Dimanche de Pâques : la Résurrection du Seigneur, Solennité des solennités. Fête le 31 Mars 2024.

Dimanche 31 Mars 2024 : Fête du Dimanche de Pâques : Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, Solennité des solennités.

Resurrection du seigneur 11

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  Dimanche de Pâques : Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, Solennité des solennités.

Dominica Resurrectionis

Dimanche de Pâques

Extraits du Message « Urbi et Orbi »
du Pape Benoît XVI

Chers Frères et Sœurs de Rome et du monde entier !
De tout cœur, je forme pour vous tous des vœux de Pâques avec les mots de saint Augustin : « Resurrectio Domini, spes nostra – la Résurrection du Seigneur est notre espérance » (Sermon 261, 1).
Par cette affirmation, le grand Évêque expliquait à ses fidèles que Jésus est ressuscité afin que nous-mêmes, pourtant destinés à mourir, nous ne désespérions pas en pensant qu’avec la mort la vie est totalement finie ;
Le Christ est ressuscité pour nous donner l’espérance (cf. ibid.).

En effet, une des questions qui cause le plus d’angoisse dans l’existence de l’homme est précisément celle-ci : qu’y-a-t-il après la mort ?
À cette énigme, la Solennité de ce jour nous permet de répondre que la mort n’a pas le dernier mot, parce que, à la fin, c’est la Vie qui triomphe.
Et cette certitude qui est nôtre ne s’appuie pas sur de simples raisonnements humains, mais bien sur un fait historique de Foi : Jésus Christ, crucifié et enseveli, est ressuscité avec son corps glorieux.
Jésus est ressuscité pour que nous aussi, en croyant en Lui, nous puissions avoir la Vie éternelle.
Cette annonce est au cœur du message évangélique.
Saint Paul le déclare avec force : « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre message est sans objet, et votre Foi est sans objet ».
Et il ajoute : « Si nous avons mis notre espoir dans Le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1 Co 15, 14.19).
Depuis l’aube de Pâques, un nouveau printemps d’espérance envahit le monde ; depuis ce jour, notre résurrection est déjà commencée, parce que Pâques n’indique pas simplement un moment de l’histoire, mais le début d’une condition nouvelle : Jésus est ressuscité non pas pour que sa mémoire reste vivante dans le cœur de ses disciples, mais bien pour que Lui-même vive en nous et qu’en Lui nous puissions déjà goûter la Joie de la Vie éternelle.

La Résurrection n’est donc pas une théorie, mais une réalité historique révélée par l’Homme Jésus Christ à travers sa « Pâque », son « passage » qui a ouvert une « voie nouvelle » entre la terre et le Ciel (cf. He 10, 20).
Ce n’est ni un mythe, ni un rêve, ce n’est ni une vision, ni une utopie, ce n’est pas une fable, mais un événement unique et définitif :
Jésus de Nazareth, fils de Marie, qui au soir du Vendredi saint a été descendu de la Croix et mis au tombeau, est sorti victorieux de la tombe.
En effet, à l’aube du premier jour après le sabbat, Pierre et Jean ont trouvé le tombeau vide. Madeleine et les autres femmes ont rencontré Jésus ressuscité ; il a été reconnu aussi par les deux disciples d’Emmaüs à la fraction du pain ; le Ressuscité est apparu aux Apôtres le soir venu dans le Cénacle et ensuite à beaucoup d’autres disciples en Galilée.

L’annonce de la Résurrection du Seigneur illumine les zones d’ombre du monde dans lequel nous vivons.
Je pense particulièrement au matérialisme et au nihilisme, à une vision du monde qui ne sait pas dépasser ce qui est expérimentalement constatable, et qui se retrouve inconsolée dans la conscience du néant qui serait le point d’arrivée ultime de l’existence humaine.
C’est un fait que si Le Christ n’était pas ressuscité, le « néant » serait destiné à l’emporter. Si nous retirons Le Christ et sa Résurrection, il n’y a pas d’issue pour l’homme et toute espérance demeure une illusion.
Mais précisément aujourd'hui, éclate avec force l’annonce de la Résurrection du Seigneur, et elle est la réponse à la question incessante des sceptiques, rapportée aussi par le livre de Qohélet : « Y a-t-il une seule chose dont on dise : “voilà enfin du nouveau” ? » (Qo 1, 10). Oui, répondons-nous, le matin de Pâques tout a été renouvelé. « La mort et la vie s’affrontèrent / en un duel prodigieux : / le Prince de la vie mourut ; / vivant, il règne » (Séquence pascale).
Voilà la nouveauté ! C’est une nouveauté qui change l’existence de celui qui l’accueille, comme on le voit chez les saints. C’est ce qui est arrivé, par exemple, à saint Paul.

