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17b. LES VOCATIONS CHRETIENNES : Être Prêtre Catholique dans le plan de Dieu…3ème Partie.
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
LES VOCATIONS CHRETIENNES : Être Prêtre Catholique dans le plan de Dieu...3ème Partie.
TROISIEME PARTIE.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 10, chapitre 21 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)…
Jésus aux apôtres et aux disciples.
Jésus les fait asseoir en cercle. Les plus proches sont les apôtres et derrière eux les disciples (ceux des soixante-douze qui ne sont pas allés çà et là) et en plus Zacharie et Joseph. Margziam est à ses pieds en une position de faveur.
Jésus parle dès qu’ils sont assis et tranquilles, tous attentifs à ses paroles.
Il dit : "Donnez-moi toute votre attention car je vais vous dire des choses de la plus grande importance. Vous ne les comprendrez pas encore toutes, ni toutes très bien, mais Celui qui viendra après Moi vous les fera comprendre. Écoutez-moi donc.
Personne n’est, plus que vous, convaincu que sans l’aide de Dieu l’homme pèche facilement à cause de sa constitution très faible, affaiblie par le Péché.
Je serais donc un Rédempteur imprudent si, après vous avoir tant donné pour vous racheter, je ne vous donnais pas aussi les moyens pour vous garder dans les fruits de mon Sacrifice. Vous savez que toute la facilité de pécher vient de la Faute qui, en privant les hommes de la Grâce, les dépouille de leur force : de l’union avec la Grâce.
Vous avez dit : “Mais tu nous as rendu la Grâce”. Non. Elle a été rendue aux justes jusqu’à ma Mort. Pour la rendre à ceux qui viendront il faut un moyen. Un moyen qui ne sera pas seulement une figure rituelle mais qui imprimera vraiment pour celui qui le reçoit le caractère réel de fils de Dieu, tels qu’étaient Adam et Ève, dont l’âme vivifiée par la Grâce possédait des dons élevés donnés par Dieu à sa créature bien-aimée.
Vous savez ce qu’avait l’homme et ce qu’il a perdu. Maintenant, grâce à mon Sacrifice, les portes de la Grâce sont de nouveau ouvertes et elle peut descendre chez tous ceux qui la demandent par amour pour Moi.
A cause de cela, les hommes auront le caractère de fils de Dieu par les mérites du Premier-né entre les hommes, de Celui qui vous parle, votre Rédempteur, votre Pontife éternel, votre Frère dans le Père, votre Maître.
Ce sera par Jésus-Christ et grâce à Jésus-Christ que les hommes présents et à venir pourront posséder le Ciel et jouir de Dieu, fin dernière de l’homme.
Jusqu’alors les justes les plus justes, bien que circoncis comme fils du peuple élu, ne pouvaient atteindre ce but. Leurs vertus étaient prises en considération par Dieu, leurs places préparées dans le Ciel, mais le Ciel leur était fermé et la jouissance de Dieu leur était refusée, parce que sur leurs âmes, parterre béni fleuri de toutes les vertus, il y avait aussi l’arbre maudit de la Faute d’Origine, et aucune action, si sainte qu’elle fût, ne pouvait le détruire, et on ne peut entrer dans le Ciel avec les racines et le feuillage d’un arbre aussi maléfique.
Au jour de la Parascève le soupir des patriarches et des prophètes et de tous les justes d’Israël s’apaisa dans la joie de l’accomplissement de la Rédemption.
Les âmes, plus blanches que la neige de montagne à cause de leurs vertus, perdirent aussi l’unique Tache qui les excluait du Ciel.
Mais le monde continue. Des générations et des générations se lèvent et se lèveront. Des peuples et des peuples viendront au Christ. Le Christ peut-il mourir à chaque nouvelle génération pour la sauver, ou pour tout peuple qui vient à Lui ? Non.
Le Christ est mort une seule fois et il ne mourra jamais plus, éternellement. Alors ces générations, ces peuples, doivent-ils devenir sages grâce à ma Parole mais ne pas posséder le Ciel ni jouir de Dieu parce que lésés par la Faute Originelle ? Non.
