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45d. LE CARÊME : Temps de Conversion…Chemin vers PÂQUES (4ème partie)
Lorsqu’une réflexion honnête vous conseille de ne pas augmenter le nombre de vos enfants, sachez vivre en époux chastes et non en singes luxurieux.
Comment voulez-vous que l’ange de Dieu veille sur votre maison quand vous en faites un nid de péché ???
Comment voulez-vous que Dieu vous protège quand vous l’obligez à détourner son regard avec dégoût de votre nid souillé ???
Oh ! Pauvres familles qui se forment sans préparation surnaturelles, pauvres familles d’où toute recherche de la vérité est bannie à priori et où l’on se gausse au contraire de la parole de Vérité qui enseigne ce qu’est le mariage et ses raisons d’être.
Pauvres familles qui se forment sans que l’on pense à ce qui est supérieur, mais uniquement sous l’aiguillon d’un appétit sensuel et d’une réflexion financière !
Bien des époux n’ont plus la moindre pensée pour Dieu une fois passée la coutume inévitable de la cérémonie religieuse (Je parle bien de coutume, et Je le répète, car pour la majorité ce n’est rien d’autre, et en tout cas pas une aspiration de l’âme à avoir Dieu à ses côtés en un tel moment), ils font de ce sacrement un festin, et du festin un exutoire pour leur bestialité, alors que dans Ma pensée le sacrement, loin de se terminer avec la cérémonie religieuse, commence à cet instant et dure aussi longtemps que la vie des deux époux.
On peut le comparer aux vœux monastiques qui, loin de se limiter à la cérémonie religieuse, durent aussi longtemps que la vie du religieux ou de la religieuse.
L’ange apprend à Tobie que, si la prière précède l’acte, celui-ci devient saint, béni et fécond en joies véritables et en descendance.
Voilà ce qu’il conviendrait de faire : Aller se marier d’une part en étant poussé par le désir d’avoir des enfants, puisque c’est là le but de l’union humaine (tout autre but est péché qui déshonore l’homme comme être raisonnable et blesse l’esprit, temple de Dieu, qui s’enfuit avec indignation), d’autre part en gardant Dieu à l’esprit à tout moment.
Dieu n’est pas un garde-chiourme oppressif. C’est un Père bon, qui se réjouit des joies honnêtes de ses enfants et qui répond à leurs étreintes par des bénédictions célestes et par l’approbation, ce dont la création d’une nouvelle âme est la preuve.
Mais qui comprendra cette page ??? Comme si j’avais parlé la langue d’une planète inconnue, vous la lirez sans en goûter la sainte saveur.
Elle vous semblera être du ressassé, or c’est
Vous la tournerez en dérision, vous, les savants du moment.
Mais vous ne savez pas que Satan rit de votre stupidité, lui qui a réussi, grâce à votre manque de continence, grâce à votre bestialité, à tourner à votre condamnation ce que Dieu avait crée pour votre bien : Le mariage en tant qu’union humaine et Sacrement.
Je vous répète les mots de Tobie à sa femme, pour que vous vous en souveniez et que vous vous comportiez en conséquence (si toutefois un reste de dignité humaine survit en vous et vous le permet) :
« Nous sommes enfants de saints, et nous ne pouvons nous unir comme des païens qui ne connaissent pas Dieu ».
Qu’elles soient votre règle de conduite. Car, même si vous êtes nés là où la sainteté était déjà morte, le Baptême a fait de vous des enfants de Dieu, du Saint des Saints, de sorte que vous pouvez toujours affirmer que vous êtes enfants de Saints, et vous y conformer.
Vous aurez alors « une descendance dans laquelle le nom du Seigneur sera Béni », et l’on vivra conformément à Sa Loi.
Or quand les enfants vivent conformément à
2/ Révélation de Jésus du 21/06/1944
Maintenant, écoute cette parabole qui vous est adressée.
Un homme aime une femme. Il l’a trouvée belle, on lui a dit qu’elle était bonne, pure et modeste, et il a senti de l’affection monter dans son cœur, et avec elle l’espoir de pouvoir prendre cette femme pour épouse et faire d’elle la perle de sa maison.
Il se fait présenter à ses parents et leur demande la jeune fille. Ils lui accordent sa main. Il fait alors preuve de mille attentions pour tenter de conquérir son affection, car la sienne est déjà devenue un immense amour, et il veut amener sa bien-aimée à le partager.