Bien souvent, dans le cadre de l’Année paulinienne, nous avons eu l’occasion de méditer sur l’expérience du grand Apôtre. Saul de Tarse, le persécuteur acharné des Chrétiens, a rencontré Le Christ ressuscité sur le chemin de Damas et il a été « conquis » par Lui.
Le reste nous est bien connu. Il s’est produit chez Paul ce qu’il écrira plus tard aux Chrétiens de Corinthe :
« Si quelqu’un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né » (2 Co 5, 17).
Tournons notre regard vers ce grand évangélisateur qui, avec l’enthousiasme et l’audace de son action apostolique, a porté l’Évangile à tant de populations du monde d’alors.
Son enseignement et son exemple nous stimulent à rechercher Le Seigneur Jésus. Ils nous encouragent à mettre notre confiance en Lui, car désormais la conscience du néant qui tend à intoxiquer l’humanité a été submergée dans la Lumière et l’Espérance qui proviennent de la Résurrection.
Désormais, elles sont vraies et bien réelles les paroles du Psaume : « Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière ! » (138 (139), 12).
Ce n’est plus le néant qui enveloppe toutes choses, mais la présence amoureuse de Dieu. Le règne de la mort a même été anéanti, parce que dans les « enfers » aussi le Verbe de vie, poussé par le souffle de l’Esprit, est arrivé (cf. v. 8).

S’il est vrai que la mort n’a plus aucun pouvoir sur l’homme et sur le monde, il subsiste cependant encore beaucoup, trop de signe de son antique domination.
Si par la Pâques, Le Christ a extirpé la racine du mal, il a toutefois besoin d’hommes et de femmes qui dans tous les temps et lieux l’aident à affirmer sa victoire avec les mêmes armes que lui : les armes de la Justice et de la Vérité, de la Miséricorde, du Pardon et de l’Amour. [...].

Resurrection Domini, spes nostra ! La Résurrection du Christ est notre Espérance ! Cela, l’Église le proclame avec Joie : elle annonce l’Espérance, que Dieu a rendu ferme et invincible en ressuscitant Jésus Christ d’entre les morts ; elle communique l’espérance, qu’elle porte dans le cœur et veut partager avec tous, et partout, spécialement là où les Chrétiens souffrent la persécution à cause de leur Foi et de leur engagement pour la Justice et pour la Paix ; elle invoque l’espérance capable de susciter le courage pour le bien aussi et surtout quand il est coûteux.
Aujourd’hui, l’Église chante « le jour que Le Seigneur a fait » et elle invite à la Joie. Aujourd’hui l’Église prie, invoque Marie, Étoile de l’Espérance, pour qu’elle guide l’humanité vers le port sûr du Salut qui est le Cœur du Christ, la Victime pascale, l’Agneau qui « a racheté le monde », l’Innocent qui « nous a réconcilié, nous pécheurs, avec Le Père ».
À Lui, le Roi vainqueur, à Lui le Crucifié et le Ressuscité, nous crions avec Joie notre Alléluia !

Surrexit Dominus vere, alleluia! 

A9a4c161Surrexit Dominus vere, alleluia!
>>> Hallelujah - Choir of King's College

Message Pascal et Bénédiction "Urbi et Orbi"

Vidéo message de Pâques du Pape François (en 6 langues)
Indulgence plénière: >>Ctrl+clic>>Urbi et Orbi

Lecon62

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11423/Paques.html

Pâques

L'année des Chrétiens est marquée par un grand nombre de Fêtes. Elles rappellent l'essentiel des événements vécus par Jésus. La Fête de Pâques est au cœur de la Foi Chrétienne. Pâques dans la Bible
Dans la nuit du Samedi au Dimanche de Pâques, les Chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ.
C'est l'occasion pour eux de renouveler leur profession de Foi Baptismale. C'est la raison pour laquelle les adultes demandant le Baptême (les catéchumènes) sont Baptisés dans leurs paroisses pendant la veillée pascale. ('Vigile pascale et dimanche de Pâques')

Pâques un événement grave et joyeux, une histoire bouleversante et incroyable, qui nous bouscule et nous interpelle au plus profond de notre vie (de notre humanité) et au plus profond de notre Foi. (diocèse de Grenoble-Vienne)

Pâques célèbre la Résurrection du Christ le troisième jour après sa mort sur la Croix. Cet événement est le cœur même de la Foi Chrétienne. C’est pourquoi les Chrétiens se préparent à la Fête de Pâques depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte. (diocèse d'Évreux )

La date de Pâques change chaque année. Pourquoi? (diocèse d'Arras)
La Fête de Pâques est la Fête Chrétienne la plus ancienne et la Fête centrale de l'année liturgique.
Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l'élément central de la Foi Chrétienne.
En même temps elle nous fait participer à sa Résurrection en Célébrant notre passage de la mort à la Vie.
C'est la bonne nouvelle de la victoire de la Vie. Pâques est une Fête que l'on célèbre dans une joie communicative. "Ce jour que fit Le Seigneur est un jour de Joie, Alléluia". (site du cybercuré de Nanterre)

La Semaine Sainte et Pâques (infocatho)
La Résurrection du Seigneur - méditation pour la Solennité des solennités
Voici près de deux mille ans, la lumière de la Vie Nouvelle a jailli d'un tombeau. Désormais, pour toujours, et dans cet aujourd'hui qui est le nôtre, toutes choses sont remplies de cette Lumière, le Ciel, la Terre et les Enfers. (père Jacques Fournier)

 

Ressurection 1 

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-2452982.html.

