LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
LES DIX COMMANDEMENTS…6ème Partie.
SIXIEME ET DERNIERE PARTIE.
Comme je le disais au tout début de cette Réflexion, Jésus n’est pas venu abolir la Loi. Pas une lettre, pas un seul trait ne disparaîtra de La Loi de Dieu…jusqu’à la fin du monde.
Jésus n’est pas venu abolir, mais accomplir La Loi…afin que nous la vivions non plus en surface (et pour être bien vu des autres), mais du plus profond de notre cœur, de nos pensées, de nos paroles et de nos actions…car Dieu voit le fond de l’âme de chacun.
Et L’Eglise Catholique Romaine, qui est Le Corps du Mystique du Christ, ne peut aller contre l’Enseignement de Jésus !!!
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 3, chapitre 31 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé… (Matthieu 5 17-19)
Le sermon sur la montagne. Les béatitudes (Deuxième partie).
Ce que Jésus dit de La Loi de Dieu :
Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler. "Avec ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu pour abolir la Loi. Non.
Seulement, puisque je suis l'Homme et que je comprends les faiblesses de l'homme, j'ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l'abîme noir mais vers l'Abîme lumineux.
Car si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l'élan sept fois sur dix.
La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleine, assurée, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.
Je ne change pas un iota de la Loi. Et qui l'a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut.
Qui est le Très-Haut ? Le Dieu Un et Trin. D'où l'a-t-Il tirée ? De sa Pensée.
Comment l'a-t-Il donnée ? Par sa Parole. Pourquoi l'a-t-Il donnée ? A cause de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l'Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.
Pourrais-je me démentir Moi-même ? Non, je ne le pourrais pas.
Mais je puis, parce que je puis tout, compléter la Loi, la faire divinement complète, non pas telle que l'on faite les hommes qui au cours des siècles l'ont faite, non pas complète mais seulement indéchiffrable, inexécutable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à enterrer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu.
Est-ce qu'une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non. La plante meurt.
La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, étouffée sous l'avalanche de trop de superstructures.
Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, voici que j'en fais non plus une loi mais une reine.
Ce sont les reines qui promulguent les lois. Les lois sont l’œuvre des reines, mais elles ne sont pas plus que des reines.
Moi, au contraire, je fais de la Loi la reine : je la complète, je la couronne en mettant à son sommet le diadème des conseils évangéliques.
D'abord, il y avait l'ordre. Maintenant, il y a plus que l'ordre. D'abord il y avait l'indispensable. Maintenant, il y a plus que l'indispensable. Maintenant, c'est la perfection.
Celui qui dispose de la Loi comme je vous la donne, à l'instant est roi, car il a rejoint le "parfait", parce qu'il n'a pas été seulement obéissant, mais héroïque, c'est-à-dire saint.
Car la sainteté est l'ensemble des vertus portées au sommet le plus haut que puisse atteindre la créature, des vertus aimées héroïquement et servies avec le détachement complet de tout ce qui est appétit ou réflexion humaine pour quelque chose que ce soit.
Je pourrais dire que le saint est celui auquel l'amour et le désir s'opposent à toute vue qui n'est pas Dieu.
N'étant pas distrait par des vues inférieures, il a les yeux du cœur fixés sur la Splendeur tout sainte qui est Dieu et dans laquelle il voit, car tout est en Dieu, les frères qui s'agitent et tendent leurs mains suppliantes, et sans détacher ses yeux de Dieu, le saint s'épanche sur ses frères suppliants.
Contre la chair, contre les richesses, contre le confort, il dresse son idéal : servir. Le saint, un être pauvre ? Un être amoindri ? Non.
Il est arrivé à posséder la vraie sagesse et la vraie richesse. Il possède donc tout. Et il ne sent pas la fatigue, car s'il est vrai qu'il ne cesse de produire, il est vrai aussi qu'il ne cesse de se nourrir.
Car s'il est vrai qu'il comprend la douleur du monde, il est vrai aussi qu'il se nourrit de la joie du Ciel. De Dieu lui vient sa nourriture, en Dieu il a sa joie. C'est la créature qui a compris le sens de la vie.
Comme vous voyez, je ne change ni ne mutile la Loi, comme je ne la corromps pas en lui superposant des théories humaines toujours en fermentation. Mais je la complète.
Elle est ce qu'elle est, et telle elle restera jusqu'au dernier jour, sans qu'on en change un seul mot ou qu'on en supprime un commandement.
Mais elle est couronnée de perfection.
Pour avoir le salut, il suffit de l'accepter comme elle a été donnée. Pour s'unir immédiatement à Dieu, il faut la vivre comme je conseille de le faire.
