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43b. En ce début de Carême 2009 (2ème partie)
Un peu plus haut, dans cette Réflexion, j’ai dit que la vie des Saints doit nous servir d’exemple. Cela signifie que nous devons nous en inspirer pour approfondir notre Amour pour Dieu, et à travers Lui, pour notre Prochain, mais cela ne signifie pas que nous devons essayer de faire la même chose qu’eux.
Soyons nous-même. C’est nous, avec tout ce que nous sommes (notre âme, notre esprit et notre corps mais aussi notre éducation et notre vie) qui sommes appelés par Dieu à répondre à Son Amour par notre Amour…et ce n’est pas en essayant d’imiter l’amour des autres.
Les yeux n’auront jamais la même fonction que le nez et la main que les oreilles, etc…
Tous les membres (les Chrétiens) sont tous différents, mais ont tous leur utilité et font tous parti d’un seul corps (Le Christ)…si un des membres est malade, c’est tout le corps qui est malade (1 Corinthiens 12 4-30).
Je ne m’attarderais pas sur la vie des Saints (que vous pouvez trouver, comme je l’ai déjà dit sur le site de mon épouse : (www.passioniste.org.pf)), mais pourtant j’aimerais faire part de quelques extraits de vie de quelques-uns, qui peuvent nous faire méditer pendant ce Carême.
1/ Saint François de Paule (voir le lien ci-dessous) et un extrait qui suit :
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Paule)
Enfant, Francesco contracte une forme grave d'infection à un oeil. Toute sa famille prie saint François d'Assise et lui promet, en cas de guérison, que l'enfant serait placé pour un an dans un couvent franciscain.
Il guérit très vite.
Mais dès son plus jeune âge, Francesco est attiré par tout ce qui touche à la religion et devient très pratiquant. C'est un adolescent humble, docile et obéissant.
À l'âge de treize ans il respecte la promesse faite par ses parents et se retrouve au couvent franciscain de San Marco Argentano (province de Cosenza), où il reste un an, accomplissant ainsi la promesse de ses parents à saint François d'Assise.
Dès son entrée il se signale par son mysticisme, son intérêt pour le surnaturel et nous allons retrouver cela toute sa vie et il va être vénéré pour cela après sa mort. Pendant cette première année au couvent, le petit Francesco est très pratiquant, mais accomplit aussi les corvées, comme la propreté des planchers, la cuisine, le service de la cantine...
En 1430, à l'âge de 14 ans, il fait avec sa famille, un long pèlerinage à Assise, mais aussi dans quelques-uns des principaux centres de la spiritualité catholique italienne: Loreto, Rome, l'abbaye du Mont-Cassin, et au Mont Luco. Le faste de
Rentré à Paule, il commence à vivre en ermite, dans un endroit inaccessible, le Patrimoine, situé dans l'une des propriétés de sa riche famille, au fin fond de la Calabre. Cette vie dans le désert émerveille les habitants de sa ville natale. En 1435, il est rejoint par d'autres croyants, attirés par sa renommée de sainteté, et qui s'associent à cette expérience. Ils le reconnaissent comme leur guide spirituel.
C'est là le premier noyau premier de l'ordre des Minimes Avec ses douze premiers compagnons, François de Paule construit une chapelle et trois dortoirs. Il devient le supérieur général du nouvel ordre, celui des Minimes, signifiant les derniers entre tous. Ils font vœu d'humilité, se livrent surtout à l'exercice de la charité et se font appeler les ermites de saint François d'Assise. Jamais fondateur d'ordre n'a commencé à l'être dans l'âge de François de Paule : il n'a que dix-neuf ans[5].
Aux premières adhésions, ils en s'ajoutent beaucoup d'autres. Elles sont tellement nombreuses d'ailleurs que le 31 août 1452 le nouvel Archevêque de Cosenza, monsignor Phyrrus Caracciolo, accorde l'approbation diocésaine pour fonder un oratoire, un monastère et une église.
L'édification du nouveau monastère est l'occasion pour les nobles de sa ville de lui attester leur estime profonde. Ils travaillent de leurs mains pour en hâter la construction.
