Samedi 20 Juin 2009 (Fête du Cœur Immaculé de Marie)…2ème Partie

Mais pour nous parler du Cœur Immaculé de La Très Sainte Vierge Marie, j’aimerais laisser Son Fils Jésus, Notre Dieu, nous en parler au travers des Révélations faites à Maria Valtorta, dont j’ai déjà parlé dans différentes et nombreuses Réflexions.

Pour commencer, Jésus nous parle de l’Evangéliste Saint Luc qui est celui qui nous révèle le plus Marie.

Extrait de ma Réflexion : Les quatre Evangélistes.

Saint Luc nous révèle la femme très humble et pleine de Grâce, très obéissante par son (Luc 1 38) : « Qu’il me soit fait selon Ta Parole », très charitable lorsqu’elle court avec une Sainte hâte chez sa cousine Elisabeth pour lui servir de réconfort, d’aide et (sans s’en douter) de sanctification pour celui qui devait préparer la route au Seigneur Jésus, son Fils. Elle est aussi la femme très pure et inviolée physiquement, moralement et spirituellement, de sa conception à son passage extatique de la terre au Ciel.

(Ezéchiel 44 2-3) :

« Cette porte sera fermée. On ne l’ouvrira pas, on n’y passera pas, car Yahvé, le Dieu d’Israël, y est passé. Aussi sera-t-elle fermée. Mais le prince, lui, s’y assiéra pour y prendre son repas en présence de Yahvé. C’est par le vestibule de la porte qu’il entrera et par là qu’il sortira ».

Paroles mystérieuses au sens obscur jusqu’à ce que la conception de Marie et sa maternité Divine les rendent claires à ceux qui, sous le rayon de la lumière éternelle, surent reconnaître la juste signification.

Marie était vraiment cette porte fermée, cette porte extérieure du sanctuaire tournée vers l’Orient.

Porte fermée, car rien de terrestre n’entra jamais en celle qui était La Pleine de Grâce.

Porte extérieure parce qu’elle se tenait entre le Ciel (la demeure du Dieu un et trin) et le monde, si près de Dieu qu’elle était semblable à la porte qui, du Saint des Saints, s’ouvrait sur Le Saint.

Marie fut et demeure réellement une porte pour les hommes, afin qu’ils passent par Le Saint pour entrer dans le Saint des Saints et y établissent leur demeure éternelle avec Celui qui y habite.

Porte tournée vers l’Orient, autrement dit vers Dieu seul, que les hommes inspirés de l’Antiquité appelaient l’Orient.

Et, en vérité, Marie avait les yeux de son âme fixés sur Dieu.

Porte fermée par laquelle personne n’allait entrer hormis Le Seigneur, pour l’Aimer comme Père, comme Fils et comme Esprit, pour la rendre féconde sans lésion, pour se nourrir d’elle et prendre corps, se nourrir devant Son Père Divin.

Ainsi accomplissait-Il Son premier acte d’obéissance de Fils de l’Homme qui, dans l’obscurité d’un sein de femme, ferme et limite Son Immensité et Sa Liberté Divines pour s’assujettir à toutes les phases qui règlent une gestation de même que, ensuite et toujours en se nourrissant d’elle, Il suivra toutes les phases de la croissance pour passer de la condition de bébé à celle d’enfant.

Porte fermée qui ne s’ouvrit pas même pour la plus Sainte des maternités. En effet, tout comme Dieu passa par le vestibule brûlant d’Amour de Marie pour entrer en elle par un moyen connu de Lui seul, Il vint à la lumière de la même manière, Lui qui est La Lumière et L’Amour Infinis, tandis que l’ardeur de l’extase brûlait en Marie et faisait d’elle un Autel étincelant sur lequel l’Hostie fut déposée et offerte pour apporter Le Salut aux hommes.          

Bien des siècles après Ezéchiel, Paul dira, dans sa lettre aux Hébreux (He 9 11) : « Le Christ …, traversant le Tabernacle le plus grand et le plus parfait qui n’est pas fait de main d’homme ».

Ce texte fit l’objet de nombreuses interprétations, d’ailleurs justes.

