LA GRAINE DE MOUTARDE…LE LEVAIN…LA PERLE…4ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LA GRAINE DE MOUTARDE…LE LEVAIN…LA PERLE…4ème Partie.

 

QUATRIEME ET DERNIERE PARTIE.

Pour poursuivre cette Réflexion en regardant le chemin que prend la graine qui se transforme en terre pour devenir une belle plante…pourvu que nous ne laissions pas la terre devenir comme du béton…nous devons continuer à être attentif à la santé de cette « future belle plante », à nous oublier nous-même pour être constamment disponible à l’écoute de Dieu.

Une belle plante, avant de sortir de terre a besoin de beaucoup d’attention et de soins (alors sachons ne pas ménager pas notre peine)…puis, une fois sortie de terre se trouve face à tous les dangers de la nature, des animaux et des hommes.

Mais prenons le cas du liseron qui agit comme Satan agit en nous.

Il commence à pousser tout à côté, comme une petite herbe toute fragile, ne risquant de menacer en rien cette belle plante (par exemple une rose, ou même un cactus) dont vous avez pris grand soin.

Puis, sans que vous y preniez garde, il va enserrer délicatement et discrètement la plante grâce à une fine liane qui grandit en l’entourant, mais sans lui faire de mal.

D’ailleurs, si vous agissez à ce moment là, vous pouvez enlever et détruire cette liane sans effort (même si vous vous blessez un peu avec les « piquants » de votre belle plante)…et même en profiter pour déraciner cette mauvaise herbe, sans faire de mal à votre plante.

 

Mais si vous êtes négligeant, si vous êtes paresseux (je suis trop fatigué, je dois m’occuper de moi-même, je m’en occuperais un autre jour…et puis cette mauvaise herbe ne parait pas bien méchante !!!), si vous êtes inattentif (je n’ai pas le temps aujourd’hui de m’en occuper…et puis elle se portait bien la dernière fois que je l’ai vu !!!)…

Le liseron va faire grandir très vite sa liane en entourant de plus en plus votre belle plante, va envoyer d’autres lianes, va serrer de plus en plus fort…au point que vous ne pourrez plus rien faire que de constater…qu’il est trop tard.

Votre belle plante est en train de mourir étouffée et si vous tentez d’arracher le liseron, vous arrachez votre belle plante en même temps en la cassant de partout et en la déracinant au final !!!

Votre belle plante qui vous avez été confié…s’est faite détruire intérieurement par pleins de démons ayant envoyés leurs tentations, qui n’étant pas rejetés immédiatement…se sont transformés en péchés…puis en « besoins »…comme une chaîne de plus en plus grosse dont on n’arrive plus à se détacher…puis en « Mort » de l’âme…conduisant en Enfer !!!

 

Dieu met sur notre route des « Prochains » auquel Il désire que nous prenions le plus grand soin (en étant prêt à tout moment à répondre aux appels « de détresse » ou « d’interrogations » …Par exemple : Puis-je faire ceci ou cela ??? Je me sens attiré vers telle chose et je n’arrive pas à résister, que faire ???...

 

Mais on ne peut agir envers notre Prochain quel qu’il soit…qu’avec Amour, Compassion et Miséricorde…mais aussi avec Humilité, Dévouement et Oubli se soi-même…en considérant toujours l’autre comme supérieur à soi (Si Dieu nous l’a envoyé et mis sur notre route, c’est que Dieu l’Aime tout particulièrement…et a peut-être le désir d’en faire un très grand Saint qui convertira…bien des foules…Dieu seul le sait !!!)…

Et cet Amour on ne peut le trouver qu’à Sa Source en se plongeant « en Dieu », en mourant à nous-même comme une graine qui disparaît en terre…afin que ce ne soit plus nous qui vivions, mais que ce soit Dieu qui vive en nous et à travers nous.

