- Accueil
- Réflexions personnelles 26-50
- 29. Le Signe de Jonas
- 29. Le Signe de Jonas...3ème Partie.
29. Le Signe de Jonas...3ème Partie.
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
LE SIGNE DE JONAS…3ème Partie.
TROISIEME ET DERNIERE PARTIE.
Je secoue les linges de mort, je jette l’enveloppe des onguents. Je n’ai pas besoin d’eux pour paraître la Beauté éternelle, l’éternelle Intégrité. Je me revêts d’un vêtement qui n’est pas de cette Terre, mais tissé par Celui qui est mon Père et qui a tissé la soie des lys virginaux.
Je suis revêtu de splendeur.
Je suis orné de mes plaies qui ne suintent plus du sang mais dégagent de la lumière. Cette lumière qui sera la joie de ma Mère et des bienheureux, et la vue insoutenable des maudits et des démons sur la Terre et au dernier jour.
L’ange de ma vie d’homme et l’ange de ma douleur sont prosternés devant Moi et adorent ma Gloire. Ils sont ici tous les deux mes anges.
L’un pour jouir de la vue de Celui qu’il a gardé et qui maintenant n’a plus besoin de défense angélique. L’autre, qui a vu mes larmes pour voir mon sourire, qui a vu mon combat pour voir ma victoire, qui a vu ma douleur pour voir ma joie.
Et je sors dans le jardin plein de boutons de fleurs et de rosée. Et les pommiers ouvrent leurs corolles pour faire un arc fleuri au-dessus de ma tête de Roi, et les plantes font un tapis de gemmes et de corolles à mes pieds qui reviennent fouler la Terre rachetée après que j’ai été élevé sur elle pour la racheter. Et ils me saluent le premier soleil, et le doux vent d’avril, et la nuée légère qui passe, rose comme la joue d’un enfant, et les oiseaux dans les feuillages. Je suis leur Dieu. Ils m’adorent.
Je passe parmi les gardes évanouis, symbole des âmes en faute mortelle qui ne sentent pas le passage de Dieu.
C’est Pâques, Marie ! C’est bien le “Passage de l’Ange de Dieu” ! Son Passage de la mort à la vie. Son Passage pour donner la Vie à ceux qui croient en son Nom. C’est Pâques! C’est la Paix qui passe dans le monde. La Paix qui n’est plus voilée par la condition d’homme mais qui est libre, complète dans l’efficience de Dieu qui lui est revenue.
Et je vais trouver la Mère. Il est bien juste que j’y aille. Cela l’a été pour mes anges. Ce doit l’être bien plus pour celle qui, en plus d’être ma gardienne et mon réconfort, a été celle qui m’a donné la vie.
Avant encore de revenir au Père dans mon vêtement d’Homme glorifié, .je vais voir ma Mère. J’y vais dans la splendeur de mon vêtement paradisiaque et de mes Gemmes vivantes.
Elle peut me toucher, elle peut me baiser car elle est la Pure, la Belle, l’Aimée, la Bénie, la Sainte de Dieu.
Le nouvel Adam va à la nouvelle Ève.
Le mal est entré dans le monde par la femme et c’est par la Femme qu’il a été vaincu. Le Fruit de la Femme a désintoxiqué les hommes de la bave de Lucifer.
Maintenant s’ils veulent ils peuvent être sauvés. Elle a sauvé la femme restée si fragile après la blessure mortelle.
Et après qu’à la Pure, à laquelle par droit de Sainteté et de Maternité il est juste qu’aille son Fils-Dieu, je me présente à la femme rachetée, à celle qui est le chef de file, à celle qui représente toutes les créatures féminines que je suis venu délivrer de la morsure de la luxure, pour qu’elle dise à celles qui vont vers Moi pour guérir, qu’elles aient foi en Moi, qu’elles croient en ma Miséricorde qui comprend et pardonne, que pour vaincre Satan qui fouille leurs chairs, elles regardent ma Chair ornée des cinq plaies.
