L’EUCHARISTIE, signe de La Miséricorde Divine…2ème Partie.

La recherche des vocations ne se trouve pas dans les moyens humains (et la recherche d’argent ou de missionnaires recrutés à grand renfort de moyens financiers)…mais dans la fidélité, Amoureuse et sans concession, à L’Evangile, dans L’Amour profond et sincère pour Dieu et Son Eglise Catholique Romaine, dans L’Amour pour Son Prochain, et dans une vie de prière, d’Obéissance, d’Humilité, de Pureté et de Don de soi…en faisant passer toujours Dieu en premier, et en étant témoin de Son Amour auprès de notre Prochain.

Ce n’est pas en adaptant L’Evangile à l’auditoire présent, aux désirs et envies des personnes présentes ou de la société « laïc » qui vivent dans le péché, qui rejette les exigences de Dieu…qui nient même son existence ou Le Blasphème (Lui-même ou Son Eglise qui est Son Corps), voir même Profane Son Corps et Son Sang, Sa Passion et Sa Croix (même si cet auditoire est composé d’un grand nombre de personnes très influentes de notre société), en dépensant des fortunes pour faire venir des « missionnaires », en faisant des « quêtes continuelles » auprès des pauvres gens pour en mettre plein la vue dans des projets tous plus coûteux les uns que les autres…qu’il y aura des vocations.

Mais c’est en revenant à la source (voir mes précédentes réflexion du Samedi 25 Avril2009, ainsi que celle sur « Les quatre Evangélistes »), en reprenant les bases de L’Evangile et de La Bible, en adaptant notre vie à tous les Enseignements contenus dans L’Evangile et non l’inverse…et en vivant avec « notre cœur » et en vérité notre Foi en Dieu.

Comme Saint Jean (L’Evangéliste) qui, à l’image de l’aigle, part dans les hauteurs puiser La Lumière du Soleil, il nous faut prendre la main de Jésus, ne jamais la quitter (même un seul instant…pour ne pas risquer de succomber aux tentations pouvant nous assaillir !!!), et nous élever dans Le Ciel, vers La Lumière de Dieu, dans la prière continuelle, dans l’obéissance absolue, dans l’humilité vrai, dans la Pureté, dans la sincérité, dans l’Amour et La Compassion de Dieu. 

Alors, les jeunes en recherche d’absolu, recommenceront à croire en Dieu, en L’Amour, en la sincérité, au désintéressement, à la vérité. Ils vivront L’Evangile tel qu’il devrait être vécu par tous, et tel que l’ont vécu Jésus, La Très Sainte Vierge Marie, Les Apôtres et les premiers Chrétiens…prêts à tout abandonner de leurs biens terrestres et à donner leur vie plutôt que de renier leur Foi et de désobéir aux Commandements de Dieu.

C’est en voyant vivre des Chrétiens, avec leurs cœurs, tel que Jésus nous l’a enseigné…c’est par le témoignage de leur vie, plus que par leurs discours, que les gens auront le désir et l’envi de vivre aussi L’Evangile avec toutes ses exigences pour prendre aussi le chemin de L’Amour de Dieu…et comme Etienne devant le discours de Jean, ils diront :

"Ah ! Mais moi, je ne vous quitte plus ! Ni toi, ni celui-ci. Je ne quitte plus personne. Prenez-moi !"

Mais aujourd’hui, je voudrais plus particulièrement m’attacher au Sacrement de L’Eucharistie, ainsi qu’à celui de La Réconciliation qui nous redonne La Grâce de Dieu, perdue par nos péchés, afin de pouvoir recevoir cette Eucharistie en nous.

Pour commencer, j’aimerais revenir à Son Origine. C’est Jésus qui l’a institué lors du repas Pascal de La Sainte Cène avec Ses 12 apôtres, la veille de Sa Passion et de Sa Mort, le soir du Jeudi Saint.

Matthieu 26 26-29.

Or, tandis qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, le Bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est Mon Corps ».

Puis, prenant une coupe, Il rendit Grâces et la leur donna en disant : « Buvez-en tous, car ceci est Mon Sang, Le Sang de L’Alliance, quoi va être répandu pour une multitude en rémission des péchés ».

Je vous le dis, Je ne boira plus désormais de ce produit de la vigne jusqu’au jour où Je le boirai avec vous, nouveau, dans Le Royaume de Mon Père.  

