Le Royaume de Dieu...6ème Partie.

LA PAIX DU SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS, VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES.

LE ROYAUME DE DIEU…6ème Partie.

 

SIXIEME ET DERNIERE PARTIE.

Nous venons de voir dans la quatrième partie, la description de L’Enfer tel que Jésus l’a révélé à Maria Valtorta…puis dans la cinquième et précédente partie, la vision du Ciel tel que Jésus l’a montré à Maria Valtorta.

Et Dieu, par la valeur infinie du Sacrifice de Jésus, permet à tout être humain de pouvoir hériter de Son Royaume…mais Son Amour est tellement Infini pour nous, qu’Il laisse chacun libre de Le choisir et de L’Aimer…ou de Le rejeter et de Le Haïr !!!  

 

Effectivement, Dieu promet à ceux qui suivront tous Ses Commandements avec Amour et du plus profond de leur cœur, de leurs pensées et de leurs actions, qui prendront Le Chemin que Jésus a pris en premier et qu’Il nous montre, celui de L’Amour, de La Miséricorde et de La Compassion…qu’ils hériteront tous d’un Bonheur Infini et éternel dans Son Royaume.

 

Alors, cela ne vaut-il pas le coup de renoncer aux plaisirs du monde pour prendre « la voie » que Dieu nous montre ???

Et même si pour cela, nous devons souffrir beaucoup et longtemps (voir de nombreuses années, voir toute notre vie sur Terre)…est-ce que cela ne vaut pas le coup afin de jouir d’un Bonheur éternel et infini ???


Je voudrais terminer cette Réflexion par le cas de Lazare (celui que Jésus a ressuscité des morts).

Jésus lui explique qu’en offrant ses horribles souffrances (sorte de gangrène aux jambes qui le conduiront à mourir…avant d’être ressuscité par Jésus) à Dieu et pour La Rédemption du monde…il participera (à son niveau) à La Souffrance Rédemptrice de Jésus en y associant ses propres souffrances.

Ainsi, il avait déjà obtenu la conversion de sa sœur Marie-Magdeleine…mais, par sa souffrance offerte, il pouvait ainsi obtenir une multitude de Grâce pour les pécheurs que nous sommes et que Jésus veut sauver !!!


Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 5, chapitre 66 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

Le samedi des Azymes. 


Jésus parle avec Lazare de Béthanie(très souffrant), Marthe de Béthanie et Marie de Magdala (Marie-Magdeleine) :

"Le Seigneur arrive toujours à temps pour sauver" dit Myrta, mère d'Abel de Bethléem. "Le mien n'était pas moins proche de la mort, et de quelle mort ! que le bébé de Dorca.

Mais Lui est arrivé et il l'a sauvé. Quelle heure terrible !..." Myrta pâlit encore à ce souvenir...

 

"Alors tu viendras à temps aussi pour moi, n'est-ce pas ? Pour me donner la paix..." dit Lazare en caressant la main de Jésus.

"Mais n'es-tu pas un peu mieux, mon frère ?" demande Marthe. "Depuis hier tu me semblés plus soulagé..."

"Oui, et je m'en étonne moi-même. Peut-être Jésus..."

"Non, mon ami. C'est que j'ai versé en toi ma paix. Ton âme en est saturée et cela assoupit la souffrance des membres. C'est un décret de Dieu que tu souffres."

"Et que je meure. Dis-le aussi. Eh bien... que soit faite sa volonté, comme tu l'enseignes.

 

Désormais je ne demanderai plus la guérison, ni de soulagement. J'ai tant eu de Dieu (et il regarde involontairement Marie, sa sœur) qu'il est juste que je donne ma soumission en échange de pareil bien..."

"Fais davantage, mon ami. C'est déjà beaucoup de se résigner et de supporter la douleur. Mais, toi, donne-lui une valeur plus grande."

"Laquelle, mon Seigneur ?"

"Offre-la pour la rédemption des hommes."

 

"Je suis un pauvre homme, moi aussi, Maître. Je ne puis aspirer à être un rédempteur."

"Tu le dis, mais tu es dans l'erreur. Dieu s'est fait Homme pour aider les hommes. Mais les hommes peuvent aider Dieu.

Les œuvres des justes seront unies aux miennes à l'heure de la Rédemption. Des justes qui sont morts depuis des siècles, de ceux qui vivent maintenant ou qui vivront dans l'avenir.

Toi, unis-leur les tiennes dès maintenant. C'est si beau de s'unir à la Bonté divine, d'y ajouter ce que nous pouvons donner de notre bonté limitée, et de dire : "Moi aussi, ô Père, je coopère au bien de mes frères".