Ce ne serait pas même juste, ni pour eux, car il serait vain leur amour pour Moi, ni pour Moi qui serais mort pour un trop petit nombre.
Et alors ? Comment concilier des choses différentes ? Quel nouveau miracle fera le Christ qui en a déjà tant fait, avant de quitter le monde pour le Ciel, après avoir aimé les hommes jusqu’à vouloir mourir pour eux ?
Il en a déjà fait un en vous laissant son Corps et son Sang comme nourriture fortifiante et sanctifiante, et pour vous rappeler son amour, en vous donnant le commandement de faire ce que j’ai fait en souvenir de Moi et comme moyen de sanctification pour les disciples et les disciples des disciples jusqu’à la fin des siècles.
Mais ce soir-là, alors que vous étiez déjà purifiés extérieurement, vous rappelez-vous ce que j’ai fait ? J’ai ceint une serviette et je vous ai lavé les pieds, et à l’un de vous qui se scandalisait de ce geste trop humiliant, j’ai dit : “Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec Moi”.
Vous n’avez pas compris ce que je voulais dire, de quelle part je parlais, quel symbole je faisais. Voilà, je vous le dis.
En plus de vous avoir enseigné l’humilité et la nécessité d’être purs pour arriver à faire partie de mon Royaume, en plus de vous avoir fait observer avec bienveillance que Dieu de quelqu’un qui est juste, et donc pur dans son esprit et son intelligence, exige uniquement un dernier bain pour la partie qui nécessairement se souille avec le plus de facilité même chez les justes, à cause seulement de la poussière que la nécessité de vivre parmi les hommes dépose sur les membres propres, sur la chair, j’ai enseigné une autre chose.
A vous j’ai lavé les pieds, la partie la plus basse du corps, qui va dans la boue et la poussière, parfois dans l’ordure, pour signifier la chair, la partie matérielle de l’homme qui a toujours, sauf chez ceux qui sont sans la Tache d’Origine ou par l’œuvre de Dieu ou par Nature Divine, des imperfections parfois minimes au point que Dieu seul les voit, mais qu’en vérité il faut surveiller afin qu’elles ne prennent pas de la force en devenant des habitudes naturelles et qu’il faut combattre pour les extirper.
Je vous ai donc lavé les pieds. Quand ? Avant de rompre le pain et le vin et de les transsubstantier en mon Corps et en mon Sang.
Parce que je suis l’Agneau de Dieu et je ne puis descendre là où Satan a son empreinte. Je vous ai donc lavés d’abord, puis je me suis donné à vous.
Vous aussi vous laverez par le Baptême ceux qui viendront à Moi, pour qu’ils ne reçoivent pas indignement mon Corps et qu’il ne se change pas pour eux en une redoutable condamnation à mort.
Vous êtes effrayés. Vous vous regardez. Par vos regards vous demandez : “Et Judas, alors ?” Je vous dis : “Judas a mangé sa mort”. Le suprême acte d’amour n’a pas touché son cœur. La dernière tentative de son Maître s’est heurtée à la pierre de son cœur, et cette pierre, au lieu du Tau, portait gravé l’horrible sigle de Satan, le signe de la Bête.
Je vous ai donc lavés avant de vous admettre au banquet eucharistique, avant d’entendre la confession de vos péchés, avant de vous infuser l’Esprit-Saint, et par conséquent le caractère de vrais chrétiens confirmés de nouveau en grâce et de mes Prêtres.
Qu’il soit donc fait ainsi avec les autres que vous devez préparer à la vie chrétienne.
Baptisez avec l’eau au Nom du Dieu Un et Trin et en mon Nom (Matthieu 28 19) et à cause de mes Mérites infinis, pour que soit effacée dans les cœurs la Faute d’Origine, remis les péchés, infusées la Grâce et les saintes Vertus, et que l’Esprit-Saint puisse descendre pour faire sa demeure dans les temples consacrés que seront les corps des hommes vivant dans la Grâce du Seigneur.
L’eau était-elle nécessaire pour annuler le Péché ? L’eau ne touche pas l’âme, non. Mais le signe immatériel aussi ne touche pas la vue de l’homme, si matérielle dans toutes ses actions. Je pouvais bien infuser la Vie, même sans le moyen visible.