Chaque fois qu’il va chez elle, il lui apporte quelque chose dont il sait qu’elle l’apprécie, lorsqu’il est loin d’elle il réfléchit à ce qu’il peut lui ramener, s’il est loin de la ville il lui écrit pour lui exprimer ce qu’il ne peut lui dire de vive voix, et à peine est-il de retour qu’il court chez elle.
Il ne lui mentionne pas ses soucis personnels. Il les laisse au contraire devant la porte car il ne veut pas la faire souffrir et ce lui est déjà un réconfort de voir le visage souriant de sa bien-aimée.
C’est ainsi que se passe le temps que vous appelez « fiançailles » et nous, Hébreux, « épousailles ». Ce n’était pas un mariage consommé mais, au fond, des fiançailles officielles extrêmement rigoureuses, à telle enseigne que la femme était dite « veuve » si son époux mourait avant le mariage consommé, en la laissant vierge.
Puis vient le moment où la femme quitte la maison paternelle pour entrer dans la maison de son époux et faire « une seule chair avec lui », selon le commandement qui dit : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni, pour quelque raison que ce soit ».
En effet, séparer veut dire pousser à l’adultère et la personne coupable de péché d’adultère n’est pas seulement celui qui pèche matériellement, mais aussi celui qui crée les causes de la faute en mettant une créature dans les conditions du péché.
Cela doit être dit non seulement aux maris qui quittent leur femme et aux femmes qui se séparent de leur mari, mais aussi aux parents des deux parties qui sèment la zizanie entre les conjoints par leur animosité ou leur égoïsme personnels, ou encore à ces amis de la famille menteurs qui, par leurs tromperies ou simplement en excitant une brouille qui, sans cela, disparaîtrait, suscitent entre les deux époux des illusions capables de rendre la vie commune insupportable.
En vérité, Je vous dis que si les époux savaient vivre de façon isolée dans le cercle de leur amour et de leur affection pour leurs enfants, 90% des séparations conjugales n’auraient pas lieu, car les motifs d’incompatibilité allégués pour obtenir une séparation entre époux se retrouvent dans toute vie commune : entre enfants et parents, au sein de la parenté, entre frères et sœurs, et même entre amis qui se sont rassemblés, mais vous ne leur donnez pas une telle importance qu’il faille en arriver à une séparation.
Or ce lien indissoluble à tout point de vue, vous le brisez avec la plus grande facilité.
Jamais vous ne devriez être infidèles, jamais.
Non pas à Mon avis mais au vôtre, le seul mobile d’une séparation pourrait être le suivant : le point de vue naturel.
Car le surnaturel dit : « Si l’un des deux a déjà fauté, le second doit deux fois plus rester fidèle pour ne pas priver les enfants d’affection et de respect.
Affection des parents pour leurs enfants, respect de ces derniers envers leurs parents. Et celui ou celle qui, ne sachant pas pardonner, éloigne le coupable et reste seul, sait ensuite difficilement rester seul et passe à son tour aux amours illicites, dont les conséquences retombent sur le présent immédiat des enfants comme sur leur moralité future ».
C’est pourquoi Je dis : « Il n’est pas permis à l’homme, pour aucune raison, il n’est pas permis au Chrétien de séparer ce qu’un Sacrement a uni au nom du Christ ».
Quand l’épouse quitte donc la maison paternelle pour devenir la femme de celui qui l’aime, elle atteint un degré d’amour plus élevé.
Ce ne sont plus deux personnes qui s’aiment, ils sont un qui s’aime dans son double. Chacun s’aime lui-même reflété en l’autre, car l’amour les enlace en un nœud si serré que la joie efface la personnalité, si bien que les deux individus jouissent d’une unique joie.
Une fois passée la période enthousiasmante de l’amour, celui-ci mûrit pour prendre une digne virilité. Il fait alors de l’homme comme de la femme (qui n’étaient auparavant rien de plus que deux habitants de la terre, puis sont devenus une seule chair), un père et une mère qui s’aiment (en se penchant) sur un berceau et se regardant en redisant ce que le Dieu Créateur avait dit en observant l’homme : « Nous avons fait un être éternel, qui appartient aux Cieux, à Dieu ».
Voyez, vous les parents, quelle est votre puissance !!! Tel est le destin de l’homme et telle est sa destinée glorieuse, à moins que sa malveillance ne le pervertisse.
Mais quand ils en arrivent à une union si parfaite, l’épouse ne devient-elle pas aussi mère, sœur et amie de l’époux ???