II - Solennité de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ (Messe du jour)

Salve Festa Dies ! En ce Dimanche de Pâques, Solennité des Solennités pour l'Eglise ! ...car voici maintenant près de 2000 ans, Jésus-Christ a historiquement jailli d'un tombeau.
Avec notre Sauveur, nous avons maintenant la certitude intérieure que la mort - qui nous attend tous - n'aura pas le dernier mot.
En effet, depuis notre Baptême, ce jour « où nous avons été ensevelis avec Le Christ dans sa mort, (...) nous vivons nous aussi dans une vie nouvelle » (Epître de Saint Paul aux Romains 6, 4).
Introït de la Messe : « Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia. Ps. Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam. Glória Patri… Resurréxi… » (« Je suis ressuscité, et je suis encore avec vous, Alléluia : Vous avez posé votre main sur Moi, alléluia ; Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia. Ps. Seigneur, Vous m’avez éprouvé et vous me connaissez : vous avez été témoin de ma mort et de ma résurrection. Gloire au Père… Je suis ressuscité… ») Vidi aquam + Kyriale et Credo de Dumont
A Pâques, la Liturgie de l'Église célèbre avec Joie la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ.
C'est un fait historique que les saintes femmes, les apôtres et les disciples ont constaté, touché et vu (1 Corinthiens 15, 3-8 ; Jean 20, 1-29 ; Matthieu 28, 9-10) ...mais surtout témoigné aux païens et aux juifs !
La magnifique séquence liturgique de ce jour nous rappelle cette importance historique. Marie-Magdeleine a vraiment vu les témoins angéliques, le suaire mais aussi les vêtements du Christ-Ressuscité.
Avec la Grâce de notre Foi, nous devons à notre tour témoigner de cette Joie Pascale. St Pierre lui-même nous exhorte a être toujours prêts pour rendre raison de l'Espérance qui est aujourd'hui en nous (1 Pierre 3, 16) ...car par sa propre mort, Le Christ a changé la nature même de la mort ; Il en a fait un "passage", une Pâque dans le Royaume de Dieu ; Il a transformé en une victoire ce qui est et reste une tragédie humaine.
Un jour que Dieu seul connait, la mort viendra aussi nous prendre mais dans cette Résurrection Pascale réside toute notre Foi et notre Espérance car la mort, le mal et toutes les souffrances de ce monde ne gagneront pas le combat (cf : Séquence : "mors et vita duello conflixere mirando, dux vitae mortuus regnat vivus").
C'est une Vérité de Foi et la Liturgie de l'Église nous le rappelle chaque Dimanche dans le Credo : "et expécto resurrectionem mortuorum".

Si nous voulons gagner ce combat, prenons notre vie au sérieux car la Résurrection des morts se conjuguera avec la séparation des boucs et des brebis (Matthieu 25, 31-46).
Ceux et celles qui auront vécu toute leur existence dans la haine, le péché et l'orgueil – sans avoir eu le temps de se repentir, ressusciteront aussi mais pour tomber dans l'Enfer éternel.
A l'inverse, ceux et celles qui auront choisi, avec l'Église pour Mère, le difficile chemin (Matthieu 7, 13-14) de la sainteté pourront s'entendre dire :
"Venez, les bénis de mon Père ; recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la Création du monde" (Matthieu 25, 34).
Grande sera alors notre Joie !

Jesus ressuscite 

http://www.carmel.asso.fr/Dimanche-de-Paques-Jean-20-1-8.html.

Pierre et Jean au tombeau vide !

Au petit matin, deux hommes courent vers le tombeau de Jésus, Pierre, qui s’est bien ressaisi après sa trahison, et Jean, qui a tout vécu de très près, au pied de la Croix avec Marie.
Jean a encore dans les yeux les scènes tragiques du vendredi, et ces images de souffrance et de mort se mêlent aux souvenirs des trois années où les disciples ont vécu chaque jour avec le Maître, partageant ses repas, ses fatigues, sa mission.
Rencontrer Jésus, c’était chaque jour quelque chose de très simple, mais aussi, chaque jour, un événement qui se gravait dans les yeux et dans le cœur.
Les voilà arrivés. Ils traversent un petit jardin, en contrebas du Golgotha. Jean se penche, regarde rapidement, puis s’efface pour laisser entrer Pierre, qui est l’aîné et le responsable. Pierre regarde posément : les linges sont là, à la place du corps ; le suaire est là aussi, à la place de la tête, bien roulé à part. Il se dit : « Les femmes ont raison : on a enlevé le seigneur. Où est-il maintenant ? »
C’est alors, dit l’évangile, que Jean entra à son tour : « Il vit et il crut ».
Qu’a-t-il vu ? Les mêmes choses que Pierre, les mêmes linges, au même endroit, et le tombeau, étrangement calme, étrangement vide. « Il vit et il crut ».
En Galilée et en Judée, Jean n’avait encore que pressenti le mystère de Jésus. Il voyait, il devinait beaucoup de choses, et souvent son regard, en suivant Jésus, devenait une question muette.
Mais ce matin-là, Jean a vu et il a cru. Il a vu les signes de l’absence, et il y a lu l’assurance que Jésus était vainqueur.
Le tombeau est vide, oui ; mais personne n’a volé le corps de Jésus ; le tombeau est vide, mais Jésus, vivant avec son corps, n’est pas ailleurs, quelque part dans notre monde : il est vivant auprès de Dieu !
Jean a cru. Dans la pénombre du tombeau, une lumière très douce s’est faite en lui ; une sorte d’évidence heureuse l’a aveuglé et submergé : Jésus est vivant, vivant pour toujours et source de vie !
Ils sont là, tous deux, Jean et Pierre, tout essoufflés encore, seuls, tous deux, dans la pierre froide, mais jamais Jésus n’a été aussi présent pour Jean, dont la Foi vient de jaillir comme un cri de triomphe, mais un cri qui résonne au plus profond du cœur, là où aucun mot n’est assez beau ni assez vrai, un cri de triomphe qui sort du silence et qui y revient : « Le Seigneur est ressuscité ! »
Mais cette joie qui l’envahit est de telle sorte qu’elle agrandit le cœur ; et Jean, à l’instant même où il reconnaît en Jésus absent son Seigneur et son Dieu, découvre sa mission : au cœur de la communauté de Jésus, il sera le témoin de sa présence.

