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Saint Nom de Marie. Fête le 12 Septembre.
Jeudi 12 Septembre 2024 : Fête du Saint Nom de Marie.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10396/Le-saint-nom-de-Marie.html.
Le Saint Nom de Marie
Mémoire
Célébrée à partir de 1513 en Espagne, cette Fête fut étendue à l'Église universelle en 1684 en reconnaissance de la victoire de Vienne contre les Turcs.
«Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l’assistance de la Très Sainte Vierge.»
«Votre Nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce!» – Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. Saint Éphrem l’appelle la Clef du Ciel. «Le Nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons…» Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.
(Source: Paroisse Vallée de l'Aisne)
Mémoire du Saint Nom de Marie. Le Seigneur Dieu l’a Bénie entre toutes les femmes et a exalté si haut son Nom que sa louange ne s’effacera jamais de la bouche des fidèles.
Martyrologe romain.
LE SAINT NOM de MARIE
Mémoire facultative
La Fête du Saint Nom de Marie fut établie par le Pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.
Cent cinquante mille turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière.
Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'Octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale.
Ce religieux prince commença par faire Célébrer la Messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en Croix.
Après y avoir Communié avec ferveur, il se leva à la fin du Sacrifice et s'écria : « Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Très Sainte Vierge. »
Son espoir ne fut pas trompé : les turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite en désordre.
C'est depuis cette époque mémorable que la Fête du Saint Nom de Marie se célèbre dans l'Octave de sa Nativité.
Il était bien juste que le Nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques, à côté du Nom de Jésus ; le Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom de Marie.
La première Gloire de ce Nom Béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'Archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations Chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en renvoie au Ciel l'écho mélodieux : « Au Nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les Prières des peuples retentissent de toutes parts. »
« Que Votre nom est Glorieux, ô Sainte Mère de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
- « Ô Nom plein de suavité ! s'écrie le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
- « Votre Nom, ô Marie, dit Saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la Grâce ! »
- Mais surtout le Nom de Marie est un nom de Salut. Saint Éphrem l'appelle la Clef du Ciel.
« Le Nom seul de Marie, dit Saint Bernard, met en fuite tous les démons... » Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints.
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_du_Saint_Nom_de_Marie.
La Fête du Saint Nom de Marie est une fête liturgique Catholique latine qui fut établie par le Pape Innocent XI en 1683 en mémoire de la victoire de Jean Sobieski contre les Turcs. Elle est Célébrée le 12 septembre.
Histoire et signification
Lors de l'octave de la nativité de la Sainte Vierge, le roi de Pologne fit célébrer une Messe en l'honneur de Marie.
Vers la fin de la Célébration du Saint-Sacrifice, il invoqua le Nom de Marie, Reine du Ciel, et se lance au combat dans la cité de Vienne. Il était alors accompagné du Mystique Capucin Marco d'Aviano.
Les Turcs, dirigés par Kara Mustapha, furent effrayés, prirent bientôt la fuite et quittèrent l'Autriche.
La Chrétienté d'Europe préserva son intégrité et la victoire contre les Turcs fut attribuée à une intercession de la Vierge. Un Te Deum fut chanté dans l'église de Lorette le lendemain pour célébrer l'événement.
Le Nom de Marie a aussi une valeur religieuse particulière car il rappelle en même temps les Prières de l'angélus et du magnificat. Pierre de Blois, Bonaventure de Bagnorea, Bernard de Clairvaux, Ambroise de Milan et Henri Suso ont beaucoup médité sur le sens du Nom de Marie.
Le Pape Pie X a fixé la Fête à un 12 Septembre en anniversaire de la victoire. La Fête avait disparu du calendrier romain en 1970 mais elle fut rajoutée au calendrier par Jean-Paul II en 2002.
Depuis 1823 elle est la Fête patronale de la Société de Marie (Marianistes).
