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Vendredi-Saint : Chemin de Croix et Office de la Passion. Fête le 29 Mars 2024.
Vendredi 29 Mars 2024 : Fête du Vendredi-Saint : Chemin de Croix et Office de la Passion.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/13093/-Vendredi-Saint.html
Vendredi Saint
- Vendredi saint: Célébration de la Passion du Christ et de sa mort sur la Croix. La lecture principale est le récit de la Passion selon Saint Jean. Il est demandé aux fidèles le jeûne et l’abstinence pour s’unir aux souffrances du Christ. Les Chrétiens sont aussi invités à participer au Chemin de Croix.
- Pâques et la Semaine Sainte.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=fr&module=saintfeast&id=12&fd=1
Vendredi-Saint : Célébration de la Passion du Seigneur
Le Vendredi-Saint est le jour de la Célébration Liturgique du mystère de la Passion, de la mort sur la Croix et de la mise du Christ au tombeau.
C'est un jour de jeûne et d'abstinence, à l'instar du Mercredi des Cendres qui, quarante jours plus tôt, ouvre le temps du Carême.
Le Vendredi-Saint est marqué encore davantage par le deuil et le recueillement. Le Vendredi-Saint est marqué par une Liturgie particulière (vénération de la Croix, Communion Eucharistique mais pas de Célébration du Sacrifice de la Messe ce jour-là).
Le moment culminant de la journée, dans son silence recueilli, est celui de la Crucifixion (entre 12h et 15h) et le moment même où Le Christ expira, à 15 heures.
C'est spécialement ce jour que se fait la dévotion du Chemin de Croix. Cette procession est particulièrement solennelle dans les lieux mêmes où elle eut lieu il y a près de 2000 ans, à Jérusalem, le long de la Via Dolorosa, puis dans la Basilique du Saint-Sépulcre, où se trouvent le rocher du Golgotha et le Tombeau du Christ.
A Rome, le Chemin de Croix est traditionnellement Célébré au Colisée, durant le soir du Vendredi-Saint.
Par référence au jour du Vendredi-Saint, tout au long de l'année et spécialement durant le Carême, les Vendredis sont un jour de Pénitence, en principe d'abstinence de viande. On y dit les mystères douloureux du Rosaire.
Liturgie :
Le Vendredi-Saint est le seul jour de l'année où on ne Célèbre pas d'Eucharistie. La Communion est distribuée aux fidèles au cours d'une Célébration qui dégage une ambiance particulière : l'église est sombre, les autels sont dépouillés de leurs nappes, les statues et images sont voilées.
Il n'y a pas de sonnerie de cloche, de jeu d'orgues, et les chants sont absents, ou très peu nombreux.
La Célébration commence et finit en silence. On lit l'Évangile de la Passion. Il n'y a pas de Prière Eucharistique mais une grande Prière universelle.
C'est le jour de la Célébration de la Croix : la Croix est amenée en procession puis proposée à la vénération des fidèles. Dans certains pays, comme l'Espagne, il y a d'importantes processions dans les rues des villes.
La dernière Messe Célébrée était celle du soir du Jeudi-Saint, correspondant à son institution au Cénacle, et la prochaine sera celle de la Vigile Pascale, le soir du Samedi-Saint.
Pour lire la Catéchèse complète :
>>> Le Triduum pascal
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 19 Mars 2008
Le Vendredi-Saint est la journée qui fait mémoire de la Passion, de la Crucifixion et de la mort de Jésus.
Ce jour-là la Liturgie de l'Église ne prévoit pas la Célébration de la Messe, mais l'assemblée Chrétienne se recueille pour méditer sur le grand mystère du mal et du péché qui oppriment l'humanité, pour parcourir à nouveau, à la lumière de la Parole de Dieu et avec l'aide de gestes liturgiques émouvants, les souffrances du Seigneur qui expient ce mal.
Après avoir écouté le récit de la Passion du Christ, la communauté prie pour tous les besoins de l'Église et du monde, adore la Croix et Communie, en consommant les hosties conservées lors de la messe in Cena Domini du jour précédent.
Comme invitation supplémentaire pour méditer sur la Passion et la mort du Rédempteur et pour exprimer l'amour et la participation des fidèles aux souffrances du Christ, la tradition Chrétienne a institué diverses manifestations de Piété populaire, processions et représentations sacrées, qui visent à imprimer toujours plus profondément dans l'âme des fidèles des sentiments de participation véritable au Sacrifice Rédempteur du Christ.
Parmi elles figure la Via Crucis, exercice de Piété qui, au fil des années, s'est enrichi de multiples expressions spirituelles et artistiques liées à la sensibilité des diverses cultures.
Dans de nombreux pays, des sanctuaires portant le nom de "Calvaire" ont ainsi été fondés, vers lesquels on monte par un chemin escarpé qui rappelle le chemin douloureux de la Passion, pour permettre aux fidèles de participer à l'ascension du Seigneur vers le Mont de la Croix, le Mont de l'Amour poussé jusqu'à l'extrême.
Faire mémoire des mystères du Christ signifie aussi vivre dans une adhésion profonde et solidaire au moment présent de l'histoire, convaincus que ce que nous célébrons est une réalité vivante et actuelle.
Portons donc dans notre prière les faits et les situations dramatiques qui, ces jours-ci, affectent un grand nombre de nos frères dans toutes les régions du monde.
Nous savons que la haine, les divisions, la violence, n'ont jamais le dernier mot dans les événements de l'histoire.
Ces jours réaniment en nous la grande espérance: Le Christ crucifié est ressuscité et a vaincu le monde.
L'Amour est plus fort que la Haine, il a vaincu et nous devons nous associer à cette victoire de l'Amour.
Nous devons donc repartir du Christ et travailler en communion avec Lui pour un monde fondé sur la paix, sur la justice et sur l'amour.
Dans cet engagement, qui nous concerne tous, laissons-nous guider par Marie qui a accompagné son Divin Fils sur le chemin de la Passion et de la Croix et a participé, avec la force de la Foi, à l'accomplissement de son dessein salvifique.
Avec ces sentiments, je vous présente d'ores et déjà mes vœux les plus cordiaux de joyeuse et sainte Pâque à vous tous, à ceux qui vous sont chers et à vos communautés.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20160325&id=206&fd=1
PAROLES DU PAPE FRANÇOIS
Palatin
Vendredi Saint, 29 Mars 2013
Chers frères et sœurs,
Je vous remercie d’avoir participé nombreux à ce moment d’intense Prière. Et je remercie aussi tous ceux qui se sont unis à nous par les moyens de communication, spécialement les personnes malades et les personnes âgées.
Je ne veux pas ajouter beaucoup de paroles. En cette nuit une seule parole doit demeurer, c’est la Croix elle-même.
La Croix de Jésus est la Parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde. Parfois il nous semble que Dieu ne répond pas au mal, qu’il demeure silencieux.
En réalité Dieu a parlé, a répondu, et sa réponse est la Croix du Christ : une Parole qui est Amour, Miséricorde, Pardon.
Elle est aussi jugement : Dieu nous juge en nous aimant. Rappelons-nous cela : Dieu nous juge en nous aimant.
Si j’accueille son Amour je suis sauvé, si je le refuse je suis condamné, non par lui, mais par moi-même, parce que Dieu ne condamne pas, lui ne fait qu’aimer et sauver.