Mais il en est une autre. La voici : Jésus vint aux hommes, parmi les hommes, en traversant un tabernacle plus grand, à la beauté surnaturelle, et plus parfait que celle qui était le but des Hébreux de Palestine et de la Diaspora : Celui-ci, en effet, n’est pas parfait du point de vue architectural, mais par sa Sainteté.

Il n’était pas fait de main d’homme avec du marbre, de l’or et des vélariums ornés, mais crée (on pourrait presque dire « fait » par Dieu tant Il veilla sur sa formation afin que Le Verbe trouve, le temps de Son Incarnation venu, un Tabernacle en bon état, Saint, choisi, parfait en tout point, digne d’accueillir Sa Divine Sainteté en d’en être la demeure temporaire).

Luc qui, en plus d’être évangéliste était médecin, nous présente la Mère après une patiente étude de médecin qui ne s’arrête pas aux faits objectifs et au sujet étudié, mais examine le milieu de vie et l’hérédité dans lesquels le sujet a vécu, dont il a pu prendre les caractères psychophysiques.

Il désire nous présenter ainsi le Dieu incarné, Le Fils de l’Homme, et nous faire mieux comprendre Sa douceur (même s’Il sait être fort si nécessaire), Sa tendresse pour les malades et les pécheurs désireux de guérison physique ou spirituelle, Son obéissance parfaite jusqu’à la mort, Son humilité qui ne recherchait pas les éloges mais conseillait au contraire : « Ne parlez pas de ce que vous avez vu », Sa force qui savait dépasser toute affection ou peur humaines pour mener à bien Sa mission, et Sa pureté grâce à laquelle rien ne pouvait ébranler Ses sens ni nourrir en Lui, même fugitivement, la moindre passion qui ne soit pas bonne.

Or Sa Mère forma toute seule Son Fils, avec son seul sang qui devait le revêtir de chair, sa ressemblance, et même davantage. En tant qu’homme, les traits et les manières de Jésus étaient plus virils. En tant que femme, l’apparence et le style de Marie étaient plus doux.  

Mais on reconnaît bien chez l’enfant qui sait répondre (Luc 2 49) : « Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que Je dois être dans la maison de Mon Père ? » comme chez l’adulte qui dit (Jean 2 4) : « Que me veux-tu, femme ? » et affirme (Matthieu 12 48-50) : « Qui est Ma mère et qui sont Mes frères ?...Quiconque fait la volonté de Mon Père », la force qui lui est communiquée par celle qui a toujours su souffrir fortement et pour bien des raisons : La mort de ses parents, la pauvreté, le soupçon de Joseph, le voyage à Bethléem, la prophétie de Siméon, la fuite et l’exil en Egypte, la perte de Jésus, la mort de son époux, l’abandon de son fils qui entreprend Sa Mission, la haine du monde juif envers Lui, enfin le martyre de Son Fils sur le Golgotha.

On reconnaît bien dans la douceur du Fils, la douceur héritée de Sa Mère, et il en va de même de Son humilité, de Son obéissance ou de Sa pureté.

Toutes les vertus les plus élevées de la Mère se retrouvent chez le Fils.

Jésus nous révèle Le Père, c’est vrai, mais Marie nous Le révèle aussi.

L’on peut donc affirmer que celui qui veut connaître Marie (Que les Evangélistes et les Actes des apôtres nous révèlent trop peu) doit regarder Son Fils qui a tout pris d’elle, et d’elle seulement, excepté Sa nature Divine de Premier-né et de Fils unique du Père.   

« Que la volonté de Dieu soit faite », dit Marie en (Luc 1 38)… « Que ta volonté soit faite », dit Jésus en (Luc 22 42).

« Bienheureuse celle qui a cru », dit Elisabeth à Marie (Luc 1 45)…Et Jésus loue ceux qui savent croire à bien des reprises au cours de sa période d’évangélisation.

« Il renverse les puissants de leur trône et Il élève les humbles », professe Marie dans son Magnificat (Luc 1 52)…Et Jésus dit (Luc 10 21 ou Matthieu 11 25) : « Je te remercie, Père, d’avoir caché ces choses aux sages et aux puissants et de les avoir révélées aux petits ».