J’aimerais aussi reprendre ce passage tel qu’il a été révélé par Jésus à Maria Valtorta, avec plus de détails.

Extrait des Révélations faites à Maria Valtorta dans L’Evangile tel qu’il m’a été révélé (tome 9, chapitre 19)…sur L’institution de L’Eucharistie.

Jean, qui a entendu, dit : "Le Maître aussi n'est pas bien. Qu'as-tu mon Jésus ? Ta voix est faible comme celle d'un malade ou de quelqu'un qui a beaucoup pleuré" et il l'embrasse en restant la tête sur la poitrine de Jésus.

Et Jésus, sans lui répondre, dit à Jean : "Tu me connais désormais... et tu sais ce qui me fatigue..."

L'agneau Pascal est presque consommé. Jésus, qui a très peu mangé en buvant seulement une gorgée de vin à chaque calice et en buvant par contre beaucoup d'eau comme s'il était fiévreux, recommence à parler :

"Je veux que vous compreniez mon geste de tout à l'heure (le lavement des pieds). Je vous ai dit que le premier est comme le dernier, et que je vous donnerai une nourriture qui n'est pas corporelle.

C'est une nourriture d'humilité que je vous ai donnée, pour votre esprit. Vous m'appelez Maître et Seigneur. Vous dites bien car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez le faire l'un pour l'autre. Je vous ai donné l'exemple afin que vous fassiez comme j'ai fait.

En vérité je vous dis : le serviteur n'est pas plus que le Maître, et l'apôtre n'est pas plus que Celui qui l'a fait tel.

Cherchez à comprendre ces choses. Si ensuite, en les comprenant, vous les mettez en pratique vous serez bienheureux. Mais vous ne serez pas tous bienheureux. Je vous connais. Je sais qui j'ai choisi. Je ne parle pas de tous de la même manière, mais je dis ce qui est vrai. D'autre part doit s'accomplir ce qui est écrit à mon sujet:

"Celui qui a mangé le pain avec Moi, a levé son talon sur Moi". Je vous dis tout avant que cela n'arrive, pour que vous n'ayez pas de doutes sur Moi. Quand tout sera accompli, vous croirez encore davantage que Je suis Moi. Celui qui m'accueille, accueille Celui qui m'a envoyé: le Père Saint qui est dans les Cieux, et celui qui accueillera ceux que je lui enverrai il m'accueillera Moi-même. Car je suis avec le Père et vous êtes avec Moi...

Mais maintenant accomplissons le rite."

Il verse de nouveau du vin dans le calice commun et avant d'en boire et d'en faire boire il se lève, et tous se lèvent avec Lui et il chante de nouveau un des psaumes d'auparavant : "J'ai eu foi, et c'est pour cela que j'ai parlé..." et puis un autre qui n'en finit pas. Beau... mais sans fin ! Je crois le retrouver, pour le commencement et la longueur, dans le psaume 119 (118). Ils le chantent ainsi. Un morceau tous ensemble, puis à tour de rôle chacun dit un verset et les autres un morceau ensemble, et ainsi jusqu'à la fin. Je crois qu'à la fin ils ont soif !

 Jésus s'assied, il ne s'allonge pas. Il reste assis, comme nous, et il parle : "Maintenant que l'ancien rite est accompli, je célèbre le nouveau rite.

Je vous ai promis un miracle d'amour. C'est l'heure de le faire. C'est pour cela que j'ai désiré cette Pâque.

Dorénavant voilà l'Hostie qui sera consommée dans un perpétuel rite d'amour. Je vous ai aimés pour toute la vie de la Terre, mes chers amis. Je vous ai aimés pour toute l'éternité, mes fils. Et je veux vous aimer jusqu'à la fin.

Il n'y a pas de chose plus grande que celle-là. Rappelez-vous-en. Je m'en vais, mais nous resterons unis pour toujours grâce au miracle que maintenant j'accomplis."

Jésus prend un pain encore entier, le met sur le calice rempli.

Il bénit et offre l'un et l'autre, puis il partage le pain, en fait treize morceaux et en donne un à chacun des apôtres en disant: "Prenez et mangez. Ceci est mon Corps. Faites ceci en mémoire de Moi qui m'en vais."

