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16. Les Béatitudes...4ème Partie.
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
LES BEATITUDES…4ème Partie.
QUATRIEME ET DERNIERE PARTIE.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 34 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)…
Le sermon sur la montagne. Les béatitudes (Cinquième partie).
"La paix soit avec vous.
Quand je vous explique les chemins du Seigneur, c'est pour que vous les suiviez. Pourriez-vous suivre en même temps le sentier qui descend à droite et celui qui descend à gauche ? Vous ne pourriez pas, car si vous prenez l'un, vous devez laisser l'autre.
Même si les deux sentiers étaient voisins vous ne pourriez continuer à marcher un pied dans l'un et l'autre pied dans l'autre. Vous finiriez par vous fatiguer et par vous tromper même si vous aviez engagé un pari.
Mais entre le sentier de Dieu et celui de Satan, il y a une grande distance et qui ne cesse d'augmenter, exactement comme ces deux sentiers qui se rejoignent ici, mais qui, à mesure qu'ils descendent dans la vallée s'écartent toujours plus l'un de l'autre, l'un allant vers Capharnaüm, l'autre vers Ptolémaïs.
La vie est ainsi. Elle s'écoule entre le passé et l'avenir, entre le mal et le bien. Au milieu se trouve l'homme avec sa volonté et son libre arbitre; aux extrémités, d'une part Dieu et son Ciel, d'autre part Satan et son Enfer.
L'homme peut choisir. Personne ne le force. Qu'on ne me dise pas : "Mais Satan nous tente" pour s'excuser de descendre par le sentier du bas.
Dieu aussi nous tente par son amour et cette tentation est bien forte; par ses paroles, et elles sont bien saintes; par ses promesses, et elles sont bien séduisantes !
Pourquoi alors se laisser tenter par un seul des deux et par celui qui mérite le moins qu'on l'écoute ? Les paroles, les promesses, l'amour de Dieu ne suffisent-ils pas à neutraliser le poison de Satan ?
Attention que cela ne tourne pas mal pour vous. Quand quelqu'un est physiquement très sain, il n'est pas à l'abri des contagions, mais il les surmonte facilement.
Si au contraire il est déjà malade et par conséquent affaibli, il périt presque certainement avec une nouvelle infection, et s'il survit il est plus malade que la première fois, car il n'a pas dans le sang la force de détruire complètement les germes infectieux.
C'est la même chose pour la partie supérieure. Si quelqu'un est moralement et spirituellement sain et fort, croyez bien qu'il n'est pas exempt de la tentation, mais le mal ne s'enracine pas en lui.
Quand j'entends quelqu'un me dire : "J'ai fréquenté celui-ci et celui-là, j'ai lu ceci et cela, j'ai essayé d'amener au bien celui-ci et celui-là, mais en réalité le mal qui était dans leur esprit et dans leur cœur, le mal qui était dans le livre est entré en moi", je conclu : "Cela prouve que tu avais déjà créé le terrain favorable à la pénétration.
Cela prouve que tu es un faible qui manque de nerf moral et spirituel. Car même de nos ennemis nous devons faire sortir du bien. En observant leurs erreurs, nous devons apprendre à n'y pas tomber.
L'homme intelligent ne se laisse pas séduire par la première doctrine qu'il écoute. L'homme qui est tout imprégné d'une doctrine ne peut faire en lui une place pour les autres. Ceci explique les difficultés que l'on rencontre pour essayer de persuader ceux qui sont convaincus par d'autres enseignements de suivre la vraie Doctrine.
Mais si tu m'avoues que tu changes de pensée au moindre souffle de vent, je vois que tu es plein de vides, ta force spirituelle est fissurée de partout, les digues qui retiennent ta pensée sont défoncées en mille endroits par où fuient les eaux saines et entrent les eaux corrompues, et tu es tellement sot et apathique que tu ne t'en aperçois même pas et n'y portes aucun remède. Tu es un malheureux;".
Sachez donc, entre les deux sentiers, choisir le bon et le suivre, en résistant, en résistant, en résistant aux attraits de la sensualité, du monde, de la science et du démon.