Les phénomènes surnaturels attribués à Francesco ne manquent pas :
- la guérison d'un garçon atteint d'une plaie incurable à un bras, guérie avec des herbes communes banales,
- des aveugles voient,
- des lépreux sont guéris,
- des malades mentaux redeviennent normaux,
- le jaillissement miraculeux d'une source du Cucchiarella, qu'il fait jaillir en frappant avec un bâton une roche, près du couvent de Paule,
- les pierres du miracle qui restent en équilibre instable pendant au lieu de tomber sur le couvent
- la traversée du détroit de Messine sur son manteau étendu, après que le patron de barque Maso lui ait refusé de le faire passer avec quelques disciples gratuitement. Ce qui va faire de lui le patron des marins italiens.
Enfant, il déposait avec ses doigts des charbons ardents dans l'encensoir, sans se brûler. Par la suite, il fait la prophétie que la ville d'Otranto va tomber aux mains des Turcs en 1480, mais être reconquise par le roi de Naples.
Et puis François de Paule ressuscite, parait-il, sept morts, ce qui va faire que cet ermite va se retrouver à
Lettre de Saint François de Paule (1486)…à lire et à méditer !!!
(http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010402_francesco-paola_fr.html)
"Que notre Seigneur Jésus, lui qui récompense magnifiquement, vous donne le salaire de votre peine.
Fuyez le mal, repoussez les occasions dangereuses. Nous et tous nos frères, quoique indignes, prions continuellement Dieu le Père, son Fils Jésus Christ et
Quant à vous, mes frères, je vous exhorte vivement à travailler avec prudence et ardeur au salut de vos âmes: La mort est certaine, la vie est brève: elle s'évanouit comme la fumée.
Fixez donc votre esprit sur la passion de notre Seigneur Jésus Christ: par amour pour nous, il est descendu du ciel pour nous racheter; pour nous, il a subi tous les tourments de l'âme et du corps, et n'a évité aucun supplice. Il nous a donné l'exemple de la parfaite patience et de l'amour. Nous devons donc être patients devant tout ce qui s'oppose à nous.
Abandonnez les haines et les inimitiés; veillez à éviter les paroles dures; si elles se sont échappées de votre bouche, ne répugnez pas à procurer le remède par cette bouche qui a causé les blessures; ainsi pardonnez-vous mutuellement pour ensuite ne plus vous souvenir de vos torts. Garder le souvenir du mal, c'est un tort, c'est le chef-d'oeuvre de la colère, le maintien du péché, la haine de la justice; c'est une flèche à la pointe rouillée, le poison de l'âme, la disparition des vertus, le ver rongeur de l'esprit, le trouble de la prière, l'annulation des demandes que l'on adresse à Dieu, la perte de la charité, l'iniquité toujours en éveil, le péché toujours présent et la mort quotidienne.
Aimez la paix, le plus précieux trésor que l'on puisse désirer. Vous savez déjà que nos péchés excitent la colère de Dieu : il faut donc que vous les regrettiez pour que Dieu, dans sa miséricorde, vous pardonne. Ce que nous cachons aux hommes, Dieu le connaît; il faut donc vous convertir d'un coeur sincère. Vivez de façon à recueillir la bénédiction du Seigneur; et que la paix de Dieu notre Père soit toujours avec vous."
2/ Saint Hervé (voir le lien) et un extrait qui suit : (http://missel.free.fr/Sanctoral/06/17.php)
L'enfant naît aveugle. Quand Hervé atteint l'âge de sept ans, alors qu’il connaît par cœur tous les psaumes et les sept hymnes de l’Eglise les plus employées de son temps, Rivanone le confie à un saint moine. Saint Hervé ne retrouve sa mère que des années plus tard et c'est pour l'assister dans ses derniers instants. S'il est aveugle, comme le désirait Rivanone, Hervé est aussi barde comme Hyvarnion qui avait demandé que son fils ne cesse d'avoir la vision des splendeurs célestes. C'est ainsi qu'il compose le magnifique cantique du Paradis.