Je ne me fais pas toucher par elle. Elle n’est pas la Pure qui peut toucher sans le contaminer le Fils qui revient au Père.
Elle a encore beaucoup à purifier par la pénitence, mais son amour mérite cette récompense. Elle a su ressusciter par sa volonté du tombeau de ses vices, étrangler Satan qui la possédait, défier le monde par amour pour son Sauveur, elle a su se dépouiller de tout ce qui n’est pas amour, elle a su n’être plus que l’amour qui se consume pour son Dieu.
Et Dieu l’appelle : “Marie”. Entends-la répondre: “Rabboni !” Il y a son cœur dans ce cri. C’est à elle, qui l’a mérité, que je donne la charge d’être la messagère de la Résurrection.
Et encore une fois elle sera méprisée comme si elle avait déliré.
Mais rien ne lui importe à Marie de Magdala, à Marie de Jésus, du jugement des hommes. Elle m’a vu ressuscité et cela lui donne une joie qui apaise tout autre sentiment.
Tu vois comme j’aime même celui qui a été coupable, mais a voulu sortir de la faute? Ce n’est même pas à Jean que je me montre d’abord, mais à la Magdeleine.
Jean avait déjà eu de Moi la qualité de fils. Il le pouvait avoir car il était pur et il pouvait être le fils non seulement spirituel, mais aussi donnant et recevant ces besoins et ces soins qui concernent la chair, à la Pure et de la Pure de Dieu.
Marie-Magdeleine, la ressuscitée à la Grâce, a la première vision de la Grâce Ressuscitée.
Quand vous m’aimez jusqu’à vaincre tout pour Moi, je vous prends la tête et le cœur malades dans mes mains transpercées et je vous souffle au visage ma Puissance.
Et je vous sauve, je vous sauve, fils que j’aime. Vous redevenez beaux, sains, libres, heureux. Vous redevenez les fils aimés du Seigneur.
Je vous fais porteurs de ma Bonté parmi les pauvres hommes, les témoins de ma Bonté envers eux, pour les persuader d’Elle et de Moi.
Ayez, ayez, ayez foi en Moi. Ayez l’amour. Ne craignez pas. Que vous rende sûrs de l’amour de votre Dieu tout ce que j’ai souffert pour vous sauver.
Selon le signe de Jonas, Jésus aurait dut ressusciter le lundi à 15 heures, et nous devrions fêter La Résurrection de Pâques à ce moment là, et non pas dans la nuit du samedi au dimanche.
Mais Jésus dit que Marie a hâté sa Résurrection par ses prières et ses souffrances, comme elle a hâté Sa venue sur terre...aussi j’aimerais m’attarder un instant, même si nous nous éloignons un peu du sujet, sur ces évènements, où grâce à l’intervention de La Très Sainte Vierge Marie, Dieu change Ses plans.
Lorsque nous aurons réalisé cela, nous aurons compris que Jésus ne résiste jamais aux prières de Marie, alors nous saurons nous tourner vers Elle pour toucher Le Cœur de Son Fils.
Je ne reviendrais pas sur les souffrances, les larmes et les prières de La Très Sainte Vierge Marie, dont parle Jésus, et qui ont hâté Sa Résurrection. Elles se trouvent dans ma Réflexion n°6 : Le Samedi Saint.
Par contre je m’arrêterais un instant sur les Prières et l’Offrande de Sa Virginité par La Très Sainte Vierge Marie qui ont hâté La venue de Jésus sur Terre.
Jésus vient, en effet, de nous le révéler (voir passage ci-dessus) :
Mais Marie a anticipé le miracle. Comme quand par sa prière elle a ouvert les Cieux quelques années avant l’époque fixée pour donner au monde son Salut…
Il faut savoir que Marie vivait au Temple depuis l’âge de trois ans avant de devenir l’épouse de Joseph, et voilà sa Prière et son Offrande dont elle parle avec sa maîtresse des novices (Anne que l’on retrouvera au Temple, lors de La Présentation de Jésus…Luc 2 36-38) :
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 16 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
"Tu devrais être la Mère du Christ".
