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71. Fête de La Nativité de La Très Sainte Vierge Marie...3ème Partie.
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
FÊTE DE LA NATIVITE DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE…3ème Partie.
TROISIEME PARTIE.
Arche véritable de la Parole de Dieu, en regardant en son sein, éternellement inviolé… Jésus défend aux yeux du monde La Virginité de Sa Très Sainte Mère (le monde qui voudrait absolument donner à La Vierge Marie de nombreux autres époux ou amants et beaucoup d’autres enfants !!!...comme pour Jésus d’ailleurs à qui le monde voudrait attribuer de nombreuses maîtresses, voir amants !!!).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 65 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé (page 372)…
Jésus dans la maison de l'oncle Alphée et puis dans sa maison.
Jésus défend la Virginité de Marie et dit :
Oncle et Tante : "Pour les chicaneurs, je dis que j'ai employé les termes "oncle" et "tante", qui n'existent pas dans les langues de Palestine, pour apporter des éclaircissements et mettre un point final à une question irrespectueuse sur ma condition de Fils Unique de Marie, et sur la Virginité de ma Mère, avant et après l'enfantement, sur la nature spirituelle et divine de l'union dont j'ai reçu la vie.
Je le redis encore une fois, ma Mère ne connut pas d'autres unions et n'eut pas d'autres enfants.
Chair Inviolée, que Moi-même je n'ai pas déchirée, fermée sur le mystère d'un sein-tabernacle, trône de la Trinité et du Verbe Incarné".
Je pense qu’il est bon ici de faire une parenthèse dépassant le cadre de le Fête d’aujourd’hui sur La Nativité de Marie, en expliquant la Virginité éternelle de Marie, alors que dans les Evangiles, il est questions, plusieurs fois, des « frères et sœurs » de Jésus.
Matthieu 13 54-58.
Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ???
N’est-il pas le fils du charpentier ??? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ??? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ??? Alors d’où lui vient tout cela ??? ». Ets ils étaient profondément choqués à cause de lui.
Jésus leur dit : « Un Prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison ». Et il ne fit pas beaucoup de miracles à ces endroits là, à cause de leur manque de Foi.
L’Évangile parle des frères et des sœurs de Jésus, cette question fait parfois polémique. Qu'en dit l'œuvre de Maria Valtorta ?
La famille de Jésus, telle que la restitue la lecture de Maria Valtorta, se trouve exprimée dans l'arbre généalogique reconstitué. (Ouvrir le lien pour comprendre l’arbre généalogique de la famille humaine de Jésus, descendance du Roi David.)
Daniel-Rops dans "Jésus en son temps" (p. 141) rappelle que le mot "aha" en araméen ou "ah" en hébreu, désigne aussi bien le frère, le demi-frère, le cousin, voir même le proche parent. Plusieurs langues utilisent d’ailleurs cette globalisation. On peut donc retenir deux acceptations : une acceptation littérale qui ne retient comme "frères" que ceux issus de la filiation d’un même père ou d’une même mère et une extensive qui désigne comme "frères" les cousins ou les proches.
C'est cette dernière acceptation qui prévaut dans l'œuvre de Maria Valtorta. Il faut dire que l'autre acceptation supposerait de concilier deux affirmations de l'Évangile : celle de Matthieu selon laquelle : "Jacob fut père de Joseph, l’époux de Marie : c’est d’elle qu’est né Jésus, appelé le Messie" (Matthieu 1,16) et celle de Paul : "je n’ai vu aucun autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur" (Galates 1,19). Or il n’y a que deux Jacques apôtre : l’un est fils de Zébédée et frère de Jean; l’autre est fils d’Alphée et frère de Simon, Joset(ph) et Jude. Cet apôtre, fils d'Alphée - que Marie aurait épousé en seconde noces Jésus ayant 13 ans au minimum - serait donc âgé de 15 à 17 ans au moment de la vie publique. Il est difficile d'imaginer cet adolescent affrontant les périples de l'évangélisation et devenant évêque de Jérusalem.
Les "sœurs" de Jésus sont la femme de Joseph, l'aîné des cousins, qui reste anonyme et celle de Simon, prénommée Salomé et dont Jésus guérira l'enfant.
Les fratries.