Le Verbe, la Sagesse du Père, fit de Sa Mère un maître en sagesse. Et cette dernière transmit à Son Fils, avec son seul sang, son lait et ses soins maternels, les pensées élevées qui avaient toujours occupé son intelligence sans faille ainsi que les sentiments éminents qui, seuls, vivaient dans son cœur sans tache.

Comme Saint Maximilien Kolbe nous le suggérait, comme je l’ai dit dans un grand nombre de mes Réflexion, et comme Jésus vient de nous le dire :

Marie fut et demeure réellement une porte pour les hommes, afin qu’ils passent par Le Saint pour entrer dans le Saint des Saints et y établissent leur demeure éternelle avec Celui qui y habite.

La Très Sainte Vierge Marie n’est pas seulement Bienheureuse grâce à Son Cœur Immaculé, qui est un Don de Dieu, mais est aussi un exemple pour nous par son obéissance Amoureuse à La Volonté de Dieu…quelle qu’elle soit, comme nous le dit Jésus commentant un passage de l’Evangile : « Bienheureux ceux qui écoute La Parole de Dieu et la mette en pratique ».

Extrait de ma Réflexion n° 44 : L’Annonciation.

La voix perçante d'une femme s'élève limpide comme un chant de louange au-dessus du bruit de la foule pleine d'admiration, chantant la nouvelle béatitude, c'est-à-dire la gloire de Marie : « Bienheureux le sein qui t'a portée et les mamelles que tu as sucées. »

Jésus se tourne vers la femme qui exalte la Mère par admiration pour le Fils. Il sourit parce que douce Lui est la louange donnée à la Mère. Mais il dit ensuite : « Bienheureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique, Fais cela, ô femme. »

Ensuite Jésus bénit et se dirige vers la campagne…suivi des apôtres qui Lui demandent : « Pourquoi as-tu dit cela ? »

« Parce qu'en vérité je vous dis qu'au Ciel on ne mesure pas avec les mesures de la terre. Et ma Mère elle-même sera heureuse non pas tant pour son âme immaculée que pour avoir écouté la Parole de Dieu et l'avoir mise en pratique par l'obéissance.  Le "que l'âme de Marie soit faite sans faute" c'est un prodige du Créateur. C'est à Lui donc qu'en va la louange. Mais le "qu'il soit fait de moi selon ta parole" c'est un prodige de ma Mère. C'est donc pour cela qu'est grand son mérite. Si grand que pour cette capacité d'écouter Dieu, parlant par la bouche de Gabriel, et pour sa volonté de mettre en pratique la parole de Dieu sans rester à soupeser les difficultés et les douleurs immédiates et futures qui viendraient de son adhésion, est venu le Sauveur du monde. Vous voyez donc qu'elle est ma bienheureuse Mère non seulement parce qu'elle m'a engendré et allaité, mais parce qu'elle a écouté la Parole de Dieu et l'a mise en pratique par l'obéissance.

"Et ma Mère est l'Abîme de la Pureté, de la Grâce, de la Charité, de l'Obéissance, de l'Humilité, de toute autre vertu dont la source est en Dieu et que Dieu verse en ses saints."Extrait de ma Réflexion n°38 : La Fête de la Visitation.

La Très Sainte Vierge Marie n’est pas seulement Bienheureuse grâce à Son Cœur Immaculé, qui est un Don de Dieu, mais est aussi un exemple pour nous de vertus, de manière de vivre, de Miséricorde, de Compassion…et de PARDON (à ceux qui accueillent La Très Sainte Vierge Marie, elle nous apprend tout cela).  

 

Extrait de ma Réflexion du Samedi 11 Avril 2009 (Samedi Saint) :

Marie rencontre Judas, alors que celui-ci a vendu Jésus qui est entre les mains de ses bourreaux, sur Son Chemin de Croix, traîné, à ce moment là, chez Pilate.

"Judas !" dit Marie, "Judas, qu'es-tu venu faire ?" Les paroles mêmes de Jésus, et dites avec un amour douloureux. Judas s'en souvient et pousse un cri.

"Judas" répète Marie "qu'as-tu fait ? A tant d'amour tu as répondu en trahissant ?" La voix de Marie est une caresse tremblante.