Mais qui l’aurait cru ? Combien y a-t-il d’hommes qui savent croire fermement s’ils ne voient pas ? Prenez donc à l’antique Loi mosaïque l’eau lustrale, qui servait pour purifier ceux qui étaient impurs et les admettre de nouveau dans les campements, après qu’ils s’étaient contaminés avec un cadavre.
En vérité tout homme qui naît est contaminé car il a contact avec une âme morte à la Grâce. Qu’elle soit donc purifiée avec l’eau lustrale du contact impur et rendue digne d’entrer dans le Temple éternel. Et que l’eau vous soit chère...
Après avoir expié et racheté par trente-trois années de vie fatigante couronnée par la Passion, après avoir donné tout mon Sang pour les péchés des hommes, voilà que du Corps saigné et consumé du Martyr furent tirées les eaux salutaires pour laver la Faute d’Origine.
C’est avec le Sacrifice consommé que je vous ai rachetés de cette tache. Si sur le seuil de la vie un miracle divin de ma part m’avait fait descendre de la croix, je vous dis en vérité qu’à cause du sang répandu j’aurais purifié les fautes, mais non pas la Faute.
Pour elle, il a été nécessaire la consumation totale. En vérité, les eaux salutaires dont parle Ezéchiel sont sorties de mon Côté. (Ezéchiel 47 1 et suivants)
Plongez-y les âmes afin qu’elles en sortent immaculées pour recevoir l’Esprit-Saint qui, en mémoire de ce souffle que le Créateur souffla sur Adam pour lui donner l’esprit et par conséquent son image et sa ressemblance, reviendra souffler et habiter dans les cœurs des hommes rachetés.
Baptisez de mon Baptême, mais au Nom du Dieu Trin, car en vérité si le Père n’avait pas voulu et l’Esprit-Saint opéré, le Verbe ne se serait pas incarné et vous n’auriez pas eu la Rédemption.
Il s’ensuit qu’il est juste et c’est un devoir que tout homme reçoive la Vie au nom de Ceux qui se sont unis dans la volonté de la donner, en y nommant le Père, le Fils et l’Esprit-Saint dans l’acte du Baptême qui prendra de Moi le nom de chrétien pour le distinguer des autres passés ou futurs qui seront des rites, mais non pas des signes indélébiles sur la partie immortelle.
Prenez le Pain et le Vin comme je l’ai fait, et en mon Nom bénissez-les, partagez-les et distribuez-les, et que les chrétiens se nourrissent de Moi.
Et encore faites une offrande du Pain et du Vin au Père des Cieux, en la consommant ensuite en souvenir du Sacrifice que j’ai offert et consommé sur la Croix pour votre salut. Moi, Prêtre et Victime, de Moi-même je me suis offert et consumé, personne ne pouvant au cas où je ne l’aurais pas voulu faire cela de Moi.
Vous, mes Prêtres, faites ceci en mémoire de Moi et pour que les trésors infinis de mon Sacrifice montent suppliants vers Dieu et descendent, exaucés, sur tous ceux qui y font appel avec une foi assurée.
Une foi assurée, ai-je dit. La science ne s’impose pas pour profiter de la Nourriture Eucharistique et du Sacrifice Eucharistique, mais la foi. Foi que dans ce pain et dans ce vin, que quelqu’un, autorisé par Moi et par ceux qui viendront après Moi — vous, toi, Pierre, nouveau Pontife de l’Église nouvelle, toi Jacques d’Alphée, toi Jean, toi André, toi Simon, toi Philippe, toi Barthélemy, toi Thomas, toi Jude Thaddée, toi Matthieu, toi Jacques de Zébédée — consacrera en mon Nom, c’est mon vrai Corps, mon vrai Sang et que celui qui s’en nourrit me reçoit en Chair, Sang, Âme et Divinité, et que celui qui m’offre réellement offre Jésus-Christ comme Lui s’est offert pour les péchés du monde.