Mais puisque les héros sont l'exception, je vais parler pour les âmes ordinaires, pour la masse des âmes, pour qu'on ne dise pas que pour vouloir la perfection je laisse inconnu ce qui est nécessaire.
Cependant, de ce que je vous dis, retenez bien ceci : celui qui se permet de violer un des plus petits de ces commandements sera considéré comme un des plus petits dans le Royaume des Cieux.
Et celui qui en amènera d'autres à les violer sera considéré comme très petit pour lui et pour celui qu'il a amené à les violer.
Celui, au contraire, qui par sa vie et ses œuvres plus encore que par ses paroles, aura persuadé les autres d'obéir, celui-là sera grand dans le Royaume des Cieux et sa grandeur s'accroîtra pour chacun de ceux qu'il aura porté à obéir et à se sanctifier de cette façon.
Je sais que ce que je vais dire sera désagréable pour un grand nombre. Mais je ne puis mentir même si la vérité que je vais dire me crée des ennemis.
Tout faire par Amour de Dieu.
La crainte de l’enfer est salutaire, mais infiniment plus merveilleux est le désir d’Aimer Dieu … non seulement l’Aimer en suivant tous Ses commandements … mais, en plus, en cherchant à Lui faire plaisir, en recherchant à devancer Ses désirs, en voulant Lui apporter de La Joie pour diminuer toutes Ses souffrances provoquées par le monde qui le rejette ou par des Chrétiens qui ne vivent ou ne témoignent pas de leur Foi.
Comme Dieu se réjouît quand Il voit un de ses enfants qui cherche ce qu’il pourrait faire pour faire plaisir à Dieu, et Lui faire toujours davantage plaisir, recherchant, en permanence, ce qui pourrait Lui plaire.
Exemple :
Un client me donne une paire de lunette à réparer ou à réajuster.
Je peux me contenter de faire correctement le travail, et de le rendre ainsi. J’aurais suivit les commandements de Dieu, et n’aurait pas volé mon client.
Je peux aussi voir (sans qu’il m’en parle) que les plaquettes (parti reposant sur le nez) sont très sales, et même si ce client n’a pas acheté ses lunettes chez moi, les lui changer gratuitement …. Afin de lui faire plaisir.
Et pour vous montrer que votre amour peut conduire à l’amour, en parlant de cet exemple.
Un jour en rendant ainsi les lunettes à un client (qui n’avait pas acheté ses lunettes chez moi), après les avoir (bien) réparés gratuitement, ce client a demandé au marchand de crêpes prés de mon magasin de me faire porter une crêpe au sucre et un café (cadeau pour moi, en remerciement). Le marchand me les amène au magasin, tout en me donnant sa lunette à ajuster. Je le fais et les lui rapporte à sa crêperie, toujours gratuitement.
Le lendemain, ce même commerçant m’apporte (en cadeau) une crêpe et un café (en remerciements).
Je peux apprendre à saisir ce qui plait à mon conjoint (cela peut être un objet ou un cadeau, mais cela peut être aussi une ambiance, voir une attitude), et même s’il n’y a ni anniversaire, ni fête (ni à se faire pardonner !!!), penser à lui faire des surprises, en répondant à son attente, même si celle-ci ne nous a pas été demandé ouvertement.
Mais ce qui est valable pour mon conjoint, est aussi valable pour mon prochain.
Peut-être me direz-vous que cela n’a pas de rapport avec Dieu ???
Si, car ce que vous faites à votre prochain, c’est à Dieu que vous le faites (Matthieu 25 31-46).
« En vérité, Je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait ».
Et aux autres :
« En vérité, Je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, à Moi non plus, vous ne l’avez pas fait ».
Autres exemples :
Je m’occupe du repas pour ma famille (mais cela est aussi valable pour le pauvre que nous avons invité à manger….pour des restes ou pour pouvoir lui faire goûter aux mêmes plaisirs que nous, lui qui en a sans doute beaucoup plus besoin que nous !!!).
Je peux préparer ce qui me prendra le moins de temps possible (pas par manque de temps… ce qui peut être le cas, mais par « paresse »), le plus simple possible, chacun se débrouillera ensuite pour assaisonner à sa convenance !!!
Comme je peux préparer un beau plat (par exemple de crudité), en harmonisant les saveurs des différents légumes pour que ce soit agréable au goût (en m’étant intéressé auparavant aux goûts des uns et des autres), en les plaçant de tel manière pour que ce soit agréable à la vue, et en terminant en y rajoutant des assaisonnements agréables (la petite touche finale qui ravira le palais des uns et des autres).
Je prépare des crêpes « garnies ». Je peux les faire toute simple et chacun se débrouille ensuite pour garnir comme il l’entend.