Pendant que Marie va se lever après sa prière d'amour, sur son visage persiste la clarté de l'extase. A ce moment entre la vieille Anne de Phanouel (Elle a presque 80 ans. Elle aura 84 ans à la naissance de Jésus).
Elle s'arrête interdite ou, pour le moins, surprise de l'acte et de l'aspect de Marie. Elle l'appelle : "Marie" et l'adolescente se retourne avec un sourire, différent, mais toujours si beau; elle salue : "Anne, la paix pour toi. "
"Tu priais ? Tu n'as jamais assez prié ?"
"La prière me suffirait. Mais je parle avec Dieu. Anne, tu ne peux savoir comme je le sens près de moi. Plus que proche : en mon cœur.
Que Dieu me pardonne pareil orgueil, mais je ne me sens jamais seule. Tu vois ? Là, dans cette Maison d'or et de neige, derrière le double Rideau, se trouve le Saint des Saints. Et jamais aucun œil, si ce n'est celui du Souverain Prêtre, ne peut s'arrêter sur le Propitiatoire sur lequel repose la gloire du Seigneur.
Mais je n'ai pas besoin de regarder avec tout le respect de mon âme qui le vénère ce double Voile brodé que font vibrer les ondes des chants des vierges et des lévites, et qui répand les effluves des précieux encens comme pour en percer l'épaisseur et permettre de voir le Témoignage.
Bien sûr que je le regarde ! Ne crains pas que je ne le regarde pas avec respect, comme un fils d'Israël. Ne crains pas que l'orgueil m'aveugle en me faisant penser ce que je te dis maintenant.
Je le regarde et il n'y a pas d'humble serviteur du peuple de Dieu qui regarde plus humblement la maison de son Seigneur, plus humblement que moi qui suis convaincue d'être la plus insignifiante de tous.
Mais que vois-je ? Un voile. Qu'est-ce que je me représente au delà du Voile ? Un Tabernacle. Et quoi dans le Tabernacle ? Mais si je porte mes regards au fond de mon cœur, je vois Dieu resplendir dans sa gloire d'amour qui me dit : "Je t'aime" et moi, je Lui dis : "Je t'aime" et je me fonds et me renouvelle à chaque battement de mon cœur en ce baiser réciproque...
Je suis au milieu de vous, maîtresses et compagnes bien chères, mais un cercle de flamme m'isole de vous.
Dans le cercle: Dieu et moi. Et je vous vois à travers le Feu de Dieu et c'est ainsi que je vous aime... mais, je ne puis pas vous aimer selon la chair ni jamais personne je pourrai aimer selon la chair.
Mon seul amour est Celui-là qui m'aime et selon l'esprit. Je connais mon sort. La Loi séculaire d'Israël veut faire de toute vierge une épouse et de toute épouse une mère.
Mais moi qui suis soumise à la Loi, j'obéis à la Voix qui me dit : "Je te veux". Vierge je suis et resterai.
Comment le pourrai-je ? Cette voix, Invisible Présence près de moi, m'apportera son aide car c'est Elle qui le veut. Je ne crains pas.
Je n'ai plus de père, ni de mère... et il n'y a que l'Éternel qui sache en quelle douleur s'est consumé ce que j'avais d'humain.
Ça été une douleur cruelle, plus que cruelle. Maintenant je n'ai plus que Dieu. Je Lui obéis donc aveuglément…
Mais je l'aurais fait, contre père et mère, parce que la Voix m'enseigne que qui veut la suivre doit passer au-delà des ordres des parents, amoureuses gardes de ronde autour des murs qui protègent leur enfant mais qui la veulent conduire au bonheur par leur chemin à eux, ne sachant pas qu'il y a d'autres voies qui conduisent à une joie infinie...
J'aurais abandonné vêtements et manteau pour suivre la Voix qui me dit : "Viens, ô mon Aimée, ô mon Épouse".