Toute sa vie, il refuse obstinément de recevoir le sacerdoce, acceptant seulement d’être ordonné exorciste. Bien qu’il fût aveugle, Hervé avait été lui-même l'architecte de sa petite église qu’il ne voulut jamais quitter. Il s’y trouvait enfermé, trois jours avant sa mort, lorsque ses yeux s'ouvrirent tout à coup, et il se mit à chanter un dernier cantique : « Je vois le Ciel ouvert, le Ciel ma patrie. Je veux m'y envoler. Je vois mon père et ma mère dans la gloire et la beauté ; je vois mes frères, les hommes de mon pays. Des chœurs d'Anges, portés sur leurs ailes, volent autour de leurs têtes, comme autant d'abeilles dans un champ de fleurs. » Le troisième jour après cette vision, il appela sa nièce Christine qui se trouvait alors auprès de lui ; c'était une orpheline élevée par sa mère : « Prépare-moi une pierre pour oreiller et de la cendre pour couchette ; quand l'ange noir viendra me chercher, qu'il me trouve couché sur la cendre. »
Ouvrir le lien suivant et vous trouverez un cantique admirable (Le Cantique du Paradis)…à lire et à relire…(http://www.1000questions.net/br/cant-br.html)
3/ Sainte Thérèse de l’enfant Jésus et de
"Je me réjouis d'être petite puisque les enfants seuls et ceux qui leur ressemblent seront admis au banquet céleste. "
"Ce qui plait au bon Dieu dans ma petite âme, c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde. "
Entrée à 15 ans au Carmel, morte à 24 ans Thérèse, de sa courte vie laisse un immense rayonnement qui touche particulièrement nos coeurs aujourd'hui, et cela dans le monde entier. La petite fleur du Carmel nous montre la petite voie, celle de l’Amour. Un Amour enflammé qui attend tout de Dieu.
Laissons nous toucher par cette pluie de roses...
« Je ne meurs pas, J’entre dans
4/ Sainte Brigitte de Suède (co-Patronne de L’Europe)…Sa vie…voir lien ci-dessous : (http://missel.free.fr/Sanctoral/07/23.php) … (http://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_de_Suède)
Parmi ses Révélations, les quinze oraisons et les sept Pater Noster (à dire pour nos amis les Saintes âmes qui sont au Purgatoire…personnellement, je les dis chaque jour toutes).
J’ai souvent parlé des souffrances horribles des âmes qui sont au Purgatoire, qui sont brûlée par Le Feu Purificateur de Dieu, jusqu’à la complète Pureté de leur âme et de leur esprit.
J’ai souvent parlé de l’importance de prier pour eux (car eux-mêmes ne le peuvent plus pour eux…mais nous rendrons au centuple nos prières pour eux en devenant nos meilleurs avocats auprès de Dieu, dès maintenant et lors de notre Jugement personnel, à notre mort à cette terre).
EXTRAIT de la fin de ma Réflexion sur L’Exigence de L’Amour n°13
Ayons toujours à l’esprit cette parole de Jésus (dans Maria Valtorta) : « Pensez, au Purgatoire, le temps est multiplié par mille »… et je pense que pour l’intensité des souffrances endurées, il en est de même.
Si nous les aimons vraiment, nous commenceront à prier pour eux, dés l’instant où nous savons qu’ils sont morts.
Outre les messes pour eux, les actes de Charité et les Sacrifices pour eux, il existe de nombreuses prières, dont toutes celles qui suivent, que je dis chaque jour, car je sens que ces prières (que Sainte Brigitte a reçu en Révélation) apportent beaucoup de bienfaits à ces âmes au milieu de leurs souffrances.
