion à la Vierge du Carmel », ainsi que son « intense vie de pénitence ». 

« En cette année sacerdotale, je propose volontiers son exemple à tous les prêtres… ».

Alors, Le Père sous l’action de L’Esprit-Saint déversera Son Amour, Sa Miséricorde et Sa Compassion sur nous en déversant du Cœur ouvert de Son Fils Unique et Bien-Aimé Jésus-Christ des flots de ce Sérum Divin (qu’est Le Sang de Jésus) qui neutralisera totalement, partout où il s’est répandu (en nous et dans toutes les âmes contaminées), les effets du venin du mal que nous avions introduit par notre péché, qui guérira nos blessures, même les plus profondes et qui submergera tellement nos âmes que ce sera Son Amour, Sa Compassion et Sa Miséricorde qui abonderont et déborderont de toutes nos âmes contaminées.

La Sainte Trinité ne fait qu’un, et n’est qu’Amour. Dieu veut nous faire découvrir ce qu’est L’Amour et veut Bénir L’Amour que nous désirons construire (voir ma précédente Réflexion sur La Fête de La Pentecôte), soit entre un homme et une femme, soit entre des parents et leurs enfants (ou inversement), soit avec ceux qui ont choisis la vocation de célibat consacré en devenant moine (moniale) ou prêtre…mais aussi avec notre Prochain, quel qu’il soit.

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA QUATRIEME PARTIE.