LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
LA SOUFFRANCE, LES ÂMES VICTIMES ET L’HEURE SAINTE…2ème Partie.
DEUXIEME PARTIE.
Après cet éclaircissement sur l’offrande de Maria Valtorta en « victime », j’en reviens donc au programme que Jésus demande à Maria Valtorta de vivre pour le salut du monde, en Union avec Lui, Le Rédempteur.
Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 29 Mai 1944 (dans les Cahiers de 1944).
Jésus dit :
Viens, petit Jean (surnom donné par Jésus à Maria Valtorta). J’ai beaucoup de choses à te dire pour apaiser ta douleur.
Pour commencer, viens et bois. Tu as plus de chance que Jean. Lui, il a appuyé sa tête contre ma poitrine, mais elle n’était pas encore blessée.
Toi, tu es serrée contre ma poitrine transpercée, et tu peux boire L’Amour qui jaillit de mon cœur blessé.
Sois bonne, sois tranquille. Je te tiens comme une mère tient dans les bras son enfant malade pour le consoler de sa souffrance.
Oh ! Tu ignores tout ce que tu as accompli, tout ce que tu accomplis encore grâce à tes tourments (Maria Valtorta venait de vivre peu de temps auparavant 40 jours d’abandon de Dieu).
Tu as l’impression de ne rien faire parce que tu ne sais rien faire d’autre que souffrir. Or, tu fais beaucoup, beaucoup plus que lorsque tu enseignais, que tu priais, que tu travaillais pour moi.
Car alors, c’était toi qui agissais et qui m’offrais ce que tu faisais ou voulais faire. Je l’acceptais, car je suis bon. Je l’acceptais, car je ne dédaigne rien. Je l’acceptais, car j’enrichissais tes pauvres actes de mes mérites.
Mais maintenant, c’est Moi qui agis, et je fais tout. Je prends tout. Je veux tout.
Je ne te laisse pas une miette de ta richesse de vie, de santé, de force, de tranquillité et de liberté. J’entends par là, la vie, la santé, la force, la tranquillité et la liberté humaines.
J’efface tout, je supprime tout.
A toi en tant que femme, rien. A toi comme âme, je me donne Moi, c’est-à-dire tout.
Ecoute ton Maître. Avant de te dire deux choses que tu désires savoir, je veux t’indiquer ton programme de souffrances pour tes journées de la semaine.
Voyons les grandes catégories pour lesquelles il faut souffrir, celles pour lesquelles j’ai souffert, moi aussi, dans ma Passion :
Le clergé, les désespérés, les pécheurs, les idolâtres et les âmes en attente de retourner à Dieu, en d’autres termes, pour toi, les âmes du Purgatoire. Pour moi, il s’agissait alors des justes des limbes.
Il y a sept jours dans la semaine. Pour répondre aux besoins de trois catégories, il en aurait fallu sept fois sept. Mais il n’y en a que sept.
C’est donc de la façon suivante que tu vas souffrir.
Le Dimanche, le Lundi et le Mardi ce sera pour le Clergé.
Dans le Clergé j’inclus tous les consacrés de quelque manière que ce soit. Pourquoi trois jours pour eux seuls ?
La raison en est que, si l’on considère leurs besoins, les sept n’y suffiraient pas.
Qu’est-ce que le Clergé pour la grande masse des fidèles ??? A quoi le comparerons-nous ???Aux éléments vitaux. La vie aurait-elle pu venir sur la Terre et y subsister sans lumière, sans chaleur, sans eau et sans air ???
Non. Cela aurait été impossible.
Si la semaine comptait plus de jours, je t’en aurais imposé quatre, consacrés à faire Pénitence pour le Clergé.
Cela est en effet aussi nécessaire à la vie de l’esprit que ces quatre éléments vitaux à la Terre que sont la lumière, l’eau, l’air et le feu.
Mais comment la lumière pourrait-elle exister si elle est éteinte ou obscurcie ??? Comment l’eau pourrait-elle exister si elle est aride ??? Comment pourrait-il y avoir une respiration si elle est elle-même asphyxiée ??? Comment le feu pourrait-il exister si c’est de la glace ???
Toi, donne-moi trois jours de souffrance pour eux. Il est douloureux pour moi, qui suis lePontife éternel, de voir que mon armée sacerdotale est pleine de fainéants et de déserteurs.
Ton mercredi, tu l’offriras à Ton Seigneur pour « tes pauvres frères désespérés », comme tu les appelles.