J'aurais tout laissé; et les perles de mes larmes, car j'aurai pleuré de devoir désobéir, et les rubis de mon sang, car j'aurais même défié la mort pour suivre la Voix qui appelle, ils leur auraient dit qu'il y a quelque chose de plus grand de l'amour d'un père et d'une mère et plus doux encore : c'est la Voix de Dieu.
Mais, maintenant sa volonté m'a dégagée aussi des liens de la piété filiale. D'ailleurs ils ne m'auraient pas tenue captive. Mes parents étaient deux justes et Dieu leur parlait au fond du cœur comme Il me parle à moi.
Ils auraient suivi le chemin de la justice et de la vérité. Quand je pense à eux, je les vois dans le repos, auprès des Patriarches, et je hâte par mon sacrifice l'avènement du Messie qui leur ouvrira les portes du Ciel.
Sur la terre, c'est moi qui me tiens debout, ou plutôt c'est Dieu qui dirige sa pauvre servante en lui disant ses ordres. Et moi, je les accomplis, car c'est mon bonheur de les accomplir.
Quand l'heure sera venue, je dirai à l'époux mon secret... et lui l'accueillera."
"Mais Marie... quelles paroles trouveras-tu pour le persuader ! Tu auras contre toi l'amour d'un homme, la Loi et la vie."
"Avec moi j'aurai Dieu… Dieu ouvrira à la lumière le cœur de mon époux… La vie perdra l'aiguillon des sens et deviendra une fleur pure qui exhalera le parfum de la charité. La Loi...
Anne ne m'appelle pas blasphématrice, mais je pense que la Loi va changer. Qui le fera, si elle est divine ? Celui qui seul en a le pouvoir : par Dieu.
Le temps est proche, plus que vous ne le pensiez, je vous le dis.
En lisant Daniel une grande clarté s'est faite en moi, venant du centre de mon cœur et mon esprit a compris le sens de ses secrètes paroles.
Elles seront abrégées, les soixante dix semaines à cause des prières des justes.
Il sera changé le nombre des années ? Non. La Prophétie ne ment pas. Mais non pas le cours du soleil, mais celui de la lune est la mesure du temps prophétique. Pour cela je vous dis : "Toute proche est l'heure où on entendra vagir le Fils d'une Vierge".
Oh ! Que je voudrais que cette Lumière qui m'aime et qui me dit tant de choses, me dise où est l'heureuse Vierge qui enfantera le Fils de Dieu et le Messie de son Peuple !
Je marcherais pieds nus et je parcourrais la terre. Ni froid, ni gel, ni poussière, ni canicule, ni fauves, ni faim ne m'arrêteraient pour la rejoindre et lui dire :
"Accorde à ta servante et à la servante des serviteurs du Christ de vivre sous ton toit. Je tournerai la meule et le pressoir, mets-moi comme esclave à la meule, comme bergère à ton troupeau, à laver les langes de ton Enfant, aux cuisines, aux fours... où tu veux, mais accueille-moi. Que je le voie ! Que j'entende sa voix ! Que j'en reçoive un regard".
Et, si elle ne veut pas de moi, mendiante, à sa porte, je vivrai d'aumônes et de railleries sans un toit, exposée au bivouac et aux grandes chaleurs, pour entendre la voix du Messie enfant et l'écho de ses éclats de rire.
Et puis, le voir passer... et peut-être un jour recevrai-je de Lui l'aumône d'un pain... Oh ! Si la faim me torture l'estomac et si je me sens défaillir après un si long jeûne, je ne mangerai pas ce pain.
Je le serrerai comme un sachet de perles contre mon cœur et je le baiserai pour sentir le parfum de la main du Christ et je n'aurai plus ni faim, ni froid, parce que ce contact me donnerait extase et chaleur, extase et nourriture..."
"Tu devrais être la Mère du Christ, toi qui l'aimes à ce point ! C'est pour cela que tu veux rester vierge ?"
"Oh ! Non. Je suis misère et poussière. Je n'ose lever le regard vers la Gloire. C'est pour cela que, plus que le double Voile derrière lequel je sais qu'est l'invisible Présence de Jéhovah, j'aime regarder au dedans de mon cœur.