Les fois mélangées, les compromis, les pactes qui s'opposent l'un à l’autre, laissez-les aux gens du monde. Ils ne devraient pas non plus exister parmi eux si les hommes étaient honnêtes.
Mais vous, vous au moins, hommes de Dieu, ne les ayez pas. Vous ne pouvez faire des arrangements ni avec Dieu ni avec Mammon. Ne les ayez pas en vous-mêmes, car ils seraient sans valeur.
Vos actions, mélangées de ce qui est bon et de ce qui ne l'est pas, n'auraient aucune valeur. Celles qui sont complètement bonnes seraient annulées par celles qui ne le sont pas.
Celles qui sont mauvaises vous feraient tomber directement aux mains de l'Ennemi. Ne les faites donc pas. Mais servez loyalement.
Personne ne peut servir deux maîtres dont la pensée est différente. S'il aime l'un, il haïra l'autre et réciproquement. Vous ne pouvez appartenir également à Dieu et à Mammon.
L'esprit de Dieu ne peut se concilier avec l'esprit du monde. L'un monte, l'autre descend. L'un sanctifie, l'autre corrompt.
Si vous êtes corrompus, comment pouvez-vous agir avec pureté ? La sensualité s'enflamme chez ceux qui sont corrompus et, à la suite de la sensualité, les autres désirs malsains. Vous savez déjà comment Ève fut corrompue, et Adam par son intermédiaire.
Satan baisa l’œil de la femme et l'ensorcela de telle façon que toute vision jusqu'alors pure prit pour elle un aspect impur et éveilla des curiosités étranges.
Puis Satan lui baisa les oreilles et les ouvrit aux paroles d'une science inconnue : la sienne. Même la pensée d'Ève voulut connaître ce qui n'était pas nécessaire.
Puis Satan montra, à l’œil et à la pensée, éveillés au Mal ce que tout d'abord ils n'avaient pas vu ni compris, et tout en Ève s'éveilla et se corrompit.
Et la Femme, allant vers l'Homme, révéla son secret et persuada Adam de goûter le nouveau fruit si beau à voir et interdit jusqu'alors.
Et elle le baisa et le regarda avec une bouche et des yeux où était déjà le trouble satanique. Et la corruption pénétra en Adam qui vit, et dont l’œil désira le fruit défendu. Il y mordit avec sa compagne, tombant d'une telle hauteur dans la boue.
Quand quelqu'un est corrompu, il entraîne l'autre dans la corruption à moins que ce ne soit un saint au vrai sens du mot.
Attention à votre regard, hommes, au regard de l’œil et à celui de l'esprit. S'ils sont corrompus, ils ne peuvent que corrompre le reste.
L’œil est la lumière du corps, ta pensée est la lumière du cœur. Mais si ton œil n'est pas pur, tout en toi deviendra trouble et les nuées de la séduction créeront en toi des imaginations impures, car par suite de la soumission des organes à la pensée, une pensée corrompue corrompt les sens.
Tout est pur en celui qui a une pensée pure qui lui donne un regard pur, et la lumière de Dieu descend en maîtresse là où les sens ne font pas obstacle.
Mais si par une mauvaise volonté tu as habitué l’œil à des visions troubles, tout en toi deviendra ténèbres.
Inutilement tu regarderas même les choses les plus saintes. Dans la nuit il n 'y aura que ténèbres et tu feras des œuvres de ténèbres.
Aussi, fils de Dieu, protégez vous-mêmes contre vous-mêmes. Surveillez-vous attentivement contre toutes les tentations.
Être tenté n'est pas un mal. C'est par la lutte que l'athlète prépare la victoire. Mais le mal c'est d'être vaincus faute d'entraînement et d'attention. Je sais que tout sert à la tentation. Je sais que la défense énerve. Je sais que la lutte épuise. Mais, allons, pensez à ce que vous procurent ces choses.
Et voudriez-vous pour une heure de plaisir, de n'importe quelle espèce, perdre une éternité de paix ? Que vous laisse le plaisir de la chair, de l'or et de la pensée ? Rien. Qu'acquérez-vous en les repoussant ? Tout.