Oh ! Quel doux réconfort pour un homme qu’une femme qui sait l’aimer si parfaitement qu’il pourra lui partager toutes ses préoccupations en étant sûr qu’elles seront comprises et qu’il y trouvera consolation !
Comme elle est bénie, cette maison où la sainteté du Sacrement vit au vrai sens du terme et produit une inépuisable floraison d’actes d’amour !
Cet amour n’est plus charnel seulement, mais plutôt spirituel. Cet amour dure, et même grandit au fur et à mesure que les années passent et que les soucis augmentent. C’est un amour vrai.
En effet, il ne se borne pas à aimer pour jouir, mais embrasse les peines de conjoint et les prend sur lui pour en alléger le poids.
Deux personnes qui pleurent ensemble s’aiment-ils donc moins que deux autres qui s’embrassent et sourient ??? Non, Maria. Ils s’aiment davantage.
L’homme montre qu’il a une grande estime de sa femme s’il se confie tout entier à elle pour en obtenir conseils et réconfort. La femme montre qu’elle aime profondément son mari si elle sait comprendre ses soucis et l’aide bien volontiers à supporter ses tracas.
Ils n’en seront plus aux baisers enflammés et aux mots poétiques. Mais il s’agira de caresses d’âme à âme et de ces mots secrets que les esprits se murmurent, en se donnant l’un à l’autre la paix de l’amour véritable, du mariage vrai.
3/ Révélation de Jésus du 22 et 23/07/1944
Jésus montre en exemple une femme Chrétienne (Cécile) qui va se marier avec Valérien qui est payen. Elle va se marier, mais gardera sa virginité et fera cheminer Valérien vers
Jésus se sert de leur exemple pour faire un Enseignement.
Cécile vous enseigne une autre chose : pour mériter de voir Dieu, il importe d’être pur. Elle l’enseigne à Valérien, mais aussi à vous.
Je l’ai dit : « Bienheureux les purs, car ils verront Dieu ».
Etre pur ne veut pas dire être vierge. Il est des vierges impures, comme des pères et des mères purs.
La virginité est le fait d’être inviolé physiquement et (du moins cela devrait l’être aussi) spirituellement.
Est pur celui qui ne pratique pas et ne satisfait pas les convoitises et les appétits de la chair.
Est pur celui qui ne prend aucun plaisir aux pensées, paroles ou spectacles licencieux.
Est pur celui qui, convaincu de l’omniprésence de Dieu, se comporte toujours comme s’il était au milieu de tout un public, qu’il soit seul ou avec d’autres.
Dites-moi : Feriez-vous au milieu d’une place ce que vous vous permettez de faire dans votre chambre ???
Diriez-vous à d’autres, que vous désirez voir garder une haute opinion de vous, ce qui vous passe par la tête ???
Non, car dans la rue vous encourriez les peines des hommes et, aux yeux des autres, le mépris.
Alors pourquoi agissez-vous autrement à l’égard de Dieu ???
N’avez-vous pas de scrupule à lui paraître des porcs alors que vous auriez honte de le paraître aux yeux des hommes ???
Les purs de cœur !!! C’est un parterre parfumé et fleuri survolé par les Anges.
Les forts dans
Je ne refuse rien à celui qui sait croire et vaincre la chair et les tentations. Comme à Cécile, Je donne la victoire à celui qui croit et qui est pur de corps et d’esprit.
Le pape Urbain a parlé du retour des âmes à
C’est un combat constant contre le démon et contre la chair. Mais vous n’êtes pas seuls à combattre. Votre Ange gardien et Moi-même sommes avec vous. Et la terre s’acheminerait vers
J’aurais tant à dire aux époux. Mais à quoi bon ??? J’ai déjà parlé (les deux précédentes Révélations). On ne veut pas comprendre.
Dans ce monde en décadence, non seulement
Vous êtes impurs et vous suintez l’impureté. Vous ne donnez pas de nom à vos maladies morales. Elles en portent trois, des noms de toujours et pourtant toujours nouveaux :
Orgueil, Cupidité et Sensualité.
Mais, aujourd’hui, vous avez atteint la perfection en ces trois bêtes féroces qui vous mettent en pièces et que vous recherchez avec une folle avidité.
C’est pour les meilleurs d’entre vous que J’ai livré cet épisode. Pour les autres, cela est inutile : leur âme souillée par la corruption n’en ressent qu’un chatouillement qui les porte à rire. Mais, vous les bons, soyez fidèles.