La Fête du Saint Nom de Marie, rétablie par le Pape Saint Jean-Paul II.
Un refuge dans les épreuves
ROME, Lundi 12 Septembre 2011 (ZENIT.org) – L’Église Fête le 12 Septembre le Saint Nom de Marie, une Fête inscrite dans l’Octave de celle de la Nativité de la Vierge : elle a été rétablie en 2002 par le Pape Saint Jean-Paul II, pour des raisons spirituelles et historiques.
Les Saints ont invoqué le Nom de Marie, comme Saint Bernard, comme un refuge dans les épreuves.
A peu près un siècle après la défaite de Lépante (1571), les Turcs tentèrent de passer en Europe occidentale par voie de terre en 1683. Mahomet IV avait remis l’étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire.
Le grand Vizir était fort de 150.000 ou 300.000 hommes, selon les estimations, et il se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome, « à l’autel de Saint Pierre ».
En Août 1683, un Capucin italien et grand Mystique, le Bienheureux Marco d’Aviano, Béatifié par Jean-Paul II, était nommé grand aumônier de toutes les armées Chrétiennes.
La petite histoire voit en lui l’inventeur du « capuccino », mais la grande histoire retient qu’il redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes.
La ville était assiégée depuis le 14 Juillet et sa reddition était une question d’heures. Le rapport de force n’était pas en faveur des troupes Chrétiennes, mais Vienne se confiait à l’intercession de la Vierge et l’image de la Vierge était sur tous les étendards.
Sur le Kahlenberg qui domine la ville au nord, le P. Marco d’Aviano Célébra la Messe, servie par le roi Jan Sobieski devant l’armée disposée en demi-cercle. Le Capucin prédit une victoire inouïe.
Et au lieu de terminer en disant les paroles liturgiques : « Ite missa est », il cria : « Ioannes vinces ! » « Jan vaincra » !
Les troupes conduites par le roi de Pologne Jean III Sobieski et le duc Charles de Lorraine attaquèrent les Ottomans à l’aube du 11 Septembre. Un soleil splendide éclairait les deux armées dont dépendait le sort de l’Europe.
Les cloches de la ville sonnaient depuis le matin. Les femmes et les enfants priaient dans les églises, implorant l’aide de la Vierge Marie. Et le soir, l’étendard du grand vizir était tombé aux mains de Sobieski.
Le lendemain, il fit son entrée dans la ville en liesse, et vint assister à la Messe et au Te Deum en l’église de la Vierge de Lorette à laquelle il attribuait la victoire.
Le Pape Innocent XI aussi attribuait cette victoire à l’intercession de la Vierge. C’est en ex-voto qu’il institua alors la Fête en l’honneur du Saint Nom de Marie.
La Fête fut étendue à toute l’Église le 25 Novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au Dimanche suivant. C’est le Pape Saint Pie X qui a fixé la date au 12 Septembre, jour anniversaire de célébration de la victoire.
La Fête du Saint Nom de Marie avait disparu du calendrier romain en 1970 mais a été rétablie à cette date par le Pape polonais, Saint Jean-Paul II, dans l’Editio tertia du Missel Romain.
De nombreux Saints ont honoré le Nom de Marie. Le grand Saint Ambroise de Milan (+397) écrivait : « Votre Nom, ô Marie, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce! »
Saint Bernard de Clairvaux (+1153) y voit un refuge dans le combat spirituel: « Le seul Nom de Marie met en fuite tous les démons ».
Saint Bonaventure (+1274) prie ainsi la Vierge Marie : « Que Votre Nom est Glorieux, ô Sainte Mère de Dieu ! Qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles ! »
Et le Bienheureux Henri Suzo (+1365) s’exclame : « O Nom plein de suavité ! O Marie ! Qui êtes-Vous donc vous-même, si votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? »
Benoît XVI a recommandé l’invocation du Nom de Marie pour la conversion des Baptisés lors de l’angélus du 12 Septembre 2010 : « A la Vierge Marie, dont le Très Saint Nom est Célébré aujourd'hui dans l'Église, nous confions notre chemin de conversion à Dieu ».