Je parle à des pécheurs parce que l'homme est pécheur. Eh bien, dites-moi, en vérité : après avoir satisfait les sens, ou l'orgueil, ou la cupidité, vous êtes-vous sentis plus frais, plus contents, plus tranquilles ?
Dans l'heure qui suit la satisfaction et qui est toujours une heure de réflexion, vous êtes-vous en réalité sentis sincèrement heureux ?
Moi, je n'ai pas goûté ce pain de la sensualité. Mais je réponds pour vous : "Non. Flétrissure, mécontentement, incertitude, nausée, peur, agitation. Voilà ce qu'a été le suc que vous a procuré cette heure de plaisir".
Cependant, je vous en prie. Lorsque je vous dis : "Ne faites jamais cela", je vous dis aussi : "Ne soyez pas inexorables à ceux qui se trompent". Rappelez-vous que vous êtes tous frères, faits d'une même chair et ayant une même âme.
Pensez que nombreuses sont les causes qui amènent quelqu'un à pécher. Soyez miséricordieux envers les pécheurs, relevez-les avec bonté et amenez-les à Dieu en leur montrant que le sentier qu'ils ont suivi est hérissé de dangers pour la chair, pour la pensée et l'esprit.
Faites cela et vous en serez grandement récompensés. Parce que le Père qui est aux Cieux est miséricordieux avec les bons et sait rendre au centuple.
Jésus reprend : "J'ai dit d'être fidèles à la Loi, humbles, miséricordieux, d'aimer non seulement les frères nés des mêmes parents mais tous ceux qui sont pour vous des frères parce qu'ils ont la même origine humaine.
Je vous ai dit que le pardon est plus utile que la rancœur, qu'il vaut mieux compatir que d'être inexorables.
Mais maintenant je vous dis qu'on ne doit pas condamner si on n'est pas exempt du péché qui nous porterait à condamner.
Ne faites pas comme les scribes et les pharisiens qui sont sévères avec tout le monde, mais pas avec eux-mêmes. Ils appellent impur ce qui est extérieur et peut ne souiller que l'extérieur, et ils accueillent l'impureté au plus profond de leur sein, dans leur cœur.
Dieu n'est pas avec ceux qui sont impurs, car l'impureté corrompt ce qui est la propriété de Dieu : les âmes, et surtout les âmes des petits qui sont les anges répandus sur la terre.
Malheur à ceux qui leur arrachent les ailes avec la cruauté de fauves démoniaques et qui jettent dans la boue ces fleurs du Ciel en leur faisant connaître le goût de la matière ! Malheur !... Il vaudrait mieux qu'ils meurent brûlés par la foudre plutôt que d'arriver à un tel péché !
Malheur à vous, riches et jouisseurs ! Car c'est justement parmi vous que fermente la plus grande impureté à laquelle l'oisiveté et l'argent servent de lit et d'oreiller !
Maintenant, vous êtes repus. La nourriture des concupiscences vous arrive jusqu'à la gorge et vous étrangle. Mais vous aurez faim, une faim redoutable et que rien ne rassasiera ni n'adoucira pendant l'éternité.
Maintenant vous êtes riches. Que de bien vous pourriez faire avec votre richesse ! Mais vous en faites un mal pour vous et pour les autres. Vous connaîtrez une pauvreté atroce un jour, lequel n'aura pas de fin.
Maintenant vous riez. Vous vous prenez pour des triomphateurs. Mais vos larmes rempliront les étangs de la Géhenne et elles ne s'arrêteront plus.
Où se niche l'adultère ? Où se niche la corruption des jeunes filles ? Qui a deux ou trois lits de débauche, en plus de son lit d'époux, et sur lesquels il répand son argent et la vigueur d'un corps que Dieu lui a donné sain pour qu'il travaille pour sa famille et non pour qu'il s'épuise en débauches dégoûtantes qui le mettent au-dessous d'une bête immonde ?
Vous avez appris qu'il a été dit : "Ne commets pas l'adultère". Mais Moi, je vous dis que celui qui aura regardé une femme avec un désir impur, que celle qui est allée vers un homme avec un désir impur, avec cela seulement, a déjà commis l'adultère en son cœur.
