44. L'Annonciation

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES

Annonciation 1

L’Annonciation :

La Fête de L’Annonciation est avant tout, la Fête de L’Amour et la Fête du OUI (voir ma Réflexion n°35 : Le Chemin du Oui) qui vient suite au désir de Dieu de sauver L’Homme pour lui faire partager Son Royaume.

Extraits :

Dieu, dans Sa pensée divine a conçu La Création, y compris L’Homme pour lui faire partager Son Royaume où ne règne que L’Amour.

Mais en voyant Adam et Eve, Il a aussi vu leur NON… En réponse à ce Non, Dieu, dans Son Amour Infini, a décidé de sacrifier Son propre Fils pour sauver l’humanité allant entièrement à sa Perdition (L’Esprit Saint qui est AMOUR a suggéré au Père que Le Fils prenne la condition d’Homme, prenne sur Lui le Péché de L’Humanité jusqu’à en mourir sur une Croix…Le Père a dit « OUI, Je veux » en Espérance d’Amour pour sauver L’Humanité…Le Fils a dit « OUI, Je veux » en offrande d’Amour) et Dieu a décidé de créer une nouvelle Eve (Marie), qui serait exempte du Péché originel, et La nouvelle Arche de L’Alliance, porteur de Dieu dans ses entrailles, totalement Pure, son sang se mélangeant au sang du Fils devenu Homme dans ses entrailles.

Dieu croit que L’Homme peut être sauvé (Non seulement Dieu Aime L’Homme, mais Il croit en lui), et Il choisit le seul moyen possible d’y parvenir, celui qui va à l’opposé du chemin d’orgueil pris par Satan est influé à Adam et Eve.

A L’Orgueil, Il oppose L’Humilité et accepte de s’humilier en descendant de Son Trône dans Le Ciel pour venir prendre la condition d’Homme au milieu des hommes.

A La Haine, Il oppose L’Amour et refuse que L’Homme soit totalement et irrémédiablement perdu.

Au Plaisir et à La Luxure (imagé par « la pomme »…beau à voir, agréable au toucher, bon au goût…), Il oppose La Souffrance (La Sienne comme exemple et celle de ceux qui accepteront de Le suivre).

A L’Egoïsme, Il oppose Le Don de Soi en acceptant d’offrir Sa Vie et de S’Immoler volontairement dans des tortures et des souffrances (physiques, morales et spirituelles) horribles, pour effacer par Son Sang l’emprise du Péché, qui tel un poison envahit tout l’être et tous les êtres les uns après les autres.  

Mais si Le Chemin du OUI est un acte d’Amour (et en premier celui de Dieu pour nous, ne l’oublions jamais…Le premier OUI vient de Lui), Il est aussi un Chemin de Foi (celui de Dieu de croire en L’Homme, celui de L’Homme de croire en Dieu) et donc un Chemin d’Obéissance (pas de l’obéissance par obligation, mais de l’obéissance par Amour, avec désir et envie de faire plaisir).   

Le Père a dit au Fils (à Son Fils Unique…Il est Dieu, né de Dieu, engendré non pas crée…) : « Je veux !!!», Je veux que tu acceptes de t’humilier, de te sacrifier, de mourir sous la torture des hommes…pour les sauver…au moins ceux qui le voudrons.

Le « Je veux » du Père, n’est pas une obligation faite à Son Fils…d’aller sur « le bûcher du Sacrifice »…mais l’expression du désir du Père qui veut sauver L’Homme…en sachant qu’Il n’y a pas d’autres solutions pour y parvenir. 

Le « Je veux » du Fils, n’est pas une obéissance par obligation, mais le désir du Fils qui rejoint le désir du Père de s’Immoler pour sauver L’Homme…au moins ceux qui le voudrons.

C’est une obéissance d’Amour avec un désir Infini de, non seulement, répondre au désir du Père par Amour mais aussi répondre à Son propre désir de sauver L’Homme.

Les deux désirs, les deux « Je veux » ne font qu’un dans un seul Elan d’Amour du Père pour Le Fils, du Fils pour Le Père ainsi que du Père et du Fils pour L’Humanité…Cet Elan d’Amour provenant du Souffle de L’Esprit-Saint. 