Le 12 Septembre 2007, lors de l’audience du mercredi, le Pape a souligné le lien de cette Fête avec celle de la Nativité de Marie (le 8 Septembre) en s'adressant spécialement aux jeunes : « Samedi dernier, nous avons célébré la Fête de la Nativité de la Vierge, et aujourd'hui nous commémorons son Saint Nom.
Que la Céleste Mère de Dieu, qui nous accompagne tout au long de l'année liturgique, vous guide, chers jeunes, sur le chemin d'une adhésion à l'Évangile toujours plus parfaite ; qu'elle vous encourage, chers malades, à accueillir avec sérénité la volonté de Dieu ; qu'elle vous soutienne, chers jeunes mariés, dans la construction quotidienne de la cohabitation familiale, qui s'inspire du style de la maison de Nazareth ».
Anita S. Bourdin
" Le Nom de Marie, qui signifie étoile de la mer, convient parfaitement à la Très Sainte Vierge Marie qui est l'astre Glorieux dont la Lumière remplit le monde."
Bréviaire romain.
Le Bienheureux Pape Innocent XI, Benedetto Odescalchi,
ancien Cardinal Archevêque de Ferrare.
On célébrait déjà en plusieurs lieux la Fête du Saint Nom de la Très Sainte Vierge Marie lorsque le Bienheureux Pape Innocent XI (Béatifié par Pie XII) ordonna, par un décret du 20 Novembre 1683, que cette même Fête fut universellement reçue dans toute l'Église, en mémoire de l'insigne victoire que nous allons raconter.
La ville de Vienne fut assiégée en 1683 par les Turcs et les Tartares avec une armée d'environ 200 000 à 300 000 hommes. Ils espéraient se rendre maîtres de la ville qu'ils considéraient être la clef de l'Allemagne, et pénétrer ensuite au coeur de la Chrétienté.
Déjà, cinquante lieues à la ronde, ces troupes avaient tout ruiné et leur état d'esprit était à la victoire.
L’Empire ottoman, qui avait déjà conquis les pays balkaniques et s’était installé dans la plaine hongroise, avait été toutefois contenu dans ses tentatives d’expansion, le 1 Août 1664, par les armées impériales commandées par le Lombard Raimundo Montecuccoli (1609-1680) à la bataille de Saint-Gotthard (ou bataille de Mogersdorf pour les Allemands et les Hongrois) en Hongrie.
Mais rapidement, les Ottomans s'était remis de cette défaite, sous l’énergique impulsion du grand vizir Kara Moustapha (1634-1683) et avaient repris leurs offensives, encouragés inconsciemment pas la politique de Louis XIV, résolument anti-habsbourgeoise, et par la faiblesse du Saint-Empire et de l’Europe toute entière.
A l'approche de cette armée, l'empereur s'enfuit avec son épouse et les Turcs ouvrirent la tranchée le 14 Juillet.
Après deux mois de siège, les Turcs étaient si bien avancés dans leur ouvrage qu'il ne restait plus que quatre ou cinq jours avant que la ville ne tombât.
Pendant ce temps, par toute la Chrétienté, on faisait des Prières publiques (particulièrement en invoquant la Sainte Vierge Marie) afin que le Ciel procurât un secours particulier en vue d'éviter ce qui menaçait d'être une tragédie pour l'Église et pour les peuples.
Il est juste de dire que Louis XIV avait fait la sourde oreille aux appels au secours adressés par la Papauté qui avait souhaité qu'il expédiât un renfort conséquent sur place.
En effet, sa prépondérance de fait en Europe après les traité de Westphalie (1648), l'avait conduit à caresser l'espoir de briguer pour lui ou pour son sang la couronne du Saint Empire Romain Germanique, affaibli qu'il était par son morcellement dû aux guerres que les protestants avaient menées par toute l'Europe et l'Empire.