Aucune raison ne justifie la fornication, Aucune. Ni l'abandon et la répudiation d'un mari. Ni la pitié envers une femme répudiée.
Vous n'avez qu'une seule âme. Quand elle est engagée avec une autre par un pacte de fidélité, qu'elle ne mente pas, autrement ce beau corps avec lequel vous péchez ira avec vous, âmes impures, dans des flammes qui ne s'éteindront pas.
Mutilez-le plutôt, mais ne le tuez pas pour toujours par la damnation. Redevenez hommes, vous, les riches, sentines vermineuses du vice, redevenez hommes pour ne pas inspirer le dégoût au Ciel..."
Jésus sourit et commence à parler. "Vous avez appris qu'il a été dit autrefois : "Ne commets pas l'adultère".
Ceux parmi vous, qui m'ont entendu dans d'autres endroits, savent que plusieurs fois j'ai parlé de ce péché. Parce que, faites bien attention, ce péché n'intéresse pas une seule personne, mais intéresse deux ou trois personnes. Et je m'explique.
Celui qui commet l'adultère pèche pour lui-même, il pèche pour sa complice, il pèche en portant au péché la femme ou le mari trahi qui peuvent en arriver au désespoir ou à pécher eux-mêmes. Ceci pour le péché consommé.
Mais je vous dis en plus. Je vous dis : "Non seulement le péché consommé, mais le désir de le consommer est déjà péché".
Qu'est-ce que l'adultère ? C'est le désir fiévreux de celui ou de celle qui n'est pas à nous. On commence à pécher par le désir, on continue par la séduction, on complète par la persuasion, l'acte couronne le tout.
Comment commence-t-on ? Généralement par un regard impur. Et cela nous ramène à ce que je disais auparavant.
L’œil impur voit ce qui est caché à celui qui est pur, et par l’œil, la soif entre dans le gosier, la faim dans le corps, la fièvre dans le sang.
Soif, faim, fièvre charnelle. C'est le commencement du délire. Si l'autre, la personne regardée est honnête, celui qui délire reste seul à se retourner sur des charbons ardents, ou bien il en arrive à calomnier pour se venger.
Si elle est malhonnête, elle se fait complice du regard et alors commence la descente vers le péché. Aussi je vous dis : "Celui qui regarde une femme en la désirant, a déjà commis l'adultère car dans sa pensée il a déjà commis l'acte qu'il désire. Plutôt que cela, si ton œil droit est pour toi occasion de scandale, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi être borgne que de tomber pour toujours dans les ténèbres infernales. Et si ta main droite a péché, coupe-la et jette-la. Il vaut mieux pour toi avoir un membre de moins plutôt que de tomber tout entier dans l'enfer. Il est vrai qu'il est dit que ceux qui sont difformes ne peuvent servir Dieu dans le Temple.
Mais après la vie, ceux qui sont difformes de naissance, s'il sont saints ou ceux qui le sont par vertu, deviendront plus beaux que des anges et serviront Dieu en l'aimant dans la joie du Ciel.
Il a été dit aussi : "Que celui qui renvoie sa femme lui donne un libellé de divorce" . Mais c'est une chose à réprouver. Elle ne vient pas de Dieu.
Dieu dit à Adam : "C'est la compagne que j'ai faite pour toi. Croissez et multipliez-vous sur la terre, remplissez-la et soumettez-la à votre pouvoir".
Et Adam, rempli d'une intelligence supérieure car le péché n'avait pas encore troublé sa raison sortie parfaite de Dieu, s'écria :
"Voilà enfin l'os de mes os et la chair de ma chair. On l'appellera Virago, c'est-à-dire un autre moi-même parce qu'elle est tirée de l'homme. Pour ce motif, l'homme laissera son père et sa mère et les deux seront une seule chair".
Et avec l'éclat d'une splendeur accrue, l'éternelle Lumière approuva avec un sourire ce qu'avait dit Adam et qui devint la loi première, irréformable.