Un enfant ou un ignorant peut me recevoir, aussi bien qu’un savant et un adulte. Et un enfant et un ignorant auront les mêmes bienfaits du Sacrifice offert comme en aura n’importe qui d’entre vous. Il suffit qu’il y ait en eux la foi et la grâce du Seigneur.
Mais vous allez recevoir un nouveau Baptême : celui de l’Esprit-Saint. Je vous l’ai promis et il vous sera donné. L’Esprit-Saint Lui-même descendra sur vous. Je vous dirai quand, et vous serez remplis de Lui, dans la plénitude des dons sacerdotaux.
Vous pourrez par conséquent, comme je l’ai fait avec vous, infuser l’Esprit dont vous serez remplis pour confirmer les chrétiens dans la grâce et leur infuser les dons du Paraclet. Sacrement royal, de peu inférieur au Sacerdoce, qu’il ait la solennité des consécrations mosaïques par l’imposition des mains et l’onction avec l’huile parfumée, employée autrefois pour consacrer les Prêtres.
Non. Ne vous regardez pas avec cet effroi ! Je ne dis pas des paroles sacrilèges ! Je ne vous enseigne pas un acte sacrilège ! La dignité du chrétien est telle, je le répète, qu’elle est de peu inférieure à un Sacerdoce.
Où vivent les Prêtres ? Dans le Temple. Et un chrétien sera un temple vivant. Que font les Prêtres ? Ils servent Dieu par les prières, les sacrifices et le soin des fidèles. C’est ainsi qu’ils auraient dû faire... Et le chrétien servira Dieu par la prière, le sacrifice et la charité fraternelle.
Vous entendrez la confession des péchés comme j’ai écouté les vôtres et celles d’un grand nombre, et j’ai pardonné là où j’ai vu un vrai repentir.
Vous vous agitez ? Pourquoi ? Vous avez peur de ne pas savoir distinguer ? J’ai déjà parlé d’autres fois au sujet du péché et du jugement sur le péché. Mais rappelez-vous, quand vous jugez, de méditer sur les sept conditions pour lesquelles une action peut être ou ne pas être un péché, et de gravité différente. Je les rappelle : quand on a péché, et combien de fois; qui a péché; avec qui; avec quoi; quelle est la matière du péché; quelle en est la cause; pourquoi on a péché.
Mais ne craignez pas. L’Esprit-Saint vous aidera. Ce que de tout mon cœur je vous conjure de pratiquer c’est une vie sainte.
Elle augmentera tellement en vous les lumières surnaturelles que vous arriverez à lire sans erreur dans le cœur des hommes et vous pourrez, avec amour ou autorité, dire aux pécheurs, qui craignent de révéler leur faute ou qui se refusent à la confesser, l’état de leur cœur en aidant les timides, en humiliant les impénitents.
Rappelez-vous que la Terre perd Celui qui absolvait et que vous devez être ce que j’ai été : juste, patient, miséricordieux, mais pas faible.
Je vous ai dit : ce que vous délierez sur la Terre sera délié dans le Ciel, et ce que vous lierez ici sera lié au Ciel. Jugez par conséquent avec réflexion et mesure tout homme sans vous laisser corrompre par la sympathie ou l’antipathie, par des cadeaux ou des menaces, impartiaux en tout et pour tous comme l’est Dieu, en vous rappelant la faiblesse de l’homme et les embûches de ses ennemis.
Je vous rappelle que parfois Dieu permet les chutes de ceux qu’Il a choisis non parce qu’il Lui plaît de les voir tomber, mais parce que d’une chute peut venir dans l’avenir un bien plus grand.
Tendez donc la main à celui qui tombe car vous ne savez pas si cette chute n’est pas la crise décisive d’un mal qui meurt pour toujours, en laissant dans le sang une purification qui produit le salut. Dans notre cas : qui produit la sainteté.
Soyez par contre sévères avec ceux qui n’auront pas respecté mon Sang et qui, l’âme purifiée par le bain divin, se jetteront une et cent fois dans la boue.
Ne les maudissez pas, mais soyez sévères, exhortez-les, avertissez-les septante fois sept fois et ne recourez au châtiment extrême de les séparer du peuple élu que quand leur obstination dans une faute qui scandalise les frères vous oblige à agir pour ne pas vous rendre complices de leurs actions.