Judas va s'échapper. Marie l'appelle d'une voix qui aurait dû convertir un démon."Judas ! Judas ! Arrête-toi ! Arrête-toi ! Écoute ! Je te le dis en son nom : repens-toi, Judas. Lui pardonne..." Judas s'est enfui. La voix de Marie, son aspect ont été le coup de grâce, ou plutôt de disgrâce car il résiste.

Jésus continue :

Marie : la nouvelle Ève. Elle vous enseigne la nouvelle religion qui pousse l'amour à pardonner à celui qui vous tue un fils.

Marie : nouvelle Ève, elle a eu de Dieu un nouveau fils ''à la place d'Abel tué par Caïn". Mais elle ne l'eut pas dans une heure de joie brutale qui assoupit la douleur sous les vapeurs de la sensualité et les lassitudes de l'assouvissement. Elle l'a eu dans une heure de douleur totale, au pied d'un gibet, au milieu des râles du Mourant qui était son Fils, des insultes d'une foule déicide et une désolation imméritée et totale puisque Dieu aussi ne la consolait plus.

La vie nouvelle commence pour l'Humanité et pour chaque homme par Marie. Dans ses vertus et sa manière de vivre se trouve votre école. Et dans sa douleur qui eut tous les visages, même celui du pardon au meurtrier de son Fils, se trouve votre salut."

"Le couple Jésus-Marie est l'antithèse du couple Adam-Ève. C'est lui qui est destiné à annuler toute l'œuvre d'Adam et Ève et de ramener l'Humanité au point où elle était quand elle fut créée : riche de grâce et de tous les dons dont le Créateur l'avait comblée.

 Mais pour annuler les œuvres des deux Premiers, cause de mortelles infirmités, d'une perpétuelle mutilation, d'appauvrissement, et davantage : d'indigence spirituelle — en effet, après le péché, Adam et Ève se trouvaient dépouillés de tout ce que, richesse infinie, le Père saint leur avait donné — ils ont dû, ces deux Seconds, opérer en tout et pour tout d'une manière opposée à celle des deux Premiers. Par conséquent pousser l'obéissance jusqu'à la perfection qui s'anéantit et s'immole dans la chair, dans le sentiment, dans la pensée, dans la volonté pour accepter tout ce que Dieu veut.

Oh ! Maternité de Marie Martyre ! Maternité sublime autant que ta Maternité virginale et divine ! De cette dernière, c'est Dieu qui t'a fait don ! Mais de la première, toi, Mère sainte, Co rédemptrice, tu t'es fait don, car toi, toi seule as su en cette heure, alors que tu sentais déjà ton cœur brisé par la flagellation qui m'avait brisé la chair, dire à Judas ces paroles, toi, toi seule as su en cette heure, alors que tu sentais déjà la croix te briser le cœur, aimer et pardonner.

J’aimerais continuer cette Réflexion en laissant La Très Sainte Vierge Marie, Elle-même, témoigner de ce qu’elle a vécu et notamment lors de La Passion de Son Fils Jésus, Notre Dieu…Son Cœur Immaculé de Maman nous apprenant la seule chose importante à retenir…notre vie doit être, notre vie doit devenir toujours plus…AMOUR.

Elle nous apprend L’Amour même au milieu des pires épreuves et des pires souffrances… L’Amour qui est le seul Chemin pour nous conduire au Royaume de Dieu, où ceux qui y parviendront vivront un Bonheur Infini et Eternel.

Pourquoi est-ce le seul Chemin…parce qu’au Paradis…il ne peut y entrer que AMOUR et Pureté.  

Enseignement de Marie sur Sa Théologie à Maria Valtorta, alors que celle-ci vit une période d’absence de Dieu (Extrait de ma Réflexion n°32 : Quelques Méditations).

1/ La signification de Ses 7 Joies :

Aucune de Mes Joies ne m’a concernée Moi seule. L’Egoïsme, même le plus Juste et le plus Saint, détruit L’Amour.

Chacune d’elles (de Mes Joies) a été suscitée par un Amour Parfait et a servi d’incitation à un Amour encore plus Parfait.