Il donne le calice et dit : "Prenez et buvez. Ceci est mon Sang. Ceci est le calice du nouveau pacte dans le Sang et par mon Sang qui sera répandu pour vous pour la rémission de vos péchés et pour vous donner La Vie. Faites ceci en mémoire de Moi."

Jésus est très triste. Tout sourire, toute trace de lumière, de couleur l'ont abandonné. Il a déjà un visage d'agonie. Les apôtres le regardent angoissés.

Jésus se lève en disant : "Ne bougez pas. Je reviens tout de suite." Il prend le treizième morceau de pain, prend le calice et sort du Cénacle.
"Il va trouver sa Mère" murmure Jean.
Et Jude Thaddée soupire : "Pauvre femme !"
Pierre demande tout bas : "Crois-tu qu'elle sache ?"
"Elle sait tout. Elle a toujours tout su."
Ils parlent tous à voix très basse comme devant un mort

Jésus rentre. Il a dans les mains le calice vide. Sur le fond il y a à peine une trace de vin, et sous la lumière du lampadaire elle semble vraiment du sang.

Judas Iscariote, qui a devant lui le calice, le regarde comme fasciné, et puis il détourne son regard. Jésus l'observe et Il a un frisson que ressent Jean, appuyé comme il l'est sur sa poitrine. "Mais dis-le ! Tu trembles..." s'écrie-t-il.

"Non. Je ne tremble pas de fièvre...
Je vous ai tout dit et je vous ai tout donné. Je ne pouvais vous donner davantage. C'est Moi-même que je vous ai donné."

Il a son doux geste des mains qui, d'abord jointes, se séparent maintenant et s'écartent alors qu'il baisse la tète comme pour dire :
"Excusez-moi si je ne puis davantage. C'est ainsi."

Je vous ai tout dit, et je vous ai tout donné. Et je répète.

Le nouveau rite est accompli. Faites ceci en mémoire de Moi. Je vous ai lavé les pieds pour vous apprendre à être humbles et purs comme votre Maître. Car je vous dis qu'en vérité les disciples doivent être comme le Maître.

Souvenez-vous-en, souvenez-vous-en. Même quand vous serez haut placés, souvenez-vous-en. Le disciple n'est pas plus que le Maître.

Comme je vous ai lavés, faites-le entre vous. C'est-à-dire aimez-vous comme des frères, en vous aidant l'un l'autre, en vous vénérant réciproquement, en étant un exemple l'un pour l'autre.

Et soyez purs, pour être dignes de manger le Pain vivant descendu du Ciel et pour avoir en vous et par Lui la force d'être mes disciples dans un monde ennemi qui vous haïra à cause de mon Nom.

Mais l'un de vous n'est pas pur. L'un de vous me trahira. De cela, mon esprit est fortement troublé... La main de celui qui me trahit est avec Moi sur cette table, et ni mon amour, ni mon Corps, ni mon Sang, ni ma parole ne le rappellent ni ne le font repentir.

Je lui Pardonnerais en allant à la mort pour lui aussi."

Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Leçons pour la fête du Corps du Christ (trad. Orval)

          Jésus se donne entièrement, jusqu'à donner son corps et son sang

Les immenses bienfaits dont le Seigneur a largement comblé le peuple chrétien élèvent celui-ci à une dignité inestimable. Il n'y a pas, en effet, et il n'y a jamais eu de nation dont les dieux soient aussi proches que notre Dieu l'est de nous (cf. Dt 4,7).

Le Fils unique de Dieu, dans le dessein de nous rendre participants de sa divinité, a assumé notre nature et s'est fait homme pour diviniser les hommes.

Tout ce qu'il nous a emprunté, il l'a mis au service de notre salut. Car, pour notre réconciliation, il a offert son corps à Dieu le Père sur l'autel de la croix ; et il a répandu son sang comme rançon pour nous racheter de notre condition d'esclaves et pour nous purifier de tous nos péchés par le bain de régénération.
Afin que demeure parmi nous le continuel souvenir d'un si grand bienfait, il a laissé aux croyants son corps en nourriture et son sang en breuvage sous les espèces du pain et du vin.

O admirable et précieux festin qui apporte le salut et contient la douceur en plénitude !

Que pourrait-on trouver de plus précieux que ce repas où ce n'est pas la chair des veaux et des boucs, mais le Christ vrai Dieu qui nous est offert ?

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (cahiers de 1943, le 29/12).