Et cela ne peut se faire qu’en faisant « disparaître » notre « Moi » (Notre Orgueil), en mourant à nous-même, en ne regardant plus avec « désir » les attraits « corrompus » du monde où nous vivons actuellement, puis peu à peu (même si cela doit prendre des années, voir une vie !!!) à s’en détacher totalement…pour n’avoir d’yeux que pour Dieu et « La Demeure » qu’Il nous a préparé dans Son Royaume…ne vivant plus que de L’Amour de Dieu et dans Son Amour.


Philippiens 3 7-8.

Mais tous ces avantages dont j’étais pourvu, je les ai considérés comme un désavantage, à cause du Christ.

Bien plus, désormais je considère tout comme désavantageux à cause de la Supériorité de la Connaissance du Christ Jésus, Mon Seigneur.

A cause de Lui, j’ai accepté de tout perdre, je considère tout comme déchets, afin de gagner Le Christ.

 

Alors Aimons ce Prochain que Dieu met sur notre route, prodiguons lui tous les soins dont il pourrait avoir besoin, souffrant de l’attente de le voir guérir (la graine qui n’est pas encore sortie de terre), puis attentif à suivre ses débuts de Chrétien converti (On peut être Chrétien sur le papier…et ne jamais véritablement se laisser convertir par Le Seigneur…en étant comme des « sépulchre blanchis » (la terre devenue plus dure que la pierre qui ne peut plus laisser pénétrer l’eau qui arrive à la surface…sauf en bêchant profondément et avec force et vigueur le terrain…et donc par une profonde conversion ))…

 

Puis soyons attentif à suivre ses débuts de Chrétien converti…non pas en cherchant à lui imposer nos vues ou en l’obligeant à nous rejoindre…mais en cherchant, avec une très grande Compassion, à lui éviter les écueils de tous les dangers qui le guettent, en souffrant de ses faiblesses, de ses maladies, des attaques qu’il subit spirituellement, des tentations qui lui tombe dessus, de ses rechutes…en les lui montrant avec délicatesse et Amour, pour qu’il sache les rejeter…comme un bon infirmier au chevet de son malade…comme un bon mari au chevet de son épouse malade…comme une bonne maman au chevet de son petit enfant malade.

 

Oui, alors nous souffrirons des dangers et des écueils que doit affronter notre Prochain que Dieu a mis sur notre route, de ses maladies (spirituelles mais aussi humaines) qu’il n’arrive pas à vaincre (car « il ne sait pas !!!)…enchaîné qu’il est dans les lianes des liserons qui l’enserrent.

Nous voudrions le voir grandir en bonne santé…et vaincre les dangers qui se présentent devant lui (et surtout en lui)…alors nous souffrons pour lui…

Alors notre prière se tourne vers Dieu pour qu’Il Bénisse notre Prochain et vienne à son secours.

Alors, à l’image du Bon Samaritain, nous faisons Pénitence, nous nous offrons en Sacrifice « agréable à Dieu » en ayant rejeté tout ce qui déplaît à Dieu et en ayant regretté amèrement nos propres péchés de manque d’Amour vis-à-vis de Dieu et de notre « Prochain » qu’Il a mis sur notre route…nous nous oublions nous-même totalement comme une graine enfoncé en terre pour disparaître ou comme un peu de levain qui disparaît au milieu de la farine…et nous supplions Dieu de ne pas abandonner cette âme qu’Il nous a confié…pour qu’elle soit sauvé et puisse prendre le seul Chemin qui conduise au Bonheur éternel.

 

Cela reprend ma dernière Réflexion (Fête de Saint Paul de La Croix)…Sacrifice, Pénitence et Prières…et je dirais que cela ne peut se vivre qu’en souffrant du « mal » qu’endure notre Prochain et en étant pleins de « Compassion » pour l’état spirituel dans lequel il se trouve.

La « victime » Adore, la « victime » Expie, la « victime » Prie.