Il n’avait pas hésiter à s’allier avec les Ottomans (!?), désobéissant au Pape, trahissant les promesses du sacre des rois de France - l'une d'elle l'engage et lui commande d' " exterminer les infidèles et les hérétiques " -, et se montrant ainsi totalement indifférent au sort de l'Église et de ses fidèles et sujets.
Le résultat de cette alliance calamiteuse et de cette trahison sans vergogne provoquait la ruine de l’Europe Catholique qui se retrouvait donc particulièrement vulnérable au lendemain de la Guerre de Trente Ans.
Les forces impériales, peu nombreuses et appuyées seulement par les milices urbaines et rurales hongroises, commandées par le duc Charles V de Lorraine (1643-1690), tentèrent de résister mais en vain.
Le grand chef de guerre lorrain, au service des Habsbourg, avait accepté cette mission difficile, malgré le fait qu’il fût convalescent et sortît à peine d’une grave maladie qui l’avait quasiment amené au seuil de la mort, dont - lui et son entourage en étaient assurés -, l’avait sauvé les prières d’un Capucin, le Vénérable Marco d’Aviano (1631-1699).
Ce Prêtre italien, envoyé par le Saint Père auprès de l’Empereur, prédicateur infatigable qui ne cessait de prêcher la croisade contre les Turcs, conseilla aux militaires impériaux de placer l’image de la Mère de Dieu sur les insignes des armées du Saint Empire.
C’est pourquoi les bannières militaires autrichiennes ont porté toutes l’effigie de la Vierge pendant plus de deux siècles et demi, jusqu’au jour où le sinistre Adolphe Hitler les en fit retirer.
Jean III Sobieski, roi de Pologne.
Les Prières ne furent pas vaines. Le roi de Pologne, Jean Sobieski, répondant aux demandes du Pape mais aussi à son propre sentiment, fort d'une armée très dévouée et très ordonnée, se présenta le 10 et le 11 Septembre sur les collines au Nord de Vienne.
Marc d'Aviano (Statue façade de la chapelle du Couvent des Capucins à Vienne).
Photo Téléversé par Hreid
Le matin du 12 Septembre 1683, le Vénérable Marco d’Aviano Célébra la Messe et le Roi de Pologne y fit fonction d’acolyte.
Les bras étendu, Jean Sobieski Communia très pieusement, fit Bénir ensuite toute l'armée et s'écria à toute l'armée : " Marchons à l'ennemi avec une entière confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Sainte Vierge Marie !"
65.000 soldats Chrétiens s'aprêtaient à affronter 200 000 à 300 000 Ottomans.
Les princes de Bade et de Saxe, les Wittelsbach de Bavière, les seigneurs de Thuringe et du Holstein étaient à la tête de leurs troupes avec les Polonais, les Hongrois, le général comte italien Enea Silvio Caprara (1631-1701) ainsi que le jeune Prince Eugène de Savoie (1663-1736) qui allait connaître son baptême du feu.
La bataille dura toute la journée et se termina par une terrible charge à l’arme blanche, conduite par Jean Sobieski en personne ; elle mit les Ottomans en fuite et donna la victoire à l’armée Chrétienne.
Celle-ci ne perdit que 2000 hommes, tandis que les Ottomans en déplorèrent au moins 20 000.
L’armée du Sultan prit la fuite en désordre, abandonnant son butin, son artillerie, ses munition et l'essentiel des ses fournitures et équipements, après avoir massacré les prisonniers et esclaves Chrétiens.
Le Roi de Pologne envoie au Pape les bannières capturées, en les accompagnant de ces paroles :
“ Veni, vidi : Deus vincit !”
“ Je suis venu, j’ai vu : Dieu a vaincu !”.
Entrant dans Vienne libérée, le roi de Pologne alla remercier le Dieu des armées et chanta le Te Deum.