Rappelez-vous ce que j’ai dit : “Si ton frère a pêché, corrige-le entre toi et lui seulement. S’il ne t’écoute pas, corrige-le en présence de deux ou trois témoins. Si cela ne suffit pas, fais-le savoir à l’Église. S’il ne l’écoute pas non plus, regarde-le comme un gentil et un publicain”.
Dans la religion mosaïque le mariage est un contrat. Dans la nouvelle religion chrétienne qu’il soit un acte sacré et indissoluble sur lequel descend la grâce du Seigneur pour faire des conjoints deux de ses ministres dans la propagation de l’espèce humaine.
Cherchez, dès les premiers moments, à conseiller au conjoint qui vient de la nouvelle religion qu’il convertisse son conjoint encore hors du nombre des fidèles afin qu’il entre pour en faire partie, pour éviter ces douloureuses séparations de pensées, et par conséquent de paix, que nous avons observées même parmi nous.
Mais quand il s’agit de conjoints fidèles au Seigneur, qu’on ne sépare pour aucune raison ce que Dieu a uni.
Dans le cas d’une partie qui se trouve, étant chrétienne, unie à un gentil, je conseille que cette partie porte sa croix avec patience et douceur et aussi avec force, jusqu’au point de savoir mourir pour défendre sa foi, mais sans quitter le conjoint auquel elle s’est unie avec un plein consentement.
C’est mon conseil pour une vie plus parfaite dans l’état de mariage, jusqu’à ce qu’il soit possible, avec la diffusion du christianisme, d’avoir des mariages entre fidèles. Alors que le lien soit sacré et indissoluble, et l’amour saint.
Ce serait mal si à cause de la dureté des cœurs il devait arriver dans la nouvelle foi ce qui est arrivé dans l’ancienne : l’autorisation de la répudiation et de la dissolution pour éviter les scandales créés par la luxure de l’homme.
Je vous dis en vérité que chacun doit porter sa croix en tout état, même dans l’état de mariage. Et je vous dis aussi en vérité qu’aucune pression ne doit faire fléchir votre autorité quand vous dites : "Cela n’est pas permis" à celui qui veut passer à de nouvelles noces avant que l’un des conjoints ne soit mort.
Il vaut mieux, c’est Moi qui vous le dis, qu’une partie en décomposition se détache, seule ou suivie par d’autres, plutôt que, pour la retenir dans le Corps de l’Église, on accorde des choses contraires à la sainteté du mariage, en scandalisant les humbles et en leur faisant faire des réflexions défavorables à l’intégrité sacerdotal et sur la valeur de la richesse ou de la puissance.
Les noces sont un acte grave et saint. Et pour vous le montrer j’ai pris part aux noces et j’y ai accompli mon premier miracle.
Mais malheur si elles dégénèrent en luxure et en caprice. Le mariage, contrat naturel entre l’homme et la femme, qu’il s’élève dorénavant à un contrat spirituel par lequel les âmes de deux personnes qui s’aiment jurent de servir le Seigneur dans leur amour réciproque, offert à Lui pour obéir à son commandement de procréer pour donner des fils au Seigneur.
Et encore... Jacques, te souviens-tu de la conversation sur le Carmel ? Dès ce moment je t’ai parlé de cela, mais les autres ne savent pas... Vous avez vu Marie de Lazare oindre mes membres à la Cène du Sabbat à Béthanie.
Je vous ai dit alors : "Elle m’a préparé pour la sépulture". En vérité, elle l’a fait. Non pour la sépulture, car elle Croyait encore éloignée cette douleur, mais pour purifier et embaumer mes membres de toutes les impuretés de la route, pour que je monte sur le trône parfumé d’huile balsamique.
La vie de l’homme est une route. L’entrée de l’homme dans l’autre vie devrait être une entrée dans le Royaume.
Tout roi est oint et parfumé avant de monter sur son trône et de se montrer à son peuple.
Le chrétien aussi est un fils de roi qui parcourt sa route qui se dirige vers le royaume où le Père l’appelle.