Le Sacrifice demandé à Abraham (Genèse 22 1-19) d’offrir à Dieu son fils unique en sacrifice  n’est pas le scandale d’un Dieu barbare (d’ailleurs Dieu a empêché Abraham de sacrifier son fils unique…mais Il a vu qu’il était prêt à le faire par Amour pour Dieu), mais il représente ce que Dieu a véritablement fait pour nous les hommes et pour notre salut, par Amour pour nous…Il a sacrifié Son Fils unique Jésus sur le bois de La Croix !!!

L’Annonciation vient alors en prélude à L’Incarnation de Jésus en tant qu’Homme. L’Archange Gabriel vient alors annoncer à Marie le désir de Dieu qu’elle soit celle qui concevra dans son sein et enfantera Jésus et désire avoir sa réponse pour que L’Incarnation puisse avoir lieu (Luc 1 26-39)…

Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur. Qu’il m’advienne selon ta Parole ! » 

En effet, le OUI de Dieu n’est pas suffisant. Il a besoin du OUI de L’Homme pour que l’humanité soit sauvé, et ce Oui commence par le OUI libre et Amoureux de celle qui a été conçue pour être « La nouvelle Eve » qui doit accepter de porter en elle Dieu, el la personne du Fils (Jésus), et cela malgré qu’elle est fait vœu de Virginité (et parce qu’elle avait fait vœu de Virginité…Dieu ne pouvant pénétrer et se mélanger à un corps corrompu…ce qui aurait été le cas si Marie s’était unie à un homme porteur du péché originel en lui…ce qui était le cas de Joseph…seule Marie fut conçue sans la trace du péché originel pour pouvoir accueillir Dieu en elle). 

L’Archange Gabriel va alors poser la question à Marie et tout le Ciel sera suspendu à sa réponse.

Voyons ce passage bien traduit dans les Révélations à Maria Valtorta (ouvrir les liens) :

Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 23 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
L'Annonciation

L'ange Gabriel est envoyé à la Vierge Marie. "Je te salue Marie... Voici que tu vas concevoir un enfant. Il sera appelé Fils de Dieu" - "Qu'il m'advienne selon ta parole" - Et le Verbe s'est fait chair.

Voir aussi les commentaires et souvenirs rapportés ultérieurement à différents chapitres : 2.103, 4.152 et 5.36.

Extraits :

 "Salut, Marie, pleine de Grâce, salut !" La voix est un doux accord comme de perles qui tombent sur un métal précieux.

Marie tressaille et baisse les yeux. Et elle tressaille davantage quand elle voit cette créature de lumière agenouillée à un mètre environ de distance d'elle, lesmains croisées sur la poitrine la regardant avec un infini respect.

Marie se dresse debout et se serre contre le mur. Elle devient pâle, puis rouge. Son visage exprime étonnement, effarement. Elle serre inconsciemment les mains sur son sein, en les cachant sous ses longues manches. Elle se courbe presque pour cacher le plus possible son corps. Une attitude de suave pudeur.

"Non. Ne crains pas. Le Seigneur est avec Toi ! Tu es bénie entre toutes les femmes."

Mais Marie continue à craindre. D'où est venu cet être extraordinaire ? Est-ce un envoyé de Dieu ou du Trompeur ?

"Ne crains pas, Marie !" répète l'Archange. "Je suis Gabriel, l'Ange de Dieu. Le Seigneur m'a envoyé vers Toi. Ne crains pas parce que tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et maintenant, tu vas concevoir dans ton sein et enfanteras un Fils et tu Lui donneras comme nom "Jésus". Il sera grand, On l'appellera le Fils du Très- Haut (et il le sera en réalité) et le Seigneur Dieu Lui donnera le trône de David son père et il régnera éternellement sur la maison de Jacob et son Règne n'aura jamais de fin.
Comprends, ô sainte Vierge, aimée du Seigneur, sa Fille bénie, appelée à être la Mère de son Fils, quel Fils tu engendreras."