Je suis maintenant Bienheureuse. Je pourrais l’être davantage, puisque Je suis entourée de L’Etreinte Trinitaire de Dieu. Mais Je me sers encore de Ma Béatitude par Amour pour vous.

Là aussi, J’applique La Loi : J’aime Dieu de tout Mon être et Mon Prochain comme moi-même.

Oh ! Ma théologie ! Elle n’a qu’un mot-clé : « Amour ». Je suis La Reine des Cieux parce que J’ai compris cette théologie comme aucune autre créature.

Aime. Tu seras sauvée. Aime. Aime en paroles et en silence. Aime en actes ou dans l’immobilité. Aime avec ferveur ou dans la souffrance de l’aridité. Aime dans la joie et dans la douleur. Aime dans la victoire et dans la faiblesse. Aime dans les tentations et dans la liberté vis-à-vis de L’Ennemi. Aime sans cesse.

Qu’il y ait au plus profond de toi un lieu qui sache rester paisible et ardent dans L’Amour au sein de tout ton être blessé, frappé, agonisant, hébété de douleur, épuisé par les assauts du démon, dégoûté par les évènements de la vie, secoué comme une barque dans la tempête.

Un lieu en toi qui ait pour seule mission d’aimer et l’exerce pour ton esprit, pour ton cœur comme pour ta chair.

Que ce lieu soit ton sanctuaire. Qu’il s’y trouve L’Autel à la lampe toujours allumée, les fleurs toujours fraîches, et que La Louange ne cesse d’y retentir.

Que tu pleures ou que tu ries, que tu espères ou que tu doutes, que tu sois exaucée ou non, que la partie La plus Sainte de ton âme, celle qui vit en ce lieu consacré au culte de Dieu, sache toujours redire : « Gloire à Toi, Seigneur. Gloire ! Nous te Louons, nous te Bénissons, nous t’Adorons, nous Te Glorifions ! Car Toi seul es Saint, Toi seul est Seigneur, Toi seul est Le Très-Haut. C’est pourquoi, avec Les Anges et Les Archanges, avec Les Trônes et Les Dominations et avec Toutes Les Armées Célestes, nous chantons L’Hymne de Ta Gloire en disant sans fin : Saint, Saint, Saint ! »

Avant L’Elévation vient La Louange. Avant La Consommation vient La Louange.

Regarde Mon Jésus. Avant d’être élevé et consumé, Il a loué Le Père. Or, Il savait ce qui L’attendait.

Que ton cœur chante, Maria (Valtorta). Qu’il chante même si les larmes coulent à flots de tes yeux. Que ton chant couvre ta plainte et les voix de Satan qui veut te persuader de te défier de toi pour t’empêcher de poursuivre ta mission. Il veut te convaincre que Dieu ne t’écoute pas pour t’empêcher de prier, il veut te convaincre que tu es perdue pour te perdre.

Non. Tu ne l’es pas. Persévère. Un seul jour, une seule heure de fidélité en ce moment a plus de valeur que dix ans passés à souffrir physiquement et à faire pénitence, mais avec le cœur en Paix et alors que Dieu est à tes côtés de façon sensible.

Persévère. Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. C’est Mon, et Ton, Jésus qui le dit. Moi aussi, Je te le dis. Souffre dans La Paix. Il viendra bientôt.  

2/ La signification de Ses 7 Douleurs :

La Cinquième épée fut de savoir que l’on Blasphémerait toujours contre ce Sang, qui coule comme autant de ruisseaux de Salut des membres déchirés de Jésus. Il parlait cependant ce Sang, et il parle. Il crie d’une voix amoureuse, et il appelle. Mais les hommes n’ont pas voulu l’entendre, et pas davantage aujourd’hui.

Ils se pressaient autour du Messie pour Lui demander la guérison de leurs maladies et ils le suppliaient de leur dire une Parole.

Or au moment où Il ne s’est plus servi de Son doigt, ni de poussière et de salive, mais Il a donné Sa Vie et Son Sang pour les guérir de leur vraie Maladie, la « faute » indélébile, ils l’ont fui plus qu’un lépreux.

Ils le fuient aujourd’hui encore (Matthieu 27 25). « Que Son Sang retombe sur nous ! » Oh ! Oui, il retombera au dernier jour pour leur demander raison de leur haine et, puisqu’ils n’ont pas voulu L’Aimer, Il maudira.