Chantez d’un cœur pur votre Foi à Dieu. Il vous consolera en se donnant à vous comme Je l’ai dit.
Aux meilleurs parmi les bons, J’accorderais la connaissance complète de la conversion de Valérien grâce aux mérites d’une vierge pure et fidèle.
Le mariage doit être une école d’élévation, et non de corruption. Ne soyez pas inférieurs aux animaux, qui ne corrompent pas l’action d’engendrer par d’inutiles luxures.
Le mariage est un sacrement. En tant que tel, il est et doit rester saint pour ne pas devenir sacrilège.
Mais même si ce n’était pas un sacrement, c’est toujours l’acte le plus solennel de la vie humaine, et ses fruits vous rendent presque semblables au Créateur de toutes vies.
Comme tel, il doit au moins s’inscrire dans une morale humaine saine. S’il n’en n’est pas ainsi, cela devient un délit et de la luxure.
Deux personnes qui s’aiment saintement dès le début, cela est bien rare, car la société est trop corrompue.
Mais le mariage est une élévation réciproque. C’est du moins ce qu’il doit être.
L’époux le meilleur se doit d’être source d’élévation et ne pas se borner à être bon, mais tout faire pour que son conjoint parvienne lui aussi à la bonté.
Il est une phrase du Cantique des cantiques qui explique le pouvoir de la vertu : « Entraîne-moi sur tes pas, courons ! Nous courrons derrière toi à l’odeur de tes parfums ».
Le parfum de la vertu ! Cécile n’en n’a pas utilisé d’autre. Elle n’est pas allée vers Valérien avec des menaces ou de la condescendance.
Elle s’est avancée vers lui comme une épouse qui va être présentée au roi, tout imprégnée de ses mérites comme d’autant d’huiles parfumées.
C’est ainsi qu’elle a entraîné Valérien vers le bien.
« Entraîne-moi sur tes pas », m’a-t-elle répété sa vie durant, et en particulier à l’heure où elle s’avançait vers ses noces.
Elle était perdue en Moi au point de n’être plus qu’une partie du Christ. De même que le Christ est tout entier dans un fragment d’hostie, j’étais dans cette vierge, agissant et sanctifiant comme si je me trouvais de nouveau sur les routes du monde.
« Entraîne-moi sur tes pas pour que Valérien te sente à travers Moi, et nous (voici le véritable Amour de l’épouse), nous courrons derrière Toi ».
Elle ne se borne pas à dire : « Et je courrai derrière Toi parce que je ne peux plus vivre sans Te sentir ».
Elle veut que son conjoint courre avec elle vers Dieu et qu’il soit, lui aussi, saintement nostalgique de l’odeur du Christ.
Et elle y parvient. Comme le capitaine d’un navire envahi par les vagues (le monde), elle sauve ceux qui lui sont le plus cher et est la dernière à abandonner le bateau, seulement quand un port paisible leur est déjà ouvert.
Alors seulement, sa tâche est terminée. Il ne reste qu’à témoigner encore se sa Foi dans l’au-delà.
Il n’est plus besoin de larmes. Celles-ci n’étaient dues qu’à l’anxiété amoureuse pour les deux hommes qui marchaient vers le martyre et qui, en tant qu’êtres humains, pouvaient être tentés d’abjurer.
A partir du moment où ils sont Saints en Dieu, il n’y a plus de larmes, mais tout est seulement Paix, Prière et cri, cri muet de Foi : « Je crois au Dieu, un et trine ».
Quand on vit de Foi, on meurt avec un rayonnement de Foi dans le cœur et sur les lèvres.
Quand on vit de Pureté, on convertit sans avoir à beaucoup parler. L’odeur des vertus transforme le monde. Certes, tous ne se convertissent pas.
Mais les meilleurs le font, et cela suffit.
Lorsque les actions des hommes seront connues, on verra que, plus que les prédications grandiloquentes, ce sont les vertus des Saints disséminés de par le monde qui auront servi à sanctifier.
Les Saints sont les amoureux de Dieu.
Autre Vision du PARADIS :
Je vous ai déjà décrit une vision de Maria Valtorta sur Le Paradis dans ma Réflexion n° 42 : Notre Regard, mais maintenant que nous avons vu plus en détails à quoi correspond les combats que nous devons mener sur terre pour triompher des embûches continuelles de Satan qui veut nous détruire pour tous les moyens, j’aimerais pour vous aider dans vos combats quotidiens et aussi pour donner à votre esprit un objectif, vous faire part d’une autre vision qu’elle a eu du Paradis, le 25/05/1944.