 "Comment cela peut-il se faire si je ne connais point d'homme ? Est-ce que le Seigneur Dieu n'accueille pas l'offrande de sa servante et ne me veut pas vierge par amour pour Lui ?"

"Non, ce ne sera pas par œuvre d'homme que tu seras Mère, ô Marie. Tu es l'éternelle Vierge, la Sainte de Dieu. L'Esprit Saint descendra sur Toi et la puissance du Très-Haut te couvriras de son ombre. Pour cela, on appellera Saint celui qui naîtra de toi, Saint et Fils de Dieu.
Tout est possible au Seigneur notre Dieu. Élisabeth, stérile, a conçu dans sa vieillesse un fils qui sera le Prophète de ton Fils, celui qui Lui préparera le chemin. Le Seigneur lui a enlevé son opprobre et son souvenir restera parmi les peuples uni à ton nom, comme le nom de sa créature à celui de ton Saint, et jusqu'a la fin des siècles les nations vous proclameront bienheureuses pour la grâce du Seigneur venue jusqu'à vous et jusqu'à toi spécialement, venue aux nations par ton intermédiaire.
Élisabeth en est à son sixième mois et le poids qu'elle porte fait monter en elle la joie et la fera monter davantage quand elle connaîtra ta propre joie. Rien n'est impossible à Dieu, Marie, pleine de Grâce. Que dois-je dire à mon Seigneur ? Ne te laisse pas troubler par aucune pensée. Le Seigneur veillera sur tes intérêts si tu te fies à Lui.
Le monde, le Ciel, l'Éternel attendent ta parole !"

Marie, croisant à son tour ses mains sur sa poitrine et se courbant en une profonde inclination dit : "Voici la servante du Seigneur. Qu'il me soit fait selon sa parole."

L'Ange étincelle de joie. Il adore, parce que certainement il voit l'Esprit de Dieu s'abaisser sur la Vierge, toute courbée dans son consentement. Puis il disparaît, sans remuer la tenture qu'il laisse tirée sur le Mystère saint.

J’aimerais ajouter un autre extrait où Jésus explique l’importance de l’obéissance à ceux qui l’écoutent, suite à la remarque d’une femme disant que Marie est bienheureuse de l’avoir engendré…

La voix perçante d'une femme s'élève limpide comme un chant de louange au-dessus du bruit de la foule pleine d'admiration, chantant la nouvelle béatitude, c'est-à-dire la gloire de Marie : « Bienheureux le sein qui t'a portée et les mamelles que tu as sucées. »

Jésus se tourne vers la femme qui exalte la Mère par admiration pour le Fils. Il sourit parce que douce Lui est la louange donnée à la Mère. Mais il dit ensuite : « Bienheureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique, Fais cela, ô femme. »

Ensuite Jésus bénit et se dirige vers la campagne…suivi des apôtres qui Lui demandent : « Pourquoi as-tu dit cela ? »

« Parce qu'en vérité je vous dis qu'au Ciel on ne mesure pas avec les mesures de la terre. Et ma Mère elle-même sera heureuse non pas tant pour son âme immaculée que pour avoir écouté la Parole de Dieu et l'avoir mise en pratique par l'obéissance.  
Le "que l'âme de Marie soit faite sans faute" c'est un prodige du Créateur. C'est à Lui donc qu'en va la louange. Mais le "qu'il soit fait de moi selon ta parole" c'est un prodige de ma Mère. C'est donc pour cela qu'est grand son mérite.
Si grand que pour cette capacité d'écouter Dieu, parlant par la bouche de Gabriel, et pour sa volonté de mettre en pratique la parole de Dieu sans rester à soupeser les difficultés et les douleurs immédiates et futures qui viendraient de son adhésion, est venu le Sauveur du monde.
Vous voyez donc qu'elle est ma bienheureuse Mère non seulement parce qu'elle m'a engendré et allaité, mais parce qu'elle a écouté la Parole de Dieu et l'a mise en pratique par l'obéissance.

L’Eglise Fête ce moment le 25 Mars, soit 9 mois avant Noël, alors que nous sommes en plein Carême.

