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Le Royaume de Dieu...1ère Partie.
LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.
LE ROYAUME DE DIEU…1ère Partie.
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Dieu le Créateur de l’univers visible et invisible. Son Royaume n’est pas de ce monde.
Le Royaume de Dieu est celui où Dieu est Le Roi, et il commence dans notre âme, si nous lui ouvrons la porte de notre cœur et nous nous nourrissons de Lui par Sa Parole et par Son Corps et Son Sang, que Jésus nous donne en nourriture pour notre âme afin qu’elle soit pour nous, source de vie éternelle (Jean 6 22-71)
Jésus dit :
…Travaillez, non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle…
…mais c’est mon Père qui vous donne le Pain qui vient du Ciel et donne la vie au monde…
Moi, Je suis le Pain de Vie…Moi, Je suis le Pain vivant descendu du Ciel. Si quelqu’un mange de ce Pain, il vivra pour toujours. Et le Pain que Je donnerais, c’est ma Chair pour la Vie du monde…
...En vérité, en vérité, Je vous le dis, si vous ne mangez la Chair du Fils de L’Homme et ne buvez Son Sang, vous n’aurez pas la Vie en vous.
Qui mange Ma Chair et boit Mon Sang a La Vie éternelle et Je le ressusciterais au dernier jour.
Car Ma Chair est vraiment une nourriture et Mon Sang vraiment une boisson.
Qui mange Ma Chair et boit Mon Sang demeure en Moi et Moi en lui. De même que Le Père, qui est vivant, m’a envoyé et que je vis par Le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par Moi…
Le Royaume de Dieu, objet de notre Espérance, est celui où Dieu est Le Roi éternel, celui qu’Il promet de nous faire partager pour un Bonheur Infini et éternel, si nous suivons la route qu’Il nous montre. Personne n’en n’est revenu pour nous en parler, sauf Dieu, en la personne de Jésus.
Lui, Jésus, Fils de Dieu, est venu sur Terre en ayant pris condition d’homme. Il est La Parole du Père, Il est La Nourriture descendue du Ciel pour nourrir notre âme, Il nous montre Le seul Chemin qui conduit à Son Royaume, Chemin qu’Il a pris en premier et qu’Il nous demande de prendre à sa suite et avec son aide.
Jésus, au travers de l’Evangile et des différents textes du nouveau testament, nous promet un Bonheur éternel et infini, dont on ne peut mesurer sur terre l’immensité et la puissance, si nous suivons Le seul Chemin qui nous permet de l’obtenir : Le Sien, celui de L’Amour.
Si nous prenons un autre chemin…des tourments éternels et infinis nous attendent !!!
Cela reste donc du domaine de LA FOI, et c’est notre Espérance, Dieu ne nous ayant jamais menti, et ayant sacrifié volontairement Son Fils unique Jésus, afin de nous ouvrir les portes de Son Royaume, dont nous n’avions plus accès depuis la faute d’Adam et Eve.
Je vais quand même essayer d’en donner un minuscule petit aperçu, au travers de quelques textes bibliques, ainsi qu’au travers des révélations de Jésus à Maria Valtorta (qui sont aussi du domaine de La Foi)...en leur laissant la place.
Dans La Bible :
Mes chers amis, nous sommes maintenant enfants de Dieu, mais ce que nous deviendrons n’est pas encore clairement révélé. Cependant, nous savons ceci: quand le Christ paraîtra, nous deviendrons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque met une telle espérance en lui se rend pur, comme Jésus-Christ lui-même est pur. (1Jean 3,2)
A présent, je ne connais qu’incomplètement; mais alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme lui-même me connaît. (1Corinthiens 13,12)
Il ne s’y trouvera plus rien qui soit frappé par la malédiction de Dieu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu l’adoreront. Ils verront sa face, et son nom sera inscrit sur leurs fronts (Apocalypse 22,4).
Dans le Catéchisme de l'Église Catholique : Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et qui sont parfaitement purifiés, vivent pour toujours avec le Christ. Ils sont pour toujours semblables à Dieu, parce qu’ils le voient tel qu’il est, face à face.