Maria Valtorta décrit trois fratries parmi les apôtres et non deux comme habituellement : Simon (Pierre) et son frère André, les fils de Jonas. Jacques dit le majeur et son frère Jean, les fils de Zébédée.
Auxquels elle rajoute Jacques dit le mineur et Jude son frère (cousins de Jésus), les fils d'Alphée.(frère de Joseph, l’époux de Marie et père « adoptif » de Jésus).
Ceci peut surprendre car toutes les traductions donnent Jude "fils de Jacques". Il n'y a que la Bible Osty, réputée traduite au plus proche du texte original, qui en note de bas de page précise :"Jude, fils de ou frère de Jacques".
De cette dernière fratrie sortira aussi Simon (Siméon) qui succédera à son frère Jacques à la tête de la communauté chrétienne de Palestine et se réfugiera avec elle à Pella, après la destruction du Temple comme le rapporte la Tradition.
Jacques, fils d'Alphée, dit le mineur, l'apôtre cousin de Jésus, premier évêque de Jérusalem
Présentation générale.
Galiléen de Nazareth, mais de descendance judéenne royale comme Jésus (2.90). 11ème apôtre et appelé pour cela "le mineur" par opposition à son homonyme, Jacques de Zébédée, "le Majeur", car il fut un des premiers à suivre Jésus.
Très proche de Jésus avec qui il a partagé sa jeunesse sous les enseignements de la Vierge Marie (1.64).
"Mon parfait ami d'enfance, celui qui fut mon frère pendant notre jeunesse" dira d'ailleurs de lui, Jésus en l’accueillant comme apôtre (2.60).
C'est l'avant-dernier apôtre à rejoindre Jésus. Cet engagement tardif n'est dû qu'à son souci de convaincre sa famille hostile à Jésus (c'est un fou ! dit-elle).
Il reste, tant qu'il le peut, auprès de son père mourrant avant d'être mis en demeure de choisir entre sa famille et Jésus (2.60).
C'est le dernier des quatre cousins germains de Jésus : Joseph, son frère aîné, obtus et rigide, Simon qui lui succédera, après bien des hésitations, dans la charge d'évêque de la communauté d'Israël et Jude l’apôtre qui le précède dans son engagement à la suite de Jésus.
Leur père Alphée est le frère aîné de saint Joseph (à qui Jacques ressemble d’ailleurs) (4.116). Leur mère, Marie de Cléophas sera l'une des saintes femmes qui suivront Jésus jusqu'au pied de la Croix.
Jacques, fils d'Alphée est le premier évêque de Jérusalem, un des tous premiers personnages de l'Église naissante (10.27) et un de ses grands martyrs.
Caractère et aspect.
Légèrement plus âgé que Jésus, il ressemble physiquement et moralement beaucoup à Joseph, le père putatif de Jésus (8.38). Il possède une voix de baryton.
Comme son oncle Joseph, il a les yeux et les cheveux châtains, et le visage légèrement brun (2.64).
D'un caractère toujours doux (8.38), d'une douceur ascétique même (10.24). Sa douceur contraste avec le caractère aristocratique et dominateur de son frère Jude.
"Nous ne sommes pas héroïques comme tes bergers... se lamente Jacques. Et bien ! Je te dis que tu ne te connais pas. Toi et Jude, vous êtes deux forts, prophétise Jésus" (2.64)
La Vierge Marie le qualifie de "juste et héroïque" (10.35)
Parcours apostolique.
Témoin de : la Cène (9.19) - la Résurrection (10.12) - l'Ascension (10.23) - la Pentecôte (10.25)
Catéchisé par la Vierge Marie (2.97 - p.571). C’est celui "qui me rappelle le Juste (Joseph) dans ton physique et par ton cœur" dit Jésus.
Bien qu'avant-dernier apôtre, (non par hésitation mais par fidélité à son père Alphée), c’est pourtant un des tous premiers, sinon le premier, à prêcher le Rédempteur à la Belle-Eau (2.97 - 570).
Au moment de l'accueillir parmi les disciples, Jésus prophétise son destin de grand évangélisateur : "Je suis certain que la joie de porter Dieu parmi les hommes augmentera d'heure en heure jusqu'à atteindre la pleine extase, à la dernière heure de la terre et à l'heure éternelle du Ciel." (2.60)
Son destin lui sera révélé et l’Église d’Israël lui sera confiée par Jésus lors d’une entretien individuel sur le Carmel (4.121) Il réalise peu après son premier miracle au nom de Jésus en guérissant le jeune enfant d’un bûcheron (4.122).