Ils sont effectivement tes frères. Personne ne doit être davantage un frère pour toi que celui qui est pauvre, seul et malade.
Or les désespérés sont pauvres de la plus grande des pauvretés. Ils ont tout perdu en perdant l’espérance en Dieu.
Ils sont seuls. Il n’est pas de solitude plus grande que celle-là. C’est même la seule vraie solitude.
Ils sont sans Dieu. Ils sont malades, d’une maladie qui mène à la mort. Il faut les guérir, les rendre à Dieu, les rendre riches de Dieu.
Le Jeudi, tu souffriras pour la grande catégorie des idolâtres.
L’idolâtrie ne revient pas seulement à adorer une idole. Pour moi, l’idolâtrie est le culte de tout ce qui n’est pas le vrai Dieu.
Certes, les sauvages sont idolâtres, mais ils le sont moins que bien des gens civilisés qui, tout en sachant qu’il y a un Dieu Un et Trine, adorent mille idoles qui vont de leur moi au moi d’un autre de leurs semblables.
Sur cette voie, il y a de nombreux autels consacrés à de faux dieux qui ont pour nom : argent, pouvoir, sensualité, connaissance rationnelle, etc…
Donc, à mes yeux, les gens civilisés sont aussi idolâtres que les sauvages quand ils rendent de faux cultes nationaux ou particuliers.
Par conséquent, inclus aussi tous ceux qui doivent connaître Le Saint Nom de Dieu et Le Mien, ceux qui ne connaissent pas encore La Croix comme étant une flèche qui indique Le Ciel, ceux qui suivent une religion révélée mais qui n’est pas La Religion, ceux qui sont « Chrétiens », mais pas Catholiques.
L’Eglise est une : c’est celle de Rome.
Offre et souffre pour ceux qu’une science erronée rend idolâtre de l’esprit, et ceux qu’une passion rend idolâtre du cœur.
Fais en sorte qu’ils reviennent à Moi. C’est Moi Le Vrai Dieu et il n’en n’est pas d’autre supérieur à Moi ou en dehors de Moi.
C’est à Moi que doivent s’adresser L’Amour et Le Culte des êtres créés par Le Père, rachetés par Le Fils et aimés par L’Esprit.
Le jeudi sera ton jour de souffrance pour eux tous.
Dieu, mon Père, m’avait confié la race humaine toute entière. Je me suis fait Homme pour racheter et sauver les fils d’Adam.
Il n’y eut qu’un seul Adam. Et je suis venu sauver sa descendance, quels que soient sa couleur, la latitude ou la longitude de son lieu de vie, ou son niveau de civilisation.
Et je veux que, là où je suis, c’est-à-dire dans le sein du Père, tous les hommes soient aussi.
Ce serait ma Joie comme c’est mon aspiration.
Prie donc pour ceux qui ne sont pas en moi, ou qui en sont sortis par suite des erreurs de leurs pères ou en raison d’erreurs de leur esprit orgueilleux du semblant de connaissance qu’ils possèdent.
Que le Vendredi soit pour ceux qui vivent leur Crucifixion spirituelle au Purgatoire en cherchant Dieu sans pouvoir Le posséder encore.
Tu sais comme Moi ce que signifie se sentir séparé de Dieu. Je connais, mais pas toi, la joie qui emporta les justes dans un tourbillon d’Amour lorsque je leur suis apparu, un vendredi d’il y a bien longtemps (le Vendredi de la mort de Jésus et de sa descente aux enfers), et que je leur ai dit : « Votre attente est terminée. Venez posséder Dieu ».
Souffre et offre chaque vendredi pour que mes anges puissent dire cette parole à beaucoup d’âmes du Purgatoire.
Les bienheureux sont les pierres précieuses nées du Sang que j’ai versé jusqu’à la dernière goutte le vendredi qui précède Pâques.
Ouvrir le Royaume à une âme et l’introduire dans la Béatitude revient à me rendre ce qui m’appartient.
Justice donc, et Amour pour moi.
Le Samedi est le jour de ma Mère, et elle t’a déjà demandé de souffrir pour les pécheurs.
Que chaque samedi soit donc pour toi une gerbe d’épines que tu serres contre ton cœur afin qu’il fleurisse en roses à offrir à Marie.
Tout pécheur qui revient à Dieu est une rose avec laquelle elle essuie les larmes qui coulent de ses yeux depuis que j’ai fait d’elle la Mère du genre humain, qui s’oppose tellement à moi.