Aux applaudissements de la ville entière, il répondait que la victoire était due à la protection particulière de la Très Sainte Vierge Marie.
La ville en effet avait été déjà sauvée miraculeusement le jour de la Fête de l'Assomption car un feu consécutif à l'incendie qui détruisait la magnifique chapelle des Écossais s'était arrêté contre toute probabilité en évitant ainsi de se propager à l'arsenal - lequel jouxtait les remparts - remplit de poudre.
Le Bienheureux Pape Innocent XI, apprenant la nouvelle, fit rendre de solennelles actions de grâce à Dieu dans toute la Chrétienté, et, pour perpétuer le souvenir d'un si grand bienfait, dû à l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie, institua la Fête en l'honneur du Saint Nom de Notre Dame.
Daté du 20 Novembre 1683, ce décret fut assorti d'un autre du 5 Février 1684 ordonnant de réciter un office propre spécialement composé à cet effet.
On célèbre cette Fête le Dimanche de l'Octave qui suit la Fête de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie.
La Très Sainte Vierge Marie Auxiliatrice qui donne la victoire
à ses enfants qui combattent pour et sous l'étendard de
Notre Seigneur Jésus-Christ. Lorenzone XIXe.
Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos Fêtes Catholiques ; à côté du Nom de Jésus, le Nom de Marie est un nom Glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du Nom de Marie.
La première Gloire de ce Nom Béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'Archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la Terre ce Nom si beau, et la Terre en revoie au Ciel l'écho mélodieux :
" Au Nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les voeux et les Prières des peuples retentissent de toutes parts."
" Que Votre Nom est Glorieux, Ô Sainte Mère de Dieu ! s'écrie Saint Bonaventure ; qu'il est Glorieux, ce Nom qui a été la source de tant de merveilles !"
" Ô Nom plein de suavité ! s'écrie le Bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-Vous donc Vous-même, si Votre Nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ?"
" Votre Nom, Ô Marie, dit Saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la Grâce !"
Mais surtout le Nom de Marie est un Nom de Salut. Saint Éphrem l'appelle " la Clef du Ciel ".
" Le Nom seul de Marie, dit Saint Bernard, met en fuite tous les démons... "
Et ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du Nom de Marie faite par les Saints...
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Homélies sur ces paroles de l'Évangile : « L'ange fut envoyé », n°2, 17.
« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ ».
« Le Nom de la Vierge était Marie » (Lc 1,27). Ce Nom signifie, dit-on, « étoile de la mer », et il convient admirablement à la Vierge mère.
Rien n'est plus juste que de la comparer à une étoile qui donne ses rayons sans être altérée, comme elle enfante son fils sans dommage à son corps vierge.
Elle est bien cette noble « étoile issue de Jacob » (Nb 24,17), dont la splendeur illumine le monde entier, qui brille dans les cieux, pénètre les enfers, se répand jusqu’à la terre, réchauffe les âmes plutôt que les corps, fait éclore les vertus, brûle les vices. Oui, c’est elle, cette étoile brillante et magnifique que rien n’empêche de s’élever au-dessus de cette mer vaste et immense (Ps 103, 25), étincelante de mérites, éclairant par son exemple.
O, qui que tu sois, quand tu te vois, dans les fluctuations de ce monde, ballotté au milieu des bourrasques et des tempêtes plutôt que de marcher sur la terre ferme, ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas être submergé par les flots (cf. Mt 14, 30).
Si se lèvent les vents des tentations, si tu cours aux écueils des épreuves, regarde l’étoile, appelle Marie.
Si tu es ballotté par les vagues de l'orgueil, de l'ambition, de la médisance ou de la jalousie, lève les yeux vers l'étoile, invoque Marie...
Si tu es troublé par la grandeur de tes péchés, humilié par la honte de ta conscience, épouvanté par la crainte du jugement, si tu es sur le point de sombrer dans le gouffre de la tristesse et du désespoir, pense à Marie.