Il deviendra le 1er évêque de Jérusalem (10.23).
J’aimerais par la même occasion apporter aussi une réponse à ceux qui prêtent du crédit aux rumeurs faisant état du fait que l’on aurait trouvé le tombeau de Jésus !!!
C’est d’abord oublier un peu vite trois choses très importantes.
1/ Les noms de famille n’existant pas à l’époque, les gens s’appelaient uniquement par leurs prénoms…qui étaient souvent les mêmes (comme encore maintenant…surtout lorsqu’ils représentent une certaine valeur pour les gens…ainsi une star, un athlète, un héros, etc…sera l’occasion pour bien des gens de donner leurs noms à leurs enfants !!!).
Ainsi il y a eu aussi bien à Nazareth qu’ailleurs de nombreuses personnes qui se sont appelés Jésus, Marie ou Joseph…surtout parmi les nouveaux Chrétiens.
2/ Les dirigeants Juifs qui avaient fait crucifier Jésus pour que l’on ne parle plus de lui, ne voulaient surtout pas que l’on apprenne qu’il était Ressuscité et ont soudoyé les gardes pour qu’ils donnent une autre version (peu crédible pour des soldats de la grande armée Romaine habitués aux gardes de nuit comme de jour…et ne craignant personne !!!)…version que l’on retrouve dans l’Evangile : (Matthieu 28 11-15)
…Voici que quelques hommes de la garde vinrent en ville rapporter aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci tinrent une réunion avec les anciens et, après avoir délibéré, ils donnèrent aux soldats une forte somme d’argent, avec cette consigne : « Vous direz ceci : Ses disciples sont venus de nuit et l’ont dérobé tandis que nous dormions ».
« Que si l’affaire vient aux oreilles du gouverneur, nous nous chargeons de l’amadouer et de vous épargner tout ennui ».
Les soldats ayant pris l’argent, exécutèrent la consigne, et cette histoire s’est colportée parmi les juifs jusqu’à ce jour.
3/ Celui qui porte foi au fait qu’il existe un tombeau de Jésus (Jésus-Christ Fils de Dieu…pas un Jésus anonyme ayant le même nom que Lui)…nie par la même occasion La Résurrection de Jésus…et considère que Dieu est mort ce jour là !!!
Par la même occasion celui-ci refuse de donner Foi aux nombreux témoignages de personnes ayant vu Jésus après sa mort (et pas seulement les apôtres, comme j’en ai déjà parlé lors de ma Réflexion du 29 Juin 2009 à l’occasion de la fête de Saint Paul…qui de tueur de Chrétiens est devenu disciple…après avoir vu Jésus en Gloire !!!) et aux nombreux martyrs Chrétiens qui ont trouvé la force du Martyr justement en ayant vu Jésus en Gloire leur donnant le désir d’aller jusqu’au bout et de refuser de renier leur Foi…tout en pardonnant à leurs bourreaux.
Bien-sûr, on peut dire que rien n’est vérifié…mais qui aurait le désir de donner sa vie et d’accepter de subir d’horribles tortures plus atroces les une que les autres (car chacun pouvait la sauver en reniant sa Foi en Jésus)…sans une aide surnaturelle donnée par Jésus-Christ Ressuscité, Vivant et Régnant à la droite du Père…et sans une vision du Ciel et du Bonheur Infini qui les attend dans Le Royaume de Dieu !!!...donnant ainsi envi à de nombreuses personnes de se convertir…afin de subir eux aussi ces tortures et le martyr…leur ouvrant La Porte du Paradis !!!
Cette parenthèse clos, revenons au désir de Marie, qui, comme on le voit au travers des Révélations à Maria Valtorta, de toujours demeurer vierge, pour l’avènement du futur Messie.
(Il nous faut réaliser ici, ce que l’on a oublié depuis, que d’après toutes les écritures que les Juifs connaissaient très bien, Le Messie était attendu pour cette période qui arrivait).