Chers frères et sœurs, la parole de la Croix est aussi la réponse des Chrétiens au mal qui continue à agir en nous et autour de nous.
Les Chrétiens doivent répondre au mal par le bien, en prenant sur eux la Croix, comme Jésus.
Ce soir nous avons entendu le témoignage de nos frères du Liban : ce sont eux qui ont composé ces belles méditations et prières.
Nous les remercions de tout cœur pour ce service et surtout pour le témoignage qu’ils nous donnent.
Nous l’avons vu quand le Pape Benoît est allé au Liban : nous avons vu la beauté et la force de la communion des Chrétiens de cette Terre et de l’amitié de tant de nos frères musulmans et de beaucoup d’autres. Ce fut un signe pour le Moyen Orient et pour le monde entier : un signe d’espérance.
Alors continuons ce Chemin de Croix dans la vie de tous les jours ! Marchons ensemble sur le chemin de la Croix, marchons en portant dans le cœur cette parole d’Amour et de Pardon.
Marchons en attendant la Résurrection de Jésus qui nous aime tant.
Il est tout Amour !
LE CHEMIN DE CROIX DE JÉSUS.
Pour poursuivre notre méditation et voir les évènements qui suivent l’arrestation de Jésus au Monts des Oliviers, durant les différents trajets pour aller à Jérusalem, dans Jérusalem, puis pour monter au Calvaire, au Golgotha, les différents procès, le reniement de Pierre, la flagellation, le couronnement d’épine, la Crucifixion, la mort et la mise au tombeau, tournons-nous vers la suite des Révélations de Jésus à Maria Valtorta dans les passages suivants :
Les différents procès.
Prenons le temps d’approfondir ce que Jésus nous en dit :
Réflexions sur la conduite de Pilate envers Jésus.
Jésus dit :
"Je veux te faire méditer le passage qui se rapporte à mes rencontres avec Pilate.
Jean, ayant été presque toujours présent ou du moins très proche, est le témoin et le narrateur le plus exact.
Il raconte comme sorti de la maison de Caïphe je fus amené au Prétoire. Et il précise "de bon matin".
En fait, tu l'as vu, le jour commençait à peine. Il précise aussi : "Eux (les juifs) n'entrèrent pas pour ne pas se contaminer et pour manger la Pâque".
Hypocrites, comme toujours, ils trouvaient qu'il y avait danger de se contaminer en piétinant la poussière de la maison d'un gentil, mais ils ne trouvaient pas que c'était un péché de tuer un Innocent. Et avec l'âme satisfaite par le crime accompli, ils purent goûter mieux encore la Pâque.
Ils ont maintenant eux aussi de nombreux imitateurs. Tous ceux qui intérieurement agissent mal et extérieurement professent le respect pour la religion et de l'amour pour Dieu, leur ressemblent. Des formules, des formules, et pas de religion vraie ! Ils m'inspirent répugnance et indignation.
Les juifs n'entrant pas chez Pilate, Pilate sortit pour entendre ce qu'avait la foule qui vociférait et, expert comme il l'était en fait de gouvernement et de jugement, il comprit d'un seul regard que le coupable ce n'était pas Moi, mais ce peuple ivre de haine.
La rencontre de nos regards fut une lecture réciproque de nos cœurs. Je jugeai l'homme pour ce qu'il était, et lui me jugea pour ce que j'étais.
En Moi il y eut pour lui de la pitié parce que c'était un faible. Et en lui il y eut pour Moi de la pitié parce que j'étais un Innocent.
Il chercha à me sauver dès le premier instant. Et comme c'était uniquement à Rome qu'était déféré et réservé le droit d'exercer la justice envers les malfaiteurs, il tenta de me sauver en disant : "Jugez-le selon votre Loi".
Hypocrites une seconde fois, les juifs ne voulaient prononcer une condamnation. Il est vrai que Rome avait le droit de juger, mais quand, par exemple, Étienne fut lapidé, Rome commandait toujours à Jérusalem et malgré cela, ils prononcèrent le jugement et exécutèrent le supplice sans se soucier de Rome.
Pour Moi, pour qui ils avaient non pas de l'amour mais de la haine et de la peur — ils ne voulaient pas croire que j'étais le Messie mais ne voulaient pas me tuer matériellement dans le cas où je l'aurais été — ils agirent d'une manière différente et m'accusèrent d'être un fauteur de troubles contre la puissance de Rome, vous diriez : "rebelle", pour obtenir que Rome me jugeât.
Dans leur salle infâme, et plusieurs fois pendant les trois ans de mon ministère, ils m'avaient accusé d'être blasphémateur et faux prophète, et comme tel j'aurais dû être lapidé ou, quoi qu'il en soit, tué.
Mais maintenant pour ne pas accomplir matériellement le crime dont ils sentaient par instinct qu'ils seraient punis, ils le firent accomplir par Rome en m'accusant d'être malfaiteur et rebelle.
Rien de plus facile, quand les foules sont perverties et les chefs des satans, que d'accuser un innocent pour défouler leur passion de férocité et d'usurpation, et de supprimer celui qui représente un obstacle et un jugement.
Nous sommes revenus aux temps de cette époque. Le monde de temps en temps, toujours après une incubation d'idées perverses, explose en ces manifestations de perversité.
Comme si elle était toute en état de gestation, la foule, après avoir nourri dans son sein son monstre avec des doctrines de fauves, le met au jour pour qu'il dévore, qu'il dévore d'abord les meilleurs et puis se dévore elle-même.
Pilate rentre au Prétoire et m'appelle près de lui et il m'interroge. Il avait déjà entendu parler de Moi.
Parmi ses centurions il y en avait certains qui répétaient mon Nom avec un amour reconnaissant, avec les larmes aux yeux et le sourire au cœur, et parlaient de Moi comme d'un bienfaiteur.
Dans leurs rapports au Préteur, interrogés sur ce Prophète qui attirait à Lui les foules et prêchait une doctrine nouvelle où on parlait d'un royaume étrange, inconcevable à une mentalité païenne, eux avaient toujours répondu que j'étais un homme doux, bon, qui ne cherchait pas les honneurs de cette Terre et qui inculquait et pratiquait le respect et l'obéissance envers ceux qui étaient les autorités.
Plus sincères que les Israélites eux voyaient la vérité et déposaient en sa faveur. Le dimanche précédent, attiré par les cris de la foule, il s'était avancé sur la route et avait vu passer sur une jeune ânesse un homme désarmé qui Bénissait, entouré d'enfants et de femmes.
Il avait compris qu'il ne pouvait y avoir dans cet homme un danger pour Rome. Il veut donc savoir si je suis roi.
Dans son ironique scepticisme païen, il voulait rire un peu sur cette royauté qui chevauche un âne, qui a pour courtisans des enfants déchaussés, des femmes souriantes, des hommes du peuple, de cette royauté qui depuis trois années prêche de ne pas avoir d'attirance pour les richesses et le pouvoir, et qui ne parle d'autres conquêtes que de celles de l'esprit et de l'âme.
Qu'est l'âme pour un païen ? Même ses dieux n'ont pas d'âme.
Et l'homme pourrait l'avoir ? Maintenant aussi ce roi sans couronne, sans palais, sans cour, sans soldats, lui répète que son royaume n'est pas de ce monde.