Dans le péril, l'angoisse, le doute, pense à Marie, invoque Marie !
Que son Nom ne quitte jamais tes lèvres ni ton cœur... En la suivant, tu ne t'égareras pas ; en la Priant, tu ne désespéreras pas ; en pensant à elle, tu éviteras toute fausse route.
Si elle te tient par la main, tu ne sombreras pas ; si elle te protège, tu ne craindras rien ; sous sa conduite, tu ignoreras la fatigue ; sous sa protection, tu arriveras jusqu'au but.
Et tu comprendras par ta propre expérience combien sont justes ces paroles : « Le Nom de la Vierge était Marie ».
Saint Bernard de Clairvaux.
Consulté par les princes et les Papes, Saint Bernard († 1153), Moine de Cîteaux, a fait rayonner, au XII ème siècle, l’Ordre Cistercien dans toute l’Europe.
Il n’est pas possible de clore ces commentaires sur Le Saint Nom de La Très Sainte Vierge Marie, sans y insérer les Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Il y a quelques jours (le 08 Septembre) nous avons vu la naissance de Marie…alors revenons un peu en arrière pour voir dans quelles circonstance, d’après ces Révélations, Anne et Joachim ont donné son nom à leur futur enfants.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 5 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
Anne avec un cantique annonce sa maternité.
Vision du jeudi 24 août 1944.
Anne parle avec son mari Joachim.
Vieille comme je suis... me savoir maman... Vraiment je ne pouvais le croire... et je ne voulais pas te causer une déception plus amère que tout.
C'est depuis la fin de décembre que je sens un renouveau de mes entrailles, la poussée d'un nouveau rameau.
Mais, maintenant, sur ce rameau c'est le fruit, c'est sûr... Tu vois ? Cette toile est déjà pour celui qui va arriver."
"N'est-ce pas le lin que tu as acheté à Jérusalem en octobre ?"
"Oui. Puis je l'ai filé dans l'attente et l'espoir ... J'espérais : le dernier jour, pendant que je priais au Temple, le plus près possible de la maison de Dieu qu'il soit permis à une femme, il se faisait tard... tu te souviens que je dis: "Encore, encore un peu", je ne pouvais m'arracher à ce lieu sans avoir obtenu la grâce.
Eh bien : dans l'ombre qui déjà descendait de l'intérieur du lieu sacré, dont je sentais une forte attraction de toute mon âme pour y arracher un "oui" du Dieu qui y est présent, j'ai vu partir une lumière, une merveilleuse étincelle de lumière.
Claire et douce comme la lumière lunaire, pourtant elle portait avec elle l'éclat de toutes les perles et gemmes de la; terre.
Il me semblait qu'une des étoiles précieuses du Voile, les étoiles qui sont sous les pieds des Chérubins, se détachait et prenait la splendeur d'une lumière surnaturelle...
Il semblait que de l'au-delà du Voile sacré, de la Gloire elle même, un feu, rapide, était venu vers moi et en traversant l'air disait comme une voix céleste :
"Ce que tu as demandé t'arrive".
C'est pour cela que je chante : "Une étoile viendra vers toi". Quel fils sera-ce jamais que le nôtre, qui se manifeste comme la lumière d'une étoile dans le Temple et qui dit : "C'est moi" dans la fête des Lumières ?
Je pense que tu avais vu juste en me regardant comme une nouvelle Anne d'Elqana, Comment l'appellerons-nous, notre créature que doucement comme le murmure d'un ruisseau je sens en mon sein; qui me parle par les battements de son petit cœur comme une tourterelle que l'on tient au creux de la main ?"
"Si c'est un garçon, nous l'appellerons Samuel. Si c'est une fille, Étoile, le mot qui a terminé ton chant pour me donner la joie de me savoir père, la forme qu'elle a prise pour se manifester dans l'ombre sacrée du Temple."
