L’impression des Stigmates de Saint François d’Assise. Fête le 17 Septembre.

Mardi 17 Septembre 2024 : Fête de l’impression des Stigmates de Saint François d’Assise.
Fête propre dans l'Ordre des Franciscains et Clarisses.
Depuis Vatican II, la Fête est "réservée" au calendrier liturgique propre aux Franciscains.

Textes Liturgiques de la Messe, propre aux Franciscains et Clarisses.
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2013/09/16/27364274.html

Office des Lectures et Office des Laudes, propre aux Franciscains et Clarisses.
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2013/09/16/27364052.html

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17 Septembre : Fête*** de l'impression des Stigmates de Saint François d’Assise

Deux ans avant sa mort, Saint François s'était retiré dans la Toscane avec cinq de ses Frères, sur le mont Alverne, afin d'y célébrer l'Assomption de la Très Sainte Vierge et préparer la fête de l'Archange Saint Michel par quarante jours de jeûne.

Aux environs de la Fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, François priait les bras étendus dans l'attente de l'aube, agenouillé devant sa cellule :
« O Seigneur Jésus-Christ, disait-il, accorde-moi deux grâces avant que je meure. Autant que cela est possible, que dans mon âme et aussi dans mon corps, je puisse éprouver les souffrances que Toi, Tu as dû subir dans Ta cruelle Passion, et ressentir cet amour démesuré qui T'a conduit, Toi, le Fils de Dieu, à souffrir tant de peines pour nous, misérables pécheurs ! ».

Tandis qu'il contemplait avec grand recueillement les souffrances du Sauveur, voici qu'il vit descendre du Ciel un Séraphin sous la forme d'un homme Crucifié, attaché à une Croix.
Cet esprit Céleste portait six ailes de feu dont deux s'élevaient au-dessus de sa tête, deux s'étendaient horizontalement, tandis que deux autres se déployaient pour voler et les deux dernières recouvraient tout le corps.

Devant cet étrange spectacle, l'âme de François éprouva une joie mêlée de douleur. Le Séraphin s'approcha de lui et cinq rayons de lumière et de feu jaillirent des cinq plaies de l'ange crucifié pour venir frapper le côté, les deux mains et les deux pieds du Saint, y imprimant pour toujours la trace des sacrés stigmates de Notre-Seigneur.

La mystérieuse apparition disparut aussitôt, laissant le pauvre d'Assise en proie à d'inexprimables souffrances.
Son côté droit laissait paraître une large plaie pourpre dont le sang sortait avec une telle abondance que ses habits en étaient tout imprégnés.
Les têtes des clous apparaissaient au-dessus des mains ainsi qu'au-dessus des pieds; leurs pointes étaient repliées de l'autre côté et enfoncées dans la chair.

Attentif à tenir ses stigmates cachés, Saint François couvrait ses mains et marchait chaussé. Il ne put cependant les dissimuler longtemps, car il lui devint trop douloureux de poser la plante des pieds par terre, aussi devait-il recourir malgré lui à la continuelle assistance de ses Frères.

Dieu qui pour la première fois, décorait un homme des stigmates de Son Fils unique, voulut manifester leur origine Céleste en accordant quantités de miracles par leur vertu surnaturelle et Divine.

Le Pape Benoît XI voulut honorer par un anniversaire solennel et un office public, cette grâce qui n'avait jamais été accordée auparavant à la Sainte Église.

Le Souverain Pontife Sixte V ordonna d'insérer, dans le martyrologe romain, la mémoire des Stigmates de Saint François, au 17 Septembre.
Le Pape Paul V étendit cette Fête à l'Église universelle dans le but d'éveiller l'Amour de Jésus Crucifié dans tous les cœurs.
Depuis Vatican II, la Fête est "réservée" au calendrier liturgique propre aux Franciscains.

*** Fêtepropre dans l'Ordre des Franciscains et Clarisses
Exceptionnellement, nous gardons cette Fête dans la catégorie
"Temps Liturgique de l'Église" même si elle devrait être classée
dans la catégorie des Propres Nationaux et d'Ordres Religieux

Fete de l impression des stigmates de saint francois d assise http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/saint-francois-d-assise/vision-de-saint-francois-qui-recoit-les-stigmates.html

Les Stigmates de Saint François d’Assise tels que les a vus Maria Valtorta

Au travers des Révélations de Jésus à Maria Valtorta, il lui a été donné la vision détaillée des Stigmates donnés par Jésus à Saint François d’Assise.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 16 Septembre 1944 (dans les Cahiers de 1944).

Aller soit dans le menu déroulant de mon site à « articles divers », puis à Saint François d’Assise, soit sur le lien suivant :
Vision de Saint François d’Assise recevant les stigmates.