Au Nom du Juste, du Saint, du Fort, du Dominateur, du Vainqueur. Au Nom de celui devant qui le Père ne résiste pas et pour qui l’Esprit verse ses fleuves de grâce sanctifiante.

Au Nom du Miséricordieux qui vous Aime au point d’avoir voulu connaître la vie et la mort de la terre, et de se faire Nourriture pour nourrir votre faiblesse et Sacrement pour rester parmi vous au-delà de Son retour au Ciel et apporter Dieu en vous.

Je vous le jure par ma Sainteté : il n’y a, il n’y eut, il n’y aura pas de Nom plus grand que Celui-là. Je donne en Lui, Moi, Dieu Unique et Trin, Ma manifestation suprême de Puissance et d’Amour."

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,44-51.
Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs: "Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.
Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au
désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts. Mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie.
»

Commentaire du jour
Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l'Église
Sermon 45 ; PL 144,743 et 747 (trad. Orval)

     « Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

     La Vierge Marie a enfanté Jésus Christ, elle l'a réchauffé dans ses bras, elle l'a enveloppé de langes et l'a entouré de soins maternels.

C'est bien ce même Jésus dont nous recevons maintenant le corps et dont nous buvons le sang rédempteur au sacrement de l'autel. Voilà ce que la foi catholique tient pour vrai, voilà ce qu'enseigne fidèlement l'Église.
Aucune langue humaine ne pourra assez glorifier celle de qui a pris chair, nous le savons, « le médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Tm 2,5). Aucun éloge humain n'est à la mesure de celle dont les entrailles très pures ont donné le fruit qui est l'aliment de nos âmes ; celui, autrement dit, qui témoigne de lui-même par ces paroles : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ».

Et en effet, nous qui avons été chassés du paradis de délices à cause d'une nourriture, c'est aussi par une nourriture que nous retrouvons les joies du paradis.

Ève a pris une nourriture, et nous avons été condamnés à un jeûne éternel ; Marie a donné une nourriture, et l'entrée du festin du ciel nous a été ouverte.

Commentaire du jour

Saint Gaudence de Brescia (mort vers 410), Prêtre, succéda à l’Evêque Philastre et fut sacré Evêque par Saint Ambroise vers 390. Envoyé en Orient, en 405, pour défendre Saint Jean Chrysostome, il fut emprisonné en Thrace et mourut peu après à Brescia.

                Pourquoi le pain et le vin ???

La raison pour laquelle Le Seigneur a voulu que les Sacrements de Son Corps et de Son Sang devaient être offerts sous les espèces du pain et du vin est double.

Tout d’abord, pour que l’Agneau Immaculé de Dieu transmette au peuple pur une Victime Pure, susceptible d’être Immolée sans feu, ni sang, ni odeur nauséabonde, et offerte de façon rapide et facile.

Ensuite, puisqu’il faut que le pain soit fait avec de nombreux grains de froment réduits en farine et mêlés à de l’eau, puis cuit au feu, c’est avec raison qu’en lui est reconnue La Figure du Corps du Christ, qui forme, nous le savons, Un seul Corps, fait de la multitude du genre humain tout entier, et qui a été consumé par Le Feu du Saint-Esprit (Lc 4 1).

De la même façon, le vin de Son Sang lui aussi a jailli des nombreuses grappes cueillies à la vigne qu’Il a Lui-même plantée, Il est passé au pressoir de La Croix et Il bouillonne par Sa propre Vertu dans le cœur fidèle de ceux qui y goûtent en larges coupes.

Jésus, ne faisait-Il pas dire cette Prière à Sainte Brigitte, dans une des 15 Oraisons :

O Jésus !!! Vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l’abondante effusion de sang que vous avez si généreusement répandue de votre Corps Sacré, comme le raisin sous le pressoir.

Jésus a répandu volontairement et entièrement tout Son Sang, Son Corps pressé et broyé pour qu’Il ne lui reste plus la moindre trace de goutte de Son Sang, Son Cœur transpercé pour en faire jaillir les dernières gouttes, ainsi que l’eau de Son Sérum pour soigner et guérir nos blessures.

Son Sang qui s’est mélangé aux larmes de La Très Sainte Vierge Marie et auquel est venu se rajouter par la suite, le sang et les larmes de tous Ses Saints Martyrs.