Maintenant, si à cause de la dureté toujours plus grande de l'homme, le législateur humain dut faire une nouvelle loi; si à cause de l'inconstance croissante de l'homme, il dut mettre un frein et dire : "Si pourtant tu l'as répudiée, tu ne peux la reprendre", cela n'efface pas la loi première, authentique, née au Paradis Terrestre et approuvée par Dieu.
Moi, je vous dis: "Quiconque renvoie sa propre femme, excepté le cas de l'adultère bien établi, l'expose à l'adultère". Parce que, en effet, que fera dans quatre-vingt-dix pour cent des cas la femme répudiée ? Elle fera un second mariage. Avec quelles conséquences ? Oh! il y en aurait à dire sur ce sujet !
Ne savez-vous pas que vous pouvez provoquer des incestes involontaires avec cette manière d'agir ? Que de larmes versées pour une luxure ! Oui. Une luxure. Cela n'a pas d'autre nom.
Soyez francs. On peut tout surmonter quand l'esprit est droit.
Mais tout se prête à motiver les satisfactions de la sensualité quand l'esprit est luxurieux. Frigidité de la femme, lourdeur, inaptitude aux affaires, humeur grincheuse, amour du luxe, on peut tout surmonter, même les maladies, même l'irascibilité, si on s'aime saintement.
Mais comme après quelque temps on ne s'aime plus comme au premier jour, voilà qu'alors on regarde comme impossible ce qui est plus que possible et l'on jette une pauvre femme à la rue et on l'envoie à sa perdition.
Commet l'adultère celui qui répudie sa femme, et celui qui l'épouse après la répudiation. Seule la mort rompt le mariage. Souvenez-vous-en.
Et si vous avez fait un choix malheureux, portez-en les conséquences comme une croix. Vous serez deux malheureux mais saints, vous ne ferez pas de vos enfants des êtres plus malheureux, ces innocents qui ont davantage à souffrir de ces situations difficiles.
L'amour de vos enfants devrait vous faire réfléchir cent et cent fois, même dans le cas de la mort du conjoint.
Oh ! si vous savez vous contenter de ce que vous avez eu et auquel Dieu a dit: "Cela suffit" ! Si vous saviez, vous veufs et vous veuves, voir dans la mort non pas un amoindrissement mais une élévation à une perfection de procréateurs ! Être mère, même pour la mère défunte. Être père, même pour le père disparu.
Avoir deux âmes en une, recueillir l'amour des enfants sur les lèvres refroidies de la personne qui meurt et dire : "Pars en paix, sans crainte pour ceux qui sont venus de toi. Je continuerai à les aimer, pour toi et pour moi, de les aimer deux fois, je serai père et mère, et l'infortune de l'orphelin ne pèsera pas sur eux. Ils ne connaîtront pas la jalousie naturelle de l'enfant du conjoint remarié pour celui ou celle qui prend la place sacrée d'une mère, d'un père appelés par Dieu à une autre demeure".
Fils, mon enseignement arrive à sa fin, comme va vers sa fin le jour qui déjà décline, avec le soleil, vers l'occident.
De cette rencontre sur la montagne, je veux que vous vous rappeliez les paroles. Gravez-les dans vos cœurs. Relisez-les souvent. Qu'elles soient pour vous un guide perpétuel.
Et par-dessus tout soyez bons avec ceux qui sont faibles. Ne jugez pas pour n'être pas jugés. Souvenez-vous qu'il pourrait arriver le moment où Dieu vous rappellerait : "C'est ainsi que tu as jugé. Tu savais donc que c'était mal. Tu as donc commis le péché en sachant bien ce que tu faisais. Maintenant subis ta peine".
La charité est déjà une absolution. Ayez la charité en vous, pour tous et à tout propos. Si Dieu vous donne tant de secours pour vous garder droits, ne vous enorgueillissez pas.
Mais cherchez à monter, si longue que soit l'échelle de la perfection, et tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants, à ceux qui sont victimes de subites déceptions.
Pourquoi regarder avec tant d'attention le fétu dans l’œil de ton frère si tu ne te soucies pas d'abord d'enlever la poutre qui est dans le tien?
Comment peux-tu dire à ton prochain: "Laisse-moi enlever ce fétu de ton œil" alors que t'aveugle la poutre qui est dans le tien?