(Pour ceux qui le veulent…et pour les aider à choisir où ils voudraient passer leur éternité (Le Paradis ou L’Enfer ???), ils pourront faire la parallèle avec la vision de L’Enfer…voir dans mes Réflexions…soit n°41 :
(Petite précision…mais importante : Il n’y a pas de troisième choix possible…ni, non plus, de possibilité d’aller ailleurs ou de revenir sur terre…par un suicide ou autre !!!...et cela pour l’éternité !!!)
Je ne reprendrais pas les parties similaires à l’autre vision du Paradis (qu’il suffit de reprendre dans mon autre Réflexion), mais plutôt celles qui n’apparaissaient pas dans la première …avec, entre autre,
C’est Maria Valtorta qui parle :
…J’en étais tout heureuse et j’aurais béni Dieu pour Sa Bonté quand, au lieu de se cristalliser ainsi, la vision s’ouvrit sur de plus vastes splendeurs, comme si elle s’était approchée de plus en plus près de moi pour me permettre de l’observer de l’œil spirituel, désormais habitué au premier éclat et capable d’en supporter un peu plus fort.
J’ai alors vu Dieu le Père, Splendeur dans la splendeur du Paradis : des lignes d’une lumière toute resplendissante, toute pure, incandescente.
Pensez : si je pouvais Le distinguer dans ce flot de lumière, quelle devait être Sa Lumière qui, bien qu’entourée d’une telle autre, l’estompait comme si ce n’était qu’une ombre devant son éclat ???
Esprit…Oh, comme on voit ce qui est esprit ! C’est Tout.
Si parfait que c’est Tout. Ce n’est rien, car même le toucher de tout autre esprit du Paradis ne pourrait atteindre Dieu, L’Esprit le plus parfait, même dans Son Immatérialité : Lumière, Lumière, et rien d’autre.
Face à Dieu le Père se trouvait Dieu le Fils. Il était revêtu de Son Corps Glorifié, sur lequel resplendissait l’habit royal qui en couvrait les membres sans en cacher
Majesté et Bonté s’unissaient à cette Beauté. Les charbons de Ses cinq Plaies lançaient cinq épées de Lumière sur tout Le Paradis et accroissaient Son Eclat et celui de Sa Personne Glorifiée.
Il n’avait ni auréole ni couronne de quelque sorte que ce soit. En revanche, Son Corps tout entier émettait de
Extrêmement intense chez Lui et chez Sa Mère, elle se dégage de
Cette Lumière se condense encore plus autour de Sa tête. Non pas comme une auréole, je le répète, mais autour de toute Sa tête.
Son sourire était Lumière, Son regard était Lumière, de la lumière perçait de Son front superbe, sans blessure.
J’avais l’impression que, là où les épines avaient jadis fait couler du sang et provoqué des souffrances, il en suintait maintenant une luminosité plus vive.
Jésus, debout, tenait l’étendard royal comme dans la vision que j’ai eue, je crois, en Janvier.
Elle était Belle comme elle l’est au Ciel, autrement dit dans Sa parfaite Beauté Humaine Glorifiée en Beauté Céleste.
Elle se tenait entre le Père et le Fils, que quelques mètres séparaient (si l’on peut utiliser ces comparaisons sensibles).
Elle était au milieu, les mains croisées sur la poitrine (ses mains douces, très pures, petites et si belles), le visage légèrement levé (son doux visage, parfait, plein d’amour, très tendre), elle regardait le Père et le Fils, en Adoration.
Pleine de Vénération, elle Contemplait le Père. Elle ne disait rien. Mais tout Son regard était une voix d’Adoration, une Prière, un Chant.
Elle n’était pas à genoux. Mais Son regard exprimait qu’elle était plus prosternée que dans la plus profonde des génuflexions, tant Il était plein d’Adoration.
Elle disait : « Saint ! », elle disait : « Je T’Adore ! » par son seul regard.
Pleine d’Amour, elle Contemplait Son Jésus. Elle ne disait rien, mais tout Son regard était Caresse.
Chaque Caresse de Ses doux yeux disait : « Je T’Aime ! ». Elle n’était pas assise. Elle ne touchait pas Son Fils, mais Son regard le recevait comme si elle le tenait sur la poitrine et l’enlaçait de ses bras maternels comme pendant son enfance et à sa mort, sinon davantage.
POUR LIRE LA SUITE, ALLER DANS LA CINQUIEME PARTIE.
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
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