Cela me permet de revenir sur cet épisode de la vie de La Très Sainte Vierge Marie, alors qu’elle n’a pas encore 3 ans et qu’elle est encore avec ses parents Anne et Joachim…avant d’aller vivre au Temple.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 11 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
"Ma joie, comment sais-tu ces choses saintes ? Qui donc te les a dites ? "
Maria Valtorta raconte la vision qu’elle a :
De la tonnelle ombragée arrive une Marie toute petite, mais déjà vive et assurée. Sa démarche ne connaît pas d'hésitation et ses sandalettes blanches ne trébuchent pas au milieu des pierres. "Oh ! Ma fille ! Quelle histoire veux-tu encore savoir ?"
Marie pense, sérieuse et recueillie. Il faudrait la peindre pour en éterniser l'expression. Sur le petit visage enfantin se reflète l'ombre de ses pensées. Sourires et soupirs, rayons de soleil et ombres des nuages, en pensant à l'histoire d'Israël.
Puis elle choisit : "Encore la parole de Gabriel à Daniel où le Christ est promis (Daniel 9 21-26). ".
Et elle écoute, les yeux fermés, répétant lentement les paroles que sa mère a dites comme pour s'en mieux rappeler. Quand Anne termine elle demande : " Combien de temps faut-il encore pour avoir l'Emmanuel ?"
"Trente années environ, chérie."
"Que de temps encore ! Et je serai au Temple…
Dis-moi : si je priais tant, tant, tant; jour et nuit, nuit et jour et que dans ce but je ne voudrais être que de Dieu, toute la vie, l'Éternel me ferait-Il la grâce de donner avant le Messie à son peuple ?"
"Je ne sais pas, mon aimée. Le Prophète a dit : "Soixante dix semaines". Je crois que la prophétie ne ment pas, mais le Seigneur est si bon" se hâte d'ajouter Anne en voyant s'emperler d'une larme le cil d'or de sa petite. "Je crois que si tu priais, tant, tant, tant, Il t'exaucera."
Le sourire revient sur le petit visage légèrement levé vers sa mère et un éclair de soleil qui passe entre deux pampres fait briller des pleurs déjà arrêtés, comme seraient les gouttelettes de rosée suspendues aux tiges très fines de mousse alpin.
"Et alors, je prierai et me ferai vierge pour cela."
"Mais sais-tu ce que cela veut dire ?"
"Cela veut dire ne pas connaître amour d'homme, mais seulement de Dieu. Cela veut dire n'avoir de pensée que pour le Seigneur.
Cela veut dire rester enfant dans sa chair et ange dans son cœur.
Cela veut dire n'avoir d'yeux que pour regarder Dieu, d'oreille que pour l'écouter, de bouche que pour le louer, de mains que pour s'offrir en hostie, des pieds que pour le suivre rapide, de cœur et de vie que pour les Lui donner."
"Bénie toi ! Mais alors, tu n'auras jamais d'enfants, toi qui aimes tant les petits, et les agneaux et les petites tourterelles...
Sais- tu ? Un enfant pour une femme est comme un petit agneau blanc et frisé, ou comme une petite colombe au plumage de soie et au bec de corail que l'on peut aimer, couvrir de baisers et qu'on entend vous dire : "Maman"."
"N'importe. Je serai de Dieu. Au Temple, je prierai. Et peut-être, un jour, je verrai l'Emmanuel.
La Vierge qui doit être sa mère, comme dit le grand Prophète, doit être déjà née et elle est au Temple... Je lui serai compagne... et servante.
Oh ! Oui, si je pouvais la connaître, par lumière divine, je voudrais la servir, cette bienheureuse !
Et puis, elle me porterait son Fils, m'emmènerait à son Fils et je le servirais, Lui aussi, Pense, maman !... servir le Messie !..."
Marie est sur-exaltée à cette pensée qui la sublimise et l'anéantit à la fois. Avec ses petites mains croisées sur sa poitrine et sa tête penchée un peu en avant, elle est toute allumée, elle paraît être une reproduction enfantine de la Vierge de l'Annonciation (de Florence) que j'ai vue.
Elle reprend : "Mais est-ce que le Roi d'Israël, l'Oint de Dieu, me permettra-t-il de le servir ?"