Et vous, en ce début de Carême, pourquoi ne prendriez-vous pas
1/ Les quinze oraisons : (http://ca.geocities.com/amidupurgatoire/oraisons.html)
Texte intégral des 15 oraisons suivit des promesses pour ceux qui les diront :
Les quinze oraisons Première oraison Ô Jésus-Christ! douceur éternelle à tous ceux qui vous aiment, joie qui surpasse toute joie et tout désir, salut et espoir de tout pécheur, qui avez témoigné n’avoir pas de plus grand contentement que d’être parmi les hommes jusqu’à prendre la nature humaine en la fin des temps pour l’amour d’eux, souvenez-vous de toutes les souffrances que vous avez endurées dès l’instant de votre conception, et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu’il avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine. Souvenez-vous, Seigneur, que faisant Souvenez-nous de la tristesse et de l’amertume que vous avez éprouvées en votre âme, comme vous le témoignâtes vous-même, disant: « MON ÂME EST TRISTE JUSQU’À Souvenez-vous de toutes les craintes, angoisses et douleurs que vous avez endurées en votre corps délicat avant le supplice de la croix, quand, après avoir prié trois fois, en répandant une SUEUR DE SANG, vous fûtes trahi par Judas, votre disciple, pris par la nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins, injustement jugé par trois juges, en la fleur de votre jeunesse et dans le temps solennel de Souvenez-vous que vous fûtes dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision; qu’on vous voila les yeux et la face, qu’on vous donna des soufflets, que vous fûtes couronné d’épines, qu’on vous mit un roseau à la main, et qu’attaché à une colonne, vous fûtes déchiré de coups et accablé d’affronts et d’outrages. En mémoire de toutes ces peines et douleurs, que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix, donnez-moi, avant ma mort une vraie contrition, une pure et entière confession, une digne satisfaction et la rémission de tous mes péchés. Ainsi-soit-il. Deuxième oraison Ô Jésus! vraie liberté des Anges, paradis de délices, ayez mémoire de l’horreur et tristesse que vous endurâtes lorsque vos ennemis, ainsi que des lions furieux vous entourèrent, et par mille injures, soufflets, égratignures et autres supplices inouïs vous tourmentèrent à l’envi. En considération de ces tourments et de ces paroles injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de tous mes ennemis visibles et invisibles et de me faire arriver sous votre protection à la perfection du salut éternel. Ainsi-soit-il. Troisième oraison Ô Jésus! créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner ni limiter, vous qui renfermez et tenez tout sous votre puissance, ressouvenez-vous de la douleur très amère que vous souffrîtes lorsque les juifs, attachant vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la croix, les percèrent d’outre en outre avec de gros clous émoussés, et, ne vous trouvant pas dans l’état qu’ils voulaient, pour contenter leur rage, agrandirent vos plaies, y ajoutèrent douleur sur douleur, et, par une cruauté inouïe, vous allongèrent sur la croix, et vous tirèrent de tous côtés en disloquant vos membres. Je vous conjure, ô Jésus, par la mémoire de cette très sainte et très aimante douleur de la croix, de me donner votre crainte et votre amour! Ainsi-soit-il. Quatrième oraison Ô Jésus! céleste médecin, élevé en croix pour guérir nos plaies par les vôtres, souvenez-vous des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en tous vos membres, dont aucun ne demeura en sa place, en sorte qu’il n’y avait douleur semblable à la vôtre. Depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, aucune partie de votre corps n’était sans tourment; et cependant, oubliant toutes vos souffrances, vous n’avez pas cessé de prier votre Père pour vos ennemis, lui disant: «MON PÈRE, PARDONNEZ-LEUR, CAR ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT. » Par cette grande miséricorde, et en mémoire de cette douleur, faites que le souvenir de votre très amère Passion opère en nous une parfaite contrition et la rémission de tous nos péchés. Ainsi-soit-il. Cinquième oraison Ô Jésus! miroir de splendeur éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous avez eue, lorsque contemplant dans la lumière de votre Divinité la prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites de votre sainte Passion, vous voyiez en même temps la grande multitude des réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés, et vous plaigniez amèrement ces malheureux pécheurs perdus et désespérés. Par cet abîme de compassion et de pitié, et principalement par la bonté que vous fîtes paraître envers le bon larron, lui disant: « TU SERAS AVEC MOI, AUJOURD’HUI EN PARADIS. » Je vous supplie, ô doux Jésus, qu’à l’heure de ma mort, vous me fassiez miséricorde. Ainsi-soit-il. Sixième oraison Ô Jésus! roi aimable et tout désirable, souvenez-vous de la douleur que vous avez eue, quand nu et comme un misérable, vous étiez élevé et attaché en croix, où tous vos parents et