La mort du chrétien n’est que l’entrée dans le Royaume pour monter sur le trône que le Père lui a préparé.
Elle n’est pas effrayante la mort pour celui qui ne craint pas Dieu se sachant dans sa grâce. Mais pour celui qui doit monter sur le trône il faut que soit purifié de toute tache son vêtement pour qu’il se garde beau pour la résurrection, et que soit purifié son esprit pour qu’il resplendisse sur le trône que le Père lui a préparé afin qu’il apparaisse dans la dignité qui convient au fils d’un si grand roi.
Qu’elle fasse grandir la Grâce, qu’elle efface les péchés dont l’homme a un plein repentir, qu’elle suscite un élan ardent vers le Bien, qu’elle donne la force pour le combat suprême, voilà ce que doit être l’onction donnée aux chrétiens qui meurent ou plutôt : aux chrétiens qui naissent, car je vous dis en vérité que celui qui meurt dans le Seigneur naît à la vie éternelle.
Répétez le geste de Marie sur les membres des élus, et que personne ne le considère comme indigne de lui.
J’ai accepté cette huile balsamique de la part d’une femme. Que tout chrétien s’en tienne honoré comme d’une grâce suprême de la part de l’Église dont il est l’enfant, et l’accepte d’un Prêtre pour laver les dernières taches.
Et que tout prêtre soit heureux de faire l’acte d’amour de Marie envers le Christ souffrant sur le corps d’un frère qui meurt.
En vérité je vous dis que ce que vous ne m’avez pas fait alors, en laissant une femme faire mieux que vous, et vous y pensez maintenant avec tant de douleur, vous pouvez le faire à l’avenir et autant de fois qu’avec amour vous vous pencherez sur quelqu’un qui meurt pour le préparer à la rencontre avec Dieu.
Je suis dans les mendiants et dans les mourants, dans les pèlerins, dans les orphelins, dans les veuves, dans les prisonniers, en ceux qui ont faim, soif ou froid, en ceux qui sont affligés ou fatigués.
Je suis dans tous les membres de mon Corps mystique qu’est l’union de tous mes fidèles. Aimez-moi en eux et vous réparerez vos manques d’amour si nombreux, en me donnant une grande joie et en vous donnant une si grande gloire.
Considérez enfin que contre vous conspirent le monde, l’âge, les maladies, le temps, les persécutions. Ne soyez donc pas avares de ce que vous avez eu et imprudents.
A cause de cela, transmettez en mon Nom le Sacerdoce aux meilleurs d’entre les disciples pour que la Terre ne reste pas sans prêtres.
Et que ce caractère sacré soit accordé après un examen approfondi, non pas verbal, mais des actions de celui qui demande à être prêtre, ou de celui que vous jugez capable de l’être.
Réfléchissez à ce qu’est le Prêtre, au bien qu’il peut faire, au mal qu’il peut faire. Vous avez eu l’exemple de ce que peut faire un Sacerdoce déchu de son caractère sacré.
En vérité je vous dis qu’à cause des fautes du Temple cette nation sera dispersée. Mais je vous dis aussi en vérité que la Terre sera pareillement détruite quand l’abomination de la désolation entrera dans le nouveau Sacerdoce en conduisant les hommes à l’apostasie pour embrasser les doctrines d’enfer.
Alors surgira le fils de Satan et les peuples gémiront dans une terrible épouvante, un petit nombre restant fidèle au Seigneur, et alors aussi, dans des convulsions horribles, viendra la fin avec la victoire de Dieu et de ses élus peu nombreux, et la colère de Dieu sur tous les maudits.
Malheur, trois fois malheur si pour ce petit nombre il n’y aura pas des saints, les derniers pavillons du Temple du Christ !
Malheur, trois fois malheur si, pour réconforter les derniers chrétiens, il n’y aura pas de vrais Prêtres comme il y en aura pour les premiers.
En vérité la dernière persécution sera horrible, car ce ne sera pas une persécution d’hommes mais du fils de Satan et de ses partisans.
Des prêtres ? Plus que prêtres devront être ceux de la dernière heure, tellement féroce sera la persécution des hordes de l’Antéchrist.