Et pour toi ??? La semaine est finie et le petit Jean (Maria Valtorta) n’a pas eu la moindre heure de liberté pour penser à lui !!!
C’est Moi qui prends soin de toi, avec la Mère. Et pendant que tu fais ce que tu peux, mal, d’ailleurs, en dépit de ta bonne volonté, la Mère et moi agissons pour toi, comme nous savons le faire.
Si tu t’usais les yeux, les lèvres, les genoux et le cœur à Prier, à travailler pour toi-même, l’habit que tu te fabriquerais ne serait qu’une loque en comparaison du vêtement royal que Marie tisse pour toi et que ton Jésus rougit de la pourpre de son Sang, car nous t’aimons et nous voyons que tu nous aimes.
Comme nous venons de le voir, les Souffrances de Maria Valtorta du Mercredi étaient destinées aux âmes désespérées et celles du Jeudi aux idolâtres.
Voici un exemple des souffrances qu’elle a endurées.
Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 02 Juin 1944 (dans les Cahiers de 1944).
C’est Maria Valtorta qui parle.
Hier, je n’ai pas eu de dictée, j’ai seulement souffert, à tel point que j’ai cru entrer en agonie.
C’est Mercredi soir que la souffrance physique a commencée (du moins aussi violemment, parce que cela faisait déjà 24 heures que cela durait, mais, pour moi qui peux supporter beaucoup, c’était supportable).
Elle est allée en augmentant à un rythme continu jusqu’à devenir insupportable. J’ai pensé à une perforation péritonéale, tant je souffrais du péritoine. J’avais tous les signes d’une péritonite aiguë.
J’ai souffert jusqu’à en être hébétée. Je ne savais plus rien dire d’autre que : « Seigneur, c’est pour mes pauvres frères désespérés. », cela se passant encore le Mercredi.
Jeudi, comme je continuais à souffrir, j’ai offert toute cette douleur atroce pour les idolâtres. Je n’avais que cela à offrir car je n’avais vraiment aucune force pour quoi que ce soit d’autre, et il m’a fallu accomplir un réel effort pour faire mes pénitences habituelles.
Puis j’ai perdu connaissance, ne sentant que la souffrance physique.
Mais peu importe. Mon âme était paisible, dans les mains de Jésus…et alors rien ne fait mal !
En fin d’après-midi, le prêtre d’ici est venu. Il a trouvé que j’avais l’air d’une agonisante. Il a voulu me consoler parce qu’il est bon, au fond.
Mais sa « bonté » sert uniquement à Maria en tant que créature, pas à Maria en tant qu’âme.
Je ressens le manque cruel de celui qui me dirige (son directeur spirituel le Père Migliorini, absent depuis plusieurs mois, à cause de l’évacuation de Maria dut à la guerre et aux bombardements dans cette région).
Il a beau prétendre qu’il « ne fait rien », je dis, moi, qu’il est l’air de mon âme. Il manque à mon âme comme l’air de la mer à mes poumons. En dépit des bontés infinies de Jésus, cette aide me manque, et j’en souffre.
Jeudi soir, j’ai voulu faire l’heure d’adoration nocturne. Mais ce me fut impossible. Je ne parvenais ni à lire, ni à penser.
Jésus m’a alors fait…adorer en m’accordant une vision appropriée, celle de Sainte Marguerite Marie en extase devant Jésus lui disant : « Je suis Jésus qui t’Aime, Marguerite, et Je veux que tu me fasses Aimer. »
L’Heure Sainte de Jésus (enseignement donné suite au désir de Maria Valtorta...par Jésus à Maria et à tous ceux qui l’écouteront, le 14 Juin 1944).
Extrait des Révélation de Jésus à Maria Valtorta du 14 Juin 1944 (dans les Cahiers de 1944).
Première méditation :
« Si Je ne te lave pas, tu ne pourras avoir part avec Moi dans Mon Royaume. » (Jean 13 8).
Jésus dit :
Âme que j’Aime, et vous tous que j’Aime, écoutez-moi. C’est moi qui vous parle, car je désire passer cette heure avec vous.
Moi, Jésus, je ne vous repousse pas de Mon Autel même si vous y venez l’âme couverte de plaies et de maladies, ou bien prise dans les lianes de passions qui vous humilient dans votre liberté spirituelle en vous livrant mains liées au pouvoir de la Chair et de son Roi : Lucifer.