Frères et sœurs, en ce matin de Pâques, nous entrons à notre tour dans le tombeau vide. Nous ne sommes pas essoufflés, peut-être parce que nous n’avons plus la force, ou le goût, ou le courage, de chercher vraiment le Seigneur et de courir vers la bonne nouvelle.
Et pourtant, dans la pierre du tombeau, la joie de Pâques nous attend, tous, tels que nous sommes et là où nous en sommes, tous, avec la pesanteur de nos existences, avec les mensonges de notre cœur, avec nos lassitudes et avec la petite flamme de notre espérance.

À tous, la joie du Ressuscité est promise ; mais c’est Lui qui la donne. On ne peut se donner à soi-même l’allégresse de Pâques, le Bonheur de la Vie de Dieu.
On ne peut déposer en soi-même artificiellement la Joie du Ressuscité, car elle serait ou trop bruyante, ou offensante pour ceux qui souffrent. Il faut la recevoir, en ouvrant les yeux, le cœur et les mains.
La joie du premier jour, c’est Jésus qui nous l’offre, et c’est pourquoi elle peut tout envahir.
Ce n’est pas une joie à côté de tout le reste ni à part de la vie réelle, comme une parenthèse dans le quotidien.
Ce n’est pas une joie malgré tout le reste, malgré le quotidien que nous retrouverons en reprenant pied dans la rue.
C’est une joie qui reprend tout, toute la vie, tout l’homme et tout dans l’homme, le passé et le présent, pour tout reconduire à Dieu.
C’est la joie de Pâques, la seule chose au monde qui traverse la mort.
Fr. Jean-Christian Lévêque o.c.d.

Resurrection de jesus

http://www.zenit.org/fr/articles/le-christ-est-ressuscite-cherchons-le-parmi-les-vivants

Le Christ est ressuscité : cherchons-le parmi les vivants

Dimanche de la Résurrection, 20 Avril 2014

Rome, 18 Avril 2014 (Zenit.org) Mgr Francesco Follo
Rite romain
 : Ac 10,34a 37-43 ; Ps 117 ; Col 3,1-4 ; Jn 20,1-9

Préliminaire :
La Fête de Pâques que nous célébrons aujourd’hui n’est pas simplement la commémoration d’un fait passé, mais la participation au mystère de la Passion, de la mort et de la Résurrection du Christ.
Désormais, ce n’est plus la Tête qui doit s’étendre sur la Croix pour se relever de la tombe ; c’est son Corps, l’Église, avec tous ses membres représentés par chacun de nous.
La Fête de Pâques nous enseigne que le Chrétien dans l’Église doit mourir avec Le Christ pour ressusciter avec Lui.
Et non seulement elle l’enseigne, mais elle le met en pratique. Pâques, c’est Le Christ qui était jadis mort et ressuscité, nous faisant ainsi mourir de sa mort et nous ressuscitant à sa vie.

1 - Jésus est vraiment ressuscité et il est apparu en premier lieu à une femme
Avec la Célébration de Pâques, non seulement nous rappelons la Résurrection, mais nous la rendons présente dans la joie qui naît de la rencontre avec Le Seigneur ressuscité.
Le récit évangélique proposé par la liturgie de ce jour nous aide à comprendre et à vivre tout cela.
Il s’agit d’un récit très linéaire : il y a Marie qui attend les premières lueurs pour courir au sépulcre, elle le trouve vide et elle pense que Jésus a été volé ; et il y a les apôtres Pierre et Jean qui courent au sépulcre pour voir si ce que disent Marie et les autres femmes est vrai.

L’Amour du Christ, même mort, demeurait en elles et, par Amour, elles s’étaient rendues à la tombe dès l’aurore du jour nouveau, du premier jour après le sabbat, du début de la nouvelle création.

En soi, le récit sur Marie continue ensuite au verset 11 et dans les versets suivants, qui ne font pas partie du passage choisi aujourd’hui mais qu’il vaudra la peine d’aller relire parce que la liturgie d’aujourd’hui s’arrête au verset 10.
Mais je crois utile de commenter d’abord les versets qui viennent après, et qui me permettent une réflexion pertinente pour aujourd’hui.

Ayant donc vu la tombe vide, cette femme est désemparée, bouleversée. Pour elle, le corps mort du Crucifié était la seule chose qui était restée du Seigneur tant aimé à qui, de son vivant, elle avait lavé les pieds de ses propres larmes et avec un parfum très précieux.