Effectivement, comme je le disais dans ma Réflexion sur Le Chemin du Oui, celui-ci conduit au Golgotha, à La Croix, à la mort de Jésus et à La Passion de Marie (ses larmes se mélangeront au Sang de Son Fils…Une épée lui transpercera le cœur), puis au OUI au pied de La Croix pour devenir La Mère des assassins de Son Fils…L’Humanité toute entière !!!

L’Annonciation est le début de la concrétisation de la venue de Dieu, prenant condition d’Homme (L’Incarnation), suite au OUI de Marie, pour venir sauver l’humanité par Son Sacrifice, le plus horrible qu’il est jamais été donné de vivre, car Jésus n’a pas été seulement torturé par quelques personnes remplient de Haine, de Fureur et de Folie, mais Il portait La Haine, La Fureur et La Folie des Hommes de tout temps et de toutes races.

Outre la souffrance physique qu’il a subit…

Il a vécu la souffrance morale de l’abandon de tous ceux qui le suivaient aussi bien les apôtres, que les disciples, que ceux qui avaient été guéris…

Il a pris sur Lui le péché de toute L’Humanité de tout temps et de toute race, il a subit en Lui le poids de ce péché qui l’a écrasé mille fois plus que la souffrance physique qu’Il subissait…

Il a pris sur Lui la souffrance horrible de voir tous ceux de tous temps et de toutes races, pour qui Son Sacrifice aura été inutile, et qui finiront en Enfer…

Prenant sur Lui le péché de toute L’Humanité, Il est devenu Péché et a subit L’Abandon du Père (car Dieu ne peut jamais être là où se trouve le péché), le laissant aux mains des tortures de Satan…

Extrait de ma Réflexion : Quelques Méditations (n°32)…Souffrances de Marie :

Et si, à Gethsémani, La Connaissance de tous ceux pour qui Son Sacrifice allait être inutile constitua Le Martyre Spirituel de Mon Fils, cette Vision fut Ma Torture au moment où J’embrassait Jésus en un ultime adieu.  

Lorsque J’ai reçu Le Corps inanimé de Mon Dieu et Fils (et J’aurais pu vous énumérer Ses plaies une par une) J’ai senti Mon sein se déchirer. Oh ! Certes, Je n’ai pas connu la souffrance de l’enfantement. Mais J’ai connu celle-ci et il n’est aucune douleur d’accouchement qui puisse y être comparée.

Je n’ai pas vu Jésus mort dans vos cœurs. Car ce n’est pas Lui qui meurt, ce sont vos cœurs qui meurent à Lui.

J’ai vu la foule de cœurs dans lesquels Il allait être déposé comme une froide dépouille. Pour combien de personnes aura-t-Il ordonné inutilement : « Lève-toi ! », pour ces hommes qui ne veulent pas vivre, qui ne veulent pas se lever.

Le Sacrement de La Vie refusé ou accueilli de manière Sacrilège, même quand vos jours sont comptés.

Ces Judas innombrables qui ne savent pas se convertir honnêtement pour se rendre dignes de recevoir Leur Dieu blessé, alors que La Repentance les guérirait. 

Vois, Maria. Tout vaut mieux que d’être les nouveaux Judas Iscariote. C’est pourtant le péché que l’on commet dans la plus grande indifférence.

C’est d’ailleurs loin d’être le fait des grands pécheurs, mais aussi de beaucoup qui paraissent ou se croient fidèles à Mon Fils. Il les appelle « les pharisiens d’aujourd’hui ».

Tu peux les reconnaître à leurs œuvres.

Le contact avec Mon Fils ne les rend pas meilleurs. Au contraire, leur vie est la négation de La Charité, et donc de Dieu.

Ce sont des morts, si ce n’est à La Grâce du moins à Ses fruits. Ils n’ont aucune vitalité.

Jésus ne peut agir en eux parce qu’Il ne trouve pas en eux de répondant.

Ce sont eux qui précèdent d’un cran seulement ceux qui ne sont Chrétiens que de nom. Ils sont des temples désaffectés et profanés par la pourriture de tous les vices, eux chez qui le nom, le seul nom, du Christ se trouve comme le fut Le Corps de Mon Jésus dans Le Sépulcre.

Ils sont eux aussi, sans vie.