Oui, c’est une vraie et féconde vigne qui nous est donné en boisson par Jésus Lui-même afin de Purifier nos âmes, nos esprits et nos corps et afin de trouver dans ce Divin breuvage, la Force nécessaire pour lutter contre toutes les attaques que Satan met sur notre route, pour nous soigner et nous guérir de toutes les blessures que Satan nous inflige.

Jésus, Notre Dieu, a voulu être broyé et vidé de tout Son Sang (y compris la dernière goutte) afin que lorsque nous nous retrouverons devant Lui à la fin de notre vie sur Terre, si nous avons choisi volontairement un chemin de Haine et de refus de Pardon, qui nous conduit soit en Enfer pour l’éternité, soit un chemin d’Amour tiède qui nous conduit au Purgatoire, nous ne puissions l’accuser de ne pas avoir tout fait et tenté pour nous sauver et nous conduire vers Le Chemin de L’Amour, de La Miséricorde et de La Compassion.

En effet, nous pourrions alors lui reprocher d’avoir gardé égoïstement quelques gouttes pour Lui…gouttes qui, si nous les avions reçus, nous aurez amené sur un chemin de conversion !!!

Alors Jésus a tout donné (en ne gardant rien pour Lui) dans un total élan d’Amour Fou pour nous, les hommes qui lui avons craché dessus, qui l’avons torturés, qui l’avons Martyrisé, qui l’avons Blasphémé en lui mettant sur Sa tête une couronne d’épines bien pointues et bien enfoncée dans Sa tête, qui l’avons tué en Le Crucifiant sur Le Bois de Sa Croix.

Jésus a voulu déversé la totalité de Son Sang (en y rajoutant pour faire bonne mesure, les Larmes de La Très Sainte Vierge Marie et en complétant avec le Sang de tous Ses Saints Martyrs) sur chacun de nous.

Jésus a voulu tout tenter, même tout ce qui semble impossible humainement, pour nous faire revenir sur un chemin de Conversion, sur Son Chemin d’Amour afin de nous faire hériter de Sa Divinité et de Son Royaume !!!

Jésus pour continuer Son Œuvre a crée L’Eglise en y mettant à sa tête Pierre et ses successeurs et en demandant à chacun de prendre le même Chemin que Lui, celui qu’Il a pris durant Sa Vie sur Terre, Chemin d’Amour, de Miséricorde, de Compassion, d’Humilité, de Pureté, d’Obéissance et de Don de Soi.

Ainsi chacun peut puiser quotidiennement à La Source de L’Amour, dans L’Eucharistie, qui est Parole de Dieu, Corps et Sang de Jésus, afin de recevoir en lui Le Torrent de L’Amour de Dieu qui nous envahit, nous Purifie, nous fortifie, nous nourrit, nous soigne et nous guérit.

Puis ce torrent continue sa route en allant se déverser sur les Prochains que Dieu met sur notre route, sur ceux et celles que Dieu nous confie.

Alors, lorsque Jésus, au moment de notre Jugement personnel (à notre mort à cette Terre) viendra nous dire : « Qu’as-tu fais de ceux que Je t’avais confié ??? », nous pourrons répondre : « Je me suis laissé aspergé par Ton Sang qui m’a Purifié, nourri et fortifié, puis j’ai laissé Ton torrent d’Amour se répandre sur ceux que tu m’avais confié ».

Alors Jésus nous invitera à venir le suivre dans Son Royaume pour nous en faire héritier.

N’oublions jamais que L’Eucharistie est le plus grand Miracle de L’Amour de Dieu, aussi ne venons jamais à la messe l’esprit ailleurs et l’âme tiède, nos pensées tournées vers les plaisirs de ce monde et avec des rêves de gloire humaine.

L’Eucharistie représente les Noces de L’Agneau Immolé. C’est non seulement le repas où Dieu nous invite et où Dieu s’offre à nous en devenant nourriture et boisson, en devenant L’Agneau Immolé où chacun est invité à se servir et à manger Sa chair…mais c’est aussi Le Repas des Noces de L’Agneau auquel Dieu, Notre Roi, nous invite et nous demande de venir en prenant nos habits de Noces (Avec La Pureté et La Grâce que Dieu met en nous lors du Baptême, et remets en nous, à chaque fois, lors du Sacrement de La Réconciliation).