Soudain, il est là, à côté d’elle, avec son corps ressuscité, mais Marie-Madeleine ne le reconnaît pas.
Perdue dans ses pensées et dans son projet de retrouver le corps défiguré par la Passion, comment pouvait-elle chercher à bien regarder cet étranger qui, à l’improviste, s’était approché d’elle ?
Comment aurait-elle été capable de supposer que ce « jardinier » présumé pouvait être celui qui lui avait pardonné tous ses péchés d’une vie destinée à la mort, en la faisant « ressusciter » à la vie véritable ?
Oui, pour celle qui avait fait l’expérience que l’Amour de Jésus est plus grand que le péché, il a suffi d’une parole : « Marie ».
En entendant son nom prononcé aux premières lueurs de l’aube, par une voix bien connu, elle a reconnu le Maître ressuscité.
Alors, dans son cœur, la lumière emprisonnée s’est libérée et en elle a fleuri la Foi qui était de reconnaître la présence du Christ ressuscité devant elle, à côté d’elle, en elle.
À partir de ce moment, rien ne pourra arracher au cœur de cette femme la certitude qui avait saisi son cœur et son esprit.

En décrivant la rencontre de Marie de Magdala avec Jésus, l’évangéliste Jean met en avant trois aspects fondamentaux de la Foi Chrétienne : l’initiative, la reconnaissance et la mission.
À celle qui cherche une personne morte, Le Christ se montre vivant (l’initiative) : une connaissance du Ressuscité qui n’arrive pas, toutefois, à travers une rencontre sensible et c’est pourquoi celui-ci reste encore un inconnu.
Tout change lorsque sa présence devient un appel personnel (la reconnaissance) : Jésus l’appelle par son nom et Marie répond comme elle l’avait toujours fait pendant sa vie terrestre : « Rabbouni » (titre familier de Rabbi qui signifie ‘mon maître’).

La révélation est suivie de l’investiture (la mission) de l’annonce : alors que Marie veut le toucher, le Messie lui confie le grand message, exprimé dans le langage typiquement johannique, à apporter à ses frères :
« Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers Mon Père et Votre Père, vers Mon Dieu et Votre Dieu ».
Ainsi Le Christ fait d’elle l’« apôtre des apôtres » (Saint Thomas d’Aquin, Commentaire de l’Évangile de Jean, XX, 2519.10).

Cette invitation aujourd’hui est confiée de manière particulière aux Vierges Consacrées qui manifestent que leur existence est à l’initiative de Dieu, vécu dans la reconnaissance du Christ qui les envoie en mission dans le monde.
Elles explicitent cette tâche en suivant le souhait de l’Église, comme le recommande les Praenotanda n° 2
« Elles s’adonnent en effet à la Prière, à la Pénitence, au service de leurs frères et au travail apostolique, suivant leur état.... ».
Ceci montre que la Prière est l’âme de chaque apostolat. Ceci est également confirmé dans le renvoi n° 36 quand l’Évêque invoque L’Esprit Saint sur la Consacrée :
« Que L’Esprit Saint qui fut donné à la Vierge Marie et qui a consacré aujourd’hui vos cœurs, vous anime de sa force pour le service de Dieu et de l’Église ».

Ici, l’Évangile de ce jour nous révèle le secret qui permet à la Foi de naître en chacun de nous.
La Foi nous est donnée par Jésus Lui-même qui vient à côté de nous de manière presque cachée, sans se faire reconnaître immédiatement par nous.
Jésus vient nous tenir compagnie, allumer un feu en nous, jusqu’au moment où nous découvrons que c’est justement Lui qui est là, qui nous appelle par notre nom et que nous lui disions oui avec notre esprit et notre cœur.

À notre acte de Foi humble et confiant, il répond en ressuscitant aussi dans notre cœur.
Comme la plante exposée et orientée vers la lumière vive, ainsi nous nous orientons vers la Lumière du Christ, par la Prière et la Charité.
Alors, Le Christ entrera chez nous et nous donnera joie et paix, vie et espérance, des dons qui nous sont nécessaires pour notre renaissance humaine et spirituelle.
Tombeau christ2 - Pierre et Jean : témoins d’un fait, et non d’une théorie
Revenons maintenant au début du passage évangélique d’aujourd’hui, qui interrompt le récit sur Marie-Madeleine et, avant de raconter la rencontre entre elle et Le Christ, il nous parle de Pierre et Jean qui courent vérifier ce que les pieuses femmes leur ont rapporté, à eux et aux autres apôtres.
Dans le récit de ce jour, Pierre ne fait « qu’une » chose : il constate que le tombeau est vide.
Ce n’est pas rien, parce que de cette façon, le Premier des apôtres atteste la donnée objective de la Foi, en constatant que la tombe du Christ est vide de manière inexplicable.

En effet, si le corps de Jésus avait été volé, le linge serait en désordre et non pas étendu, et le suaire ne serait pas roulé et mis en un lieu déterminé.
Pierre constate donc une donnée objective : le tombeau est vide et il ne s’agit pas d’un vol.

L’autre disciple, lui, ami de Jésus, celui que Jésus aimait, en voyant les mêmes choses, croit que Jésus est ressuscité.
Ce qui est souligné ici, c’est qu’il ne suffit pas d’un élément objectif, il ne suffit pas que le tombeau soit vide et que l’on soit certain qu’il n’a pas été volé.
Il faut une explication et il faut l’Amour et l’intelligence du cœur en plus de celle de la tête, pour croire à la Résurrection.
Si tu aimes une personne, tu la comprends, tu expérimentes qui elle est, tu crois en elle et tu connais la vérité sur elle.
Saint Augustin écrit : « On n’entre dans la vérité que par la Charité ».