          

Philippiens 2 1-11 :

Aussi, je vous en conjure par tout ce qui peut y avoir d’appel pressant dans Le Christ, de persuasion dans L’Amour, de tendresse compatissante, mettez le comble à ma Joie par l’accord de vos sentiments.

Ayez le même Amour, une seule âme, un seul sentiment. N’accordez rien à l’esprit de parti, rien à la veine gloire, mais que chacun, par l’humilité, estime les autres supérieurs à soi.

Ne recherchez pas chacun vos propres intérêts, mais plutôt que chacun songe à ceux des autres.

Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans Le Christ Jésus :

Lui, de condition Divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais Il s’anéantit Lui-même, prenant condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, Il s’Humilia plus encore, Obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une Croix.

Aussi Dieu L’a-t-Il exalté et Lui a-t-Il donné Le Nom qui est au-dessus de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s’agenouille, au plus haut des Cieux, sur la Terre et dans les Enfers, et que toute langue proclame, de Jésus-Christ, qu’Il est Seigneur, à La Gloire de Dieu Le Père.


Jésus nous a montré l’exemple, en mourant à « Lui-même » le premier, en disparaissant, en poussant l’Obéissance jusqu’à accepter volontairement de mourir sur La Croix sans résistance et sans un cri (sauf le dernier au moment où Il expira), en s’abaissant jusqu’à devenir l’esclave de tous alors qu’Il est de condition Divine et qu’Il pouvait revendiquer son droit et son titre…en Aimant tout homme (même les plus pécheurs)…et en les plaçant « supérieur » à Lui.

 

A l’image de Jésus, ne profitons pas de « notre place » dans la société, quelle qu’elle soit, pour qu’elle ne devienne pas un obstacle pour « notre Prochain » aussi « petit » soit-il pour ne pas le recevoir, pour ne pas l’écouter, pour ne pas entendre ce qu’il désire nous dire…pensons que c’est peut-être Jésus, à travers lui, qui veut nous parler…voir nous montrer Son Amour… voir éclairer nos fautes, nos manques d’Amour ou de disponibilité…voir encore nous révéler des Dons et des Grâces qu’Il veut nous donner à travers ce « pauvre Prochain »…que nous sommes incapables de voir !!!


Nous connaissons tous cette remarque (sans parler de ceux qui se servent de leurs « secrétaires » pour transmettre l’impossibilité de vous joindre) : « Mais savez-vous à qui vous parler, à qui vous vous adressez ??? »…sans pensez que Dieu Lui-même s’est mis au service de tous, sans revendiquer son titre, supérieur à tous !!!

Nous connaissons tous cette remarque (sans parler de ceux qui se servent de leurs « secrétaires » pour transmettre l’impossibilité de vous joindre) : « Mais savez-vous à qui vous parler, à qui vous vous adressez ??? »…sans pensez que c’est peut-être Dieu Lui-même qui s’adresse à nous par l’intermédiaire de ce « petit » !!!

Jésus nous montre Le Chemin en le prenant le premier. Il nous demande, à chacun d’entre nous, de prendre Le même Chemin, qui est le seul qui conduit au Bonheur éternel…et pour cela, en plus de son exemple, Il nous comble de Grâce (au fur et à mesure de notre avancée et de nos besoins), Il nous donne Sa Parole, Son Corps et Son Sang dans L’Eucharistie pour avoir Sa Force dans nos combats contre les forces du Mal, Il nous prends par la main (pour peu que nous le désirions) et nous donne Sa Très Sainte Maman, La Très Sainte Vierge Marie pour nous entourer de sa Tendresse Maternelle au milieu de nos épreuves, de nos Souffrances et de nos blessures.

Alors sommes-nous prêts à prendre Son Chemin, Le Chemin que Lui, Jésus-Christ, a pris en premier…Le seul Chemin qui conduit à Son Royaume…et à La demeure qu’Il a préparé pour nous spécialement.