Ne sois pas hypocrite, fils. Enlève d'abord la poutre que tu as dans le tien et alors tu pourras enlever le fétu à ton frère sans l'abîmer complètement.
Évitez aussi l'imprudence comme le manque de charité. Je vous ai dit: "Tendez la main à ceux qui sont fatigués, ignorants, victimes de déceptions imprévues". Mais, si c'est charité d'instruire les ignorants, d'encourager ceux qui n'en peuvent plus, de donner de nouvelles ailes à ceux qui pour de multiples raisons ont brisé les leurs, c'est une imprudence de dévoiler les vérités éternelles à ceux qui sont infectés par le satanisme.
Ils s'en empareront pour jouer aux prophètes, pour se glisser parmi les simples, pour corrompre, détourner, souiller de manière sacrilège les choses de Dieu.
Respect absolu, savoir parler et savoir se taire, savoir réfléchir et savoir agir, voilà les vertus du vrai disciple pour faire des prosélytes et servir Dieu. Vous avez une raison et, si vous êtes justes, Dieu vous donnera toutes ses lumières pour guider encore mieux votre raison.
Pensez que les vérités éternelles ressemblent à des perles. On n'a jamais vu jeter des perles aux pourceaux qui préfèrent des glands et de puantes eaux de vaisselle aux perles précieuses. Ils les piétineraient sans pitié et après, furieux d'avoir été trompés, ils se retourneraient contre vous pour vous mettre en pièces. Ne donnez pas les choses saintes aux chiens. Ceci pour maintenant et pour plus tard.
Je vous ai parlé longuement, mes fils. Écoutez mes paroles. Celui qui les écoute et les met en pratique est comparable à un homme réfléchi qui, voulant construire une maison, choisit un terrain rocheux. (Luc 6 46-49).
Certes il peinera pour faire les fondations. Il lui faudra travailler avec le pic et le ciseau, se durcir les mains et se fatiguer les reins. Mais ensuite il pourra couler la chaux dans les fentes de la roche et y poser les briques serrées comme dans une muraille de forteresse et la maison s'élèvera solide comme une montagne. Que viennent les intempéries, les ouragans, que les pluies fassent déborder les fleuves, que les vents soufflent, que les flots la frappent, la maison résistera à tout. Ainsi en est-il de celui dont la foi a de solides fondations.
Au contraire, celui qui écoute sans se laisser pénétrer et ne s'efforce pas de graver mes paroles dans son cœur parce qu'il sait que pour cela il devrait se donner de la peine, éprouver de la souffrance, extirper trop de choses, celui-là est semblable à celui qui par paresse et sottise construit sa maison sur le sable.
Sitôt que viennent les intempéries, la maison vite construite aussi vite s'écroule et l'imbécile regarde désolé les décombres et l'anéantissement de son capital. Et ici, il ne reste qu'une ruine qu'on peut réparer en faisant des frais et en se donnant du mal.
Mais pour l'édifice d'un esprit qui s'est écroulé parce qu'il était mal bâti, il ne reste plus rien pour la reconstruction. Dans l'autre vie, pas de construction. Malheur à celui qui n'a que des décombres à présenter !
J'ai fini. Maintenant je descends vers le lac et je vous bénis au nom du Dieu Un et Trin. Que ma paix soit avec vous."
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 36 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)…
Au pied de la montagne. Le sabbat après le discours.
Jésus répond : "Être bons. Efforcez-vous d'être bons et fidèles. Voilà ce qui me soulage. Il n'y a rien d'autre, Pierre. Tu as entendu ? Laisse de côté les soupçons. Aimez-moi et aimez-vous. Ne vous laissez pas séduire par ceux qui me haïssent. Aimez surtout la volonté de Dieu."
"Hé ! Mais si tout vient d'elle, même nos erreurs en viendront !" s'exclame Thomas avec un air de philosophe.
"Tu le crois ? Il n'en est pas ainsi. Mais beaucoup de gens se sont éveillés et regardent ici. Descendons. Et sanctifions le jour saint par la parole de Dieu."