C'est si vrai qu'aucun ministre et aucune troupe ne se lève pour défendre son roi et l'arracher à ses ennemis.
Pilate, assis sur son siège, me scrute parce que je suis une énigme pour lui. S'il débarrassait son âme des soucis humains, de l'orgueil de sa charge, de l'erreur du paganisme, il comprendrait tout de suite qui je suis.
Mais comment la lumière pourrait-elle pénétrer là où trop de choses bouchent les ouvertures pour empêcher la lumière d'entrer ?
C'est toujours ainsi, fils, même maintenant. Comment Dieu et sa Lumière pourraient-ils entrer là où il n'y a plus de place pour eux et où les portes et les fenêtres sont barricadées et défendues par l'orgueil, l'humanité, par le vice, par l'usure, par tant, tant de gardiens au service de Satan contre Dieu ?
Pilate ne peut comprendre ce qu'est mon Royaume. Et ce qui est plus douloureux, il ne demande pas que je le lui explique. À mon invitation de connaître la Vérité, lui, l'indomptable païen, répond : "Qu'est-ce que la Vérité ?" et il laisse tomber la question en haussant les épaules.
Oh ! fils ! mes fils ! Oh ! mes Pilates de maintenant ! Vous aussi, comme Ponce Pilate, laissez tomber en haussant les épaules les questions les plus vitales.
Elles vous semblent des choses inutiles, dépassées. Qu'est-ce que la Vérité ? De l'argent ? Non. Des femmes ? Non. Le pouvoir ? Non. La santé physique ? Non. La gloire humaine ? Non.
Et alors qu'on la laisse tomber. Elle ne mérite pas que l'on coure après cette chimère. Argent, femmes, puissance, santé, commodités, honneurs, voilà des choses concrètes, utiles, à aimer et à atteindre de toutes façons.
C'est ainsi que vous raisonnez. Et pires qu'Esaü vous troquez les biens éternels pour un aliment grossier qui nuit à votre santé physique et qui vous nuit pour votre Salut éternel.
Pourquoi ne persistez-vous pas à demander : "Qu'est-ce que la Vérité" ? Elle, la Vérité, ne demande qu'à se faire connaître pour vous instruire à son sujet.
Elle est devant vous comme pour Pilate, et elle vous regarde avec les yeux d'un amour suppliant en vous implorant : "Interroge-moi, je t'instruirai".
Tu vois comment je regarde Pilate ? De même je vous regarde tous ainsi. Et si j'ai un regard d'amour pour celui qui m'aime et demande mes paroles, j'ai des regards d'un amour affligé pour celui qui ne m'aime pas, ne me cherche pas, ne m'écoute pas. Mais amour, toujours amour, car l'Amour est ma nature.
Pilate me laisse où je suis sans m'interroger davantage, et il va trouver les mauvais qui parlent plus fort et s'imposent par leur violence.
Et il les écoute, ce malheureux qui ne m'a pas écouté et qui a repoussé en haussant les épaules mon invitation à connaître la Vérité.
Il écoute le Mensonge. L'idolâtrie, quelle qu'en soit la forme, est toujours portée à respecter et à accepter le Mensonge, quel qu'il soit. Et le Mensonge, accepté par un faible, amène au crime celui qui est faible.
Cependant Pilate, sur le seuil du crime, veut encore me sauver par une et deux fois. C'est ici qu'il m'envoie à Hérode, Il sait bien que le roi rusé, qui louvoie entre Rome et son peuple, agira de manière à ne pas blesser Rome et à ne pas heurter le peuple juif.
Mais comme tous les faibles, il recule de quelques heures la décision qu'il ne se sent pas en mesure de prendre, espérant que l'émeute se calme.
Je vous l'ai dit : "Que votre langage soit : oui, oui; non, non". Mais lui ne l'a pas entendu ou si quelqu'un le lui a répété, il a haussé les épaules comme d'habitude.
Pour triompher dans le monde, pour avoir honneurs et profits, il faut savoir faire un non d'un oui, ou un oui d'un non selon que le bon sens (lis : le sens humain) le conseille. Combien de Pilates a le vingtième siècle !
Où sont les héros du Christianisme qui disaient oui, constamment oui à la Vérité et pour la Vérité, et non, constamment non pour le Mensonge ?
Où sont les héros qui savent affronter le danger et les événements avec la force de l'acier et avec une sereine promptitude et sans atermoiement, car le Bien, il faut l'accomplir tout de suite et fuir tout de suite le Mal sans "mais" et sans "si" ?
À mon retour de chez Hérode, voici une nouvelle transaction de Pilate : la flagellation.
Et qu'espérait-il ? Ne savait-il pas que la foule est le fauve qui quand il commence à voir le sang devient plus féroce ?
Mais je devais être brisé pour expier vos péchés de la chair. Et je fus brisé. Pas une partie de mon corps qui n'ait pas été frappée.
Je suis l'Homme dont parle Isaïe. Et au supplice commandé s'ajoute celui non commandé, mais créé par la cruauté humaine, des épines.
Vous le voyez, hommes, votre Sauveur, votre Roi, couronné de douleur pour vous libérer la tête de tant de fautes qui y fermentent ?
Réfléchissez-vous à la douleur qu'a subie ma tête innocente pour expier pour vous, pour vos péchés toujours plus atroces de pensée qui se transforment en actes ?
Vous qui vous offensez même quand il n'y a pas de motif de le faire, regardez le Roi offensé, et il est Dieu, avec son ironique manteau de pourpre déchiré, avec le sceptre de roseau et la couronne d'épines.
Il est déjà mourant et ils le fouettent encore de leurs mains et de leurs moqueries. Et vous n'en éprouvez pas de la pitié.
Comme les juifs vous continuez à me montrer le poing et à crier : "Dehors, dehors ! Nous n'avons pas d'autre Dieu que César", ô idolâtres qui n'adorez pas Dieu, mais vous-mêmes et parmi vous celui qui est le plus autoritaire.
Vous ne voulez pas du Fils de Dieu. Pour vos crimes, il ne vous aide pas. Satan est plus serviable. Aussi vous préférez Satan.
Du Fils de l'homme vous avez peur, comme Pilate. Et quand vous le sentez vous dominer par sa puissance, et s'agiter par la voix de la conscience qui vous fait des reproches en son nom, vous demandez comme Pilate : "Qui es-tu ?"
Qui je suis, vous le savez. Même ceux qui me nient savent ce que je suis et qui je suis. Ne mentez pas.
Vingt siècles m'entourent et mettent en lumière qui je suis et vous font connaître mes prodiges.
Pilate est plus pardonnable. Pas vous qui avez un héritage de vingt siècles de Christianisme pour soutenir votre Foi ou pour vous l'inculquer et ne voulez rien savoir.
Et pourtant avec Pilate j'ai été plus sévère qu'avec vous. Je ne lui aï pas répondu. Avec vous je parle, et malgré cela, je ne réussis pas à vous persuader que c'est Moi, que vous me devez Adoration et Obéissance.
Même maintenant vous m'accusez d'être même la ruine de Moi en vous, parce que je ne vous écoute pas.
Vous dites que vous perdez la Foi à cause de cela. Oh ! Menteurs ! Où est-elle votre Foi ? Où est-il votre amour ?
Quand donc priez-vous et vivez-vous avec Amour et Foi ? Êtes-vous des grands ? Rappelez-vous que vous êtes tels parce que je le permets. Êtes-vous des anonymes dans la foule ?