 

Avant de conclure cette Réflexion, j’aimerais faire part de la vie de deux Saints pour montrer, à l’image de La Vie de Jésus auquel Il nous appelle, que cela est possible pour chacun…du moment que nous en avons le désir et...la volonté (Dieu accomplissant le reste).

 

Je voudrais d’abord montrer la vie de Saint Jean L’Evangéliste au travers de ses Révélations à Maria Valtorta…le secret : rien pour soi…tout pour Dieu et en Dieu…à Dieu toute la place !!!

Extrait de ma Réflexion n°27 : Notre Espérance

Saint Jean L’Evangéliste lui révèle ceci (les cahiers de 1943, le 27 Décembre 1943) :

Pour être parmi les Bien-aimés, il faut faire ce que je fis par l’inspiration du Saint-Esprit.

Fidélité absolue qui reçoit tout sans hésitation et sans discussion.

Pureté d’esprit, d’intellect et de chair.

Charité héroïque.

Parfois Dieu nous soumet à des épreuves qui ne sont rien d’autre que des contrôles de l’or de l’âme. Nous sommes destinés à cette demeure que je possède auprès de Mon Dieu.

Mais n’entre pas ici celui qui porte en son âme le plus petit amalgame d’impuretés.

Les contrôles nous débarrassent de ce qui est impur en nous et font de notre esprit un quartz sans scories.

La fidélité nous amène à surmonter les épreuves sans qu’elles compromettent notre Foi et notre Amour.

J’ai toujours cru dans Le Maître, j’ai toujours accepté tout de Lui, j’ai voulu promptement ce que Lui voulait de moi, j’ai annulé ma volonté et ma raison humaine, que j’ai brûlées comme des victimes sur un autel afin d’être une hostie digne du Christ. Je n’ai rien voulu de moi. J’ai tout demandé à Mon Maître : un nouveau cœur, une nouvelle pensée, un nouveau caractère qui fût à Lui, comme le sien, et tout à Son service.

Ma pureté naturelle, je l’ai rendue plus éclatante que le lys angélique en la plongeant dans L’Amour pour Mon Maître. Ce n’est pas un poids que d’être des anges quand nos ailes se reposent sur Le Cœur du Christ…

La Charité est notre Salut, car elle nous sanctifie en nous emportant dans ses sublimes tourbillons, et elle nous pardonne ce que la chair commet en nous, contre notre gré, puisqu’elle est un poids rebelle qui tend vers le bas, tandis que l’esprit, déjà attiré vers le haut, y aspire et s’élève en adoration de Dieu.

Aime. De L’Amour vient La Lumière, vient La Vie, vient L’Espérance, vient La Foi, viennent La Constance, La Force et La Justice. Tout vient de L’Amour.

Celui qui possède L’Amour possède L’Esprit de Dieu.

Et celui qui possède L’Esprit de Dieu a en lui les sept sources qui effacent les sept péchés qui empêchent La Vie en Dieu.

 

Je voudrais ensuite montrer la vie de Saint Jean de Capistran qui renonça à toute sa fortune, à toute sa gloire, acceptant d’être rejeté de tous…pour suivre Dieu !!!

D’une toute petite graine morte à elle-même, rejetée…Il en a fait une grande plante capable d’arrêter les armées en sauvant l’Occident d’une invasion contre l’Eglise.

 

SAINT JEAN de CAPISTRAN Prêtre Franciscain (1386-1456)

       Jean, né à Capistrano, dans l'Abruzze, était fils d'un gentilhomme français qui avait suivi à Naples le duc d'Anjou, devenu roi de ce pays. Après ses humanités, il fut envoyé à Pérouse pour y étudier le droit canonique et civil. On le pourvut d'une place de judicature, et un homme riche et noble, charmé de ses qualités éminentes, lui donna sa fille en mariage. Tout lui souriait dans le monde, quand tout à coup s'évanouirent ces flatteuses espérances.