"L'Étoile, notre étoile, Oui, je ne suis pas, je pense, je pense que ce sera; une fille.
Il me semble que des caresses si douces ne peuvent venir que d'une très douce petite. En effet, je ne la porte pas, je ne souffre pas.
C'est elle qui me porte sur un sentier d'azur et de fleurs, comme si j'étais la petite sœur des anges saints et que la terre fût déjà lointaine...
J'ai souvent entendu dire à des femmes que concevoir et porter l'enfant était douloureux. Mais moi, je n'éprouve pas de douleur.
Je me sens forte, jeune, fraîche, plus que lorsque je t'ai donné ma virginité à l'époque de ma jeunesse lointaine.
Fille de Dieu - car elle est de Dieu plus que de nous, cette fleur éclose sur un tronc desséché - elle ne cause pas de peine à sa maman. Elle ne lui apporte que Paix et Bénédiction : fruits de Dieu, son vrai Père."
"Alors nous l'appellerons Marie. Étoile de notre mer, perle, bonheur. C'est le nom de la première grande femme d'Israël.
Mais elle n'offensera jamais Le Seigneur. À Lui seul elle chantera le poème de sa vie, car elle Lui est offerte: hostie avant de naître."
"C'est notre offrande à Lui, oui. Garçon ou fille, lorsqu'elle aura fait notre joie pendant trois années, nous donnerons notre créature au Seigneur, hosties nous aussi avec elle pour la Gloire de Dieu."
Enfin, je terminerais en prenant un extrait de mon site internet à l’occasion de la Fête de La Croix Glorieuse, que nous allons retrouver dans deux jours (le 14 Septembre).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 29 Mars 1944 (dans les Cahiers de 1944).
Jésus dit à Maria Valtorta :
Ecris : « La Croix a tout Pouvoir contre Le Pouvoir du Démon », puis décris ce que tu verras…
Jésus dit :
L’histoire de Justine d’Antioche et de Cyprien est l’une des plus belles qui témoigne en faveur de Ma Croix.
Que La Croix de la mort, la dernière Croix de l’homme, ait deux bras. Que l’un soit Ma Croix, et l’autre Le Nom de Marie.
Alors la mort arrive dans La Paix de ceux qui sont délivrés même de la proximité de Satan. Car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Il faut faire connaître cela à beaucoup. Tous, en effet, vous devrez mourir et, tous, vous avez besoin de cet Enseignement pour sortir Vainqueurs de l’ultime piège de celui qui vous hait infiniment.
Apprenons à vivre ainsi, avec le désir de vivre nos croix de chaque jour, le regard fixé sur La Croix de Jésus, avec le Nom de Marie sur nos lèvres, afin qu’unis à elle aux pieds de La Croix de Son Fils, nous partagions sa très grande souffrance (une épée lui transpercera le cœur) et son infinie Compassion pour le Salut de tous nos frères, particulièrement ceux qui nous font beaucoup de mal mais aussi tous ceux qui par leur vie et leur comportement, risquent de vivre leur éternité dans les souffrances éternelles…afin que par Son Sang versé, Son Divin Cœur transpercé, Jésus les sauve d’une damnation éternelle…car Lui, Le Maudit, ne supporte ni La Croix, ni Le Nom de Ma Mère.
Prière.
Oui, ô Marie ! Votre Nom sublime et admirable est sorti du Trésor de La Divinité ; car c'est La Sainte Trinité tout entière qui vous a donné ce Nom au-dessus de tous les noms après celui de Votre Divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de Majesté et de Puissance, qu'il faut que, par respect pour ce saint Nom, dès qu'il est prononcé, tout genou fléchisse dans le Ciel, sur la Terre et aux Enfers.
Richard de Saint-Laurent.
Date de dernière mise à jour : 12/09/2024
Commentaires
-
1 Christian Le 12/09/2015
Marie
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