Il ne peut pas y avoir d'amour plus grand pour le Seigneur et pour le prochain que de savoir souffrir et mourir pour donner gloire au Seigneur et salut éternel à nos frères. 

 

Se sauver soi-même ? C'est peu. C'est un "minimum" de sainteté. Il est beau de sauver, de se donner pour sauver, de pousser l'amour jusqu'à se rendre un brasier d'immolation pour sauver.Alors l'amour est parfait. Et très grande sera la sainteté de celui qui est généreux."

 

"Comme c'est beau, tout cela, n'est-ce pas, mes sœurs ?" dit Lazare avec un sourire de rêve sur son fin visage.

Marthe, émue, approuve d'un signe de tête.

Marie, qui est assise sur un coussin aux pieds de Jésus, dans sa pose habituelle d'humble et ardente adoratrice, dit : "Peut-être que c'est moi qui coûte ces souffrances à mon frère ? Dis-le-moi, Seigneur, pour que mon angoisse soit complète !..."

Lazare s'écrie : "Non, Marie, non. Moi... je devais mourir de cela. Ne te transperce pas le cœur."

Mais Jésus, sincère jusqu'au bout, dit : "Certainement que oui ! Moi, j'ai entendu ton bon frère dans ses prières, dans ses palpitations.

Mais cela ne doit pas te donner une angoisse qui t'alourdisse, mais au contraire le désir de devenir parfaite à cause de ce que tu as coûté. Et réjouis-toi ! Réjouis-toi car, pour t'avoir, Lazare t'a arrachée au démon..."

"Non pas moi ! Toi, Maître."

"...pour t'avoir arrachée au démon, il a mérité de Dieu une future récompense grâce à laquelle parleront de lui les nations et les anges.

Et comme pour Lazare, ils parleront d'autres hommes, et surtout d'autres femmes, qui par leur héroïsme ont arraché sa proie à Satan."  

 

"Qui est-ce ? Qui est-ce ?" demandent les femmes curieuses et peut-être que toutes espèrent qu'il s'agit d'elles, chacune pour son compte.

Marie de Judas ne parle pas, mais elle regarde, elle regarde le Maître... Jésus aussi la regarde. Il pourrait la garder dans l'illusion. Il ne le fait pas. Il ne la mortifie pas, mais il ne l'illusionne pas. Il répond à toutes : "Vous le saurez au Ciel."

 

Marie de Kériot, mère de Judas, qui vit dans une angoisse continuelle, demande : "Et si quelqu'une ne réussit pas malgré son désir ? Quel sera son sort ?"

"Celui que son âme mérite par sa bonté."

"Le Ciel ? Mais, ô Seigneur, une femme, une sœur ou une mère qui... qui ne réussit pas à sauver ceux qu'elle aime et qui les voit damnés, pourrait-elle posséder le Paradis, tout en étant au Paradis ? Ne crois-tu pas qu'elle n'aura jamais de joie puisque... la chair de sa chair, le sang de son sang auront mérité la condamnation éternelle ? Moi, je pense qu'elle ne pourra pas jouir en voyant celui qu'elle aime en proie à une peine atroce..."

 

"Tu es dans l'erreur, Marie (La Maman de Judas)

La vue de Dieu, la possession de Dieu, sont les sources d'une béatitude tellement infinie qu'il ne subsiste pas de peine pour les bienheureux.

Actifs et attentifs pour aider ceux qui peuvent encore être sauvés, ils ne souffrent plus pour ceux qui sont séparés de Dieu, et séparés d'eux-mêmes, qui sont en Dieu.

La Communion des saints existe pour les saints."

 

"Mais s'ils aident ceux qui peuvent être encore sauvés, c'est signe que ces derniers ne sont pas encore saints" objecte Pierre.

"Mais ils ont la volonté, au moins passive, de l'être. Ceux qui sont saints en Dieu, aident même dans les besoins matériels pour faire passer ceux qui n'ont qu'une volonté passive à une volonté active. Me comprends-tu ?"

"Oui et non. Voici un exemple. Si moi j'étais au Ciel et si je voyais, supposons, un mouvement fugitif de bonté chez... Eli le pharisien, admettons, que ferais-je ?"

"Tu te servirais de tous les moyens pour accroître ses bons mouvements."

"Et si cela ne servait à rien ? Ensuite ?"

"Ensuite, quand lui serait damné, tu t'en désintéresserais."

"Et si, comme il l'est maintenant, il était tout à fait digne de damnation, mais m'était cher — chose qui ne sera jamais — que devrais-je faire ?"

"Avant tout sache que tu risques de te damner en disant qu'il ne t'est pas cher et qu'il ne le sera jamais.