Je suis toujours Jésus, le Rabbi de Galilée, celui que les lépreux, les paralytiques, les aveugles, les obsédés et les épileptiques hélaient à grands cris en disant : « Fils de David, aie pitié de nous ! ».(Matthieu 15 22)…(Marc 10 47).
Je suis toujours Jésus, le Rabbi qui tend la main à celui qui se noie et lui dit : « Pourquoi doutes-tu de Moi ? ».(Matthieu 14 31).
Je suis toujours Jésus, le Rabbi qui ordonne aux morts : « Lève-toi et marche. Je le veux. Sors de ton sommeil de mort, de ton tombeau, et marche », et vous rend à ceux qui vous aiment.
Or qui est-ce qui vous Aime, mes bien-aimés ? Qui vous Aime d’un Amour vrai, pas égoïste, immuable ? Qui vous Aime d’un Amour désintéressé, qui n’est pas avare, et dont le seul but est de vous donner ce qu’Il a accumulé pour vous et de vous dire : « Prends. Tout cela est à toi. J’ai fait tout cela pour toi, pour que cela t’appartienne et que tu puisses en profiter » ?
Qui ? Le Dieu Eternel. C’est à Lui que je vous rends, à Lui qui vous Aime.
Je ne vous repousse pas de mon Autel. Cet Autel est en effet ma Chaire, c’est mon Trône, c’est la Demeure du Médecin qui guérit tout mal.
C’est de là que je vous apprends à avoir Foi. C’est de là que, en tant que Roi de Vie, je vous procure La Vie.
C’est encore de là que je me penche sur vos maladies et les guéris par le Souffle de Mon Amour.
Je fais encore plus, mes enfants.Je descends de cet Autel pour venir à votre rencontre. Je me tiens sur le seuil de mes maisons où trop peu d’entre vous entrent, et moins encore avec une Foi certaine.
J’apparais, figure de Paix, sur les chemins que lesquels vous passez, accablés, empoisonnés, brûlés par la souffrance, l’intérêt ou la haine.
Je vous tends la main parce que je vous vois vaciller de fatigue sous le poids des fardeaux que vous vous êtes imposés vous-mêmes et qui ont pris la place de cette Croix que je vous avais mise en main afin qu’elle vous serve de soutien, comme l’est le bourdon pour le pèlerin.
Et je vous dis : « Entre. Repose-toi. Bois », car je vous vois épuisés et assoiffés.
Or, vous ne me voyez pas. Vous passez à côté de Moi, vous me heurtez, parfois avec animosité, parfois par obscurcissement de la vue spirituelle, parfois même vous me regardez. Mais vous connaissez votre saleté en sorte que vous n’osez pas vous approcher de ma Pureté d’Hostie Divine.
Or, cette Pureté sait ressentir de la Compassion pour vous. Apprenez à me connaître, vous les hommes qui vous méfiez de Moi parce que vous ne me connaissez pas.
Ecoutez. Si J’ai voulu quitter La Liberté et La Pureté qui sont l’atmosphère du Ciel et descendre dans vos prisons, dans cet air nauséabond, pour vous aider, c’est parce que Je vous Aime.
J’ai fait mieux : Je me suis privé de ma Liberté de Dieu et je me suis rendu esclave d’une chair.
L’esprit de Dieu enfermé dans une chair, l’Infini enserré dans une poignée de muscles et d’os, sujet aux sensations de cette chair qui souffre du froid et du soleil, de la faim, de la soif comme de la fatigue.
Je pouvais tout ignorer, mais, j’ai voulu connaître les tortures de l’homme déchu de son trône d’innocent pour vous Aimer davantage.
Cela ne m’a pas encore suffi. Comme, pour compatir, il faut subir ce qu’endure l’autre, j’ai voulu ressentir l’assaut de tous les sentiments pour sentir vos luttes, pour comprendre quelle subtile tyrannie Satan vous met dans le sang, pour comprendre combien il est facile d’être hypnotisé par le Serpent si l’on baisse les yeux un seul instant sur son regard fascinant, en oubliant de vivre dans la Lumière.
En effet, le serpent ne vit pas à la lumière. Il va dans les recoins ombragés qui semblent reposants, mais ne sont que des guet-apens.
En ce qui vous concerne, ces ombres ont pour nom : femme, argent, pouvoir, égoïsme, sensualité, ambition. Elles éclipsent à vos yeux la Lumière, qui est Dieu.
Le Serpent s’y trouve, et c’est Satan. Il a l’air d’un collier, mais c’est de la corde qui vous étrangle.