Pour posséder Dieu et vivre avec Lui pour la vie éternelle, un seul chemin possible, celui de L’Amour.
Dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta :
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 6, chapitre 136 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
Jésus parle de la charité aux apôtres.
Ton amour pour un condisciple n'est pas une chose insignifiante, car tout acte d'amour a une grande valeur" dit Jésus et il continue : "Vous êtes en train de vous former à cet amour du prochain, qui est la seconde partie du précepte base de la Loi de Dieu, mais qui en vérité était bien tombé en désuétude en Israël.
Les préceptes nombreux, les minuties qui ont succédé à la Loi du Sinaï, droite et complète dans sa brièveté, ont défiguré la première partie du précepte base en le réduisant à un amas de rites extérieurs auxquels il manque ce qui leur donne la valeur, le nerf, la vérité : c'est-à-dire qu'il manque aux formes du culte extérieur l'adhésion active de l'intérieur, avec les œuvres qu'elle accomplit, avec les tentations qu'elle surmonte.
Quelle valeur peut avoir aux yeux de Dieu la parade d'un culte quand ensuite, en son intérieur, le cœur n'aime pas Dieu, ne s'anéantit pas dans un respectueux amour pour Dieu, quand il ne le loue pas, et ne l'admire pas en aimant les choses qu'il a faites, et pour commencer l'homme qui est le chef d’œuvre de la Création terrestre ?
Vous voyez où en est arrivée l'erreur en Israël ? D'avoir en un premier temps fait d'un précepte unique deux préceptes et, par la suite, avec la décadence des esprits; d'avoir coupé nettement le second du premier comme si c'était une branche inutile.
Ce n'était pas une branche inutile, il n'y avait même pas deux branches. C'était un tronc unique qui, dès la base, s'était orné des vertus particulières des deux amours.
Regardez ce gros figuier qui a poussé au sommet du coteau. Il est né spontanément, et presque dès la racine, c'est-à-dire au sortir du sol, il s'est divisé en deux branches tellement unies que les deux écorces se sont soudées.
Mais chaque branche a produit sa propre frondaison des deux côtés, d'une manière tellement bizarre que l'on a donné le nom de "Maison du figuier jumeau" à ce petit village situé sur la petite colline.
Eh bien, si maintenant on voulait séparer les deux troncs, qui au fond sont un seul tronc, il faudrait employer la hache ou la scie. Mais que ferait-on ? On ferait mourir la plante, ou si on était assez adroit pour faire passer la hache ou la scie de façon à ne blesser qu'un seul des deux troncs, on en sauverait un, mais l'autre serait inexorablement condamné à mourir et celui qui resterait, bien qu'encore vivant, serait chétif et probablement s'étiolerait sans plus donner de fruit ou en en donnant très peu.
La même chose est arrivée en Israël. Ils ont voulu diviser, séparer les deux parties unies au point d'être une seule chose.
Ils ont voulu remanier ce qui était parfait, car toute œuvre de Dieu est parfaite, toute pensée, toute parole.
En effet si Dieu sur le Sinaï a donné le commandement d'aimer le Dieu très Saint et le prochain en un unique précepte, il est clair qu'il n'y a pas deux préceptes que l'on puisse pratiquer indépendamment l'un de l'autre, mais qu'ils sont un seul précepte.
Et, comme il ne me suffit jamais de vous former à cette sublime vertu, la plus grande de toutes, celle qui s'élève avec l'esprit au Ciel, car elle est la seule qui subsiste au Ciel, j'insiste sur cette vertu; âme de toute la vie de l'esprit qui perd la vie s'il perd la Charité parce qu'il perd Dieu.
Comprenez-moi. Supposez qu'un jour à votre porte, viennent frapper deux époux très riches pour demander l'hospitalité pour toute leur vie.
Pourriez-vous dire : "Nous acceptons l'époux, mais nous ne voulons pas de l'épouse" sans vous entendre répondre par l'époux : "Cela ne peut être, car je ne puis me séparer de la chair de ma chair.