"N'en doute pas. Le roi Salomon ne dit-il pas : "Il y a soixante reines et quatre vingt autres épouses, et innombrables, les jeunes filles"(Cantique 6 8-9)? Tu vois, qu'à la cour du Roi seront innombrables les vierges qui serviront leur Seigneur."
"Oh ! Tu vois alors que je dois être vierge ? Je le dois. Si Lui veut pour mère une vierge, cela veut dire qu'Il aime par-dessus tout la virginité, Je veux qu'Il m'aime, moi, sa servante pour la virginité qui me fera un peu semblable à sa Mère bien-aimée... Oui, c'est cela que je veux...
Je voudrais aussi être pécheresse, si grande pécheresse, si je ne craignais d'offenser le Seigneur...Dis-moi, maman, peut-on être pécheresse pour l'amour de Dieu ?"
"Mais que dis-tu, mon trésor ? Je ne comprends pas."
"Je veux dire : pécher pour pouvoir être aimée de Dieu qui devient Sauveur. On sauve ce qui est perdu, n'est-ce pas ?
Je voudrais être sauvée par le Sauveur pour avoir son regard d'amour; C'est pour cela que je voudrais pécher, mais sans taire de péché qui Le dégoûte.
Comment peut-Il me sauver si je ne me perds ?"
Anne est abasourdie. Elle ne sait plus quoi dire. Joachim vient à son secours, en marchant sur l'herbe il s'était approché sans bruit derrière la haie des petits plants de vigne.
"Il t'a aimée auparavant, parce qu'Il sait que tu l'aimes et veux n'aimer que Lui seul. C'est pour cela que tu es déjà rachetée et tu peux être vierge, comme tu le veux" dit Joachim.
"Vraiment, mon père ?" Marie se serre à ses genoux et le regarde avec les claires étoiles de ses yeux si semblables à ceux de son père, et si heureuse de l'espérance que son père lui donne.
"En vérité, petit amour. Regarde. Je t'ai apporté ce petit passereau qui a fait son premier vol près de la fontaine. J'aurais pu le laisser aller, mais ses faibles ailes et ses pattes trop grêles n'avaient pas assez de force pour le soulever à nouveau et le re- tenir sur les pierres glissantes de la margelle. Il serait tombé dans l'eau.
Je n'ai pas attendu que ce malheur se produise. Je l'ai pris et je te le donne. Tu en feras ce que tu voudras. En effet il a été sauvé avant d'encourir le danger. C'est la même chose que Dieu a fait avec toi.
Maintenant, dis-moi, Marie : ai-je aimé le passereau en le sauvant avant qu'il ne tombe ou bien l'aurais-je aimé davantage en le tirant du danger après la chute ?"
"C'est maintenant que tu l'as le mieux aimé, n'ayant pas permis qu’il périsse dans l'eau froide."
"Eh bien ! Dieu t'a aimée davantage, car Il t'a sauvée avant que tu ne pèches."
"Et moi, alors, je l'aimerai de toutes mes forces. Joli petit passereau je serai comme toi. Le Seigneur nous a aimés semblablement en nous faisant cadeau du salut... Maintenant, je te soignerai et puis je te laisserai aller. Toi, tu chanteras dans le bois, et moi au Temple les louanges de Dieu, et nous dirons : "Envoie, envoie Celui que tu as promis à ceux qui l'attendent". Oh ! Mon papa, quand me conduiras-tu au Temple ?"
"Bientôt ma perle, mais cela ne te fait-il pas de la peine de laisser ton père ?"
"Tellement ! Mais tu viendras... et puis, si cela ne faisait pas mal, quel sacrifice serait-il ?"
"Et tu te rappelleras de nous ?"
"Toujours. Après la prière pour l'Emmanuel, je prierai pour vous. Que Dieu vous donne joie et longue vie... jusqu'au jour où Lui sera Sauveur. Puis, je Lui dirai qu'il vous prenne et vous emmène à la Jérusalem du Ciel."
Mais comment l’âme de La Très Sainte Vierge Marie a pu venir du sein du Père jusque dans les entrailles de sa maman Anne, sans que Satan ne puisse détruire cette âme toute pure…comme Il le fait avec chacun de nous, en nous inoculant « Le Péché Originel ».