Rappelez-vous qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Moi. Personne n'est plus que Moi et avant Moi. Donnez-moi donc ce culte d'amour qui me revient et je vous écouterai car vous ne serez plus des bâtards mais des fils de Dieu.
Et voilà la dernière tentative de Pilate pour me sauver la vie en admettant qu'il pût la sauver après l'impitoyable et illimitée flagellation.
Il me présente à la foule : "Voilà l'Homme !" Je lui fais humainement pitié à lui. Il espère dans la pitié de la foule.
Mais devant la dureté qui résiste et la menace qui avance, il ne sait pas accomplir un acte surnaturellement juste et bon par conséquent, et dire : "Je le libère parce qu'il est innocent. Vous êtes des coupables, et si vous ne vous dispersez pas, vous allez connaître la rigueur de Rome".
C'est cela qu'il devait dire s'il avait été juste sans calculer le mal qui pouvait lui en venir par la suite.
Pilate n'est pas vraiment bon. Bon est Longin qui, moins puissant que le Préteur et moins défendu, au milieu du chemin, entouré de peu de soldats et d'une multitude ennemie, ose me défendre, m'aider, m'accorder du repos, me réconforter avec les femmes pieuses, et être secouru par le Cyrénéen et enfin d'avoir la Mère au pied de la Croix. Celui-là fut un héros de la Justice et devint ainsi un héros du Christ.
Sachez-le, ô hommes qui vous préoccupez uniquement de votre bien matériel, que Dieu intervient même pour ses besoins quand Il vous voit fidèles à la justice qui est une émanation de Dieu.
Je récompense toujours celui qui agit avec rectitude. Je défends celui qui me défend. Je l'aime et le secours.
Je suis toujours Celui qui a dit : "Qui donnera un calice d'eau en mon Nom aura sa récompense".
A qui me donne de l'Amour, eau qui désaltère mes lèvres de Martyr Divin, je me donne Moi-même, et donc protection et Bénédiction."
Mais continuons maintenant notre méditation, et tournons-nous vers les réactions de Judas, comme celle de Marie.
Judas de Kériot après sa trahison.
Prenons le temps d’approfondir ce que Jésus nous en dit :
Si Judas s'était jeté aux pieds de la Mère.
Jésus dit :
"Horrible, mais pas inutile. Trop de gens croient que Judas a commis une chose de peu d'importance.
Certains arrivent même à dire qu'il a eu du mérite car sans lui la Rédemption ne serait pas venue et par conséquent il est justifié devant Dieu.
En vérité je vous dis que si l'Enfer n'avait pas déjà existé, et existé parfait en ses tourments, il aurait été créé pour Judas encore plus horrible et éternel, parce que de tous les pécheurs et de tous les damnés il est le plus damné et le plus pécheur, et pour lui éternellement il n'y aura pas d'adoucissement de sa condamnation.
Le remords aurait pu aussi le sauver, s'il avait fait du remords un repentir. Mais lui n'a pas voulu se repentir.
Au premier crime de trahison, encore pardonnable à cause de la grande Miséricorde qu'est mon affectueuse faiblesse, il a joint les Blasphèmes, les résistances aux voix de la Grâce qui voulaient encore lui parler à travers les souvenirs, à travers les terreurs, à travers mon Sang et mon manteau, à travers mon regard, à travers les traces de l'institution de l'Eucharistie, à travers les paroles de ma Mère.
Il a résisté à tout. Il a voulu résister comme il avait voulu trahir. Comme il a voulu maudire. Comme il a voulu se suicider. C'est la volonté qui compte dans les choses, dans le bien comme dans le mal.
Quand quelqu'un tombe sans la volonté de tomber, je Pardonne. Tu vois Pierre. Il m'a renié. Pourquoi ? Il ne le savait même pas lui exactement.
Un lâche, Pierre ? Non. Mon Pierre n'était pas un lâche. Contre la cohorte et les gardes du Temple il avait osé frapper Malchus pour me défendre et risqué d'être tué de ce fait.
Ensuite, il s'était enfui, sans avoir la volonté de le faire. Ensuite, il avait renié, sans avoir la volonté de le faire.
Par la suite, il a bien su rester et avancer sur le chemin sanglant de la Croix, sur mon Chemin, jusqu'à arriver à la mort de la Croix.
Il a su par la suite donner de Moi un excellent témoignage au point d'être tué à cause de sa Foi intrépide.
Je le défends, mon Pierre. Sa défaillance a été la dernière de son humanité, mais sa volonté spirituelle n'était pas présente à ce moment. Elle dormait, émoussée par le poids de son humanité.
Quand elle s'éveilla, elle ne voulut pas rester dans le péché et voulut être parfaite. Je lui ai pardonné tout de suite.
Judas n'as pas voulu. Tu dis qu'il paraissait fou et enragé. Il l'était d'une rage satanique. Sa terreur à la vue du chien, animal rare, en particulier à Jérusalem, venait du fait qu'on l'attribuait à Satan, depuis un temps immémorial, cette forme pour apparaître aux mortels.
Dans les livres de magie, on dit encore qu'une des formes préférées de Satan pour apparaître est celle d'un chien mystérieux ou d'un chat ou d'un bouc.
Judas, déjà en proie à la terreur qui lui venait de son crime, convaincu qu'il appartenait à Satan à cause de ce crime, vit Satan en cette bête errante.
Celui qui est coupable voit en tout des ombres de peur. C'est sa conscience qui les crée. Ensuite Satan excite ces ombres qui pourraient encore donner le repentir à un cœur, et en fait des larves horribles qui amènent au désespoir.
Et le désespoir porte au dernier crime, au suicide, A quoi bon jeter le prix de la trahison, quand ce dépouillement n'est le fruit que de la colère et n'est pas fortifié par une volonté droite de se repentir ?
Dans ce cas, se dépouiller des fruits du mal devient méritoire, mais comme il l'a fait. non. Sacrifice inutile.
Ma Mère, et c'était la Grâce qui parlait et la Trésorière qui donnait le Pardon en mon Nom, lui dit : "Repens-toi, Judas. Il Pardonne..."
Oh ! Si je lui aurais pardonné ! S'il s'était jeté aux pieds de la Mère en disant: "Pitié !", elle, la Mère de Pitié, l'aurait recueilli comme un blessé et sur ses blessures sataniques, par lesquelles l'Ennemi lui avait inoculé le Crime, aurait répandu ses larmes qui sauvent et me l'aurait amené, au pied de la Croix, en le tenant par la main pour que Satan ne pût le saisir et les disciples le frapper, amené pour que mon Sang tombât d'abord sur lui, le plus grand des pécheurs.
Et elle aurait été, elle, la Prêtresse admirable sur son autel, entre la Pureté et la Faute, parce qu'elle est la Mère des vierges et des saints, mais aussi la Mère des pécheurs.
Mais lui n'a pas voulu. Méditez le pouvoir de la volonté dont vous êtes les arbitres absolus. Par elle vous pouvez avoir le Ciel ou l'Enfer. Méditez ce que veut dire persister dans la faute.