La Résurrection n’étant pas une théorie, mais une rencontre avec Le Christ ressuscité, on pourra toujours donner mille preuves que Le Christ est ressuscité, mais cela ne suffira pas parce que le problème est autre.
Ce ne sont pas les preuves ou les signes qui manquent ; la seule explication, et la plus raisonnable, est qu’il est ressuscité, mais ce n’est pas la question ; le problème est de le rencontrer et celui qui aime le rencontre toujours. Il n’a pas besoin de grand-chose, un signe lui suffit pour comprendre.

La nuit de la mort est passée, le « soleil » est ressuscité pour ne plus se coucher, le bien a vaincu le mal.
Là où le crime avait abondé, la grâce a surabondé, la Joie du Christ apaise toute douleur et nous pouvons redire avec une certitude sereine le psaume 56 (57) :
« Mon cœur est prêt, ô Dieu, mon cœur est prêt ; je veux chanter, je veux jouer pour Toi ! Éveille-toi, ma gloire ; éveille-toi, harpe, cithare, que j’éveille l’aurore » (vv. 8-9).

Marie-Madeleine a connu aussi le manque de Foi initial et l’incompréhension qui ont touché Pierre et Jean.
Pour reconnaître le Ressuscité, en effet, la connaissance physique et rationnelle simple et pure ne suffit pas ; il faut ce parcours dans la Foi qui ne se fait chez Marie que lorsqu’elle est appelée par son nom dans un dialogue d’une intimité profonde, rapporté par Jean de manière vraiment émouvante.
L’apparition est précédée d’une vision des anges, presque incrédules face à la tristesse de la femme (« pourquoi pleures-tu ? »), à qui Marie, en larmes, explique qu’on a enlevé Son Seigneur.
La façon dont Jean « dépeint » la position des deux anges est significative : « assis là où avait reposé le corps de Jésus, l’un à la tête et l’autre aux pieds » : une image qui rappelle l’Arche d’alliance, comme pour affirmer que toutes les prophéties de l’Ancien Testament se sont désormais réalisées dans cette tombe vide, témoin du Christ ressuscité.

La Résurrection de Jésus est le « oui » de Dieu au Christ et à nous, puisqu’en ressuscitant l’homme Jésus, Dieu a ressuscité toute l’humanité et a recréé des Cieux nouveaux et une Terre nouvelle.
Celui qui est à nouveau vivant n’est pas une idée du Christ mais Le Christ en chair et en os, corps immortel et transfiguré.

Tout en louant la Foi de Jean éclairée par l’Amour, suivie bien sûr de celle de Pierre, l’évangéliste semble toutefois déplorer ce « retard » à comprendre la grande vérité (« Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts »).
La véritable Foi, en effet, est celle qui se confie totalement à la Parole de Dieu et qui ne cherche pas des témoignages ou des indices crédibles comme le tombeau vide ; tout cela est dû à cet état pérenne de l’homme charnel qui n’est pas préparé face au mystère de Dieu.

À la lumière de tout cela, le « il vit », de Jean devient un témoignage et un engagement de Foi et de Vie pour tout véritable Chrétien qui veut entreprendre le difficile chemin vers le Salut éternel parce que, comme l’affirmait le théologien protestant Dietrich Bonhoeffer, Pâques est une intervention de Dieu, de l’éternité, c’est le prélude des choses ultimes, celles qui se vérifieront lorsqu’adviendra la volonté de l’accomplissement final, et dont il n’est possible de parler que par des images ou par des paraboles.
Pâques révèle toute la Gloire et la Puissance de Dieu. Il est le maître de la mort, non seulement de celle de Son Fils, mais aussi de celle de tous les êtres humains et, de même qu’il a ressuscité Jésus, ainsi il fera passer son peuple saint de la mort à la Vie.

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Lecture patristique

Saint Grégoire de Nazianze

Méditons ces paroles de saint Grégoire de Nazianze :
« Nous voulons attester, à vous, Fils et Frères, et à tous ceux qui, dans le monde, sont revêtus de la Gloire et de l’Espérance du nom Chrétien, que Le Christ, encore aujourd’hui est, dans l’histoire du monde, aujourd’hui plus encore que jamais, Le Christ est vivant, Le Christ est réel.
Vivant et réel, non pas dans la pénombre du doute et de l’incertitude… Le Christ est présent.
Le temps ne le contient ni ne le consume.
L’histoire évolue et peut modifier beaucoup la face du monde.
Mais sa présence l’éclaire… Il est la joie de la terre ; il est le médecin de toutes les infirmités humaines. Il est personnifié en tout homme qui souffre ; tant qu’il y aura de la douleur sur la Terre, il s’en fera Lui-même l’image pour susciter l’énergie de la Compassion et de l’Amour généreux.
Jésus est donc toujours et partout présent… Il est le maître, le frère, le pasteur, l’ami de tous les siens, le sauveur de chacune des créatures humaines qui a la chance d’être par lui associée comme cellule du Corps Mystique dont il est la tête.

