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Faire fructifier les Dons de Dieu...1ère Partie.
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
FAIRE FRUCTIFIER LES DONS DE DIEU...1ère Partie.
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Aujourd’hui, j’aimerais parler du bon usage des richesses que le Seigneur nous confie, et de ce que nous en faisons durant notre vie.
Chacun, au départ de sa vie, reçoit des richesses de la part de Dieu.
Pour certains très peu (à peine un talent), pour d’autres énormément (une multitudes de talents), et pour la plupart une mesure moyenne (quelques talents).
Mais que sont donc ces richesses ?
Ce sont tout ce qui fait que nous sommes nous-même.
Notre âme, notre corps avec tout ce qui le compose, ainsi que nos sens, notre intelligence, notre esprit et notre raison.
C’est notre capacité à aimer ou rejeter, à diriger ou être soumis, à choisir le bien ou le mal, le chemin qui conduit vers Dieu ou celui qui conduit vers satan.
Ce sont aussi ce que nous ont transmis nos parents, par leur travail, leur mode de vie et leur culture (accepté ou rejeté).
Ce sont aussi ce que nous a transmis la société où nous avons vécu avec son éducation, avec ses rencontres à l’école ou ailleurs, à la paroisse ou ailleurs, au sport ou ailleurs….
Ce sont aussi toutes les habitudes que nous avons mis en place pour nous faciliter la vie.
Ce sont enfin la manière dont nous voulons paraître aux yeux des autres, l’image que nous voulons véhiculer de nous.
Mais que faisons-nous des richesses que nous avons reçues ???
Est-ce que nous les enterrons ou est-ce que nous essayons de les développer ???
Chacun d’entre nous a la possibilité de choisir ce que nous voulons en faire, et parfois ce sont ceux qui paraissent n’avoir rien reçu, si ce n’est des problèmes, des souffrances, la pauvreté, la solitude par l’abandon des autres, qui se révèlent les plus grand héros, ayant su transcender la multitude des épreuves endurées, pour en faire une force et une richesse intérieure immense.
A coté de cela, d’autres qui ont reçus beaucoup plus, passent leur vie, à ne voir que ce qu’ils n’ont pas...et qu’à leurs yeux les autres ont !!!...et se lamentent toute leur vie sans développer leurs richesses.
D’autres pensent en eux même qu’ils n’auront jamais le courage de faire un pas là où ils n’ont jamais mis les pieds, et refusent d’avancer (ex. un timide de parler en public...Une personne qui ne tient pas en place de faire de longues méditations...Une infirmière de faire sa première piqûre sur une personne, un chirurgien de faire une nouvelle opération sur un vrai patient...).
Et ne croyons pas que ceux qui paraissent avoir reçus les « plus grandes merveilles du monde » sont les plus chanceux de la terre.
Pour beaucoup, ce n’est qu’un piège de Satan pour les mener sur son chemin (celui des tourments éternels), et combien il est dur à ces personnes de prendre le Chemin de Dieu.
Ainsi la fortune financière permettant toutes les dépravations grâce au pouvoir, à l’argent et à la corruption...sans oublier ceux, autour d’eux, qui les entraînent toujours plus loin.
Combien finissent dans l’alcool, la drogue puis le suicide !!!
Ainsi la beauté physique peut-elle être notre propre malheur, nous entraînant aussi dans la séduction, la luxure, le chantage (par exemple se faire aimer par quelqu’un ayant une grande fortune afin de pouvoir jouir de son argent), etc...et pour les plus droits, le risque d’entraîner chez les autres qui nous regardent l’envie, le désir et le viol par la pensée...puis pour de vrai (Satan n’était-il pas le plus beau des anges !!!).
Ainsi la facilité intellectuelle permettant par des grands diplômes d’obtenir le pouvoir et d’écraser ensuite les autres pour gagner toujours plus…
Par contre, certains, avec des handicapes physiques très contraignant, arrivent à les surmonter, les dépasser voir les transcender.