vos amis vous abandonnèrent excepté votre Mère bien-aimé, qui demeura très fidèlement auprès de vous dans votre agonie, et que vous recommandâtes à votre fidèle disciple, disant à Marie! « FEMME, VOILÀ VOTRE FILS! et à saint Jean: « VOILÀ VOTRE MÈRE! ». Je vous supplie, ô mon sauveur, par le glaive de douleur qui alors transperça l’âme de votre sainte Mère, d’avoir compassion de moi en toutes mes afflictions et tribulations, tant corporelles que spirituelles, et de m’assister dans toutes mes épreuves, surtout à l’heure de ma mort. Ainsi-soit-il. Septième oraison Ô Jésus! fontaine de pitié inépuisable, qui, par une profonde affection d’amour, avez dit sur Huitième oraison Ô Jésus! douceur des coeurs, suavité des esprits par l’amertume du fiel et du vinaigre que vous avez goûtée en Neuvième oraison Ô Jésus! vertu royale, joie de l’esprit, ayez souvenance de la douleur que vous avez endurée, lorsque plongé dans l’amertume à l’approche de la mort, insulté, outragé par les juifs, vous criâtes à haute voix que vous aviez té abandonné par votre Père, disant: « MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M’AVEZ-VOUS ABANDONNÉ? » Par cette angoisse, je vous en conjure, ô mon Sauveur, ne m’abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de ma mort. Ainsi-soit-il. Dixième oraison Ô Jésus! qui êtes en toutes choses commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête. En considération de la grandeur de vos plaies, enseignez-moi à garder vos commandements dont la voie est large et aisée pour ceux qui vous aiment. Ainsi-soit-il. Onzième oraison Ô Jésus! abîme très profond de miséricorde, je vous en supplie, en mémoire de vos plaies qui ont passé jusqu’à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me tirer, moi, misérable, submergé par mes offenses, hors du péché, et de me cacher de votre face irritée dans les trous de vos plaies, jusqu’à ce que votre colère et votre juste indignation soient passées. Ainsi-soit-il. Douzième oraison Ô Jésus! miroir de vérité, marque d’unité, lien de charité, souvenez-vous de la multitude de plaies dont vous avez été blessé de la tête aux pieds, déchiré et tout rougi par l’effusion de votre sang adorable. Ô grande et universelle douleur que vous avez soufferte, pour l’amour de nous, en votre chair virginale!... Très doux Jésus, qu’avez-vous pu faire pour nous que vous n’ayez fait!... Je vous conjure, ô mon Sauveur, de marquer avec votre précieux Sang toutes vos plaies dans mon coeur, afin que j’y lise sans cesse votre douleur et votre amour. Que par le fidèle souvenir de votre Passion, le fruit de vos souffrances soit renouvelé dans mon âme, et que votre amour s’y augmente chaque jour, jusqu’à ce que je parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux Jésus, dans la vie éternelle. Ainsi-soit-il. Treizième oraison Ô Jésus! lion très fort, roi immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que vous avez endurée, lorsque toutes vos forces, tant du coeur que du corps, étant entièrement épuisées, vous inclinâtes la tête et vous dites: « TOUT EST CONSOMMÉ ». Par cette angoisse et douleur, je vous supplie, Seigneur Jésus, d’avoir pitié de moi, en la dernière heure de a vie, lorsque mon âme sera dans l’angoisse et que mon esprit sera troublé. Ainsi-soit-il. Quatorzième oraison Ô Jésus! Fils unique du Père, la splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l’étroite et humble recommandation que vous fîtes à votre Père, lui disant: « MON PÈRE JE REMETS MON ESPRIT ENTRE VOS MAINS » et votre corps tout déchiré et votre coeur brisé, et les entrailles de votre miséricorde ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré. - Par cette précieuse mort, je vous supplie, ô Roi des saints! Confortez-moi et me donnez secours pour résister au démon, à la chair et au sang, afin qu’étant morte au monde, je vive en vous seul. Recevez, je vous prie, à l’heure de ma mort, mon âme pèlerine et exilée qui retourne vers vous. Ainsi-soit-il. Quinzième oraison Ô Jésus! vraie et féconde vigne, souvenez-vous de l’abondante effusion de sang que vous avez si généreusement répandu de votre corps sacré, ainsi que le raisin sous le pressoir. De votre côté, percé d’un coup de lance par un soldat, vous avez donné du sang et de l’eau en telle sorte qu’il n’en est plus demeuré une seule goutte, et enfin, comme un faisceau de myrrhe levé au haut de Par cette amère passion et par l’effusion de votre précieux sang, je vous supplie, ô doux Jésus, blessez mon coeur, afin que mes larmes de pénitence et d’amour, nuit et jour, me servent de pain; convertissez-moi entièrement à vous, que mon coeur vous soit une perpétuelle habitation, que ma conversation vous soit agréable, et que la fin de ma vie soit tellement louable, que je mérite votre paradis pour vous louer et vous bénir à jamais avec tous vos saints. Ainsi-soit-il.
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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
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