"La volonté de Dieu nous a retenus en ce lieu, car aller plus loin après le chemin déjà fait, aurait été violer les préceptes et scandaliser. Et il faut éviter cela jusqu'à ce que le Nouveau Pacte ne soit écrit.
Il est juste de sanctifier les fêtes et de louer le Seigneur dans les lieux de prière. Mais toute la création peut être lieu de prière si la créature sait le rendre tel en élevant son esprit vers le Père.
Elle fut un lieu de prière l'arche de Noé à la dérive sur les flots. Il fut lieu de prière le ventre de la baleine de Jonas. Elle fut lieu de prière la maison du pharaon quand Joseph y vécut et aussi la tente d'Holopherne pour la chaste Judith. Et n'était-il pas tellement sacré au Seigneur le lieu corrompu où vivait esclave le prophète Daniel, sacré par la sainteté de son serviteur qui sanctifiait le lieu au point de mériter les prophéties élevées du Christ et de l'Antéchrist, clefs des temps actuels et des temps derniers ?
À plus forte raison, est saint ce lieu qui par ses couleurs, ses parfums, la pureté de l'air, la richesse des moissons, les perles de la rosée parle de Dieu Père et Créateur, et dit : "Je crois. Et vous, veuillez croire parce que nous sommes les témoins de Dieu". Qu'il soit donc la synagogue de ce sabbat et lisons en ce lieu les pages éternelles sur les corolles et les épis, éclairés par la lampe sacrée du soleil.
Je vous ai nommé Daniel. Je vous ai dit : "Que ce lieu soit notre synagogue". Il nous rappelle le joyeux "Bénissez" des trois saints enfants au milieu des flammes de la fournaise : Cieux et eaux, rosées et givres, glaces et neiges, feux et couleurs, lumières et ténèbres, foudres et nuages, montagnes et collines, tout ce qui germe, oiseaux, poissons et bêtes sauvages, louez et bénissez le Seigneur avec les hommes qui ont un cœur humble et saint.
C'est le résumé du cantique saint qui enseigne tant aux humbles et aux saints. Nous pouvons prier et pouvons mériter le Ciel en tout lieu. Nous le méritons quand nous faisons la volonté du Père.
Au commencement de cette journée, on m'a fait observer que si tout vient d'une volonté divine, les erreurs des hommes sont voulues par elle. C'est une erreur et, une erreur très répandue.
Un père peut-il jamais vouloir que son enfant se rende répréhensible ? Il ne le peut pas. Et pourtant nous voyons que, même dans les familles, certains enfants se rendent répréhensibles alors qu’ils ont un père juste qui leur montre le bien à faire et le mal à fuir.
Et aucun homme droit n'accuse le père d'avoir poussé son enfant au mal.
Dieu, c'est le Père. Les hommes sont ses enfants. Dieu leur indique le bien et dit : "Voici, Je te mets dans cette situation pour ton bien", ou encore lorsque le Malin et les hommes ses serviteurs procurent des malheurs aux hommes, Dieu dit : "Voilà, dans cette heure pénible, agis ainsi et alors ce mal servira à un bien éternel".
Il vous conseille, mais Il ne vous force pas.
Et alors si quelqu'un, tout en sachant quelle est la volonté de Dieu, préfère faire tout l'opposé, peut-on dire que ce soit la volonté de Dieu ? C'est impossible.
Aimez la volonté de Dieu. Aimez-la bien plus que la vôtre et suivez-la contre les séductions et la puissance des forces du monde, de la chair et du démon.
Même ces choses ont leur volonté. Mais en vérité je vous le dis que bien malheureux est celui qui s'y soumet.
Vous m'appelez: Messie et Seigneur. Vous dites que vous m'aimez et vous m'acclamez. Vous me suivez et cela vous semble de l'amour.
Mais en vérité je vous dis que parmi vous, tous n'entreront pas dans le Royaume des Cieux. Même parmi mes plus anciens et mes plus proches disciples il y en aura qui n'y entreront pas parce que beaucoup feront leur volonté ou la volonté de la chair, du monde et du démon, mais pas celle de mon Père.
Ce ne sont pas ceux qui me disent : "Seigneur ! Seigneur !" qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls entreront dans le Royaume de Dieu.