Ainsi, par exemple, certains aveugles, ayant accepté leur handicape, arrivent à faire et vivre des choses incroyables, que bien des personnes avec une bonne vue n’arrivent pas à faire, en développant leurs autres sens beaucoup plus que la moyenne.
Dans les actualités du Vendredi 31 Août 2012, j’aimerais partager ce magnifique témoignage d’une femme qui a perdu ses 2 jambes dans les attentats de Londres en Juillet 2005…et qui maintenant représente l’Angleterre aux Jeux Paralympiques en volley-ball.
Victime des attentats du 7 juillet 2005, elle s’est depuis reconstruite, est devenue mère d’un petit garçon aujourd’hui âgé de 3 ans, porte-parole des handicapés, auprès de qui elle se bat pour obtenir des pensions plus élevées, et membre de l’équipe anglaise de volleyball-assis. Son parcours, qui s’inscrit dans les valeurs olympiques de combativité et de dépassement de soi, a fait de Martine Wright le symbole d’une Angleterre forte et unie, qui a su se relever après le drame.
Pilote d’avions et parachutiste
C’est donc en tant que symbole de tout un pays que Martine Wright va participer ce vendredi, sept ans après l’attentat du métro, aux Jeux paralympiques. Membre de la délégation de volley-assis, elle en est d’ailleurs une des pionnières en Angleterre, où la discipline n’est pratiquée que depuis 2009. Plus combative que jamais, la Londonienne est devenue très active. Elle a appris à piloter des avions, fait du ski, du saut en parachute, et bien sûr, du volley-ball. En se lançant un nouveau défi, celui de participer aux Jeux, Martine Wright a voulu tourner définitivement la page. «Je n'ai pas eu de chance de me trouver dans ce métro ce jour-là, mais j'en ai eu beaucoup de survivre et je pense aux 52 personnes tuées», relativise cette diplômée en psychologie. «Maintenant je suis lancée dans ce rêve. On suit le compte à rebours depuis tant de jours et de mois… je suis impatiente d'y aller!»
Plus nous aurons reçus de richesses (qu’elles soient intérieures ou extérieures), de dons, de connaissances, d’expériences...plus il nous sera demandé compte.
Plus Dieu nous fait de Dons, plus Il nous demandera compte de ce que nous en aurons fait (soit en les faisant fructifier, en les partageant, en les développant, soit en les gardant pour nous, en les enterrant et en refusant de les partager par peur, par manque de Foi, par manque d’Amour pour Dieu et pour notre Prochain que Dieu met sur notre route).
N’envions jamais ceux qui reçoivent le don de voir « Le Ciel », de pouvoir parler avec Jésus, Marie, les Saints, les Anges, etc…, de revenir d’une expérience de « vie après la vie », étant mort quelques instants et ramenés à la vie sur Terre,…plus ils reçoivent, plus Dieu leur demandera des comptes.
S’ils peuvent voir le Ciel, ils verront aussi l’Enfer…(pensons au Saint Curé d’Ars ou même à Saint Padre Pio qui voyant Dieu et son Ange gardien…voyait chaque jour (ou chaque nuit) Satan et ses démons).
Sans parler des souffrances physiques, mentales, psychologique, les rejets, la médisance (etc...) qu’il leur faut être capable d’accepter, voir de les Offrir en Offrande d’Amour à Dieu pour Sa plus grande Gloire, pour la Rédemption du monde, pour la guérison du monde, pour les Prêtres et les personnes Consacrées, pour tous les Chrétiens, et en réparation pour leurs propres péchés !!! (heureusement, avec la grâce de Dieu…mais aussi avec les mérites de leur volonté, de leur abandon, de leur Amour et de l’Offrande d’eux-mêmes…pensons à Marthe Robin, entre autre).
Sans parler des risques d’Orgueil…d’être adulé par tous (Combien de fois, Jésus dut s’enfuir dans un lieu désert pour ne pas être fait « Roi »).