         Dans une guerre contre le roi de Naples, la ville de Pérouse le soupçonna de prendre le parti de ce prince; on le fit arrêter. Malgré son innocence et son éloquence à se défendre, il fut jeté en prison. Sur ces entrefaites sa femme étant morte, il résolut de ne plus servir que Dieu.

         Il vendit tous ses biens, paya sa rançon, distribua le reste aux pauvres, et se réfugia chez les Franciscains, au monastère du Mont, près de Pérouse. Le gardien, craignant que cette vocation ne fût l'effet d'un dépit passager plutôt que d'un mouvement de la grâce, voulut l'éprouver. Il lui ordonna de faire le tour de la ville de Pérouse dont il avait été gouverneur, monté à rebours sur un âne, couvert d'un mauvais habit et la tête coiffée d'un bonnet de carton où étaient écrits divers péchés. Après une telle épreuve, les humiliations du noviciat ne lui coûtèrent plus.

         On lui donna pour maître un simple frère convers, à la direction duquel Jean se soumit avec la simplicité d'un enfant. Il fut traité par lui avec dureté:
"Je rends grâces au Seigneur, disait-il plus tard, de m'avoir donné un tel guide; s'il n'eût usé envers moi de pareilles rigueurs, jamais je n'aurais pu acquérir l'humilité et la patience."

         Jean fut renvoyé par deux fois du noviciat comme incapable de remplir jamais aucun emploi dans la religion. Il resta jour et nuit à la porte du couvent, souffrant avec joie l'indifférence des religieux, les railleries des passants et les mépris des pauvres qui venaient demander l'aumône. Une persévérance si héroïque désarma la sévérité des supérieurs et dissipa leurs craintes. Jean, reçu de nouveau, fut enfin admis à la profession.

         Dès lors sa vie fut admirable, il vivait uniquement de Jésus sur la Croix. Embrasé d'amour pour Dieu, il faisait de sa vie une oraison continuelle: le Crucifix, le Tabernacle, l'image de Marie, le jetaient dans l'extase: "Dieu, disait-il, m'a donné le nom de Jean, pour me faire le fils de Marie et l'ami de Jésus."

         Ordonné prêtre, Jean fut appliqué au ministère de la parole. Ses paroles produisaient partout des conversions nombreuses. Une secte de prétendus moines, les Fraticelli, dont les erreurs et les moeurs scandalisaient l'Église, fut anéantie par son zèle et sa charité. Le Pape Eugène IV, frappé des prodigieux succès de ses discours, l'envoya comme nonce en Sicile; puis le chargea de travailler, au concile de Florence, à la réunion des Latins et des Grecs. Enfin il le députa vers le roi de France, Charles VII.

         Ami de saint Bernardin de Sienne, il le défendit, devant la cour de Rome, contre les calomnies que lui attirait son ardeur pour la réforme de son Ordre; il l'aida grandement dans cette entreprise, et il alla lui-même visiter les maisons établies en Orient.

         Nicolas V l'envoya, en qualité de commissaire apostolique, dans la Hongrie, l'Allemagne, la Bohème et la Pologne. Toutes sortes de bénédictions accompagnèrent ses pas. Il ramena au bercail de l'Église un grand nombre de personnes, et convertit une quantité prodigieuse de Juifs et de Musulmans.

         À cette époque, Mahomet II menaçait l'Occident d'une complète invasion, tenait Belgrade assiégée, il se promettait d'arborer le croissant dans l'enceinte même de Rome. Le Pape Calixte III chargea saint Jean de Capistran de prêcher une croisade: à la voix puissante de cet ami de Dieu, une armée de 40,000 hommes se leva; il lui trouva pour chef Huniade, un héros, et il la conduisit à la victoire.