Le Crucifié, Celui qui se tient les bras ouverts et attachés pour vous dire qu'il vous aime, et qu'il ne veut pas vous frapper, qu'il ne peut vous frapper parce qu'il vous aime et préfère se refuser de pouvoir vous embrasser, unique douleur de son état de crucifié, plutôt que d'avoir la liberté de vous punir, le Crucifié, objet de Divine Espérance pour ceux qui se repentent et veulent quitter la faute, devient pour les impénitents un objet d'une telle horreur qu'elle les fait Blasphémer et user de violence envers eux-mêmes.
Meurtriers de leur esprit et de leur corps à cause de leur persistance dans la faute. Et la vue de Celui qui est doux, qui s'est laissé immoler dans l'espoir de les sauver, prend l'apparence d'un spectre horrifiant.
Marie doit annuler Ève
Jésus dit :
"Le couple Jésus-Marie est l'antithèse du couple Adam-Ève. C'est lui qui est destiné à annuler toute l'œuvre d'Adam et Ève et de ramener l'Humanité au point où elle était quand elle fut créée : riche de grâce et de tous les dons dont le Créateur l'avait comblée.
L'Humanité a subi une régénération totale par l'œuvre du couple Jésus-Marie qui sont ainsi devenus les nouveaux parents de l'Humanité.
Tout le temps précédent est annulé. Le temps et l'histoire de l'homme se compte à partir de ce moment où la nouvelle Ève, par un renversement de la création, tire de son sein inviolé le nouvel Adam, par l'œuvre du Seigneur Dieu,
Mais pour annuler les œuvres des deux Premiers, cause de mortelles infirmités, d'une perpétuelle mutilation, d'appauvrissement, et davantage : d'indigence spirituelle — en effet, après le péché, Adam et Ève se trouvaient dépouillés de tout ce que, richesse infinie, le Père saint leur avait donné — ils ont dû, ces deux Seconds, opérer en tout et pour tout d'une manière opposée à celle des deux Premiers.
Par conséquent pousser l'obéissance jusqu'à la perfection qui s'anéantit et s'immole dans la chair, dans le sentiment, dans la pensée, dans la volonté pour accepter tout ce que Dieu veut. Par conséquent pousser la pureté jusqu'à une chasteté absolue par laquelle la chair... que fut la chair pour Nous les deux purs ?
Un voile d'eau sur l'esprit triomphant, une caresse de vent sur l'esprit roi, un cristal qui isole l'esprit-seigneur et ne le corrompt pas, une impulsion qui soulève et non un poids qui accable. Voilà ce que fut la chair pour Nous.
Moins lourde et moins sensible qu'un vêtement de lin, une substance légère mise entre le monde et la splendeur du moi surhumain, un moyen pour faire ce que Dieu voulait. Rien d'autre.
Avons-nous connu l'amour ? Certainement. Le "parfait amour" nous l'avons connu. Ce n'est pas de l'amour, Ô hommes, la faim sensuelle qui vous pousse à vous rassasier avidement d'une chair.
Cela c'est de la luxure, rien de plus. Tellement vrai qu'en vous aimant ainsi — vous croyez que c'est de l'amour — vous ne savez pas avoir de l'indulgence, vous aider, vous pardonner. Qu'est-ce alors votre amour ? C'est de la haine.
C'est uniquement un désir paranoïaque qui vous pousse à préférer la saveur d'un aliment faisandé à la nourriture saine, fortifiante des nobles sentiments.
Nous avions le "parfait amour", Nous, les parfaitement chastes. Cet amour embrassait Dieu au Ciel et uni à Lui, comme le sont les branches au tronc qui les nourrit, il s'épanchait et descendait en prodiguant le repos, l'abri, la nourriture, le confort sur la Terre et ses habitants.
N'étaient exclus de cet amour aucun de nos semblables, ni les êtres inférieurs, ni la nature végétale, ni les eaux et les astres.
Les mauvais eux-mêmes n'étaient pas exclus de cet amour. Eux aussi, en effet, bien que membres morts, étaient pourtant membres du grand corps de la Création et nous voyions donc en eux, bien que défigurée et souillée par leur méchanceté, la sainte figure du Seigneur qui les avait formés à son image et à sa ressemblance.
En jouissant avec les bons, en pleurant sur ceux qui ne l'étaient pas, en priant (amour actif qui s'extériorise en demandant et en obtenant la protection pour ceux qu'on aime) en priant pour les bons afin qu'ils fussent toujours meilleurs pour s'approcher toujours plus de la perfection du Bon qui nous aime du haut des Cieux, en priant pour ceux qui vacillent entre la bonté et la méchanceté pour qu'ils se fortifient et sachent demeurer sur le chemin saint, en priant pour les mauvais pour que la Bonté parle à leurs esprits, les abatte peut-être par la foudre de sa puissance, mais les convertisse au Seigneur leur Dieu, Nous aimions. Comme personne d'autre n'a aimé.
Nous poussions l'amour au sommet de la perfection pour combler par notre océan d'amour l'abîme creusé par le manque d'amour des Premiers qui s'aimèrent eux-mêmes plus que Dieu, en voulant avoir plus qu'il ne leur était permis pour devenir supérieurs à Dieu.
Par conséquent à la pureté, à l'obéissance, à la charité, au détachement de toutes les richesses de la Terre : chair, puissance, argent, le trinôme de Satan opposé au trinôme de Dieu : Foi, Espérance, Charité; par conséquent à la haine, à la luxure, à la colère, à l'orgueil : les quatre passions perverses opposées aux quatre vertus saintes : force, tempérance, justice, prudence, Nous devions unir une pratique constante de tout ce qui était opposé à la manière d'agir du couple Adam-Ève.
Et si beaucoup, à cause de notre bonne volonté sans limite, il nous fut encore facile de le faire, l'Eternel seul sait à quel point il fut héroïque d'accomplir cette pratique à certains moments et dans certains cas.
Je ne veux ici ne parler que d'un seul, et de ma Mère, pas de Moi. De la nouvelle Ève qui déjà avait repoussé dès ses plus tendres années les flatteries employées par Satan pour la pousser à mordre le fruit et en goûter la saveur qui avait rendue folle la compagne d'Adam; de la nouvelle Ève qui ne s'était pas bornée à repousser Satan mais l'avait vaincu en l'écrasant par une volonté d'obéissance, d'amour, de chasteté, tellement vaste que lui, le Maudit, en était resté écrasé et dompté.
Non ! Non que Satan ne se lève pas de dessous le talon de la Vierge ma Mère ! Il bave et écume, rugit et Blasphème. Mais sa bave coule en bas, mais son hurlement ne touche pas l'atmosphère qui entoure ma Sainte qui ne sent pas la puanteur et n'entend pas ses éclats de rire démoniaques, qui ne voit pas, ne voit pas même la bave répugnante du Reptile éternel parce que les harmonies Célestes et les célestes parfums dansent énamourés autour de la belle et sainte personne et parce que son œil, plus pur que le lys et plus énamouré que celui de la tourterelle qui roucoule, fixe seulement son Seigneur éternel dont elle est la fille, la Mère et l'Épouse.
Quand Caïn tua Abel, la bouche de sa mère proféra les malédictions que son esprit, séparé de Dieu, lui suggérait contre son prochain le plus intime : le fruit de ses entrailles profanées par Satan et souillées par un désir indécent.
Et cette malédiction fut la tache dans le royaume du moral humain, comme le crime de Caïn la tache dans le royaume de l'animal humain.