Ensuite sache que si tu étais au Ciel, tout un avec la Charité, tu prierais pour lui, pour son salut, jusqu'au moment de son jugement. Il y aura des esprits sauvés au dernier moment après une vie de prière pour eux."

 

Peut-être n’y avez-vous jamais pensé...mais je vous livre cette réflexion...à méditer.

Chacun de nous a déjà vécu une mort...en effet, notre première vie s’est passée dans le ventre de notre maman, où chacun vit dans un univers clos, liquide avec pour seul contact direct sa maman, celle-ci apportant sa nourriture au travers de ce qu’elle mange, ainsi que ce qu’elle vit moralement, psychologiquement et physiquement ...avec la sensation indirecte d’un autre monde, extérieur à ce monde, où des gens parlent, rient, chahutent, écoutent de la musique, font des caresses extérieures…et pendant tout ce temps notre corps se développe.

 

Mais vient un moment où il faut quitter ce monde, où l’on meurt à ce monde, pour rentrer et découvrir un autre monde, au milieu d’un foyer, d’une famille, d’une société...et hors du milieu liquide...et le développement se poursuit ensuite, aussi bien physique, moral que spirituel (en découvrant un monde encore plus vaste et spirituel, qui nous entoure)...monde actuel où notre âme se construit et notre corps s’épanouit...avec ce que notre famille nous a laissé (bon ou mauvais), avec ce que nous en faisons nous-même pour en prendre soin ou au contraire le détruire (par la cigarette, la drogue, une saine ou mauvaise nourriture, un environnement bon ou mauvais avec plus ou moins de pollution)...et qui se répercutera ensuite à nos générations futures (en bon ou en mauvais), ...pour arriver à son épanouissement complet dans ce monde spirituel qui nous entoure et nous attend.

 

Mais vient un autre moment où nous sommes appelé à vivre notre vrai vie, où notre âme trouvera son plein épanouissement prés du Seigneur...avec aussi ce que notre famille nous a laissé (par sa foi ou son absence de foi, par son éducation chrétienne ou pas, par l’exemple qu’elle nous a donné (bon ou mauvais)...et par ce que nous en avons fait nous même (en bon ou mauvais) et que nous laissons à nos enfants et à leurs générations futures), pour cette fois-ci l’éternité, où nous serons totalement épanouis, dans cet autre monde que nous ressentons spirituellement, et où nous retrouverons tous ceux que nous avons aimés...ainsi que ceux que nous avons moins aimés d’ailleurs !!!

Et parce que Dieu a crée notre esprit et notre âme pour vivre éternellement, notre vraie vie sera éternelle (et sera celle que nous aurons choisie en fonction de nos choix sur Terre)…et nous retrouverons notre corps au moment du Jugement dernier, à la fin du monde…pour vivre éternellement avec notre esprit, notre âme et notre corps, là où nous aurons choisit d’être !!!

 

Mais ce qui est merveilleux, c’est que, malgré les manques d’amour et le mal que nous avons pu faire durant notre vie...même involontairement (et à la condition de le regretter vraiment, et du fonds du cœur), et même si nous n’avons pas voulu reconnaître le Seigneur durant notre vie terrestre, le Seigneur nous donne la possibilité de le reconnaître et de regretter nos fautes, même au moment de notre mort...

Il nous pardonne alors, mais avant de pouvoir être pour l’éternité prés de lui, il nous faut d’abord aller au Purgatoire pour nous purifier vraiment totalement, car, le mal qui a été fait doit être lavé par nos prières, nos messes offertes, nos bonnes actions, nos souffrances offertes, et tout le bien que nous faisons...mais ce que nous n’avons pas fait sur terre comme actes de réparations concrets en compensant le mal fait par des actes vrais, purs et sincères d’Amour (le mal fait étant compensé et lavé par l’Amour que chaque personne aura fait sur terre)...nous ne pourrons plus les faire, une fois mort...et ce n’est que ceux qui nous aiment sur terre, de notre famille, de nos amis...qui peuvent les faire pour nous...et c’est par ce qu’ils feront (ou ne feront pas) que nous pourrons vite quitter le Purgatoire ou non...car nous sommes tous solidaire les uns des autres...là aussi. 

 

Mais, ce qui est merveilleux, c’est que même arrivés là, et même si d’ici, on ne peux le voir (au même titre que le bébé dans le ventre de sa maman, ne voit pas le papa et le monde qui l’entoure), ceux qui y sont arrivés restent très prés de ceux qui sont encore sur terre et qu’ils ont laissés, les aident, les soutiennent, les réconfortent, les guident tout au long de leur vie qu’il leur reste à vivre sur terre...et dans la mesure où ils le veulent bien, tout en leur laissant leur entière liberté.