         Étant à trois journées de marche des Turcs, tandis qu'il célébrait la Messe en plein air dans les grandes plaines du Danube, les témoins ont rapporté qu'une flèche partie d'en haut vint, pendant le Saint Sacrifice, se placer sur le corporal. Après la Messe, le Saint lut ces mots écrits en lettres d'or sur le bois de la flèche:
"Par le secours de Jésus, Jean de Capistran remportera la victoire." Au fort de la mêlée, il tenait en main l'étendard de la Croix et criait:
"Victoire, Jésus, victoire!"
Belgrade fut sauvée. C'était en l'an 1456.

         Trois mois après, saint Jean de Capistran, ayant prononcé ces paroles du Nunc dimittis: "C'est maintenant, Seigneur, que Vous laisserez mourir en paix Votre serviteur," expira en disant une dernière fois: "Jésus". Il avait soixante et onze ans.

 

J’aimerais terminer cette Réflexion en vous associant à ma Prière vers Le Père, avant de vous expliquer pourquoi !!!

« Père, j’ai devant moi tous mes péchés, tous mes manques d’empressement à Te servir, toutes les blessures que je t’ai faites les fois où j’ai manqué d’Amour pour Toi comme pour mon Prochain que tu as mis sur ma route, où je n’ai pas chercher à puiser cet Amour à Sa Source en me plongeant en Toi et en me nourrissant de Toi, de Ta Parole, de Ton Corps et de Ton Sang…pour Te donner Toi à mon Prochain que tu m’as confié…et non pas me donner moi avec tout ce qui est corrompu en moi.

Père, j’ai devant moi tous mes péchés, chaque fois que je n’ai pas voulu (par paresse, par manque d’envi, par désir de suivre les envies de ma chair) m’offrir en « victime », m’offrir en « immolation » par Amour pour Toi, pour Ta Gloire, pour La Rédemption du monde, en expiation (en réparation) pour mes propres péchés.

Père, j’ai devant moi tous les péchés de mes frères qui ne T’écoutent pas et Te rejettent en ne voulant pas te chercher et te découvrir sincèrement, qui préfèrent vivre pour rechercher leur Gloire humaine en choisissant « les meilleurs places » plutôt que de vivre pour Toi, pour Ta Gloire, pour La Rédemption de leurs frères et du monde où tout être humain est un de Tes enfants que tu désire sauver et en expiation (en réparation) pour leurs propres péchés et ceux de leur frères dans le monde. 

Père, je les Aime, car Ils sont Tes enfants que tu Aimes.

Père, je souffre de leurs maladies (parfois très graves…voir mortelles) spirituelle qui les fait souffrir dès maintenant, mais aussi après leur mort terrestre soit dans une Purification plus ou moins longue au Purgatoire, soit pour l’éternité en Enfer, car Tu souffres de les voir ainsi (eux qui ne savent pas ce qu’ils font…et ne veulent surtout pas savoir…pour continuer à vivre sans changer leurs habitudes et sans renoncer aux désirs de leur chair) ».

 

« Père, Pardonne-moi, Pardonne-nous, Pardonne-leur, car nous ne savons pas ce que nous faisons.

Père, ne m’abandonne pas. Père ne m’abandonne pas dans le néant éternel (loin de Toi) et dans les souffrances de Ton absence éternelle.

Père, ne me rejette pas loin de Ta face.

Père, je suis Ton Fils et Tu es Mon Père, accueille-moi, le moment venu, dans Ton Royaume même si je suis un pécheur qui n’a pas su T’Aimer comme il se doit et Aimer Le Prochain que tu m’as envoyé comme Tu l’aurais désiré… accueille-moi, même à la dernière place de Ton Royaume…dans la dernière demeure…du moment que je puisse puiser en Toi Ton Amour et le répandre sur tous ceux que j’Aime…tous ceux que Tu m’as confié…tous ceux que La Très Sainte Vierge Marie désire me confier.