Jésus nous le montre bien dans la parabole sur les talents (Matthieu 25 14-30) et reprise dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 4, chapitre 145 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
Au Temple, pour les Tabernacles.
Jésus se remet calmement à exposer sa pensée par la parabole : "Un homme, qui était sur le point de faire un long voyage et de s'absenter pour longtemps, appela tous ses serviteurs et leur confia tous ses biens. A l'un il donna cinq talents d'argent, à un autre deux talents d'argent, à un troisième un seul talent d'or. A chacun selon sa situation et son habileté. Et puis il partit.
Maintenant le serviteur qui avait reçu cinq talents d'argent s'en alla faire valoir habilement ses talents et, après quelque temps, ceux-ci lui en rapportèrent cinq autres.
Celui qui avait reçu deux talents fit la même chose et il doubla la somme qu'il avait reçue. Mais celui auquel le maître avait donné davantage, un talent d'or pur, paralysé par la peur de ne pas savoir faire, par celle des voleurs, de mille choses chimériques et surtout par la paresse, fit un grand trou dans la terre et y cacha l'argent de son maître.
De nombreux mois passèrent, et le maître revint. Il appela tout de suite ses serviteurs pour qu'ils lui rendissent l'argent donné en dépôt.
Celui qui avait reçu cinq talents d'argent se présenta et il dit : "Voici, mon seigneur. Tu m'en as donné cinq. Comme il me semblait qu'il était mal de ne pas faire fructifier l'argent que tu m'avais donné, je me suis débrouillé et je t'ai gagné cinq autres talents. Je n'ai pas pu faire davantage...".
"C'est bien, très bien, serviteur bon et fidèle. Tu as été fidèle pour le peu, actif et honnête. Je te donnerai de l'autorité sur beaucoup de choses. Entre dans la joie de ton maître".
Puis celui qui avait reçu deux talents se présenta et dit : "Je me suis permis d'employer tes biens dans ton intérêt. Voici les comptes qui montrent comment j'ai employé ton argent. Tu vois ? Il y avait deux talents d'argent, maintenant il y en a quatre. Es-tu content. Mon seigneur ?"
Et le maître fit au bon serviteur la même réponse qu'au premier.
Arriva en dernier celui qui, jouissant de la plus grande confiance de son maître, avait reçu le talent d'or.
Il le sortit de sa cachette et il dit : "Tu m'as confié la plus grande valeur parce que tu sais que je suis prudent et fidèle, comme moi je sais que tu es intransigeant et exigeant, et que tu ne supportes pas des pertes pour ton argent mais en cas de perte, tu t'en prends à celui qui est près de toi. Car, en vérité, tu moissonnes où tu n'as pas semé et tu récoltes où tu n'as rien répandu, ne faisant pas cadeau de la moindre pièce de monnaie à ton banquier ou à ton régisseur, pour aucune raison. Il te faut autant d'argent que tu en réclames. Or moi, craignant de diminuer ce trésor, je l'ai pris et l'ai caché. Je ne me suis fié à personne ni non plus à moi-même. Maintenant, je l'ai déterré et je te le rends. Voici ton talent".
"O serviteur injuste et paresseux ! En vérité, tu ne m'as pas aimé puisque tu ne m'as pas connu et que tu n'as pas aimé mon bien-être, ayant laissé mon argent improductif.
Tu as trahi l'estime que j'avais eue pour toi et c'est toi-même qui te contredis, t'accuses et te condamnes.
Tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, que je récolte où je n'ai rien répandu. Et pourquoi alors n'as-tu pas fait en sorte que je puisse moissonner et récolter ?
C'est ainsi que tu réponds à ma confiance ? C'est ainsi que tu me connais ? Pourquoi n'as-tu pas porté mon argent aux banquiers pour qu'à mon retour je le retire avec les intérêts ? Je t'avais instruit avec un soin particulier dans ce but et toi, paresseux et imbécile, tu n'en as pas tenu compte.