Si vous ne voulez pas l'accueillir, moi non plus, je ne puis m'arrêter chez vous, et je m'en vais avec tous les trésors auxquels je vous aurais fait participer" ?
Dieu est uni à la Charité. Celle-ci est vraiment, et plus intimement et vraiment encore que deux époux qui s'aiment intensément, l'esprit de son Esprit.
Dieu Lui-même est la Charité. La Charité n'est que l'aspect le plus manifeste de Dieu, celui qui le met davantage en lumière. Entre tous ses attributs, elle est l'attribut roi et l'attribut origine, car tous les autres attributs de Dieu naissent encore de la charité.
Qu'est la Puissance, sinon la charité qui œuvre ? Qu'est la Sagesse, sinon la charité qui enseigne ? Qu'est la Miséricorde, sinon la charité qui pardonne ? Qu'est la Justice, sinon la charité qui gouverne ? Et je pourrais continuer ainsi pour tous les innombrables attributs de Dieu.
Maintenant, d'après ce que je dis, pouvez-vous penser que celui qui ne possède pas la charité possède Dieu ? Il ne le possède pas.
Pouvez-vous penser qu'il puisse accueillir Dieu et non la Charité ? La Charité qui est unique et qui embrasse le Créateur et les créatures et dont on ne peut avoir une seule moitié, celle donnée au Créateur, sans avoir l'autre moitié, celle donnée au prochain.
Dieu est dans les créatures. Il y est avec son signe ineffaçable, avec ses droits de Père, d'Époux, de Roi, L'âme est son trône, le corps est son temple.
Alors, celui qui n'aime pas son frère et le méprise, méprise, afflige, méconnaît le Maître de la maison de son frère, le Roi, le Père, l'Époux de son frère, et il est naturel que ce Grand Être qui est Tout et qui est présent dans un frère, dans tous les frères, fasse sienne l'offense faite à l'être plus petit, à la partie du Tout, c'est-à-dire à chaque homme en particulier.
C'est pour cela que je vous ai enseigné les œuvres corporelles et spirituelles de miséricorde, c'est pour cela que je vous ai enseigné à ne pas scandaliser vos frères, c'est pour cela que je vous ai enseigné à ne pas juger, à ne pas mépriser, à ne pas repousser vos frères, qu'ils soient bons ou non, fidèles ou gentils, amis ou ennemis, riches ou pauvres.
Quand sur une couche s'accomplit une conception, elle se forme par le même acte, qu'elle arrive sur un lit d'or ou sur la litière d'une étable.
Et la créature qui se forme dans un sein royal n'est pas différente de celle qui se forme dans le sein d'une mendiante.
La conception, la formation d'un nouvel être est la même en tous les points de la Terre quelle que soit la religion des habitants. Toutes les créatures naissent comme sont nés du sein d'Ève Abel et Caïn.
Et à l'égalité de la conception, formation et manière de naître des enfants d'un homme et d'une femme sur la Terre, correspond une autre égalité dans le Ciel : la création d'une âme à infuser dans l'embryon pour qu'il soit celui d'un homme et non d'un animal, et qu'elle l'accompagne du moment qu'elle est créée jusqu'à la mort, et qu'elle survive en attendant la résurrection générale pour s'unir alors de nouveau au corps ressuscité et avoir avec lui la récompense ou le châtiment.
La récompense ou le châtiment selon les actions accomplies pendant la vie terrestre.
En effet ne vous imaginez pas que la Charité puisse être injuste, que seulement parce que beaucoup n'auront pas appartenu à Israël ou au Christ, tout en pratiquant la vertu dans la religion qu'ils suivent, convaincus que c'est la vraie, ils doivent rester éternellement sans récompense.
Après la fin du monde, il ne survivra pas d'autre vertu que la Charité, c'est-à-dire l'Union avec le Créateur de toutes les créatures qui auront vécu avec justice.
Il n'y aura pas autant de Ciels : un pour Israël, un pour les chrétiens, un pour les catholiques, un pour les gentils, un pour les païens.