Tous sont autorisés à l’appeler par son Nom, non pas comme un personnage étranger, loin et inaccessible, mais comme le « TU » du suprême et unique Amour, comme l’Époux de son propre bonheur qui, mystérieusement, est plus proche de ce que peuvent imaginer ceux qui le cherchent, comme il a été dit : « console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais déjà trouvé
 ».
Ces paroles sont la Prière émue que nous pouvons faire nôtre aujourd’hui, dans la Joie.

Jesus resurrection 3Pour poursuivre notre méditation et nous unir à la Joie de Jésus Ressuscité et vivant tournons-nous une fois encore vers les Révélations de Jésus à Maria Valtorta, au travers des liens suivants, dans lesquels je prendrais quelques extraits :
Commençons d’abord par les moments qui précèdent l’aube du Dimanche, les moments qui précèdent sa Résurrection :
Le matin de la Résurrection.
Aube pascale. Lamentation. Prière de Marie.

Puis le moment important de La Résurrection de Jésus :
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 10, chapitre 3 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
La Résurrection
Dans le jardin, tout est silence et scintillement de la rosée. Au-dessus, un ciel qui devient d’un saphir de plus en plus clair, après avoir quitté son bleu-noir criblé d’étoiles qui, pendant toute la nuit, avaient veillé sur le monde.
Les gardes ennuyés, transis de froid, pris par le sommeil, dans des poses variées veillent sur le Tombeau, dont la porte de pierre a été renforcée, sur ses bords, par une épaisse couche de chaux, comme si c’était un contrefort, sur le blanc opaque de laquelle se détachent les larges rosaces de cire rouge, imprimées avec d’autres, directement dans la chaux fraîche, du sceau du Temple.
Les gardes doivent avoir allumé du feu pendant la nuit car il y a de la cendre et des tisons pas encore éteints sur le sol, et ils doivent avoir joué et mangé, car il y a encore, répandus sur le sol, des restes de nourriture et des osselets nets qui ont servi certainement pour quelque jeu, comme notre jeu de domino ou notre jeu enfantin de billes, joués sur un primitif échiquier tracé sur le sentier. Puis ils ont tout laissé en plan par lassitude pour chercher des poses plus ou moins commodes pour dormir ou pour veiller.
Dans le ciel qui maintenant, à l’orient, a une étendue toute rosée qui s’agrandit de plus en plus dans le ciel serein, où par ailleurs il n’y a pas encore de rayon de soleil, se présente, venant de profondeurs inconnues, un météore resplendissant qui descend, boulet de feu d’une splendeur insoutenable, suivi d’un sillage rutilant qui peut-être n’est que le souvenir de sa splendeur sur notre rétine.
Il descend à toute vitesse vers la Terre, en répandant une lumière si intense, si fantasmagorique, si effrayante dans sa beauté, que la lumière rosée de l’aurore disparaît éclipsée par cette blancheur incandescente.

Les gardes lèvent la tête, étonnés, parce qu’aussi avec la lumière arrive un grondement puissant, harmonieux, solennel, qui remplit de lui-même toute la Création. Il vient de profondeurs paradisiaques.
C’est l’alléluia, la gloire angélique qui suit l’Esprit du Christ revenant dans sa Chair glorieuse.

Le météore s’abat contre l’inutile fermeture du Tombeau, l’arrache, la jette parterre, foudroie de terreur et de bruit les gardes mis comme geôliers du Maître de l’Univers en produisant, avec son retour sur la Terre, un nouveau tremblement de terre comme il l’avait produit en fuyant la Terre cet Esprit du Seigneur.
Il entre dans le sombre Tombeau qu’éclaire sa lumière indescriptible, et pendant qu’il reste suspendu dans l’air immobile, l’Esprit se réinfuse dans le Corps sans mouvement sous les bandes funèbres.
Tout cela non dans une minute, mais dans une fraction de minute, tant l’apparition, la descente, la pénétration et la disparition de la Lumière de Dieu a été rapide...
Le “ Je veux” du divin Esprit à sa Chair froide n’a pas de son. Le son est dit par l’Essence à la Matière immobile. Aucune parole n’est entendue par l’oreille humaine.
La Chair reçoit le commandement et lui obéit en poussant un profond soupir...
Rien d’autre pendant quelques minutes.

Sous le Suaire et le Linceul, la Chair glorieuse se recompose en une beauté éternelle, se réveille du sommeil de la mort, revient du "rien" où elle était, vit après avoir été morte. Certainement le cœur se réveille et donne son premier battement, pousse dans les veines le sang gelé qui reste et en crée tout d’un coup la mesure totale dans les artères vides, dans les poumons immobiles, dans le cerveau obscur, et ramène la chaleur, la santé, la force, la pensée.

Un autre moment, et voilà un mouvement soudain sous le lourd Linceul. Le mouvement est soudain, depuis l’instant certainement où il remue ses mains croisées jusqu’au moment où il apparaît debout majestueux, splendide dans son vêtement de matière immatérielle, surnaturellement beau et imposant, avec une gravité qui le change et l’élève tout en le laissant Lui-même, l’œil a à peine le temps d’en suivre le développement.
Et maintenant, il l’admire : si différent de ce que la pensée lui rappelle, en forme, sans blessures ni sang, mais seulement éblouissant de la lumière qui jaillit à flots des cinq plaies et sort par tous les pores de son épiderme.