Semblable à l’homme vêtu de lin qui est assez saint pour rester au côté du Seigneur, dans la vision d’Ezéchiel, ils devront, infatigables, marquer par leur perfection un Tau sur les esprits des peu nombreux fidèles pour que les flammes de l’enfer n’effacent pas ce signe.
Des prêtres ? Des anges. Des anges agitant l’encensoir chargé des encens de leurs vertus pour purifier l’air des miasmes de Satan.
Des anges ? Plus que des anges : d’autres Christ, d’autres Moi-même, pour que les fidèles du dernier temps puissent persévérer jusqu’à la fin.
C’est cela qu’ils devront être. Mais le bien et le mal à venir ont leur racine dans le présent. Les avalanches commencent par un flocon de neige.
Un prêtre indigne, impur, hérétique, infidèle, incrédule, tiède ou froid, éteint, fade, luxurieux, fait dix fois plus de mal qu’un fidèle coupable des mêmes péchés et entraîne beaucoup d’autres au péché.
Le relâchement dans le Sacerdoce, l’accueil de doctrines impures, l’égoïsme, l’avidité, la concupiscence dans le Sacerdoce, vous savez où cela débouche : dans le déicide.
Or, dans les siècles futurs, le Fils de Dieu ne pourra plus être tué, mais la foi en Dieu, l’idée de Dieu, oui.
Ainsi s’accomplira un déicide encore plus irréparable parce que sans résurrection. Oh ! il pourra s’accomplir, oui. Je vois... Il pourra s’accomplir à cause des trop nombreux Judas de Kériot des siècles à venir. Horreur !...
Mon Église sortie de ses gonds par ses propres ministres ! Et Moi qui la soutiens à l’aide des victimes.
Et eux, les Prêtres, qui auront uniquement l’habit et non l’âme du Prêtre, qui aident le bouillonnement des eaux agitées par le serpent infernal contre ta barque, ô Pierre. Debout ! Lève-toi !
Transmets cet ordre à tes successeurs : "La main au timon, le fouet sur les naufragés qui ont voulu naufrager, et tentent de faire naufrager la barque de Dieu".
Frappe, mais sauve et avance. Sois sévère, car il est juste de frapper les brigands. Défends le trésor de la foi. Tiens en haut la lumière comme un phare au-dessus des eaux bouleversées, pour que ceux qui suivent ta barque voient et ne périssent pas.
Pasteur et timonier pour les temps redoutables, recueille, guide, soulève mon Évangile parce que le salut se trouve en lui et pas dans une autre science.
Il viendra des temps où, comme pour nous d’Israël et encore plus profondément, le Sacerdoce croira être une classe choisie parce qu’il connaît le superflu et ne connaît plus l’indispensable, ou le connaît dans la forme morte dans laquelle maintenant les Prêtres connaissent la Loi : dans son vêtement, exagérément alourdi de franges, mais pas dans son esprit.
Il viendra des temps où tous les livres se substitueront au Livre, et celui-ci on s’en servira seulement comme quelqu’un qui doit forcément employer un objet le manie mécaniquement, comme un paysan laboure, ensemence, récolte sans méditer sur la merveilleuse providence qu’est cette multiplication de semences qui chaque année se renouvelle : une semence, jetée dans la terre que l’on a remuée, qui devient tige, épi, puis farine et puis pain grâce au paternel amour de Dieu.
Qui, en mettant dans sa bouche une bouchée de pain, élève son esprit vers Celui qui a crée la première semence et depuis des siècles la fait renaître et croître, en dosant les pluies et la chaleur pour qu’elle s’ouvre et se dresse et mûrisse sans pourrir ou sans brûler ?
De même il viendra un temps où on enseignera l’Évangile scientifiquement bien, spirituellement mal. Or qu’est la science si la sagesse fait défaut ? C’est de la paille. De la paille qui gonfle et ne nourrit pas.