Il n'y aura pas autant de Ciels, mais un seul Ciel, et de même une seule récompense : Dieu, le Créateur qui se réunit à ses créatures qui auront vécu dans la justice, dans lesquelles, à cause de la beauté des esprits et des corps des saints, il s'admirera Lui-même avec sa joie de Père et de Dieu.
Il y aura un seul Seigneur, pas un Seigneur pour Israël, un pour le Catholicisme, un pour chacune des autres religions.
Maintenant je vous révèle une grande vérité. Souvenez-vous-en. Transmettez-la à vos successeurs. N'attendez pas toujours que l'Esprit Saint éclaire à nouveau les vérités, après des années ou des siècles d'obscurité. Écoutez.
Vous direz peut-être : "Mais alors quelle justice y a-t-il à appartenir à la religion sainte si à la fin du monde nous sommes traités de la même manière que les gentils ?" Je vous réponds : la même justice qu'il y a, et c'est la vraie justice, pour ceux qui, tout en appartenant à la religion sainte, ne seront pas bienheureux parce qu'ils n'auront pas vécu en saints.
Un païen vertueux, pour la seule raison qu'il aura pratiqué une vertu authentique, convaincu que sa religion était bonne, aura le Ciel à la fin.
Mais quand ? A la fin du monde, quand des quatre séjours des trépassés deux seulement subsisteront : à savoir le Paradis et l'Enfer.
Car la Justice, à ce moment-là, ne pourra que conserver et donner les deux royaumes éternels à ceux qui de l'arbre du libre arbitre auront choisi les bons fruits ou voulu les fruits mauvais.
Mais quelle attente avant qu'un païen vertueux arrive à cette récompense ! ...Vous n'y pensez pas ? Et cette attente, spécialement du moment où la Rédemption avec tous les prodiges consécutifs se sera produite et où l'Évangile sera annoncé au monde, sera la purification des âmes qui auront vécu en justes dans d'autres religions mais n'auront pas pu entrer dans la vraie Foi, ayant connu son existence et la preuve de sa réalité. Pour eux, les Limbes pendant des siècles et des siècles jusqu'à la fin du monde.
Pour ceux qui auront cru au Dieu vrai et n'auront pas su être héroïquement saints, le long Purgatoire; et pour certains, il pourra se terminer à la fin du monde.
Mais après l'expiation et l'attente, les bons, quelle que soit leur provenance, seront tous à la droite de Dieu; les mauvais, quelle que soit leur provenance, à la gauche et puis dans l'Enfer horrible, alors que le Sauveur entrera avec les bons dans le Royaume éternel."
Seigneur, pardonne-moi si je ne te comprends pas. Ce que tu dis est très difficile...au moins pour moi...
Tu dis toujours que tu es le Sauveur et que tu rachèteras ceux qui croient en Toi, Et alors ceux qui ne croient pas, ou parce qu'ils ne t'ont pas connu ayant vécu auparavant, ou bien parce que - le monde est si grand ! - ils n'ont pas eu connaissance de Toi, comment peuvent-ils être sauvés ?" demande Barthélemy.
"Je te l'ai dit : à cause de leur vie de justes, de leurs œuvres bonnes, de leur Foi qu'ils croient vraie."
"Mais ils n'ont pas eu recours au Sauveur..."
"Mais le Sauveur souffrira pour eux, pour eux aussi. Tu n'imagines pas, Barthélemy, quelle étendue de valeur auront mes mérites d'Homme-Dieu ?"
"Mon Seigneur, ils sont toujours inférieurs à ceux de Dieu, à ceux que tu as par conséquent depuis toujours."
"Juste et pas juste ta réponse. Les mérites de Dieu sont infinis, dis-tu. Tout est infini en Dieu. Mais Dieu n'a pas de mérites, en ce sens qu'il n'a pas mérité.
Il a des attributs, des vertus qui Lui sont propres. Lui est Celui qui est : la Perfection, l'Infini, le Tout-Puissant.