Que te soit donc enlevé le talent et tout autre bien, et qu'on le donne à celui qui a les dix talents".
"Mais lui en a déjà dix alors que celui-ci reste sans rien..." lui objecta-t-on.
"C'est bien. A celui qui possède et le fait fructifier, il sera donné encore davantage et au point qu'il surabonde.
Mais à celui qui n'a pas parce qu'il n'a pas la volonté d'avoir, on enlèvera ce qui lui a été donné.
Quant au serviteur inutile qui a trahi ma confiance et a laissé improductifs les dons que je lui avais fait, qu'on l'expulse de ma propriété et qu'il s'en aille pleurer et se ronger le cœur".
Voilà la parabole. Comme tu le vois, ô rabbi, à qui avait reçu le plus il est resté le moins, car il n'a pas su mériter de conserver le don de Dieu.
Et il n'est pas dit qu'un de ceux dont tu dis qu'ils ne sont disciples que de nom ayant par conséquent peu de chose à faire valoir et même de ceux qui, comme tu dis, m'entendent par hasard et qui n'ont comme unique capital que leur âme, n'arrive pas à avoir le talent d'or et même ce qu'il aura rapporté, qu'on aura enlevé à quelqu'un qui avait davantage reçu.
Infinies sont les surprises du Seigneur parce qu'innombrables sont les réactions de l'homme. Vous verrez des païens arriver à la vie éternelle et des samaritains posséder le Ciel, et vous verrez des Israélites purs et qui me suivent perdre le Ciel et l'éternelle Vie."
Jésus se tait, et comme s'il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l'enceinte du Temple.
Mais un docteur de la Loi, qui s'était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s'avance en demandant : "Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d'autres, réponds-moi à moi aussi."
"Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu'est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?"
«"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même".» (Deutéronome 6 5)
"Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle."
"Et, qui est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d'Israël. Qui est mon prochain ?"
Un homme qui allait de Jérusalem à Jéricho, par les défilés des montagnes, tomba aux mains de voleurs. Ceux-ci, après l'avoir cruellement blessé, le dépouillèrent de tout son avoir et même de ses vêtements, le laissant plus mort que vif sur le bord de la route.
Par le même chemin, passa un prêtre qui avait terminé son office au Temple. Oh ! il était encore parfumé par les encens du Saint! Et il aurait dû avoir l'âme parfumée de bonté surnaturelle et d'amour puisqu'il avait été dans la Maison de Dieu, pour ainsi dire au contact du Très-Haut.
Le prêtre avait hâte de revenir à sa maison. Il regarda donc le blessé, mais ne s'arrêta pas. Il passa outre rapidement laissant le malheureux sur le bord du chemin.
Un lévite vint à passer. Devait-il se contaminer, lui qui devait servir au Temple ? Allons donc ! Il releva son vêtement pour ne pas se souiller de sang. Il jeta un regard fuyant sur celui qui gémissait dans son sang et hâta le pas vers Jérusalem, vers le Temple.
En troisième lieu, venant de la Samarie, en direction du gué, arriva un samaritain. Il vit le sang, s'arrêta, découvrit le blessé dans le crépuscule qui avançait, descendit de sa monture, s'approcha du blessé, lui donna des forces avec une gorgée d'un vin généreux.
Il déchira son manteau pour en faire des bandages, puis il lava les blessures avec du vinaigre et les oignit avec de l'huile, et le banda affectueusement.
Après avoir chargé le blessé sur sa monture, il conduisit avec précaution l'animal, soulevant en même temps le blessé, le réconfortant par de bonnes paroles sans se préoccuper de la fatigue et sans dédain pour ce blessé, bien qu'il fût de nationalité juive.
Arrivé en ville, il le conduisit à l'auberge, le veilla toute la nuit et à l'aube, voyant qu'il allait mieux, le confia à l'hôtelier lui donnant d'avance des deniers pour le payer et lui dit : "Aies-en soin comme si c'était moi-même.