Si la Fête de L’Annonciation a lieu en plein Carême, ce n’est pas pour rien, car le chemin du OUI pris par Marie ce jour là, est un chemin d’obéissance et de conversion.

Et pour prendre ce chemin, il n’y a que L’Amour de Dieu (cet Amour que Marie avait pour Son Dieu) qui nous en donne le Désir et la Volonté.

C’est le chemin du carême où nos privations faites par Amour de Dieu et désir de conversion nous sortent de l’esclavage de notre Chair et permettent à notre esprit, avec l’aide de Dieu et de Marie, mais aussi avec notre volonté pleine d’Amour, de triompher de celui-ci. 

C’est le chemin du carême qui est un chemin de repentir, de pénitence et de volonté.  

Ce ne sont pas les événements, mais la volonté de l'homme qui trouble les actions de l'homme. […] C'est toujours la volonté de l'homme qui fait accomplir le bien ou le mal. Et sur la volonté de l'homme, la Volonté de Dieu projette ses lumières et la volonté de Satan ses vapeurs empoisonnées. Il appartient à l'homme d'accueillir la lumière ou le poison et de devenir juste ou pécheur.

J’aimerais mettre un extrait où Jésus explique à Simon Le Zélote qu’Il pourrait faire un miracle et obtenir la conversion de Marie-Magdeleine (encore prostituée à ce moment là), mais que chacun a sa propre volonté et selon son désir et sa volonté peut arriver à un degré de Sainteté qui le couvrira d’une Gloire plus ou moins grande en fonction de chacun (pour ceux qui hériteront du Royaume de Dieu) :

Simon (le Zélote) le rejoint : "Maître, Lazare te prie de venir. Tout es prêt."

"Allons. Et qu'ainsi tombe aussi le dernier doute qu'ils me seraient moins chers à cause de Marie."

"Quel chagrin, Maître ! Seul un miracle secret de Toi a pu guérir cette douleur. Mais tu ne sais pas que Lazare a été pour fuir lorsqu'elle, à leur retour, est sortie de la maison en disant qu'elle abandonnait les tombeaux pour la joie... et d'autres insolences ? Moi et Marthe, nous l'avons conjuré de ne pas le faire parce qu'aussi... on ne sait jamais la réaction d'un cœur. S'il l'avait trouvée, je crois qu'il l'aurait punie une fois pour toutes. Ils auraient voulu au moins le silence de sa part à ton sujet..."

"Et un miracle immédiat de ma part pour elle. J'aurais pu le faire, mais je ne veux pas dans les cœurs une résurrection forcée. Je forcerai la mort, et elle me rendra sa proie, car je suis le Maître de la mort et de la vie. Mais quand il s'agit des esprits, ce n'est pas une matière inanimée et sans vie, mais ce sont des essences immortelles capables de se redresser par leur propre volonté, je ne force pas leur résurrection. Je donne le premier appel et la première aide, comme quelqu'un qui ouvrirait un tombeau où on aurait enfermé une personne encore vivante. Il lui faudrait mourir à la longue si elle restait dans ces ténèbres asphyxiantes, et je laisse entrer l'air et la lumière... et puis j'attends.
Si l'esprit a la volonté d'en sortir, il sort. S'il ne veut pas, il s'enténèbre encore plus et s'ensevelit.
Mais, s'il sort !... Oh ! s'il sort, en vérité je te dis que personne ne sera plus grand que cet esprit ressuscité. Seule l'innocence absolue est plus grande que ce mort qui redevient vivant par la force de son propre amour et pour la joie de Dieu... Mes plus grands triomphes !

Regarde le Ciel, Simon. Tu y vois des étoiles plus ou moins grandes, et des planètes de différentes grandeurs. Toutes possèdent vie et splendeur par Dieu qui les a faites, mais toutes n'ont pas la même splendeur et la même taille.
Dans mon Ciel, également, il en sera ainsi. Tous les rachetés posséderont par Moi la vie, et par ma lumière la splendeur. Mais pas tous auront une égale splendeur, une égale grandeur. Certains ne seront qu'une simple poussière d'astres, comme celle qui fait lactée Galatée.
Ceux-là seront les innombrables qui du Christ auront eu ou plutôt auront aspiré le minimum indispensable pour n'être pas damnés, et qui seulement par l'infinie miséricorde de Dieu, après un long Purgatoire, viendront au Ciel.
D'autres seront plus brillants et plus formés : ce seront les justes qui auront uni leur
volonté - note bien, leur volonté, pas leur bonne volonté - à la volonté du Christ.