Mais pour mériter il faut accomplir, avec effort, quelque chose qui est au-dessus de notre nature.
Ce n'est pas un mérite de manger, par exemple. Mais cela peut devenir un mérite de manger avec parcimonie, en faisant de vrais sacrifices pour donner aux pauvres ce que nous épargnons.
Ce n'est pas un mérite de rester silencieux, mais cela le devient quand on reste silencieux en ne répliquant pas à une offense, et cætera.
Maintenant tu comprends que Dieu ne peut se forcer Lui-même, étant Parfait, Infini.
Mais l'Homme-Dieu peut se forcer Lui-même en humiliant l'infinie Nature divine jusqu'aux limites humaines, en triomphant de la nature humaine qui en Lui n'est pas absente ou métaphorique mais réelle, avec tous ses sens et ses sentiments, avec ses possibilités de souffrance et de mort, avec sa volonté libre.
Personne n'aime la mort, surtout si elle est douloureuse, prématurée et imméritée. Personne ne l'aime, et pourtant tout homme doit mourir.
Aussi on devrait regarder la mort avec le même calme dont on voit finir tout ce qui a vie. Eh bien, je force mon Humanité à aimer la mort. Non seulement cela. Moi, j'ai choisi la vie pour pouvoir avoir la mort. Pour l'Humanité.
En effet, en qualité d'Homme-Dieu, j'acquiers ces mérites qu'en restant Dieu je ne pouvais acquérir.
Et avec eux, qui sont infinis, sous la forme où je les acquiers, à cause de la Nature divine unie à l'humaine, à cause des vertus de Charité et d'Obéissance par lesquelles je me suis mis en condition de les mériter, à cause de la Force, de la Justice, de la Tempérance, de la Prudence, de toutes les vertus que j'ai mises dans mon cœur pour qu'il soit bien accueilli de Dieu, mon Père, j'aurai une puissance infinie non seulement comme Dieu, mais comme l'Homme qui s'immole pour tous, c'est-à-dire qui atteint l'extrême limite de la Charité.
C'est le sacrifice qui donne le mérite. Plus grand est le sacrifice et plus grand est le mérite. A sacrifice complet, mérite complet.
A sacrifice parfait, mérite parfait. Et il peut servir selon la sainte volonté de la victime, à laquelle le Père dit : "Qu'il en soit comme tu veux !" parce qu'elle l'a aimé sans mesure et qu'elle a aimé le prochain sans mesure.
Voici, c'est Moi qui vous le dis. Le plus pauvre des hommes peut être le plus riche et faire du bien à une quantité innombrable de frères s'il sait aimer jusqu'au sacrifice.
Moi, je vous le dis : même si vous n'avez plus une bouchée de pain, un calice d'eau, un lambeau de vêtement, vous pouvez toujours faire du bien.
Comment ? En priant et en souffrant pour les frères.
Faire du bien à qui ? A tous. De quelle façon ? De mille manières toutes saintes car si vous savez aimer, vous saurez comme Dieu agir, enseigner, pardonner, gouverner, et comme l'Homme-Dieu racheter."
"O Seigneur, donne-nous cette charité !" soupire Jean.
"Dieu vous la donne, puisqu'il se donne à vous. Mais vous vous devez l'accueillir et la pratiquer de plus en plus parfaitement.
Aucun événement pour vous ne doit être séparé de la charité. Des matériels à ceux de l'esprit. Que tout soit fait avec charité et pour la Charité.
Sanctifiez vos actions, vos journées, mettez le sel dans vos oraisons, la lumière dans vos actes. La lumière; la saveur, la sanctification, c'est la Charité.
Sans elle, les rites sont sans valeur et les prières sont vaines et les offrandes fausses. En vérité je vous dis que le sourire par lequel un pauvre vous salue comme frères a plus de valeur qu'un sac de pièces de monnaie que quelqu'un peut jeter à vos pieds, dans le seul but d'être remarqué.
Sachez aimer et Dieu sera avec vous, toujours."
EN UNION DE CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.
PIERRE
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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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