Et en vérité je vous dis qu’un temps viendra où trop de Prêtres seront semblables à des paillers gonflés, paillers orgueilleux qui plastronneront dans leur orgueil d’être tellement enflés, comme s'ils s’étaient donnés d’eux-mêmes tous ces épis qui ont couronné la paille, ou comme si les épis se trouvaient encore à l’extrémité des brins de paille, et croiront être tout parce que, au lieu de la poignée de grains, la vraie nourriture qu’est l’esprit de l’Évangile, ils auront toute cette paille : un monceau ! Un monceau ! Mais la paille peut-elle suffire ?
Elle ne suffit pas même pour le ventre des bêtes de somme, et si leur maître ne fortifie pas les animaux avec de l’avoine et des herbes fraîches, les animaux nourris de la seule paille dépérissent et finissent par mourir.
Et je vous dis pourtant qu’un temps viendra où les Prêtres, oubliant qu’avec peu d’épis j’ai appris aux esprits la Vérité, et oubliant aussi ce qu’a coûté à leur Seigneur ce vrai pain de l’esprit, tiré tout entier et seulement de la Sagesse Divine, dit par la Divine Parole, digne dans sa forme doctrinale, se répétant inlassablement, pour que ne se perdent pas les vérités une fois dites, humble dans sa forme, sans oripeaux de science humaine, sans explications supplémentaires historiques et géographiques, où ces prêtres ne se soucieront pas de son âme, mais du vêtement pour le couvrir, afin de montrer aux foules combien de choses ils connaissent, et l’esprit de l'Évangile se perdra sous ces avalanches de science humaine.
Et s’ils ne le possèdent pas, comment pourront-ils le transmettre ? Que donneront aux fidèles ces paillers gonflés ? De la paille. Quelle nourriture en auront les esprits des fidèles ? Autant qu’il en faut pour traîner une vie languissante.
Quels fruits mûriront de cet enseignement et de la connaissance imparfaite de l’Évangile ? Un refroidissement des cœurs, une substitution de doctrines hérétiques, de doctrines et d’idées encore plus qu’hérétiques, à l’unique, véritable doctrine, une préparation du terrain pour la Bête pour son règne éphémère de gel, de ténèbres et d’horreurs.
En vérité je vous dis que, comme le Père et Créateur multiplie les étoiles pour que le ciel ne se dépeuple pas à cause de celles qui périssent, une fois leur vie terminée, de même je devrai évangéliser cent et mille fois des disciples que je disséminerai parmi les hommes et dans les siècles.
Et je vous dis aussi en vérité que leur sort sera semblable au mien : la synagogue et tes orgueilleux les persécuteront comme ils m’ont persécuté.
Mais, aussi bien eux que Moi, nous avons notre récompense : celle de faire la Volonté de Dieu et de le servir jusqu’à la mort de la croix pour que sa gloire resplendisse et que sa connaissance ne périsse pas.
Mais toi, Pontife, et vous, Pasteurs, veillez sur vous et sur vos successeurs pour que ne se perde pas l’esprit de l’Évangile et priez inlassablement l’Esprit-Saint, pour qu’en vous se renouvelle une continuelle Pentecôte — vous ne savez pas ce que je veux dire, mais bientôt vous le saurez — afin que vous puissiez comprendre tous les idiomes, afin que vous puissiez choisir mes voix et les distinguer de celles du Singe de Dieu : Satan.
Et ne laissez pas tomber dans le vide mes futures voix. Chacune d’elles est une miséricorde de ma part pour vous venir en aide, et elles seront d’autant plus nombreuses que pour des raisons divines je verrai que le Christianisme a besoin d’elles pour surmonter les bourrasques des temps.
Berger et timonier, Pierre ! Berger et timonier. Il ne te suffira pas un jour d’être berger si tu n’es pas marin, et d’être marin si tu n’es pas berger.
Tu devras être l’un et l’autre pour garder réunis les agneaux que des tentacules infernaux et des griffes féroces chercheront à arracher ou bien séduiront par des musiques mensongères de promesses impossibles, et pour faire avancer la barque prise par tous les vents du septentrion et du midi et de l’orient et de l’occident, fouettée et battue par les forces des profondeurs, atteinte des flèches des archers de la Bête, brûlée par l’haleine du dragon, et balayée sur ses bords par sa queue, de sorte que les imprudents seront brûlés et périront en tombant dans l’eau bouleversée.
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE
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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
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