Là est le Dieu terrible du Sinaï; ici, en moi, je vois notre Père, un Visage qui resplendit d'amour, qui me sourit et me bénit parce que je suis toute petite comme un oisillon que le vent soulève sans en sentir le poids, et faible comme la tige du muguet sauvage qui ne sait que fleurir et parfumer et n'oppose au vent que la douceur de sa force parfumée et pure. Dieu, mon vent d'amour !
Non, je n'ai pas cette ambition, mais à celui qui naîtra de Dieu et d'une Vierge, au Saint du Très Saint ne peut plaire que ce que au Ciel il a choisi pour sa Mère, et ce qui sur la terre Lui parle du Père céleste : la Pureté.
Si la Loi méditait cela, si les rabbis qui l'ont amplifiée avec toutes les subtilités de leur enseignement, tournaient leurs esprits vers des horizons plus élevés et se plongeaient dans le surnaturel, laissant de côté l'humain et l'utile oubliant le But suprême de leurs recherches, ils devraient surtout orienter leur enseignement vers la Pureté pour que le Roi d'Israël la trouve à son arrivée.
Avec l'olivier du Pacifique, les palmes du Triomphateur, répandez des lys et des lys et des lys…
Que de Sang devra-t-il répandre pour nous racheter, le Sauveur ! Combien ! Des mille et mille blessures que Isaïe vit sur l'Homme des douleurs, voici que tombe, comme la rosée d'un vase poreux, une pluie de Sang.
Qu'il ne tombe pas où il y a profanation et blasphèmes, ce Sang divin, mais dans les calices d'odorante pureté qui l'accueillent et le recueillent pour le répandre sur les malades d'esprit, sur les âmes lépreuses, sur tous ceux qui, pour Dieu, sont morts.
Donnez des lys, donnez des lys pour essuyer, avec la blanche robe des purs pétales, la sueur et les larmes du Christ ! Donnez des lys, donnez des lys, pour l'ardeur de sa fièvre de Martyr !
Oh ! Où sera-t-il le Lys qui te portes ? Où, celui qui étanchera ta soif? Où sera-t-il celui qui se teindra de ton Sang et mourra de douleur te voyant mourir ? Où celui qui pleurera sur ton Corps exsangue ? Oh ! Christ ! Oh ! Christ ! Mon Soupir !..."
Marie se tait, fondue en pleurs, effondrée.
Marie fait référence, comme le faisait tous les juifs, à La Prophétie de Daniel qui déterminait quand Le Messie attendu allait venir sur terre.
Daniel 9 20-27.
L’ange Gabriel explique La Prophétie à Daniel :
…Sont assignées septante semaines pour ton peuple et ta ville Sainte pour mettre un terme à la transgression, pour apposer les scellés aux péchés, pour expier l’iniquité, pour introduire éternelle justice, pour sceller vision et prophétie, pour oindre Le Saint des Saints.
Prends-en connaissance et intelligence : depuis l’instant que sortit cette Parole : « Qu’on revienne et qu’on rebâtisse Jérusalem » jusqu’à un Prince Messie, sept semaines et soixante deux semaines, restaurés, rebâtis places et remparts, mais dans l’angoisse du temps, mais dans l’angoisse des temps. Et après les soixante-deux semaines, un Messie supprimé, et il n’y a pas pour Lui…la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et jusqu’à la fin, la guerre, et les désastres décrétés.
Et Il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine. Et le temps d’une demi-semaine Il fera cesser Le Sacrifice et L’Oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur.
Tout cela peut sembler nous entraîner loin du sujet qui est « Le signe de Jonas », mais en réalité cela montre que Dieu tient toujours Ses Promesses, qu’Il nous Aime d’un Amour Infini et qu’Il succombe aux Prières de Sa Très Sainte Maman au point d’accélérer Sa venue sur Terre (date connue de tous les juifs connaissant sur le bout des doigts les textes de La Loi... mais pas dans leur cœur, malheureusement...mais, ne sommes-nous pas un peu comme eux...sauf que nous ne connaissons pas non plus les textes de La Loi de Dieu) et de diminuer la durée des trois jours du Signe de Jonas qu’Il a voulu nous donner.