 

Voilà pourquoi, nous sommes tous solidaire les uns des autres, dans notre famille (passée, présente et future), dans nos relations (voulues ou inattendues)...voilà pourquoi, nous devons nous aimer et nous soutenir les uns les autres, être honnête, droit juste (en conscience, sans forcement que ceux qui nous entourent le voit ou le sache), faire toujours ce que l’on pense « le bien » et refuser ce que l’on pense « le mal », prier dans son cœur, et devant le Seigneur, les uns pour les autres (et pour soi même pour sa propre conversion) afin d’être guéris … mais, en ne se contentant pas de dire « Seigneur, Seigneur », mais en faisant aussi la volonté de Dieu...qui nous entraîne dans l’amour, la tendresse, la vérité, la justice, le travail honnête et bien fait, la conversion et la purification...et l’offrande de nos souffrances, de nos difficultés, de nos blessures (physiques, morales ou même inconscientes), l’offrande de messes, etc... Pour notre propre purification, pour la purification de notre famille (vivants et morts), et pour la purification de tous ceux que nous portons fortement dans notre cœur (vivants ou décédés).


Mais qui est notre Famille :

Pour moi, notre famille se compose à la fois de notre famille humaine (par l’hérédité) que de notre famille spirituelle (tous ceux qui ont participés à notre développement spirituel et tous ceux dont nous avons participés à leur développement spirituel) ainsi que de leurs propres familles humaines et spirituelles.

 

Cela veut dire nos parents, nos frères et sœurs, notre conjoint (avec toute sa famille), nos enfants, leurs conjoints (avec toutes leurs familles) et leurs enfants, etc..., nos oncles et tantes, nos cousins (éloignés comme proches) depuis le début où notre famille a commencé d’exister (tous ceux qui sont décédés et tous ceux qui sont vivants) jusqu’au moment où elle finira d’exister (tous ceux qui ne sont pas encore nés).

Cela veut dire nos directeurs spirituels, ceux qui ont influencés notre Foi, aussi bien prêtres, religieux ou laïc, que ceux dont nous avons influencé leur Foi, que nos filleuls (dont nous sommes chargé d’aider à l’éveil de leur Foi), parrains et marraines (qui sont chargés d’aider à l’éveil de notre Foi)...mais aussi ceux qui ont prié et souffert pour le salut de notre âme et ceux pour qui nous avons prié et souffert pour le salut de leur âme...ainsi que leurs familles humaines et spirituels...(Ceux décédés, ceux vivants et ceux pas encore nés).

Pour moi, notre famille, ce sont toutes ces personnes, et donc autant de prières pour les mener sur Le chemin du Bonheur éternel, et nous retrouver TOUS dans Le Royaume de Dieu.

 

Ayons toujours cette pensée dans notre cœur, afin qu’elle nous aide et nous guide vers Le Royaume de Dieu, en désirant de toute notre âme prendre Le seul Chemin qui nous y conduit : Celui de l’Amour de Dieu et de notre prochain (à commencer par ceux qui nous entourent, nos parents, nos frères et sœurs, notre conjoint, nos enfants, leurs conjoints, leurs enfants, notre famille et en continuant par le pauvre qui frappe à notre porte et le malade que l’on ne voit plus).


La récompense sera telle que comme vous oublierez la Terre et ses douleurs, ainsi vous oublierez le Purgatoire avec ses nostalgies pénitentielles d'amour."

La Terre est au loin avec ses misères; elle n'est proche que pour ses besoins surnaturels, besoins des âmes, non besoins d'objets.


Les trépassés, qui ne sont pas damnés, c'est seulement par amour surnaturel qu'ils tournent vers la Terre leurs esprits et vers Dieu leurs prières, pour ceux qui sont sur la Terre, pas pour autre chose.

 

Et quand ensuite les justes entreront dans le Royaume de Dieu, que veux-tu que soit désormais, pour quelqu'un qui contemple Dieu, cette prison misérable, cet exil qui a pour nom : Terre ?

 

Que peuvent être pour lui les choses qu'il y a laissées ?

Le jour pourrait-il regretter une lampe fumeuse quand le soleil l'éclaire ?"

 

Ensuite sache que si tu étais au Ciel, tout un avec la Charité, tu prierais pour lui, sur terre, pour son salut, jusqu'au moment de son jugement.

Il y aura des esprits sauvés au dernier moment après une vie de prière pour eux."


Les Saints qui sont parvenus au Royaume de Dieu, par un Amour surnaturel prient Dieu pour notre Salut, à nous qui souffrons sur terre.

 

Que cela soit source d’action de grâce et de remerciements pour tant d’AMOUR.

 

   EN UNION de CŒUR, D’AMOUR FRATERNEL ET DE PRIERES.

                                      

                              PIERRE

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Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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