Et auront obéi, pour ne pas se damner, à mes paroles. Puis il aura les planètes, les volontés bonnes, oh ! d'une splendeur inouïe. Leur éclat sera celui du pur diamant ou celui des gemmes de diverses couleurs : le rouge du rubis, le violet de l'améthyste, le blond du topaze, la blancheur éclatante des perles : ceux qui seront enamourés jusqu'à en mourir, ceux qui auront embrassé la pénitence par amour, ceux qui auront agi par amour, ceux qui par amour seront restés sans taches.

Et il y en aura certains parmi ceux que représentent ces planètes, et ce seront mes gloires de Rédempteur, qui auront en eux la lumière du rubis, de l'améthyste, du topaze et de la perle parce que tout leur être sera Amour.
Héroïques pour arriver à se faire pardonner de n'avoir pas su aimer dès le début de leur vie pénitents, pour se saturer d'expiation comme Esther avant de se présenter à Assuérus se satura de parfums, eux les infatigables pour faire en peu de temps, le peu de temps qui leur reste, et qu'ils n'ont pas fait au cours des années qu'ils ont perdues dans le péché purs jusqu'à l'héroïsme pour oublier même dans leurs viscères et non seulement en leur âme et leur pensée que leurs sens existent.
Ce seront eux qui attireront par leur multiforme splendeur les yeux des croyants, des purs, des pénitents, des martyrs, des héros, des ascètes, des pécheurs et pour chacune de ces catégories, leur splendeur sera parole, réponse, invitation, sécurité...

Nos OUI, à l’image de ceux de Marie, doivent être vécus par Amour et avec toute notre volonté (ferme et indéfectible).

Nos privations doivent être volontaires (et réelles) et faites par Amour, notre regard tourné vers ceux pour qui nous prions, pour qui nous souffrons, pour qui nous offrons nos sacrifices, et non pas vers nous (et ce que cela nous coûte en effort !!!).

Je précise ces deux points :

1/ Elles doivent être volontaire et réelles.

En effet, j’ai connu, alors que j’étais enfant, une époque où les vendredi de carême étaient jours d’abstinence (c’est toujours le cas et heureusement) et il était demandé de ne pas manger de viande ce jour là, et de remplacer la viande par du poisson…mais ce poisson était préparé de telle manière et avec de tellement bonnes sauces, que cela devenait le meilleur repas de la semaine…et celui que l’on attendait avec impatience !!!

Croyez-vous que c’est une privation réelle ???

Il faut savoir se priver de choses (pas forcément en repas) qui nous tiennent à cœur, qui sont dans nos capacités (il ne s’agit pas de décider de faire des privations impossible à tenir…mais possible à tenir avec de la volonté)…cela peut très bien être de s’obliger à être aimable avec son voisin que l’on ne supporte pas…de répondre davantage aux attentes et désirs de notre conjoint…voir de nos enfants…etc…

2/ Le regard tourné vers les autres et non vers nous-même.

Si nous avons un ami très proche qui meurt, ou qui est très gravement blessé, qui vient de subir une rupture amoureuse, une perte d’emploi, la découverte d’une maladie très grave et mortelle à court terme, nous en éprouvons une très grande souffrance…qui nous coupe l’appétit au point que nous ne regardons pas le plat que nous refusons !!!

Cela ne nous coûte pas de ne pas le manger (même si celui-ci serait un régal), car nous en sommes incapables.

Alors, lorsque nous nous privons, ne regardons pas le plat (ou autre) auquel nous renonçons, mais regardons le bien que cela fera à ceux pour qui nous avons pris cette décision de privation et qui en reçoivent plein de bienfaits.

Je prends un exemple personnel.