Le sang sur la Terre, répandu par la main d'un frère. Le premier sang qui attire comme un aimant millénaire tout le sang qu'une main d'homme répand en le tirant des veines de l'homme.
Malédiction sur la Terre proférée par une bouche humaine, comme si la Terre n'avait pas été suffisamment maudite à cause de l'homme révolté contre son Dieu et avait dû connaître les ronces et les épines et la dureté de la glèbe, la sécheresse, la grêle, le gel, la canicule, elle qui avait été créée parfaite et servie par des éléments parfaits pour être une demeure attrayante et belle pour l'homme son roi.
Marie doit annuler Ève. Marie voit le second Caïn : Judas.
Marie sait qu'il est le Caïn de son Jésus : du second Abel. Elle sait que le sang de ce second Abel a été vendu par ce Caïn et que déjà il est répandu. Mais elle ne maudit pas, elle aime et pardonne. Elle aime et rappelle.
Oh ! Maternité de Marie Martyre ! Maternité sublime autant que ta Maternité virginale et Divine !
De cette dernière, c'est Dieu qui t'a fait don ! Mais de la première, toi, Mère sainte, Corédemptrice, tu t'es fait don, car toi, toi seule as su en cette heure, alors que tu sentais déjà ton cœur brisé par la flagellation qui m'avait brisé la chair, dire à Judas ces paroles, toi, toi seule as su en cette heure, alors que tu sentais déjà la croix te briser le cœur, aimer et pardonner.
Marie : la nouvelle Ève. Elle vous enseigne la nouvelle religion qui pousse l'amour à Pardonner à celui qui vous tue un fils.
Ne soyez pas comme Judas qui à cette Maîtresse de Grâce ferme son cœur et désespère en disant : "Lui ne peut me pardonner" faisant douter des paroles de la Mère de la Vérité et par conséquent de mes paroles qui n'avaient pas cessé de répéter que j'étais venu pour sauver et non pour perdre, pour Pardonner à qui venait vers Moi repenti.
Marie : nouvelle Ève, elle a eu de Dieu un nouveau fils ''à la place d'Abel tué par Caïn". Mais elle ne l'eut pas dans une heure de joie brutale qui assoupit la douleur sous les vapeurs de la sensualité et les lassitudes de l'assouvissement.
Elle l'a eu dans une heure de douleur totale, au pied d'un gibet, au milieu des râles du Mourant qui était son Fils, des insultes d'une foule déicide et une désolation imméritée et totale puisque Dieu aussi ne la consolait plus.
La vie nouvelle commence pour l'Humanité et pour chaque homme par Marie. Dans ses vertus et sa manière de vivre se trouve votre école.
Et dans sa douleur qui eut tous les visages, même celui du Pardon au meurtrier de son Fils, se trouve votre Salut."…
Plus l'esprit sera évolué et plus vous connaîtrez Dieu. Connaître Dieu veut dire l'aimer et le servir et d'être ainsi capables de l'invoquer pour soi et pour les autres.
Devenir par conséquent les Prêtres qui de la Terre prient pour leurs frères. Car est Prêtre celui qui est consacré, mais l'est aussi le croyant convaincu, fidèle et plein d'Amour.
L'est surtout l'âme victime qui s'immole elle-même sous l'impulsion de la Charité.
Ce n'est pas l'habit mais l'âme que Dieu observe. Et je vous dis qu'en vérité à mes yeux beaucoup de tonsurés m'apparaissent qui de sacerdotal n'ont que la tonsure et beaucoup de laïcs pour qui la Charité qui les possède et par laquelle ils se laissent consumer est Huile d'Ordination qui fait d'eux mes Prêtres, inconnus du monde mais connus de Moi qui les Bénis."
Pour poursuivre et terminer notre méditation sur Le Chemin de Croix de Jésus tel qu’il l’a révélé à Maria Valtorta, je mets maintenant les liens correspondants permettant à chacun d’approfondir les passages qu’il désire approfondir sur cette longue Journée du Vendredi Saint…je poursuivrais tout ce qui rejoint la douleur de La Passion de Marie dans la méditation du Samedi Saint (demain), même si une bonne partie se situe dans la nuit du Vendredi…mais arrêtons-nous aujourd’hui sur La Passion de Jésus :
Jean va prendre la Mère.
Du Prétoire au Calvaire.
La Crucifixion.
Le tombeau. La terrible angoisse de Marie. L'embaumement du Sauveur.
Le retour au Cénacle.
CHEMIN DE CROIX AU COLISEE DE ROME PAR LE PAPE BENOÎT XVI.
Je ne le développe pas en détails, laissant chacun le soin d’approfondir les stations qu’il désire.
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=2204111_via_crucis
Méditations du Chemin de Croix du Vendredi Saint au Colisée
Par sœur Maria Rita Piccione, O.S.A.
ROME, Mercredi 20 Avril 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous la présentation et les méditations du Chemin de Croix que le Pape Benoît XVI présidera vendredi 22 Avril 2011, à 21 heures, au Colisée. Les méditations ont été rédigées par sœur Maria Rita Piccione, O.S.A., présidente de la Fédération des monastères augustiniens d'Italie « Madonna del buon consiglio ».
OFFICE DES CELEBRATIONS LITURGIQUES
DU SOUVERAIN PONTIFE
CHEMIN DE CROIX
AU COLISÉE
PRÉSIDÉ PAR LE SAINT-PÈRE
BENOÎT XVI
VENDREDI SAINT 2011
MÉDITATIONS
DE
Sœur Maria Rita Piccione, O.S.A.
Présidente de la Fédération
des Monastères Augustiniens d'Italie
« Madonna Del Buon Consiglio »
PRÉSENTATION
« Ainsi en est-il de celui qui voit de loin sa patrie, mais qui en est séparé par la mer; il a beau voir le but où il doit diriger ses pas, les moyens lui manquent pour s'y transporter. Pareillement (...) entre elle et nous s'étend la mer du siècle présent (...) ; toutefois dès maintenant nous voyons où nous allons.
Afin de nous procurer le moyen d'y parvenir, celui-là est venu vers qui nous voulions aller. Il a préparé un navire sur lequel nous pourrons traverser la mer.
Personne, en effet, ne peut traverser la mer de ce siècle, à moins que la Croix de Jésus-Christ ne le porte. (...) Il vaut donc mieux (...) ne pas se séparer de la Croix (...) et elle le conduira au port. »
Ces paroles de saint Augustin, tirées des Traités sur l'Évangile de saint Jean (2, 2), nous introduisent à la prière de la Via Crucis.
En effet, la Via Crucis a pour but de revivifier en nous ce geste de nous agripper au bois de la Croix du Christ tout au long de la mer de notre existence.
La Via Crucis n'est donc pas une simple pratique de dévotion populaire à la veinure sentimentale ; elle exprime l'essence de l'expérience chrétienne : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa Croix et qu'il me suive » (Mc 8, 34).
C'est pour cela que, tous les Vendredis Saints, le Saint-Père parcourt à nouveau la Via Crucis devant le monde entier et en communion avec lui.
INTRODUCTION
Le Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces.
Frères et Sœurs dans le Christ,
Nous nous retrouvons ce soir dans le cadre suggestif du Colisée romain, convoqués par la Parole qui vient d'être proclamée, pour parcourir avec le Saint-Père Benoît XVI le Chemin de Croix de Jésus.