Extrait (ouvrir le lien ci-dessus pour en voir l’intégralité de la vision).
Mais voici maintenant que la Face Glorifiée, Lumineuse au point de paraître dessinée en lignes de lumière comme l’est celle du Père éternel, se matérialise un peu.
Les yeux de Jésus prennent le même rayonnement de saphir ardent que lorsqu’il opère un miracle.
Les traits deviennent sévères, imposants, comme toujours à ce moment-là, impérieux, dirais-je même.
Un ordre du Verbe doit aller à sa chair, et la chair obéit. Des cinq Plaies il lance alors cinq flèches, cinq petits éclairs devrais-je dire, qui descendent dans l’air sans zigzaguer mais perpendiculairement et très rapidement, cinq aiguilles d’une lumière insoutenable qui transpercent François…

Naturellement, je ne vois pas ses pieds, couverts par les vêtements et par les membres, ni son côté que couvre l’habit religieux.
Mais je vois bien ses mains. Je me rends compte que, après que les flèches de feu y sont entrées et les ont transpercées, – je suis presque derrière François – la lumière qui est de l’autre côté, vers la paume, passe sur le dos de la main par le trou.
On dirait deux petits yeux ouverts dans le métacarpe, et il coule deux filets de sang qui descendent lentement vers les poignets, sur les avant-bras, sous les manches.
François n’a qu’un soupir, si profond qu’il me rappelle le dernier soupir des mourants. Mais il ne tombe pas.
Il reste encore un moment dans la même position, jusqu’à ce que le séraphin, dont je n’ai jamais aperçu le visage – j’en ai seulement vu les six ailes – les replie comme un voile sur Le Corps très Saint et le cache ; de ses deux ailes initiales, il remonte toujours plus haut dans le ciel, et la lumière diminue, pour ne laisser finalement que celle d’une paisible matinée ensoleillée.
Le séraphin disparaît alors au-delà du bleu cobalt du ciel, qui l’engloutit et se referme sur le mystère qui est descendu Bénir un fils de Dieu puis est remonté dans son Royaume.

François sent alors la souffrance de ses blessures et, sur un gémissement, sans se mettre debout, il change de position et s’assied par terre.
Il regarde ses mains…découvre ses pieds, puis entrouvre son vêtement sur la poitrine. Il s’y trouve cinq rigoles et cinq coupures laissées par Dieu en souvenir.
François embrasse ses mains et se caresse le côté et les pieds. En pleurs, il murmure : « Oh, Mon Jésus ! Mon Jésus ! Quel Amour ! Quel Amour, Jésus ! Jésus…Jésus… ».
Il tente alors de se mettre debout en arc-boutant ses poings sur le sol et y parvient malgré la souffrance de ses mains et de ses pieds.
Il se dirige vers son antre en chancelant comme une personne blessée qui ne peut s’appuyer par terre, et vacille sous la souffrance et la faiblesse due à la perte de sang.
Il tombe à genoux sur une pierre, le front contre une croix de bois faite de deux branches réunies et, là, contemple ses mains sur lesquelles il semble que se forme une tête de clou qui les pénètre et les traverse.

Il pleure. Il pleure d’Amour en se battant la poitrine, et il dit :
« Jésus, mon doux Roi ! Que m’as-tu fait ? Ce Don excessif, non pas à cause de la douleur, mais en raison des éloges des autres ! Pourquoi à moi, Seigneur, à moi qui suis indigne et pauvre ? Tes propres Plaies ! Oh ! Jésus… ».

Afresco da basilica de sao francisco das chagas caninde 2

Cette Fête trouve son origine dans la tradition Franciscaine et aujourd’hui partout Célébrée dans le rite extraordinaire de la liturgie romaine.
Saint François reçut les stigmates de Notre Seigneur Jésus en 1224.
Saint François deux ans avant son départ pour le Ciel, se retira sur le mont Alverne et commença par un jeûne de quarante jours pour honorer Saint Michel.

Lors d’une contemplation le jour de l’Exaltation de la Sainte Croix, alors qu’il méditait sur la Passion de Jésus, il fit cette prière : «O Seigneur Jésus-Christ, accorde-moi deux grâces avant que je meure.
Autant que cela est possible, que dans mon âme et aussi dans mon corps, je puisse éprouver les souffrances que Toi, Tu as dû subir dans Ta cruelle Passion, et ressentir cet amour démesuré qui T’a conduit, Toi, Le Fils de Dieu, à souffrir tant de peines pour nous, misérables pécheurs!»

Il vit alors descendre du Ciel un Séraphin sous la forme d’un homme crucifié.
Cette vision le transporta d’une immense joie teintée de douleurs.

Le Séraphin s’approcha, c’est alors que cinq rayons de lumière et de feu jaillirent des plaies de l’ange crucifié et vinrent frapper le côté, les deux mains et les deux pieds de François, et imprimèrent sur son corps pour toujours la trace des stigmates de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
 

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Fdassise/Les_Stigmates.html

CONSIDÉRATIONS
SUR LES STIGMATES


Ces 5 considérations
sont tirées du livre de 1600 pages : 
" Saint François d'Assise " 
Éditions Franciscaines - Paris 1968

Écrits et premières biographies par les 
PP. Théophiles Desbonnets
et Damien Vorreux o.f.m.

Introduction
Première considération
Deuxième considération
Troisième considération
Quatrième considération
Cinquième considération

Date de dernière mise à jour : 17/09/2024

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