A mon retour, ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai, et bonne mesure si tu as bien fait ce qu'il fallait". Et il s'en alla.
Docteur de la Loi, réponds-moi. Lequel de ces trois a été le "prochain" pour l'homme tombé aux mains des voleurs ? Le prêtre, peut-être ? Peut-être le lévite ? Ou non pas plutôt le samaritain ? Il ne se demanda pas qui était le blessé, pourquoi il était blessé, s'il agissait mal en le secourant, en perdant son temps, son argent et en risquant d'être accusé de l'avoir blessé ?"
Le docteur de la Loi répond : "Le prochain c'est ce dernier car il a usé de miséricorde."
"Toi aussi, fais la même chose et tu aimeras le prochain et Dieu dans le prochain, méritant ainsi la vie éternelle."
Dieu se sert des hommes et demande à chacun d’être porteur de Son Amour et de Sa tendresse pour les malades qui nous entourent afin qu’ils puissent se relever et repartir (voir la parabole du Bon Samaritain ci-dessus), la prière pour eux est nécessaire, mais elle doit aussi s’accompagner d’actes d’Amour et de Compassion, en allant visiter les malades qui nous sont confiés, ou que nous savons malades, celui que l’on voyait tout le temps et que l’on ne voit plus, pourquoi ?
Que lui arrive t-il ? Puis-je faire quelque chose pour lui ? Est-il souffrant, voir sans connaissance ? Dois-je appeler le SAMU ?
A-t-il besoin que j’aille lui rendre des visites pour le sortir de sa solitude, ou pour faire les démarches qu’il ne peut faire s’il est cloué au lit ? A-t-il besoin de médicaments que je pourrais aller chercher, s’il ne peut bouger ? Veut-il qu’on lui porte La Sainte Communion lorsque j’en ai la possibilité (de demander à ce qu’elle lui soit portée) et s’il est en état de la recevoir...et dans le cas contraire, puis-je faire des démarches pour lui permettre de se confesser afin qu’on puisse lui apporter La Sainte Communion, en attendant qu’il aille mieux et qu’il puisse se déplacer lui-même ?
Si un pauvre frappe à ma porte, pas forcément pour demander de l’argent, mais cela peut être aussi pour une aide psychologique, humaine, spirituelle ou autre, est-ce que je suis prêt à lui ouvrir la porte de ma maison et celle de mon cœur, pour l’aider, voir le conseiller, voir l’envoyer vers des personnes plus compétentes afin de résoudre ses difficultés.
C’est vrai qu’il est plus facile de faire un don pour un prochain qui est à l’autre bout du monde et qui ne nous ennuiera jamais, que pour le prochain devant notre porte, qui va bousculer nos habitudes.
C’est vrai qu’il est plus facile de prier pour les vocations, du moment que cela ne soit pas chez nous, que de prier pour qu’il y ait de Saintes vocations parmi nos propres enfants, ce qui nous obligerait à accepter d’être témoin par notre comportement, nos réactions, notre manière de vivre, par notre exemple, par nos prières et notre Amour ou non de Dieu et de Son Eglise devant nos propres enfants et accepter que ceux-ci nous remettent en question et désirent aimer Dieu plus que nous même, et lui être fidèle en toute vérité et simplicité, sans tricherie.
Malheureusement, de nos jours, nous nous enfermons tellement dans notre monde propre que nous ne voyons plus ceux qui souffrent...et nous apprenons beaucoup trop souvent par les infos qu’une personne a été découverte morte...sa mort remontant à plusieurs semaines, voir plusieurs mois...car elle était seule, et personne s’est inquiété de ne plus la voir passer !!!!