Fixons sur le Christ notre regard intérieur et invoquons-le d'un cœur ardent : « Je te prie, Seigneur, dis à mon âme : je suis ton salut ! Dis-le afin que je l'entende ! »
Sa voix réconfortante se noue au fil fragile de notre « oui » et l'Esprit Saint, doigt de Dieu, tisse la trame solide de la foi qui conforte et conduit.
Suivre, croire, prier : voici les pas simples et sûrs qui soutiennent notre marche tout au long du Chemin de Croix et qui nous laissent entrevoir petit à petit le chemin de la Vérité et de la Vie.
PRIÈRE INITIALE
Le Saint-Père :
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
R. Amen.
Le Saint-Père :
Prions.
Brève pause de silence.
Seigneur Jésus,
tu nous invites à te suivre aussi en ton heure ultime.
En toi se trouve chacun de nous,
et nous, en grand nombre, nous sommes un en toi.
Ton heure est l'heure de l'épreuve de notre vie,
dans ses aspects les plus rudes et les plus durs ;
c'est l'heure de la passion de ton Église
et de l'humanité entière.
C'est l'heure des ténèbres :
quand « les fondements de la terre ont tremblé »
et l'homme, « parcelle de ta création », gémit et souffre avec elle ;
quand les différents masques du mensonge raillent la vérité
et les illusions du succès étouffent l'intime rappel de l'honnêteté
quand le vide de sens et de valeurs annule l'œuvre éducative
et le désordre du cœur entame l'ingénuité des petits et des faibles ;
quand l'homme perd le chemin qui le conduit au Père
et ne reconnaît plus en toi le beau visage de sa propre humanité.
En cette heure s'insinuent la tentation de la fuite,
le sentiment du désarroi et de l'angoisse,
tandis que le tourment du doute ronge l'esprit
et le rideau de l'obscurité descend sur l'âme.
Et toi, Seigneur, qui lis dans le livre ouvert de notre cœur fragile,
tu reviens nous demander ce soir
comme un jour aux Douze :
« Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Non, Seigneur, nous ne pouvons ni ne voulons partir,
car « tu as les paroles de la vie éternelle »,
toi seul tu es « la parole de vérité »
et ta Croix
est la seule « clé qui nous ouvre aux secrets de la vérité et de la vie ».
« Nous te suivrons où que tu ailles ».
Dans cette adhésion réside notre adoration,
tandis qu'à l'horizon du pas encore
un rayon de joie embrasse le déjà de notre marche.
R. Amen.
PREMIÈRE STATION
Jésus est condamné à mort
Jésus se tait ; il garde en lui la vérité
Pour poursuivre cette méditation avec les 14 Stations du Chemin de Croix, ouvrir le lien ci-dessus.
http://www.vivrelafoi.cef.fr/tps_grace/chemin_croix/start.php.
Sur notre route quotidienne,
faite de joies et de peines,
près de Toi, nous marchons,
en Toi, nous espérons.
Comment vivre le Chemin de Croix
Le Chemin de Croix des origines à aujourd'hui
Les Chemins de Croix du Colisée à Rome
Les 14 stations selon les évangiles
Les 14 stations selon la tradition du 17ème siècle
Le temps de la Croix est d'abord un temps de la grâce, plus que de la prière, parce que nous le vivons avec le Christ. Ce chemin de la grâce, c'est d'abord celui du salut où toute son humanité, au nom de toute l'humanité et de la nôtre s'est réunie à la vie divine.
Le péché est effacé par le salut de son sacrifice, de son offrande à la volonté entière et infini de Dieu. L'arbre du bien et du mal, qui fut cause de la rupture originelle, est devenu l'arbre de l'amour offert, de l'alliance éternelle.
Comment vivre le chemin de Croix.
"Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive" (Mt 16, 24)
Depuis vingt siècles, l'Eglise se rassemble en cette soirée, pour se rappeler et pour revivre les événements de l'ultime étape du chemin terrestre du Fils de Dieu. Aujourd'hui, comme chaque année, l'Eglise qui est à Rome se réunit au Colisée, pour se mettre à la suite de Jésus qui, "portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit: Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha" (Jn 19, 17).
Nous nous trouvons ici, convaincus que le chemin de croix du Fils de Dieu ne fut pas le simple fait de marcher vers le lieu de son supplice. Nous croyons que chaque pas du Condamné, chacun de ses gestes et chacune de ses paroles, et aussi ce qu'ont vécu et accompli ceux qui ont pris part à ce drame, nous parlent continuellement.
C'est aussi dans sa souffrance et dans sa mort que le Christ nous révèle la vérité sur Dieu et sur l'homme. Nous voulons réfléchir avec une intensité particulière sur le contenu de cet événement, afin qu'il parle avec une force nouvelle à nos esprits et à nos coeurs, et qu'il devienne pour nous source de la grâce d'une authentique participation.
Participer signifie avoir part. Que veut dire avoir part à la croix du Christ? Cela veut dire faire l'expérience dans l'Esprit Saint de l'amour que la croix du Christ cache en elle. Cela veut dire reconnaître, à la lumière de cet amour, sa propre croix. Cela veut dire la prendre sur ses épaules et, toujours en vertu de cet amour, marcher...
Marcher tout au long de la vie, en imitant Celui qui "endura une croix, dont il méprisa l'infamie, et qui est assis désormais à la droite du trône de Dieu" (He 12, 2).
Méditation de Jean Paul II au Colisée
avril 2000
Le Chemin de Croix, des origines à aujourd'hui.
Dès les premiers siècles, des chrétiens, pénitents ou non, eurent à coeur de venir sur les pas de Jésus, au lieu même où il vécut pour nous sa Passion et sa Résurrection. Ils furent nombreux, malgré les difficultés, à se rendre à Jérusalem dès les premiers siècles, et en particulier lors de la semaine de la Passion du Christ..
Quand vient le temps des Turcs sur la Terre Sainte, il y eut bien quelque ralentissement dans le rythme de ces pèlerinages. Ils reprirent de plus belle lorsque les Croisades réouvrirent la route. Comme les Franciscains étaient les gardiens des Lieux Saints, les "Custodes", en vertu d'un accord passé avec les Turcs, ils dirigeaient à Jérusalem les exercices spirituels des pèlerins sur la "Via Dolorosa" allant du tribunal de Pilate dans la ville basse jusqu'au Saint Sépulcre, en passant par le Golgotha.
Pour ceux qui ne pouvaient se rendre en Terre Sainte, ils imaginèrent et diffusèrent aux 14ème et 15ème siècles la dévotion du Chemin de la Croix, comme ils le firent pour la crèche de la Nativité.
Les pèlerins voulaient raviver leur souvenir de la Ville Sainte, les autres voulaient parcourir "ce chemin de croix" dans les rues de leurs cités ou sur les chemins de leurs villages, comme s'ils étaient dans les rues de Jérusalem, en s'arrêtant à chaque station pour méditer les souffrances du Christ. Pour cela, l'itinéraire du Calvaire était évoqué par des tableaux dans les églises, par des croix sur les chemins.
Au début le nombre des "stations", comme les divers épisodes qui les illustraient, étaient variables. Il fallut attendre le 18ème siècle pour voir se fixer leur nombre, par les pape Clément XII et Benoît XIV, qui donnèrent au Chemin de Croix le caractère qu'on lui connaît jusqu'à maintenant. A 49 kms de Nantes, le célèbre calvaire de Pontchâteau, édifié en 1709 par saint Louis Marie Grignon de Montfort, est resté un lieu de pèlerinage des visiteurs de l'été.