J’ai pris la décision de prier chaque jour pour les âmes qui sont au Purgatoires et qui vivent d’atroces souffrances permanentes tant qu’elles ne peuvent rejoindre le Ciel…ce qui ne m’empêche pas de prier à beaucoup d’autres intentions…

Je fais les prières dont j’ai parlé dans ma précédente réflexion, et en plus, les mercredi et vendredi de carême, ma seule nourriture est de l’eau et du café.

Je sais qu’en le faisant les âmes qui sont au Purgatoire et pour lesquels je prie, en reçoivent pleins de bienfaits et de soulagements dans leurs souffrances (voir pour certaines, la possibilité de quitter ce lieu pour le Ciel), alors c’est avec une très grande ferveur et une très grande joie (et un très grand Amour) que je le fais.

Si parfois (Satan est très habile pour cela…afin de nous perturber dans nos décisions…et nous faire renoncer), je sens une intense fatigue me tomber dessus…ou je suis perturber dans mon emploi du temps (suite aux différents évènements pouvant survenir), il me suffit de penser aux souffrances atroces que ces âmes sont en train de vivre, et me regardant, se demandent si je vais les laisser attendre longtemps avant de faire quelque chose (mes prières et mes pénitences) pour les soulager.

Alors, j’oublie tout, fatigue, faim, autres…pour me précipiter pour les soulager.


Maintenant, j’aimerais aborder un autre point. Ce sont les actes de Charité (dont j’avais aussi parlé dans ma précédente Réflexion).

Si, alors que nous avons prévu, à ce moment là, un temps de prière…et que survient notre conjoint, notre enfant, notre Prochain…qui a besoin de notre aide, d’un service ou autre, l’acte de charité prime sur ce temps de prière programmé…

Par contre, une fois ce service rendu, cet acte de Charité fait, et même si l’heure prévue pour notre temps de prière est passé et que nous avions prévu de nous faire plaisir (je ne parles pas de plaisir en famille qui sont des actes d’Amour…mais de moments de plaisirs personnels) soit par un film à la TV, un match, un jeu de console, (etc…) sachons y renoncer pour prendre ce temps de prière que nous n’avons pas pu prendre avant, et vivons le avec tout notre Amour et notre ferveur (et non pas en nous dépêchant de terminer cette prière en la bâclant).

Quelle reconnaissance nous en recevrons de la part de ceux pour qui nous prions…elle sera dans une mesure au centuple de notre peine et de notre sacrifice.

Alors, n’oublions pas que le OUI de Marie lors de L’Annonciation l’a conduit à dire OUI à un mourant…Jésus, son Fils, son Dieu et notre Dieu, crucifié sur La Croix, lui demandant de devenir notre Mère.

Marie, notre Maman, nous demande, à notre tour, de dire OUI et ce Oui nous conduit aussi, en ce temps de carême, à La Semaine Sainte, à La Passion de Jésus et de Marie, à La Croix, et à notre réponse à Jésus, crucifié sur La Croix, nous demandant de participer à Ses Souffrances (en l’en soulageant d’une partie…celles que nous accepterons de prendre) en prenant notre part de La Croix

Celui qui veut me suivre, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive !!! 

Aussi, dans ma prochaine Réflexion, j’aborderais quelques méditations pour nous aider à prendre ce chemin de conversion, de pénitence et de repentance pour vivre ce carême et nous approcher de La Résurrection de Pâques avec un cœur transformé, en ayant, à l’image de Simon de Cyrène, aidé Jésus à porter Sa Croix lors de Sa Passion.

OUI, Seigneur, je suis ton serviteur, qu’il me soit fait selon Ta Volonté.

Sainte Vierge Marie, ma très Sainte Maman, aide moi à vivre ce OUI jusqu’au bout.


MON SEIGNEUR ET MON DIEU, JE T’AIME, JE TE BENIS ET JE T’ADORE.

TRES SAINTE VIERGE MARIE, JE T’AIME ET JE TE BENIS, TOI MA TRES SAINTE MAMAN ET MA REINE…MERCI POUR TON OUI.

 

EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                        PIERRE

Date de dernière mise à jour : 25/03/2017

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