Père, j’ai soif de T’Aimer, j’ai soif de Te découvrir toujours plus, j’ai soif de Te voir…et j’ai aussi soif de Te faire Aimer, de Te faire découvrir, de Te faire voir.

Père, étanche ma soif !!! ».

 

Pourquoi cette Prière au Père ???

Simplement parce que, comme je l’ai montré souvent au cours de mes différentes Réflexions, Le Père est Le Créateur de toute chose, de toute La Création, de tous les animaux et de tout homme, moi compris.

Le Père met en chaque être humain, une âme qui divinise chacun et en fait un Fils…en fait Son Fils. 

Il met en nous une âme qui porte en elle toutes les marques de Sa Divinité…afin de faire de nous (si nous le voulons, car Son Amour est tellement Infini pour nous…qu’Il nous laisse libre de notre choix) Ses Héritiers.

 

Comme nous nous sommes égarés sur les chemins qui conduisent en Enfer et que pas un seul n’y aurait échappé, Il a décidé par Amour pour nous de :

1/ Demander à Son Fils Unique Jésus de venir expier à notre place notre immense péché devenu comme une gangrène qui détruit tout sur son passage…afin de nous ouvrir à nouveau les portes du Ciel (si nous le voulons…en mettant au fond de notre cœur à chacun, Sa Loi et Ses Commandements…et sur Terre, Son Eglise, Une Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine…afin de nous permettre de discerner, sans erreur et confusion, Le Chemin à prendre).

2/ Nous donner une Maman selon Son Cœur Divin, reflet de Son Amour, qui saura nous entourer de toute Sa Tendresse Maternelle, apaiser nos Souffrances…et nous conduire vers Son Fils Jésus ou plus exactement, comme une mère sait si bien le faire avec son époux et son enfant, conduire Jésus jusqu’à nous en Lui demandant, de ne pas nous regarder avec Rigueur face à nos fautes…mais de nous Pardonner (car, nous ne savons pas ce que nous faisons).

C’est ainsi que La Très Sainte Vierge Marie a fait à Cana (Mon Fils, ils n’ont plus de vin…Faites tout ce qu’Il vous dira…) et c’est ainsi qu’Elle fait avec chacun de nous.

 

Ainsi, La Très Sainte Vierge Marie, sous l’inspiration du Saint-Esprit (Son Epoux), nous fait découvrir Le Fils…et tout L’Amour qu’Il a pour chacun de nous (tellement Il désire que chacun soit sauvé).

Ainsi, Jésus nous renvoie à La Très Sainte Vierge Marie qu’Il vénère comme Sa Très Sainte Maman. Il est plein de L’Amour de Dieu pour Sa Maman comme tout enfant devrait l’être de sa propre maman, car tout Amour reçu est fait pour se donner…et non pas se perdre.

Mais, Jésus nous ouvre Le Chemin vers Le Père qui est La Source de tout et qui est Son Père, engendré mais non pas crée (comme nous le sommes).

Et comme Jésus est plein de L’Amour de Dieu pour Sa Maman, Il est aussi plein d’Amour de Dieu pour Son Papa, Le Père, comme tout enfant devrait l’être de son propre papa, car tout Amour reçu est fait pour se donner…et non pas se perdre.

 

Nous nous apercevons alors que la boucle est bouclée !!!

L’Esprit-Saint qui est L’Amour et qui est partout où se trouve L’Amour, est La Source d’où jaillit L’Amour. Il répand cet Amour sur Le Père et Le Fils…dont L’Amour retourne à L’Esprit-Saint….puis cet Amour des trois personnes de La Trinité Divine ne faisant plus qu’un dans L’Amour se répand sur le cosmos…pour façonner, de tout L’Amour qu’ils répandent, La Création, La Vie, La nature, les animaux…et enfin, pour créer à Son Image, L’Homme (Homme et Femme, Il les créa).