Les "stations" ainsi fixées rappelaient des épisodes rapportés par les évangiles, ou d'autres venaient d'une tradition plus large, comme la rencontre avec Véronique, ou Jésus tombant plusieurs fois sous le poids de sa croix.
L'Eglise, tout en donnant sa reconnaissance nécessaire à cette dévotion, n'en fit jamais une liturgie proprement dite. Elle fait partie de ce que les "instructions" pontificales appellent les "pia exercitia", les "pieux exercices". Ce qui caractérise ces "pieux exercices", c'est la liberté de leur organisation, à la condition qu'ils soient approuvés dans le sens même de l'Eglise.
Depuis 1958 et la construction à Lourdes d'un chemin de croix de 15 stations, l'habitude s'est répandue de le terminer, dans l'espérance de la Résurrection du Christ. Jean Paul II termine ainsi les Chemins de Croix du Colisée à Rome.
Le même pape, tout en conservant le nombre de 14 stations, en a modifia la liste depuis plusieurs années, de manière à supprimer celles privées de référence biblique précise, c'est-à-dire les 3 chûtes de Jésus, sa rencontre avec sa Mère, celle avec Véronique. Il les remplaça par celles de Jésus au Jardin des Oliviers, le reniement de Pierre et la promesse du paradis au bon larron. C'est ce déroulement selon les évangiles que nous développons ici.
Les Chemins de Croix au Colisée de Rome.
Jean Paul lI a voulu continuer ce dont Paul VI avait repris la tradition, en 1964, celle du rite du Chemin de Croix du Vendredi Saint au Colisée, lieu particulièrement symbolique des martyrs. La tradition remontait à l'Année sainte jubilaire de 1750, lancée par saint Léonard de Port-Maurice.
Jusqu'à 1983, les méditations étaient tirées de la Sainte-Ecriture, des méditations des Pères de l'Eglise et des saints, des docteurs. Mais en 1984, le pape Jean-Paul II avait voulu les composer lui-même à l'occasion du Jubilé extraordinaire de la Rédemption.
C'est également en raison du Grand Jubilé de l'Incarnation en 2000 que Jean-Paul II a composé lui-même les méditations de cette année, des méditations inspirées aussi de son récent pèlerinage à Jérusalem. A l'improviste, le dimanche 26 mars, le pape avait souhaité, au dernier jour de son pèlerinage, se rendre à nouveau au Golgotha, au pied de la Croix.
Depuis 1985, la célébration de la Croix au Colisée a des résonances oecuméniques. Il a pris l'habitude de faire appel à des personnalités contemporaines, dont André Frossard, en 1986 ; le cardinal Hans Urs von Balthasar, en 1988 ; le Patriarche latin de Jérusalem, Michel Sabbah, en 1990 ; Mère Anna Maria Canopi, abbesse de l'abbaye bénédictine italienne " Mater Ecclesiae ", près de Novare. Mais aussi des personnalités d'autres confessions chrétiennes, comme le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, en 1994 ; une moniale protestante, Minke de Vries, de Grandchamp, en Suisse, en 1995 ; Sa Sainteté Karékin Ier Catholicos de tous les Arméniens, en 1997 ; le théologien orthodoxe français, laïc, Olivier Clément, en 1998 ; ou bien des personnalités représentant les souffrances du monde contemporain comme le cardinal Vinko Puljic, archevêque de Sarajevo, en 1996.
Les stations du Chemin de Croix selon les évangiles
Nous donnons ici pour chacune d'elles une méditation, souvent celle du patriarche Bartholomée Ier en 1994, un autre texte et l'ensemble des textes évangéliques correspondants. Elles sont illustrées par les céramiques réalisées par les religieuses bénédictines de Jouarre (Seine-et-Marne) pour une église de Haute-Garonne.
Première station : Jésus au jardin des Oliviers
Deuxième station : Jésus, trahi par Judas, est arrêté
Troisième station : Jésus est condamné par le Sanhédrin
Quatrième station : Jésus est renié par Pierre
Cinquième station : Jésus est jugé par Pilate
Sixième station : Jésus est flagellé et couronné d'épines
Septième station : Jésus est chargé de la croix
Huitième station : Jésus est aidé par Simon de Cyrène pour porter la croix
Neuvième station : Jésus rencontre les femmes de Jérusalem
Dixième station : Jésus est crucifié
Onzième station : Jéus promet son Royaume au bon larron
Douzième station : Jésus sur la croix, sa mère et son disciple
Treizième station : Jésus meurt sur la croix
Quatorzième station : Jésus est déposé au sépulcre
Sur la route d'Emmaüs
Les quatorze stations selon la tradition du 17ème siècle.
Ces stations sont celles qui se retrouvent le plus souvent dans nos églises.
1 - Jésus est condamné à mort
2 - Jésus est chargé de sa croix.
3 - Jésus tombe pour la première fois.
4 - Jésus rencontre Marie, sa Mère.
5 - Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.
6 - Véronique essuie le visage de Jésus.
7 - Jésus tombe pour la deuxième fois.
8 - Jésus réconforte les femmes de Jérusalem.
9 - Jésus tombe pour la troisième fois.
10 - Jésus est dépouillé de ses vêtements.
11 - Jésus est attaché à la croix.
12 - Jésus meurt sur la croix.
13 - Jésus est déposé de la croix.
14 - Jésus est mis au tombeau.
Tu t'es abaissé, et tu nous as élevés,
tu t'es humilié, et tu nous as honorés,
tu t'es fait pauvre, et tu nous as enrichis...
tu montas sur un âne, et tu nous as pris dans ton cortège...
tu fus conduit prisonnier chez le grand prêtre, et tu nous as libérés...
tu gardas le silence, et tu nous as instruits,
tu fus souffleté comme un esclave, et tu nous as affranchis,
tu fus dépouillé de tes vêtements, et tu nous as revêtus.
Tu fus attaché à une colonne, et tu as détaché nos liens,
tu fus crucifié, et tu nous as sauvés,
tu goûtas le vinaigre, et tu nous as abreuvés de douceur,
tu fus couronné d'épines, et tu nous as faits rois,
tu mourus, et tu nous as fait vivre,
tu fus mis au tombeau, et tu nous as réveillés.
Tu ressuscitas dans la gloire, et tu nous as donné la joie...
(Liturgie Maronite)
Hymne : La Parole en silence
La Parole en silence
se consume pour nous.
L'espoir du monde
a parcouru sa route.
Voici l'heure où la vie
retourne à la source :
dernier labeur de la chair
mise en croix.
Serviteur inutile,
les yeux clos désormais,
le Fils de l'homme
a terminé son œuvre.
La lumière apparue
rejoint l'invisible,
la nuit s'étend sur le corps
Jésus meurt.
Maintenant tout repose
dans l'unique oblation.
Les mains du Père
ont recueilli le souffle.
Le visage incliné
s'apaise aux ténèbres,
le coup de lance a scellé
la passion.
Le rideau se déchire
dans le Temple désert.
La mort du juste
a consommé la faute,
et l'Amour a gagné
l'immense défaite :
demain, le Jour surgira
du tombeau.
Date de dernière mise à jour : 29/03/2024
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