J’ai souffert personnellement dans le renouveau Charismatique (les grandes communauté sur Paris) où nous nous retrouvions pour chanter des tonnes d’ Alléluia et pour dire aux gens, après les réunions (sans même vraiment prendre le temps d’écouter leurs problèmes, leurs difficultés voir leurs souffrances) : « Tu as des problèmes, prie Le Seigneur, et tu verras tout sera merveilleux » … et ces personnes étaient complètement oubliés jusqu’à la réunion suivante où on leur disait de chanter des Alléluia...jusqu’au jour où on ne les voyait plus...et on passait à d’autres, sans s’occuper de savoir ce qui leur était arrivé !!!
Le Seigneur nous donne Son Esprit pour apporter Son Amour, Sa compassion et Sa Tendresse à ceux qui souffrent. La prière sans les actes ne vaut rien.
Le Seigneur met sur notre route « un prochain » qui souffre, alors soyons comme « le bon samaritain », prions pour lui, oui, mais apportons-lui tout l’amour et la tendresse de Dieu, et toute l’aide dont il a besoin...alors, oui, notre prière sera entendue.
Celui qui a reçu le ministère de directeur spirituel, le fait-il pour sa propre gloire ou avec tout l’Amour pour Dieu, pour son prochain, pour le malade spirituel qui lui a été confié, comme je viens d’en parler ci-dessus.
Un directeur spirituel comme un confesseur, selon le cœur de Dieu, doivent apporter toute La Tendresse, L’Amour, La Compassion de Dieu à la personne qui leur est confié, en sachant l’écouter et veiller sur elle, pour qu’elle ne tombe pas, sachant discerner dans les paroles qu’elle reçoit, les actes qu’elle vit, celles qui viennent de Dieu, celles qui viennent d’elle-même, celles qui viennent de Satan, afin de pouvoir lui dire avec une totale certitude, reçue dans la prière intime avec Dieu : cela je t’assure cela vient de Dieu, tu peux en être sûr et le suivre, … cela vient de toi, n’en tient pas compte, … cela vient de Satan, fuit cette parole, oublie là.
C’est la grâce que reçoit le directeur spirituel, qui mettant toutes les paroles et les actes de la personne devant Dieu, reçoit le discernement dans la Prière intime avec Notre Dieu.
Sans la Prière, vrai, humble et sincère, il n’est pas possible de discerner.
Mais ce que je viens de dire est valable avec toute personne, tout pauvre, tout malade que nous rencontrons, même en étant simple chrétien, sans engagement.
Sans la prière humble, vrai et sincère, pour les personnes qu’il nous est donné de rencontrer, pour notre prochain, comment pourrions nous leur transmettre La Parole et La Vie de Dieu.
Nous leur transmettrions ce que nous sommes, mais pas ce que Dieu voudrait dire à leur âme.
Pour moi, quand je fais un travail difficile sur une lunette d’un client, et comme je désire du plus profond de mon cœur, que ce client puisse être très heureux de l’équipement que je lui remet, je demande à Saint Joseph (qui a eu aussi un commerce où il devait travailler de ses mains) de venir m’aider (que ce soit sur une lunette neuve comme sur une réparation de sa lunette usagée).
Pour moi, quand je perds quelque chose dont j’ai besoin, je demande à Saint Antoine de me permettre de retrouver ce que j’avais perdu. Cela ne me dispense d’ailleurs en rien de chercher, mais je trouve toujours, sauf si cela a été volé.
Pour moi, quand je reçois un client ou que je rencontre une personne, je commence par la Bénir dans mon cœur, elle, sa famille et ses proches.
Je demande ensuite au Seigneur de me donner Son Esprit-Saint pour m’éclairer et me guider.
Si je dois discuter avec une femme, je demande à La Très Sainte Vierge Marie, elle qui est Femme, Epouse et Mère, de m’éclairer.
Si je dois discuter avec un homme, je demande à Saint Joseph de m’éclairer.
Croire que l’on peut par soi même résoudre tout, c’est croire que l’homme est plus fort que tout, et avoir un orgueil démesuré.
Croire que nous sommes capable de rien sans Dieu, c’est mettre toute notre confiance en Lui, c'est avoir FOI en Dieu.
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE
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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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