Il viendra un jour où Moi qui vous parle, après avoir été Pasteur, je serai Juge. Que mon aspect actuel ne vous flatte pas.
Aujourd'hui ma houlette rassemble toutes les âmes dispersées et elle est douce pour vous inviter à venir aux pâturages de la Vérité.
Alors la houlette fera place au sceptre du Roi Juge et ma puissance sera bien différente. Ce n'est pas avec douceur, mais avec une justice inexorable que Moi, alors, je séparerai les brebis nourries de la Vérité de celles qui mélangèrent Vérité et Erreur ou se nourrirent seulement de l'Erreur.
Une première fois et une autre encore j'aurai ce rôle. Et malheur à ceux qui entre la première et la seconde comparution devant le Juge ne se seront pas purifiés, ne pourront pas se purifier du poison.
La troisième catégorie ne se purifiera pas. Aucune peine ne pourrait la purifier. Elle n'a voulu que l'Erreur et restera dans l'Erreur.
Et pourtant, alors, parmi eux, il yen aura qui diront en gémissant : "Mais, comment, Seigneur ? N'avons-nous pas prophétisé en ton nom, et en ton nom chassé les démons, et fait en ton nom de nombreux prodiges ?"
Et Moi, alors, très clairement je leur dirai: "Oui, vous avez osé vous revêtir de mon Nom, pour paraître tels que vous n'êtes pas.
Votre satanisme, vous avez voulu le faire passer pour la vie en Jésus. Mais le fruit de vos œuvres vous accuse.
Où sont ceux que vous avez sauvés ? Vos prophéties, où se sont-elles accomplies ? Vos exorcismes, à quoi ont-ils servi ? Vos prodiges, quel complice ont-ils eu ?
Oh ! il est bien puissant mon Ennemi ! Mais il ne l'est pas plus que Moi. Il vous a aidé mais pour avoir une plus grande proie et par votre travail s'est élargi le cercle de ceux qui sont tombés dans l'hérésie.
Oui, vous avez fait des prodiges, encore plus grands en apparence que ceux des vrais serviteurs de Dieu qui ne sont pas des histrions qui stupéfient les foules, mais humilité et obéissance qui étonnent les anges.
Eux, mes vrais serviteurs, par leurs immolations, ne créent pas des fantômes mais les chassent des cœurs; eux, mes vrais serviteurs, ne s'imposent pas aux hommes, mais aux âmes des hommes ils montrent Dieu.
Eux ne font qu'accomplir la volonté du Père et amènent les autres à la faire, comme le flot pousse le flot qui le précède et attire celui qui le suit. Ils ne se hissent pas sur un trône pour dire : 'Regardez'.
Eux, mes vrais serviteurs, font ce que je dis, ne pensant qu'à le faire et leurs oeuvres portent mon cachet de paix incomparable, de douceur, d'ordre.
Voilà pourquoi je puis vous dire: tels sont mes serviteurs; vous, je ne vous connais pas. Allez loin de Moi, vous tous, artisans d'iniquité".
C'est cela qu'alors je vous dirai. Et elle sera une parole terrible. Cherchez à ne pas la mériter et venez par le chemin sûr de l'obéissance, bien que pénible, vers la gloire du Royaume des Cieux.
Maintenant jouissez de votre repos du sabbat en louant Dieu de tout cœur. La paix soit avec vous."
Présentons à Dieu nos misères, nos pleurs et nos souffrances ainsi que celles de ceux que nous portons dans notre coeur, déposons à ses pieds nos péchés et demandons Lui avec un cœur humble et contrit, comme nous demanderions à notre père, de nous pardonner, de nous guérir, d’apaiser nos souffrances et de nous prendre par la main, nous comme ceux que nous portons dans notre cœur, pour prendre ensemble Le Chemin qu’Il nous montre.
Que Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit nous donne Le Désir, La Volonté et L’AMOUR pour rester toujours prés de Son Cœur, notre regard toujours tourné vers Lui et gravir ensemble Le Chemin d’Amour qui est le seul Chemin qui nous conduit vers Le Bonheur éternel.
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
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