La réponse nous est encore apportée par Jésus qui nous révèle comment Dieu a protégé cette âme de toute attaque satanique durant son transfert dans le corps d’Anne.
L’Archange Gabriel (L’Archange de L’Annonciation) porte l’âme de Marie…
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 2, chapitre 103 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
Les Encénies dans la maison de Lazare avec les bergers.
Jésus dit :
"Oui, Maître. Qu'on sache nous aussi... Nous savons que tu es le Messie et nous le croyons. Mais, au moins, pour mon compte, j'ai eu du mal à admettre que de Nazareth il pouvait sortir quelque chose de bon... Pourquoi ne nous as-tu pas fait connaître tout de suite ton passé ?" dit Barthélémy.
"Pour éprouver ta foi et la luminosité de ton esprit. Mais maintenant je vais vous parler, bien plus : nous allons vous parler, de mon passé. Je dirai même ce que les bergers ne savent pas, et eux ce qu'ils ont vu. Et vous connaîtrez l'aube du Christ.
Écoutez :
Le temps de la Grâce étant venu, Dieu prépara pour Lui sa Vierge. Vous pouvez bien comprendre comment Dieu ne pouvait résider là où Satan avait posé son signe ineffaçable. La Puissance travailla donc pour faire son futur tabernacle immaculé.
Et par deux justes, d'âge avancé et contre les règles habituelles de la procréation, fut conçue Celle sur laquelle il n'y a aucune tache.
Qui a déposé cette âme dans la chair embryonnaire qui reverdissait le vieux sein d'Anne d'Aaron, ma grand-mère.
Toi, Lévi (un des bergers à la naissance de Jésus), tu as vu l'Archange de toutes les annonciations. Tu peux dire : c'est celui-là.
Car la Force de Dieu fut toujours le victorieux qui apporta la nouvelle de la joie aux saints et aux prophètes, l'indomptable sur lequel la plus grande force de Satan s'est brisée comme une tige de mousse desséchée, l'intelligent qui avec sa bonne et lucide intelligence a détourné les pièges de l'autre intelligent mais mal faisant en procurant avec promptitude l'exécution des ordres de Dieu.
Avec un cri de joie, lui l'Annonciateur qui déjà connaissait les chemins de la terre, parce qu'il était descendu pour parler aux Prophètes, recueillit du Feu Divin l'étincelle immaculée qui était l'âme de l'Enfant Éternelle, et l'enfermant dans un cercle de flammes angéliques, celles de son Amour spirituel, il la porta sur la terre dans une maison, dans un sein.
Et à partir de ce moment, le monde posséda l'Adoratrice; et Dieu, à partir de ce moment, pu regarder un point de la terre sans en éprouver de dégoût.
Et une petite créature naquit, l'Aimée de Dieu et de ses anges, la Consacrée à Dieu, saintement aimée par ses parents. "Et Abel donna Dieu les prémices de son troupeau". Oh ! Qu’en vérité les parents de l'éternel Abel surent donner à Dieu les prémices de leur bien, tout leur bien, en mourant pour avoir donné ce bien à Celui qui le leur avait donné !
Ma Mère fut l'Enfant du Temple depuis l'âge de trois ans à quinze ans et hâta la venue du Christ par la force de son amour.
Vierge avant sa conception, vierge dans l'obscurité d'un sein, vierge dans ses vagissements, vierge dans ses premiers pas, la Vierge appartint à Dieu, à Dieu seul. Elle proclama son droit supérieur au décret de la Loi d'Israël, en obtenant de l'époux qui lui fut donné par Dieu de rester inviolée après les noces.
Joseph de Nazareth était un juste. A lui seulement pouvait être confié le Lis de Dieu et seul il le posséda. Ange, en son âme comme en sa chair, il aima comme aiment les anges de Dieu. L'abîme de cet amour fort qui eut toutes les tendresses conjugales sans dépasser la barrière du céleste feu au delà de laquelle était l'Arche du Seigneur, sera compris par peu de personnes sur la terre.
C'est le témoignage de ce que peut « être » un juste pourvu qu'il le veuille, de ce qu'il peut, car même l'âme encore blessée par la tache originelle possède des forces puissantes d'élévation, de souvenir et de retour à sa dignité de fille de Dieu, elle opère divinement pour l'amour du Père.
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE
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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
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