Il nous a donc donné ce signe par deux fois.
Une fois avec la mort et la résurrection de Lazare et Il nous le redonne une autre fois avec La Mort et La Résurrection de Jésus Lui-même, à l’aube du troisième jour au lieu du milieu du quatrième jour.
Et quand on lit le livre de Jonas jusqu’au bout, on s’aperçoit que la conversion n’est jamais acquise une fois pour toute, et qu’il faut à tout instant de notre vie se convertir, car les tentations de rejeter Dieu, Son Amour et Ses Commandements sont permanentes tellement Satan est infatigable, et tant qu’il a une chance de pouvoir nous pervertir, il la saisit immédiatement.
C’est pourquoi Dieu est si prévenant avec nous (comme Il le fait avec Jonas) pour nous montrer Son Amour pour chacune des âmes de la terre (la notre comme celle de notre Prochain, quel qu’il soit) et nous aider à prendre nous aussi Son Chemin d’Amour, même s’il est parfois si difficile à prendre avec ceux qui nous font du mal.
Jonas aura du mal à accepter que Dieu pardonne à Ninive et ne détruise pas la ville (comme Jonas l’avait dit pendant une journée aux habitants de cette ville...Dieu contredisant ainsi ce que Jonas prédisait)...mais, nous-même acceptons-nous que Dieu puisse pardonner à des personnes qui font le mal autour de nous, et encore pire, lorsque c’est à nous que le mal a été fait ???
Oui, si nous aimons notre Prochain comme Dieu nous le demande. Non, si nous ne l’aimons pas, et alors nous rejetons les premiers Commandements de Dieu qui sont d’Aimer Dieu plus que tout, et notre Prochain comme nous-même.
Le Prochain étant un enfant de Dieu, nous rejetons Dieu et Son Amour, lorsque nous rejetons notre Prochain.
Je voudrais juste, ici, rappeler un passage d’une de mes anciennes Réflexion n°12 : Le Royaume de Dieu, où Dieu représente l’époux et notre Prochain, quel qu’il soit, l’épouse.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 6, chapitre 136 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
Jésus parle de la charité aux apôtres.
Jésus dit :
Comprenez-moi. Supposez qu'un jour à votre porte, viennent frapper deux époux très riches pour demander l'hospitalité pour toute leur vie.
Pourriez-vous dire : "Nous acceptons l'époux, mais nous ne voulons pas de l'épouse" sans vous entendre répondre par l'époux : "Cela ne peut être, car je ne puis me séparer de la chair de ma chair.
Si vous ne voulez pas l'accueillir, moi non plus, je ne puis m'arrêter chez vous, et je m'en vais avec tous les trésors auxquels je vous aurais fait participer" ?
Comme nous venons de le voir, cette Parole de l’Evangile, où Jésus nous dit qu’il ne sera pas donné à cette génération d’autres signes que celui de Jonas, est en fait un signe manifeste et grandiose de La Puissance de Dieu, c’est aussi un appel à faire grandir notre Foi qui est si petite, et c’est enfin un important appel à la conversion et à Aimer d’un Amour pur, sincère et désintéressé en non comme esclave de nos sens, de notre orgueil, de notre paresse et de notre égoïsme (Aimer Dieu plus que tout, s’Aimer soi-même comme Dieu nous Aime et Aimer notre Prochain comme nous-même).
Ce n’est qu’une fois que nous nous serons laissé convertir par Dieu, que les poutres que nous avons installés en nous qui obstruent notre propre âme seront tous enlevés, que nous pourrons voir les signes de L’Amour de Dieu pour nous et pour notre Prochain.
Celui qui refuse de voir, aura beau avoir devant lui une multitude de signes, il ne verra rien (Du moment qu’ils n’écoutent pas Moïse et les Prophètes, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus…Luc 16 19-30).