Le Père a tellement d’Amour pour nous (comme nous l’avons vu dans mes précédentes Réflexions), qu’Il a voulu demander à Son Fils Unique Jésus-Christ d’accepter de S’Offrir en Victime Pure, seul et unique moyen de sauver l’humanité ayant choisi de suivre les chemin du plaisir, de l’orgueil de la haine montré par Satan (le serpent) plutôt que de suivre le chemin de L’Amour, de La Paix et de l’épanouissement montré par Dieu.

En effet, les nombreux chemins de plaisirs, d’orgueil, d’égoïsme, de luxure conduisent sur des chemins de scandales, de haine, de désespoir, de violence et de mort éternelle.

C’est un venin qui pénètre en chacun et se diffuse tout au long de notre vie sur Terre pour nous rendre esclave de nos sens, de notre chair corrompue, de nos démons, de Satan…pour finir dans des Souffrances Infinies et éternelles en Enfer…dans Son Royaume de Haine !!!

Sans Le Sacrifice fait dans un total élan d’Amour pour nous les hommes, nous aurions tous finis en Enfer pour l’éternité (pas un seul n’aurait été digne d’hériter du Ciel !!!).

Face à l’offense Infinie faite par les hommes à leur Dieu, Il fallait Le Sacrifice fait par un Homme à Son Dieu. Il fallait que cette Victime soit un homme dont L’Amour et La Pureté soit Infinie.

Seul Jésus, Fils Unique de Dieu (rempli de L’Amour et de La Pureté Infinie de Dieu), pouvait s’humilier en quittant Son Trône Divin pour prendre condition d’homme, et accomplir cette tâche de sauver l’humanité.

Pour prendre des exemples, il suffit de se pencher dans l’histoire de l’humanité sur certains hommes qui dans des circonstances exceptionnelles ont été capables de s’offrir en victimes, en étant prêt à se sacrifier pour en sauver d’autres (comme par exemple le Père Saint Maximilien Kolbe prenant la place d’un père de famille condamné à mort par la gestapo), exemples  que l’on retrouve dans des films, par exemple lorsque quelques personnes acceptent de se sacrifier en allant détruire des astéroïdes menaçant de s’écraser sur La Terre.

Ce sont des Sacrifices d’Amour de quelques-uns pour sauver un grand nombre (voir toute la Terre) d’une mort certaine.

Voilà ce qu’a été Le Sacrifice du Père, qui voulant sauver les hommes d’une mort certaine et éternelle, a demandé à Son Fils Unique (seul et unique moyen de réussir !!!), d’accepter de S’Offrir en Victime Pure, en Agneau Pur et Immolé…pour nous permettre à nous les hommes (au moins à ceux qui acceptent de prendre Le Chemin que Dieu nous montre, Chemin de Conversion en ayant le regret de nos fautes passées, Chemin d’Amour, de Miséricorde, de Compassion, d’Obéissance, d’Humilité, de Pureté et de Don de Soi) d’être sauvé grâce au Sacrifice de Jésus-Christ.

N’oublions pas l’élan d’Amour du Fils qui a dit au Père, dans une totale et Amoureuse Obéissance : « Je veux », prenant ainsi à son compte, la demande du Père…pour notre Salut.

Enfin, n’oublions pas l’élan d’Amour du Saint-Esprit, manifestation de L’Amour de Dieu, qui a suggéré au Père le seul moyen de sauver l’humanité et au Fils d’accepter Son Immolation… et qui s’est Uni à La Très Sainte Vierge Marie (Marie épouse de L’Esprit-Saint et Fille du Père) pour qu’elle devienne La Mère du Fils. 

Alors, Le Père, sous l’inspiration de L’Esprit-Saint, dans un total élan d’Amour, plonge Ses mains dans Le Cœur ouvert de Son Fils (Son Cœur transpercé par la lance sur le Bois de Sa Croix), pour déverser sur chacun de nous toutes Les Grâces d’Amour de Dieu pour nous.

Alors, Le Fils, dans un total élan d’Amour pour Le Père et pour nous, se dresse Ses pieds cloués vers notre Terre, Sa tête élevée vers Le Ciel, Ses mains cloués en écartant au maximum Ses bras écartelés, pour enlacer l’humanité entière…Son Cœur ouvert et Son Sang se répandant sur nous et se mélangeant aux larmes de La Très Sainte Vierge Marie.

POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA TROISIEME PARTIE.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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