Mais je peux, connaissant les goûts des uns et des autres (ayant chercher à découvrir ce qu’ils aimaient), garnir chaque crêpe différemment pour chacun, afin que tous en éprouve un véritable bonheur et suffisamment pour caler leur appétit.
Arrive le soir, et je suis très fatigué. J’aurais voulu prendre un temps de prière personnel, mais ma fatigue se fait ressentir d’autant plus fortement.
Je peux dire au Seigneur : « J’ai déjà prié aujourd’hui, je suis trop fatigué, je verrais demain dans quel état je serais ».
Ou, je peux dire au Seigneur : « Je suis très fatigué, mais par Amour pour Toi, Mon Seigneur et Mon Dieu, je vais quand même essayer de prendre au moins un petit moment pour te rendre grâce pour cette journée et t’offrir ma nuit ainsi que ceux que je porte dans mon cœur ».
Je désire dire oui à Dieu, mais si dés que je me trouve devant une Bible, devant un livre de Saint ou devant toute lecture Chrétienne, je me dis que je suis trop fatigué, que c’est rasoir ou que ce sont des « bobards », alors comment puis-je aimer Dieu ???
Si j’aime Dieu, je vais prendre le temps de découvrir tout ce qui parle de Lui, tout ce qu’Il nous enseigne, afin de devenir toujours plus comme Il désire que je devienne : « Un être de plus en plus tourné vers L’Amour » … devenant de plus en plus « amoureux fou de Dieu » …et à travers Lui, amoureux fou de mon prochain, puisque cela Le rend heureux (comme pour préparer de bons plats à ma famille, comment pourrais-je le faire, si je n’ai pas d’abord appris à connaître leurs goûts ou si je refuse de les connaître ???).
Dieu tiendra compte de notre désir ou de notre refus de chercher à connaître Ses Commandements, pour notre Bonheur ou pour notre Malheur.
Dieu sera bon avec ceux qui, sans aucun moyen de découvrir qui est Dieu, ont passé leur vie à vivre en vérité, à suivre leur conscience (en la rendant toujours droite) et à aimer leur prochain.
Mais Dieu sera sévère avec ceux qui ont eu la possibilité de découvrir Dieu, mais n’ont pas voulu la prendre, ou pire, l’ont rejeté. (C’est « fiu », c’est « fatiguant » de lire des livres parlant de Dieu, voir des Révélations de Dieu si elles sont en concordance avec l’Eglise… mais la fatigue s’en va dés que l’on voit des livres de luxures, d’horreur, de meurtres, voir qui tournent en dérision Dieu, L’Eglise et Les Chrétiens !!!)
Mais Dieu sera sévère avec ceux qui ont découvert Dieu et Son Amour, Ses Enseignements et Ses Commandements et ne les ont pas suivit, ou pire, les ont rejeté.
Dieu rendra au centuple La Joie qu’Il aura reçu de ceux qui auront donné leur vie pour Lui, qui auront suivit tous Ses Commandements, sans en oublier un seul et qui auront cherché toujours plus à découvrir Son Amour pour tous les hommes.
Dieu rendra au centuple La Joie qu’Il aura reçu de ceux qui auront témoignés autour d’eux par leur exemple, par leur vie et par leurs enseignements, de cet Amour de Dieu pour eux et de leur Amour pour Dieu et qui seront devenus des Amoureux Fous de Dieu.
Toute La Loi de Dieu se retrouve dans ces deux commandements :
Le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces". C'est le premier et suprême commandement. Le second ensuite est semblable à celui-ci : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Il n'y a pas de commandements plus grands que ceux-ci. Ils renferment toute la Loi et les prophètes."
Je voudrais terminer cette réflexion en redisant ce que j’ai dit tout au long de ces réflexions :
Soyons, et si nous ne le sommes pas, devenons-le, des « amoureux, fou de Dieu » et par Amour de Lui, soyons des « amoureux, fou de notre prochain » (qui commence par nos parents et notre famille, notre conjoint et nos enfants (si nous sommes mariés), nos paroissiens (si nous sommes prêtres), notre communauté (si nous sommes religieux ou consacrés) comme par le pauvre qui est à notre porte) et soyons des « amoureux, fou de nous-même » en tant que créature de Dieu et « Temple du Saint-Esprit » et non pas comme esclave de nos sens et voués à la destruction (cela serait bien mal s’aimer que de vouloir se détruire !!!)
Recherchons tout au long de notre vie sur terre à suivre et à persévérer sur Le Chemin d’Amour que nous montre Notre DIEU, pour vivre au Ciel « UN BONHEUR ETERNEL » prés de Lui et en Lui, au milieu de tous ceux que nous aimons et qui auront pris Le même Chemin.
Que Le Saint Esprit éclaire chacun personnellement pour le guider sur cette route.
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE