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14. La Prière...3ème Partie.
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
LA PRIERE…3ème Partie.
TROISIEME ET DERNIERE PARTIE.
Je viens de terminer la partie précédente en disant : Avoir une prière vraie en pensant à ce que nous disons.
Il en est de même pour l’Eucharistie (La messe).
Qu’est-ce que L’Eucharistie ???
Je ne vais pas m’attarder aujourd’hui dessus, mais j’en parle ensuite de nombreuses fois, dans un grand nombre de mes Réflexions.
Je voudrais juste commencer à en faire découvrir la grandeur infinie !!!
Lors de chaque Eucharistie, Jésus dont le cœur Divin est ouvert, transpercé par la lance, déverse sur nous tout Son Sang et toutes Ses Grâces qui sortent de Son Cœur Ouvert.
Pour cela Le Père, dans Sa Miséricorde Infinie et pour notre Salut, puise dans Le Cœur Sacré et Divin de Son Fils Jésus (cœur ouvert et transpercé) qui s’offre en Victime Pure dans Sa Miséricorde Infinie et sous l’Inspiration de L’Infinie Miséricorde du Saint-Esprit.
Rappelons-nous ce que Jésus en dit à Maria Valtorta.
Extrait de ma Réflexion n°32 : Quelques Méditations.
Jésus dit :
Qu’est-ce que L’Eucharistie ? Le plus grand des miracles de Dieu, Le plus Saint. C’est Dieu Lui-même.
C’est Dieu parce que dans L’Eucharistie se trouvent Le Fils de Dieu, Dieu comme Père, Dieu fait Chair par L’Amour, autrement dit par Dieu qui est Amour et par L’Opération de L’Amour, c’est-à-dire de La Troisième Personne.
C’est Dieu parce que c’est un miracle d’Amour et, là où L’Amour est présent, Dieu est présent.
L’Amour témoigne de Dieu plus que toute parole ou dévotion, action ou œuvre.
Moi qui suit L’Auteur de ce miracle qui témoigne de La Puissance de Dieu et de Sa Nature (L’Amour) Je rends honneur à ce miracle, pour vous affirmer qu’il est Vrai, pour vous affirmer qu’il est Saint, pour vous affirmer qu’il doit être vénéré avec Le plus grand des Respects.
C’est par Amour que Je m’incarne, que Je me consume dans Le Sacrifice, que Je m’élève, pour plaider votre cause. C’est toujours L’Amour qui règne dans Mes actes.
Contemple Mon Sang qui, après avoir été versé dans des douleurs atroces, s’élève vers Le Père en criant pour vous : « Père, entre Tes mains, Je remets Mes esprits que voici (Jésus parle des personnes présentent à L’Eucharistie que le Prêtre est en train de célébrer). Père, ne les abandonne pas. C’est Moi, L’Agneau éternellement immolé, qui le veut pour eux. »
Extrait de ma Réflexion n°39 : Les Noces de Cana.
L’Eucharistie est le Don suprême de Son infini Amour que Jésus nous a donné. Il nous a tout donné, jusqu’à nous donner continuellement son Corps et son Sang pour nous purifier, pour nous sanctifier, pour nous fortifier et pour nous guérir.
Dans une de mes précédentes Réflexions (Réflexion n°10 : Être fidèle à Dieu), je disais :
Mais Jésus a voulu beaucoup plus pour nous aider.
Il a consacré Le Pain et Le Vin pour qu’ils deviennent, par les mains de ses futurs Prêtres, Son Corps et Son Sang, nourriture vitale pour notre âme, que nous ne pouvons prendre qu’en totale adoration et saintement, après avoir regretté (sincèrement et du fond du cœur) nos fautes passées dans le Sacrement de Pénitence et s’être engagé à ne plus recommencer.
Jésus nous dit : Si tu as de la rancœur après quelqu’un, va d’abord te réconcilier avec lui.
Après tu pourras venir et ta prière sera entendue.
Jésus est resté au milieu de nous de deux manières, par Sa parole et par L’Eucharistie.
L’hostie consacrée que nous mangeons lors de La Communion n’est rien moins que Le corps de Jésus (Son Corps qu’Il nous donne en nourriture pour nourrir notre âme), ce corps qui est crucifié, flagellé, torturé, transpercé par les clous, et ruisselant de sang, Le Sang du Corps de Jésus.
Cette nourriture, Son Corps ruisselant de Son Sang pénètre notre âme…et si notre âme est souillée par le péché… Ce n’est pas moins qu’un des plus grand Sacrilège.
Je voudrais remettre ici un extrait de ma Réflexion n° 40 : Méditation sur la Fête-Dieu.
« Mais malheur à ceux qui sciemment font du Pain du ciel leur condamnation, le poison qui tue, en utilisant le sacrement le plus sublime de façon sacrilège. Gare également à qui en limite la puissance transformatrice en le recevant avec indifférence et tiédeur, sans véritable volonté de se transformer en Dieu et avec l'aide de Dieu, afin d'être toujours plus digne de le recevoir.
« Comme pour la communion du Pain des anges, je te dis au sujet de la Parole : ne la reçois jamais indignement pour qu'elle ne te soit pas "mort" ; mais avec un esprit droit, humble, obéissant et plein d'amour, rassasie-toi dans le temps de la Parole et de l'Eucharistie pour en déborder dans l'éternité. Car ces aliments qui viennent du ciel s'aident et se complètent l'un l'autre, en donnant la Vie éternelle selon la promesse du Verbe Jésus :
N’oublions jamais que Judas a consommé le corps et le sang de Jésus à La Sainte Cène…cela a été « mort » pour lui et non pas vie !!!
Je voudrais continuer avec une des révélations de Jésus à Maria Valtorta. Jésus parle aux futurs Prêtres, mais aussi à tous ceux qui mangeront l’hostie consacrée (Corps du Christ) :
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 10, chapitre 15 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)…
Jésus apparaît aux apôtres avec Thomas.
Vous devez être purs puisque vous toucherez Celui qui est le Pur et que vous vous nourrirez de la Chair d’un Dieu.
Vous devrez être purs de cœur, d’esprit, de membres et de langue car c’est avec le cœur que vous devrez aimer l’Eucharistie et il ne faudra pas mêler à cet amour céleste des amours profanes qui seraient un sacrilège. Purs d’esprit parce que vous devrez croire et comprendre ce mystère d’amour et l’impureté de pensée tue la Foi et l’intelligence. Il reste la science du monde, mais en vous meurt la Sagesse de Dieu. Vous devrez être purs de membres, car dans votre sein descendra le Verbe comme il est descendu dans le sein de Marie grâce à l’Amour.
Afin d’arriver « pur » à L’Eucharistie, il nous faut, comme je le disais plus haut, un véritable repentir. Le repentir sincère de nos fautes doit s’accompagner de la demande de Pardon dans le Sacrement de Réconciliation exercé par le Prêtre et par le désir profond de ne plus tomber dans nos fautes que nous regrettons…et alors Jésus déversera sur nous ses Grâces pour panser nos plaies, purifier nos âmes, les remplir de Sa Paix et nous fortifier.
Extrait de ma Réflexion : Fête de La Divine Miséricorde.
Révélations de Jésus à Sainte Sœur Faustine….sur La Miséricorde Divine au cours du Sacrement de Réconciliation.
Le Sacrement de la Confession
" Ma fille, quand tu t'approches de la Sainte Confession, de cette source de ma Miséricorde, le Sang et l'Eau qui sont sortis de mon Coeur se déversent sur ton âme et l'ennoblissent. Chaque fois que tu te confesses, plonge-toi tout entière dans ma Miséricorde avec grande confiance, pour que je puisse répandre en ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand tu vas te confesser, sache que c'est moi-même qui t'attends dans le confessionnal. Je ne fais que me cacher derrière le prêtre, mais c'est moi seul qui agis dans l'âme. Ici, la misère de l'âme rencontre le Dieu de Miséricorde. Dis aux âmes qu'à cette source de Miséricorde elles ne puisent qu'avec le vase de la confiance. Lorsque leur confiance est grande, il n'y a pas de borne à mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes humbles. Les orgueilleux seront toujours dans la misère et la pauvreté car ma grâce se détourne d'eux pour aller vers les âmes humbles. " (§ 1602)
" Dis aux âmes qu'elles doivent chercher la consolation au tribunal de la Miséricorde. Là, les plus grands miracles se renouvellent sans cesse... Il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère, et le miracle de la Divine Miséricorde se manifestera dans toute sa plénitude. Même si cette âme était comme un cadavre en décomposition et même si, humainement parlant, il n'y avait plus aucun espoir de retour à la vie et que tout semblait perdu, il n'en est pas ainsi pour Dieu : le miracle de la Divine Miséricorde rendra la vie à cette âme dans toute sa plénitude. Oh ! Malheureux qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la Divine Miséricorde, en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard ! " (§ 1448)
L’église (le bâtiment) n’est pas un lieu où l’on se rend comme si nous allions au marché, dans un concert, un spectacle ou une foire...mais Le Lieu où Notre Seigneur et Dieu tout puissant se trouve, est présent et nous attend personnellement...Lieu où, en allant plus loin, Il nous a invité personnellement pour nous Pardonner, et nous donner Sa chair et Son Sang, cette nourriture qui est source de la vie éternelle.
Jean 6 53-54.
Alors, Jésus leur dit :
En vérité, en vérité, je vous le dis. Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous.
Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour.
Si nous réalisions cela, alors nous n’y rentrerions plus n’importe comment, notre esprit et nos pensées ailleurs...parlant et discutant avec son voisin ou ses proches.
Si nous réalisions cela, alors nous y rentrerions dans une tenue propre et descente, pas comme parfois certain (relativement rare, mais cela arrive malheureusement) qui viennent avec des minijupes, une partie du dos découvert, avec un tee-shirt ayant dans le dos une photo de tête de mort, de violence ou de femme nue (ou autre).
Si nous réalisions cela, nous apprendrions à nos petits enfants (si nous en avons qui nous accompagnent) à avoir ce respect, cette adoration et cette tenue pendant toute la messe (et non à les laisser faire tout ce qui leur passe par la tête, sans s’en occuper, à dessiner des coloriages, etc...).
Nous rentrerions avec un profond respect, en attitude intérieure d’adoration et de remerciements, regrettant le mal que nous avons fait, nous signant avec l’eau bénite.
Nous nous inclinerions avec un total respect devant l’autel où réside Notre Dieu...Dieu de tout l’univers et de La création, et nous irions communier avec ce même respect.
Je me suis souvent fait cette réflexion, que si nous étions invité « personnellement » et chez eux, par les plus grand dirigeants de notre monde ou les personnes les plus riches et les plus connus réunis ensemble pour l’occasion (Sarkozy, Bush, Poutine, Bill Gates, etc. …) et où ces personnes viendraient jusqu’à nous, pour nous chercher et nous emmèneraient chacun personnellement vers un superbe banquet qu’ils offriraient en notre honneur…
Quel serait notre attitude, lors de cette rencontre, comment nous présenterions nous, comment nous comporterions nous, comment louerions nous ceux qui nous invitent, etc…
Et là, C’est Notre Dieu qui fait cela, et même bien plus...pour nous personnellement (puisqu’Il nous offre Sa propre chair, Sa propre vie pour nous, et pour nous sauver) !!!
(Pour rappel…L’Eucharistie n’est rien moins que le repas de noce de L’Agneau Immolé où Le Père nous invite chacun personnellement à venir célébrer avec Lui, les noces de Son Fils unique Jésus-Christ !!!...mais, comme dans la parabole, nombreux sont les invités, et peu sont ceux qui viennent (Matthieu 22 1-14)).
Et Notre Dieu est bien plus que toutes ces personnalités réunies, qui ne sont rien de plus que ses propres créatures, au même titre que nous.
Et pour notre Dieu, nous allons souvent à Son invitation avec une totale désinvolture, et nos pensées totalement ailleurs !!!!
Réalisons La Grandeur et La Magnificence de Dieu au travers du passage de la Transfiguration (Luc 9 28-36).
Si nous nous trouvions avec les trois Apôtres, Pierre, Jean et Jacques, au moment où Jésus s’est transfiguré devant eux, et que Le Père a témoigné Son Amour du Fils…nous réaliserions un peu mieux qui est Jésus qui se donne en nourriture lors de chaque Eucharistie !!!
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 5, chapitre 37 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)…
La Transfiguration et l'épileptique guéri.
Ils sont éveillés par une clarté si vive qu'elle fait évanouir celle du soleil et qui se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.
Ils ouvrent leurs yeux étonnés et ils voient Jésus transfiguré.
Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les Plaies et sans la bannière de la Croix, mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d'un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel.
Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale, mais très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il semble encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille. Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient toute entière de Lui ou bien si à sa clarté propre se mélange toute celle qu'a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l'Univers et dans les Cieux. Je sais que c'est quelque chose d'indescriptible.
Jésus est maintenant debout, je dirais même qu'il est au-dessus de la terre car entre Lui et la verdure du pré il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement de lumière et sur lequel il semble qu'il se dresse.
Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l'impossibilité de voir le vert de l'herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette lumière intense qui vibre et produit des ondes, comme on le voit parfois dans les incendies. Des ondes, ici, d'une couleur blanche incandescente.
Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.
Les apôtres en ont presque peur, et ils l'appellent, car il ne leur semble plus que ce soit leur Maître tant il est transfiguré. "Maître ! Maître !" appellent-ils doucement mais d'une voix angoissée.
Lui n'entend pas.
"Il est en extase" dit Pierre tout tremblant. "Que peut-il bien voir ?"
Les trois se sont levés. Ils voudraient s'approcher de Jésus, mais ils ne l'osent pas.
La lumière augmente encore avec deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus.
Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s'ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux.
L'un est plus âgé, au regard perçant et sévère et avec une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m'indiquent que c'est Moïse.
L'autre est plus jeune, amaigri, barbu et poilu, à peu près comme le Baptiste auquel je dirais qu'il ressemble pour la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité.
Alors que la lumière de Moïse est d'une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d'Élie ressemble à la flamme vive du soleil.
Les deux Prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu Incarné et bien que Jésus leur parle familièrement ils n'abandonnent pas leur attitude respectueuse. Je ne comprends pas un mot de ce qu'ils disent.
Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur.
Finalement Pierre parle : «Maître, Maître! Écoute-moi.» Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s'enhardit et dit : "C'est beau d'être ici avec Toi, Moïse et Élie... Si tu veux, nous faisons trois tentes pour Toi, pour Moïse et pour Élie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir..."
Jésus le regarde encore et il sourit plus vivement. Il regarde aussi Jacques et Jean, d'un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Elie regardent fixement les trois. Leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.
Les apôtres n'osent pas dire autre chose. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits.
Mais quand un voile qui n'est pas un nuage ni du brouillard, qui n'est pas un rayon, enveloppe et sépare les Trois glorieux derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois, une Voix puissante et harmonieuse vibre et remplit d'elle-même tout l'espace, les trois tombent le visage contre l'herbe.
"Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé, en qui Je me suis complu. Écoutez-le."
Pierre, en se jetant à plat ventre, s'écrie : "Miséricorde pour moi, pécheur ! C'est la Gloire de Dieu qui descend !" Jacques ne souffle mot. Jean murmure avec un soupir, comme s'il allait s'évanouir : "Le Seigneur parle !"
Réalisons La Grandeur du Sacrifice de L’Agneau Immolé pour notre Salut, de Jésus-Christ qui s’offre en Victime expiatoire pour nous, lors de chaque Eucharistie !!!
Si nous nous trouvions prés de Jésus, au moment de Sa Passion, pendant La Flagellation :
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 9, chapitre 22 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)…
Derrière Lui se place une figure de bourreau au net profil hébraïque, devant Lui une autre figure pareille.
Ils sont armés d'un fouet fait de sept lanières de cuir, attachées à un manche et qui se terminent par un martelet de plomb.
Rythmiquement, comme pour un exercice, ils se mettent à frapper. L'un devant, l'autre derrière, de manière que le tronc de Jésus se trouve pris dans un tourbillon de coups de fouets. Les quatre soldats auxquels il a été remis, indifférents, se sont mis à jouer aux dés avec trois autres soldats qui se sont joints à eux.
Et les voix des joueurs suivent la cadence des fouets qui sifflent comme des serpents et puis résonnent comme des pierres jetées sur la peau tendue d'un tambour.
Ils frappent le pauvre corps si mince et d'un blanc de vieil ivoire et qui se zèbre d'abord d'un rosé de plus en plus vif, puis violet, puis il se couvre de traces d'indigo gonflées de sang, qui se rompent en laissant couler du sang de tous côtés.
Ils frappent en particulier le thorax et l'abdomen, mais il ne manque pas de coups donnés aux jambes et aux bras et même à la tête, pour qu'il n'y eût pas un lambeau de la peau qui ne souffrît pas.
Et pas une plainte... S'il n'était pas soutenu par les cordes, il tomberait. Mais il ne tombe pas et ne gémit pas. Seulement, après une grêle de coups qu'il a reçus, sa tête pend sur sa poitrine comme s'il s'évanouissait.
"Ohé ! Arrête-toi ! Il doit être tué vivant" crie et bougonne un soldat.
Les deux bourreaux s'arrêtent et essuient leur sueur.
Si nous nous trouvions prés de Jésus, au moment de Sa Passion, juste avant La Crucifixion :
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 9, chapitre 29 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé)…
Maintenant Jésus se tourne vers la foule, et on voit ainsi que la poitrine aussi, les bras, les jambes ont été toutes frappées par les fouets. A la hauteur du foie il y a un énorme bleu et sous l'arc costal gauche il y a sept traces en relief, terminées par sept petites déchirures sanglantes à l'intérieur d'un cercle violacé... un coup féroce de fouet dans cette région si sensible du diaphragme. Les genoux, contusionnés par les chutes répétées qui ont commencé tout de suite après sa capture et se sont terminées sur le Calvaire, sont noirs d'hématomes et ouverts sur la rotule, spécialement le genou droit, en une vaste déchirure sanglante.
C'est le tour de Jésus. Doux il s'allonge sur le bois. Les deux larrons étaient tellement rebelles, que n'arrivant pas à le faire, les quatre bourreaux avaient dû demander l'intervention des soldats pour les tenir, pour qu'à coups de pieds ils ne repoussent pas les argousins qui les attachaient par les poignets. Mais pour Jésus, il n'est pas besoin d'aide. Il se couche et met la tête où on Lui dit de la mettre. Il ouvre les bras comme on Lui dit de le faire, allonge les jambes comme on le Lui ordonne. Il s'occupe seulement de bien ajuster son voile.
Maintenant son long corps, mince et blanc, se détache sur le bois sombre et le sol jaunâtre. Deux bourreaux s'assoient sur la poitrine pour la tenir immobile. Et je pense à l'oppression et à la souffrance qu'il doit avoir ressenties sous ce poids. Un troisième Lui prend le bras droit en le tenant d'une main à la première partie de l'avant-bras et de l'autre au bout des doigts. Le quatrième, qui a déjà dans les mains le long clou dont la tige quadrangulaire est en pointe, se termine en une plaque arrondie et plate, large comme un sou d'autrefois, regarde si le trou déjà fait dans le bois correspond à la jointure radio-ulnaire du poignet. Il va bien. Le bourreau applique la pointe du clou au poignet, lève le marteau et donne le premier coup.
Jésus, qui avait les yeux fermés, pousse un cri et a une contraction à la suite de la douleur aiguë et ouvre les yeux qui nagent dans les larmes. Ce doit être une douleur atroce qu'il éprouve...
Le clou pénètre en rompant les muscles, les veines, les nerfs, en brisant les os...
Marie répond au cri de son Fils torturé par un gémissement qui a quelque chose de la plainte d'un agneau qu'on égorge, et elle se courbe, comme brisée, en tenant sa tête dans ses mains. Jésus pour ne pas la torturer ne crie plus. Mais les coups sont là, méthodiques, âpres, du fer contre le fer... et on pense que dessous c'est un membre vivant qui les reçoit.
La main droite est clouée. On passe à la gauche. Le trou ne correspond pas au carpe. Alors ils prennent une corde, lient le poignet gauche et tirent jusqu'à déboîter la jointure et arracher les tendons et les muscles sans compter qu'ils déchirent la peau déjà sciée par les cordes de la capture.
Maintenant c'est le tour des pieds. A deux mètres et plus de l'extrémité de la croix il y a un petit coin, à peine suffisant pour un pied. On y porte les pieds pour voir si la mesure est bonne, et comme il est un peu bas, et que les pieds arrivent difficilement, on étire par les chevilles le pauvre Martyr. Le bois rêche de la croix frotte ainsi sur les blessures, déplace la couronne qui ainsi arrache de nouveaux cheveux et menace de tomber. Un bourreau, d'un coup de poing, la remet en place...
Maintenant ceux qui étaient assis sur la poitrine de Jésus se lèvent pour se placer sur les genoux, car Jésus a un mouvement involontaire pour retirer ses jambes en voyant briller au soleil le clou très long qui, en longueur et en largeur est le double de ceux qui ont servi pour les mains.
Et ils pèsent sur les genoux écorchés, et pressent les pauvres jambes couvertes de contusions pendant que les deux autres accomplissent le travail, beaucoup plus difficile de clouer un pied sur l'autre, en cherchant à combiner ensemble les deux jointures des tarses.
Bien qu'ils s'appliquent à tenir les pieds immobiles à la cheville et aux dix doigts, contre le coin, le pied qui est dessous se déplace à cause de la vibration du clou, et ils doivent le déclouer presque parce qu'après être entré dans les parties molles, le clou, déjà épointé pour avoir traversé le pied droit, doit être amené un peu plus vers le milieu. Et ils frappent, frappent, frappent... On n'entend que le bruit atroce du marteau sur la tête du clou, car sur tout le Calvaire ce ne sont que yeux et oreilles tendues, pour recueillir tout geste et tout bruit et en jouir...
Maintenant la croix est traînée près du trou et elle rebondit sur le sol inégal, en secouant le pauvre Crucifié. On dresse la croix qui échappe par deux fois à ceux qui la lèvent et retombe une fois soudainement, et une autre fois sur le bras droit de la croix, en donnant un affreux tourment à Jésus, car la secousse qu'il subit déplace les membres blessés.
Mais quand ensuite on laisse tomber la croix dans son trou, avant d'être immobilisée avec des pierres et de la terre, elle ondule en tous les sens en imprimant de continuels déplacements au pauvre Corps suspendu à trois clous, la souffrance doit être atroce.
C’est ce Dieu, dans Sa Majesté au moment de La Transfiguration alors que les Apôtres se sont jetés à plat ventre, c’est ce même Dieu qui a souffert volontairement Sa Passion pour nous sauver, que nous retrouvons à l’autel, alors que nous assistons à L’Eucharistie.
Il se présente juste sous la forme d’une hostie que le Prêtre a consacrée, pour ne pas nous éblouir (en permanence dans Le Tabernacle, et sur l’autel à partir de La Consécration par le Prêtre, pendant l’Eucharistie).
Si nous réalisions une infime partie de cela...Alors notre attitude serait totalement différente et en Adoration et Remerciement continuel...Lui rendant Grâce pour tout ce qu’Il fait pour nous.
Alors, chaque pensée négative, chaque offense à Son Amour nous peinerait tellement, que nous irions vite lui demander Pardon dans le sacrement de Réconciliation, afin de pouvoir revenir communier dés le lendemain, si possible...afin de recevoir cette nourriture, source de vie éternelle.
Alors, nous n’irions communier qu’après avoir regretté nos fautes (celles que nous voyons, ou que nous acceptons de voir quand Le Seigneur y met le doigt dessus) , lui avoir demandé Pardon dans le sacrement de Réconciliation...et sans traîner afin de pouvoir à nouveau communier au plus vite.
Et lorsque le prêtre lève l’hostie (Corps du Christ immolé et offert par Amour pour nous, nourriture pour la vie éternelle) avant de nous la donner en nourriture...alors nous nous inclinerions dans une attitude de total Adoration, de total abandon et de total remerciement.
N’oublions pas non plus que le Dimanche...est « le jour du Seigneur ». Alors, pensons à réserver notre journée du dimanche pour Dieu (cela fait parti de Ses Commandements), en renonçant à tout travail (celui qui nous fait gagner de l’argent) ainsi qu’à faire travailler d’autres personne (comme par exemple, en allant faire ses courses le Dimanche…alors que nous avons les 6 autres jours pour cela !!!), pour consacrer ce moment pour Dieu, pour notre famille, pour notre prochain.
C’est l’occasion de nous retrouver en famille, de tisser des liens entre nous et de les renforcer.
Oublions, pour une journée, notre travail de la semaine (mais cela ne veut pas dire de ne pas aider aux tâches ménagères), ainsi que les courses inutiles (qui peuvent être faites la veille)... afin de ne pas contrarier Notre Dieu, car c’est Lui qui nous le demande.
Laissons parler notre cœur dans la prière, laissant la place à L’Esprit Saint pour qu’Il puisse guider notre prière, ainsi que notre journée (avec ses évènements, ses rencontres, son travail) et notre nuit (en veillant sur notre sommeil).