Pourtant Dieu est tellement plein d’Amour pour nous, que Jésus durant les trois ans de sa vie publique à guérit des multitudes de malades, de lépreux, de possédés et Il a ressuscité des morts, mais cela n’a pas suffit.
Alors Il a voulu frapper les esprits encore plus fortement en ressuscitant Lazare, Son ami, une fois seulement que son corps s’était déjà décomposé (cela fera quatre jours qu’il aura été enterré…il sera déjà en morceau !!!), car seul Dieu a le pouvoir de recomposer les chairs.
Dieu a ainsi espéré convaincre les plus irréductibles en allant toujours plus loin dans les signes visibles par tous pour montrer qu’Il était Dieu, qu’Il était plein d’Amour et de Miséricorde pour Ses enfants et qu’Il appelait chacun à se convertir pour vivre du plus profond de leur cœur selon La loi de Dieu afin d’accéder au Royaume promis où ne règne qu’Amour, Pureté et Bonheur infini en présence de Dieu.
Et pour terminer c’est un appel pressent à Prier La Très Sainte Vierge Marie, auquel Dieu ne peut rien refuser, afin qu’Elle implore Son Fils d’agir sans attendre dans nos vies, dans nos âmes et dans notre esprit pour que notre peu de Foi (et notre pensée d’être seul et abandonné, sans possibilité de nous en sortir...ou quand nous pensons que tout est humainement impossible, en oubliant que rien n’est impossible pour Dieu envers ceux qui L’Aiment…mais notre Amour est-il assez fort comme Jésus le reproche à Marthe !!!)…ne finisse par nous conduire au désespoir de penser que Dieu nous a abandonné et ne nous aime pas (à l’image de Marthe qui finissait par désespérer alors que Jésus ne venait pas sauver son frère Lazare, qui était pourtant soi-disant L’ami de Jésus).
Et, chose merveilleuse, nous retrouvons en ce jour, dans les lectures de cette fête où L’Eglise célèbre Marie Reine, ce dont je viens de parler…et qui viennent en confirmation !!!
(Ezéchiel 37 1-14…Matthieu 22 34-40)
Dans la première lecture, nous retrouvons les ossements desséchés qui se reconstituent, et la vie qui revient dans les corps, dans les cœurs et dans les esprits (mais n’est-ce pas ce qui nous arrive à chacun de nous personnellement lorsque nous quittons notre vie de péchés qui faisait que notre être était mort, même si extérieurement il semblait vivant !!!) et dans l’Evangile nous retrouvons les deux premiers commandements qui sont d’Aimer Dieu plus que tout et d’Aimer notre Prochain comme nous-même !!!
Soit Bénie, Très Sainte Vierge Marie, Toi qui as accepté d’être co-Participante à la Rédemption de Ton Fils Jésus pour notre Salut.
Soit Bénie, Très Sainte Vierge Marie, Toi dont Les Saintes Larmes et Les atroces Souffrances nous sauvent.
Soit Bénie, Très Sainte Vierge Marie, Toi qui as accepté d’être Notre Très Sainte Maman.
Soit Bénie, Très Sainte Vierge Marie, Toi dont Le Très Saint Nom est Béni au Ciel et sur La Terre.
Soit Bénie, Très Sainte Vierge Marie, Toi qui es Notre Reine, La Reine de L’Eglise, La Reine de nos vies, de nos cœurs et de nos esprits et dont L’Eglise fête cet évènement en ce jour.
Très Sainte Vierge Marie, je t’Aime, je te Bénis et j’Adore Ton Fils Jésus, Christ Vainqueur et Sauveur, Christ Ressuscité et Vivant, Christ Notre Rédempteur.
Le Christ, Roi des rois, a couronné Sa Mère, venez Adorons-Le.
Rendons-en Gloire à Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, à qui sont Le Règne, La Puissance et La Gloire pour L’Eternité.
Que Le Seigneur Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit, vous Bénisse et vous garde dans Sa Paix.
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
Ajouter un commentaire