Alors Moi, La Mère, ne devrais-je pas souffrir à la vue du grand nombre de Mes enfants qui ont mérités d’être maudits et retranchés pour toujours de La Famille Spirituelle du Ciel, dont Je suis La Mère et Mon Jésus Le Premier-Né et Le Frère Aîné ???   

Lorsque J’ai reçu Le Corps inanimé de Mon Dieu et Fils (et J’aurais pu vous énumérer Ses plaies une par une) J’ai senti Mon sein se déchirer. Oh ! Certes, Je n’ai pas connu la souffrance de l’enfantement. Mais J’ai connu celle-ci et il n’est aucune douleur d’accouchement qui puisse y être comparée.

Toute Ma douleur de Croyante, Toute Ma douleur de Mère n’ont plus fait qu’un. Cette Unique Souffrance est La Base de Ma Croix comme Le Calvaire l’était pour La Croix de Mon Seigneur. De là provient Ma Douleur.

Je n’ai pas vu Jésus mort dans vos cœurs. Car ce n’est pas Lui qui meurt, ce sont vos cœurs qui meurent à Lui.

J’ai vu la foule de cœurs dans lesquels Il allait être déposé comme une froide dépouille. Pour combien de personnes aura-t-Il ordonné inutilement : « Lève-toi ! », pour ces hommes qui ne veulent pas vivre, qui ne veulent pas se lever.

Le Sacrement de La Vie refusé ou accueilli de manière Sacrilège, même quand vos jours sont comptés.

Ces Judas innombrables qui ne savent pas se convertir honnêtement pour se rendre dignes de recevoir Leur Dieu blessé, alors que La Repentance les guérirait. 

Vois, Maria. Tout vaut mieux que d’être les nouveaux Judas Iscariote. C’est pourtant le péché que l’on commet dans la plus grande indifférence.

C’est d’ailleurs loin d’être le fait des grands pécheurs, mais aussi de beaucoup qui paraissent ou se croient fidèles à Mon Fils. Il les appelle « les pharisiens d’aujourd’hui ».

Tu peux les reconnaître à leurs œuvres.

Le contact avec Mon Fils ne les rends pas meilleurs. Au contraire, leur vie est la négation de La Charité, et donc de Dieu.

Ce sont des morts, si ce n’est à La Grâce du moins à Ses fruits. Ils n’ont aucune vitalité.

Jésus ne peut agir en eux parce qu’Il ne trouve pas en eux de répondant.

Ce sont eux qui précèdent d’un cran seulement ceux qui ne sont Chrétiens que de nom. Ils sont des temples désaffectés et profanés par la pourriture de tous les vices, eux chez qui le nom, le seul nom, du Christ se trouve comme le fut Le Corps de Mon Jésus dans Le Sépulcre.

Ils sont eux aussi, sans vie.

Et si, à Gethsémani, La Connaissance de tous ceux pour qui Son Sacrifice allait être inutile constitua Le Martyre Spirituel de Mon Fils, cette Vision fut Ma Torture au moment où J’embrassait Jésus en un ultime adieu.  

Elle ne cesse pas, d’ailleurs. Les épées sont toujours plongées dans Mon cœur, car l’homme continue à lui infliger Ses Sept Douleurs.

Tant que le nombre des sauvés ne sera pas complet de même que La Gloire de Dieu en Ses Bienheureux, Je souffrirais de Ma double Douleur de Mère qui voit Son Fils Premier-Né offensé, et de Mère qui voit un trop grand nombre de Ses enfants préférer l’exil Eternel à La Maison du Père.

Lorsque tu pries sous le titre de Notre-Dame des Douleurs, pense à Mes Paroles. Dans tes propres souffrances, abolis tout Egoïsme pour M’imiter.

Pour Ma part, J’ai élargi Mes Douleurs de Mère de Jésus à tous ceux qui sont nés.

Je suis La Nouvelle Eve. Toi, sers-toi de tes souffrances en faveur de tes frères. Amène-les à Dieu. A Moi.


POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA TROISIEME PARTIE.

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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