Laissons la place à L’Esprit Saint dans nos prières, dans nos enseignements, dans notre vie de tous les jours, et pour cela, commençons toujours nos journées et nos actions par une prière (qui peut être très courte ou très longue, selon le temps dont nous disposons et aussi selon notre désir de l’avoir plus ou moins long...ou selon les évènements qui se présentent à nous).
Dans nos journées, même si nous ne disposons pas de temps, il est toujours possible d’avoir notre regard et notre pensée tournée vers Dieu et de lui faire une courte prière intérieure au moment où nous en sentons le besoin « Seigneur bénit cette personne, sa famille et ses proches » … « Seigneur éclaire moi de Ton Esprit Saint pour telle chose que je dois faire ou dire » … « Seigneur prend pitié de moi, pauvre pécheur » … « Seigneur, viens à mon secours, je sens que j’ai envi de ce fruit défendu, donne-moi la force de ne pas le regarder, de ne pas y penser, de tourner mon regard et mes pensées vers toi et de penser à mon conjoint, à mes enfants, à ma famille, à ceux que je porte dans mon cœur qui ne recevraient plus ta grâce, si je tombais ». Etc. …
Toute nos attitudes, toutes nos actions, tous nos actes, toutes nos pensées et nos paroles doivent être un témoignage constant de L’Amour de Dieu pour nous, et de notre Amour pour Lui, et à travers Lui, pour notre prochain et pour nous même.
Si, maintenant, nous avons à témoigner oralement (ou par écrit) de notre Amour pour Dieu, et de Son Amour pour nous, par un enseignement, par une homélie, ou autrement, ne préparons rien d’avance, mais mettons-nous devant Dieu, en Prière, et demandons-lui de nous donner Son Esprit Saint, afin qu’Il nous éclaire.
Que, ce que nous disons, ne soit pas ce que nous voulons dire aux gens qui écoutent ou lisent, mais que ce soit ce que Dieu veut dire à telle ou telle personne, personnellement, par un mot, une phrase qui va toucher cette personne au plus profond de son cœur, et qui ne sera pas forcément le même mot, la même phrase, pour une autre.
Le Seigneur sait, Lui, quelle âme Il veut toucher, quand Il veut la toucher et comment Il veut la toucher. Nous, nous ne le savons pas.
Ce n’est qu’en laissant parler et s’exprimer L’Esprit Saint, à travers nous, que Dieu peut agir.
Et pour cela, ce n’est pas en préparant tout d’avance sans laisser la moindre possibilité à Dieu de s’exprimer que nous pouvons le faire (et souvent après une étude intellectuelle, ou parce que nous voulons envoyer aux autres, notre pensée propre).
Ce n’est que par un temps de Prière pris avant, où nous nous reconnaissons pécheur et petit devant La Grandeur de Dieu, incapable d’agir par nous même, et où nous offrons à Dieu cet enseignement, ce témoignage, et où nous Lui demandons de nous donner Son Esprit Saint pour nous éclairer, puis par une Prière intérieure constante (avant, pendant et après), notre regard et nos pensées toujours tournées vers Dieu, L’Esprit saint pourra alors nous inspirer ce qu’Il veut dire (qui n’est pas forcément ce que nous aurions voulu dire).
Cela nous demande de faire une totale confiance en Dieu pour nous guider dans le témoignage, l’enseignement ou l’homélie que nous allons faire, sans nous raccrocher à des bouts de papiers préparés d’avance, qui seraient là pour nous rassurer d’être capable de dire quelque chose et ne pas nous retrouver l’esprit totalement vide.
Cela ne nous empêchant pas d’avoir noté des passages bibliques ou des titres de sujet, ressenti dans notre prière faite auparavant.
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
Commentaires
-
1 IVATHO AWORET Luc Stéphane Le 21/01/2012
Que le Seigneur soit louée parcequ'il enseigne son peuple jusqu'alors.
Maintenant je commence à avoir une approche plus réel de l'Eucharistie,mes péché sont encore larges devant moi ce qui diminu mon intéligence à la réception de ce méssage de vie.Mais comme vous dites Dieu sait quelle ame il veut touché et comment?Je rends grace à Dieu pour cela,car il vient à la rencontre de celui qui le cherche. Amen Seigneur Jésus,tu es digne de louange!
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