J’ai voulu connaître cela par Amour de vous.
Cela ne m’a pas encore suffi. Pour moi, cela aurait suffi. Mais la Justice du Père pouvait dire à sa Chair : « Tu as triomphé du piège. L’homme en tant que Chair, comme toi, est incapable de triompher. Qu’il soit donc puni car je ne puis Pardonner à ceux qui sont souillés ».
J’ai pris sur moi vos souillures, celles du passé, du présent et de l’avenir, toutes.
Plus que Job plongé dans un tas de fumier putride pour couvrir ses plaies, j’ai été plongé par Le Péché de tout le monde,si bien que je n’osais même plus lever les yeux pour chercher Le Ciel, et je gémissais en sentant peser sur moi le courroux du Père accumulé depuis des siècles, tout en étant conscient des fautes à venir.
Un déluge de fautes sur la Terre, de son aube à sa nuit. Un déluge de Malédictions sur le Coupable, sur L’Hostie du Péché.
O hommes ! J’étais plus innocent qu’un bébé embrassé par sa mère au retour de son Baptême.
Or je faisais horreur au Très-Haut.
J’étais en effet Le Péché, puisque j’avais pris sur moi tout Le Péché du monde.
J’ai sué de répugnance. J’ai sué du sang sous l’effet de la répugnance que j’éprouvais pour cette Lèpre sur moi, qui était L’Innocent.
Le sang m’a rompu les veines sous l’effet de mon dégoût pour cette mare fétide dans laquelle j’étais plongé.
Et pour parachever cette torture, pour me vider le sang du cœur, il s’y est ajouté l’amertume d’être Maudit car à cette heure-là, je n’étais pas Le Verbe de Dieu, j’étais L’Homme. L’Homme. Le Coupable.
Pourrais-je donc ne pas comprendre votre déchéance, moi qui en ai fait l’expérience, et ne pas vous Aimer sous prétexte que vous êtes avilis ?
Je vous Aime pour cette raison.
Il me suffit de me rappeler cette heure pour vous Aimer et vous appeler : « Mes frères ! ».
Mais vous appeler ainsi ne suffit pas pour que Le Père puisse vous appeler : « Mes enfants ».
Or Je désire qu’Il le fasse. Quel frère serais-je donc si je ne vous voulais pas avec moi dans la Maison du Père ?
C’est pourquoi, Je vous dis : « Venez, afin que je vous lave ».
Rien n’est sale au point que mon bain ne puisse le nettoyer. Personne n’est pur au point de ne pas avoir besoin de mon bain.
Venez. Il ne s’agit pas d’eau, ici. Il existe des fontaines miraculeuses qui guérissent les plaies et les maladies du corps.
Mais La Mienne leur est bien supérieure. Cette source jaillit de ma Poitrine.
Voici Le Cœur déchiré dont jaillit l’Eau qui lave. Mon Sang est l’eau la plus limpide qui soit dans la Création.
En elles, toute infirmité et imperfection disparaissent. Votre âme redevient blanche et intacte, digne du Royaume.
Venez. Laissez-Moi vous dire : « Je t’absous ! ». Ouvrez-moi votre cœur. C’est en lui que se trouvent les racines de vos malheurs.Laissez-moi y pénétrer. Laissez-moi défaire vos liens.
Vos plaies vous font-elles horreur ?
Vues à ma lumière, elles apparaissent pour ce qu’elles sont : grouillantes de vers répugnants.Ne les regardez pas. Regardez plutôt les miennes.
Laissez-moi faire. J’ai la main légère. Vous ne sentirez qu’une caresse…et tout sera guéri. Vous ne sentirez qu’un baiser et une larme. Et tout sera purifié.
Oh ! Comme vous serez beaux alors, autour de mon autel ! Des anges parmi les anges du ciboire. Mon Cœur en éprouvera une grande joie. Car Je suis Le Sauveur, et je ne méprise personne.
Mais Je suis également L’Agneau qui paît au milieu des lys, et d’être entouré de Pureté fait mes délices, car j’ai pris vie et donné Ma Vie pour vous rendre Purs.
Oh, comme je vois Le Père vous sourire et L’Amour vous faire resplendir de ses splendeurs, car vous n’êtes plus souillés par Le Péché !
Venez à La Source du Sauveur. Que Mon Sang descende sur l’âme repentante, et qu’une voix, dans laquelle la mienne est présente, dise :
« Je t’absous au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit ».
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE
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