Et parce que L’Homme avait besoin d’une Sainte Femme, d’une Sainte Mère, Il a répandu Son Amour en créant La Très Sainte Vierge Marie, en nous la donnant pour Maman et en déversant sur Elle et en Elle tout Son Amour pour qu’Elle soit Le Reflet de L’Amour de Dieu auprès de chacun de nous.

La Très Sainte Vierge Marie répand L’Amour de Dieu sur chacun de nous, comme une sainte maman répand son amour sur ses petits enfants chéris.

Ainsi L’Amour part de Dieu, Source de L’Amour, se répand sur nous par l’intermédiaire de La Très Sainte Vierge Marie (Epouse du Saint-Esprit, Mère de Jésus, Fille du Père), pour revenir à Dieu par l’intermédiaire de La Très Sainte Vierge Marie, qui reçoit notre faible Amour, le transforme pour qu’Il plaise à Dieu et le renvoie vers Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit. 

 

Et dans Son Amour, Dieu nous a donné Un Saint Ange gardien qui nous accompagne partout tout au long de notre vie, qui reste avec nous malgré nos nombreux péchés (péchés qui font fuir Dieu de notre âme)…notre Saint Ange gardien qui voit nos petits esquissements de gestes d’Amour au milieu de nos désirs d’obéir aux sollicitations corrompues de notre chair…et se fait notre avocat auprès du Père…pour Lui montrer, qu’au-delà de nos péchés…nous avons su partagés un peu de L’Amour de Dieu.

 

Ainsi tout vient du Père…et tout doit retourner au Père…Ainsi notre Bonheur éternel sera de Contempler La Face du Père…pour L’Eternité !!!


Voilà pourquoi, je voulais terminer cette Réflexion par ma Prière au Père, par l’expression de mon Amour pour Lui, qui m’a crée, qui est mon véritable Père pour l’éternité et à qui je dois tout.

Voilà pourquoi, je voulais terminer cette Réflexion par ma Prière au Père, par l’expression de mon Amour pour Lui, qui m’a crée, en Aimant Le Prochain qu’Il met sur ma route, en souffrant pour le mal qui le ronge et qui laisse son âme agonisante, en offrant mes Sacrifices en Offrande d’Amour pour La Rédemption du monde, en désirant m’immoler à l’image de Jésus et à l’image de cette graine de moutarde ou de ce levain mis dans la farine pour La Gloire du Père et Le Salut du monde. 

Alors, comme un fils plein d’Amour, de vénération et même d’Adoration, mes Prières vont vers Lui…à l’image du Fils qui ne cessait de prier Le Père…et qui nous a dit…de prendre Le même Chemin que Lui (et aussi à l’image de La très Sainte Vierge Marie, qui sur terre, tournait aussi toutes ses prières vers Le Père).   

 

Nous, je le redis encore une fois, nous ne sommes rien…tout ce qui est vie en nous vient du Père…voilà pourquoi Jésus nous dit de mourir à nous-même pour faire disparaître ce rien qui veut prendre toute la place et se croire plus important que toute la création…afin de laisser Le Père, sous l’inspiration de L’Esprit-Saint, agir en nous et répandre sur nous Sa Grâce Infini qui est Amour, Miséricorde et Compassion…qu’Il puise dans Le Cœur Ouvert de Son Fils Jésus-Christ et qu’Il déverse sur nous par l’intermédiaire de La Très Sainte Vierge Marie, notre Très Sainte Maman…en ayant eu soin de nous laisser, à nos côtés tout au long de notre vie pour nous éclairer, nous instruire et nous faire éviter les écueils mis par les démons de notre chair, un Saint Ange gardien…qui n’a qu’un désir…nous faire arriver jusqu’au Royaume de Dieu…où Le Père a crée une demeure, rien que pour nous personnellement et qui nous attend dans Son Royaume qu’Il a confié au Fils…pour y vivre dans un Bonheur éternel durant toute l’éternité, en Sa Présence.  

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

 

                             PIERRE

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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