Il fait son premier pas : dans son mouvement les rayons qui jaillissent des mains et des pieds l’auréolent de lames de lumière; depuis la tête nimbée d’un diadème qui est fait des innombrables blessures de la couronne qui ne donnent plus de sang mais seulement de la splendeur, jusqu’au bord du vêtement quand, en ouvrant les bras qu’il a croisés sur sa poitrine, il découvre la zone de luminosité très vive qui filtre de son habit en lui donnant l’éclat d’un soleil à la hauteur du cœur.
Alors c’est réellement la "Lumière" qui a pris corps, pas la pauvre lumière de la Terre, pas la pauvre lumière des astres, pas la pauvre lumière du soleil.
Mais la Lumière de Dieu :
toute la splendeur paradisiaque qui se rassemble en un seul Être et Lui donne ses azurs inconcevables pour pupilles, ses feux d’or pour cheveux, ses candeurs angéliques pour vêtement et coloris, et tout ce qui est, d’indescriptible pour la parole humaine, la suréminente ardeur de la Très Sainte Trinité, qui annule par son ardente puissance tout feu du Paradis, en absorbant en Elle-même pour l’engendrer à nouveau à chaque instant du Temps éternel, Cœur du Ciel qui attire et diffuse son sang, les innombrables gouttes de son sang incorporel : les bienheureux, les anges, tout ce qui est le Paradis : l’amour de Dieu, l’amour pour Dieu, tout ce qui est la Lumière qu’est, que forme, le Christ Ressuscité.

Quand il se déplace, en venant vers la sortie, et que l’œil peut voir au-delà de sa splendeur, voici que m’apparaissent deux clartés très belles, mais semblables à des étoiles par rapport au soleil, l’une d’un côté, l’autre de l’autre côté du seuil, prosternées en adoration pour leur Dieu qui passe enveloppé dans sa lumière, béatifiant en son sourire.

Il sort abandonnant la funèbre grotte et revenant fouler la terre que la joie réveille et qui resplendit toute dans sa rosée, dans les couleurs des herbes et des rosiers, dans les innombrables corolles des pommiers qui s’ouvrent par prodige au premier soleil qui les baise, et au Soleil éternel qui avance sous eux.
Les gardes sont là, évanouis... Les forces corrompues de l’homme ne voient pas Dieu pendant que les forces pures de l’univers : les fleurs, les herbes, les oiseaux admirent et vénèrent le Puissant qui passe dans un nimbe de sa propre Lumière et dans un nimbe de lumière solaire.

Son sourire, le regard se pose sur les fleurs, sur les ramilles, qui se lève vers le ciel serein, et tout prend une plus grande beauté.
Et plus soyeux et plus nuancés sont les millions de pétales qui font une mousse fleurie au-dessus de la tête du Vainqueur.
Et plus vifs sont les diamants de rosée. Et plus bleu est le ciel que réfléchissent ses yeux resplendissants, et plus joyeux le soleil qui peint de gaieté un petit nuage porté par un vent léger qui vient baiser son Roi avec des parfums enlevés aux jardins et des caresses de pétales soyeux.
Jésus lève la main et bénit et puis, pendant que les oiseaux chantent plus fort et que le vent porte ses parfums, il disparaît à mes yeux en me laissant dans une joie qui efface le plus léger souvenir de tristesse et de souffrance et d’hésitation sur le lendemain.

Puis Jésus, Ressuscité et vivant dans son Corps Glorieux, apparait d’abord à sa Mère Marie, puis à Marie-Magdeleine, avant d’apparaître à une multitude de disciple (car dans son Corps Glorieux, il n’est plus limité par la chair humaine, et peut être à bien des endroits en même temps !
Jésus apparaît à sa Mère.
Les pieuses femmes au Tombeau.

Une dernière précision, puisque Jésus dit qu’il va se montrer à Marie-Magdeleine :
On s’étonne entre autre, que Le Dimanche de Pâques, Marie-Magdeleine (venue à l’aube du Dimanche pour changer les linges de Jésus au tombeau), ayant devant elle, Jésus ressuscité, le prenne pour le jardinier et ne le reconnaisse pas.

Mais, en étant honnête, qui reconnaîtrait un magnifique visage, en plus resplendissant de Sa Gloire de Ressuscité, alors qu’on a dans notre tête et notre mémoire, omniprésent, ce visage et ce corps criblé de blessures, atrocement mutilé, pas les coups, la flagellation, la couronne d’épine, les clous,  dégoulinant de sang, etc...pour avoir été près de Lui durant Son Chemin de Croix, puis Crucifié sur La Croix et sous les insultes…puis mort, alors qu’une énorme tempête, obscurcissant tout le paysage, ainsi qu’un puissant séisme, s’abattaient sur Jérusalem…et détruisait le rideau du Temple…et avec la pensée omniprésente que Jésus était maintenant un cadavre en décomposition qui avait été enlevé !!!

Regardons maintenant le commentaire de Jésus sur les évènements qui viennent d’avoir lieu suite à sa Résurrection.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 10, chapitre 6 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…

En relation avec la scène précédente.

Jésus dit :
“Les prières ardentes de Marie ont anticipé de quelque temps ma Résurrection.

J’avais dit: “Le Fils de l’homme va être tué mais il ressuscitera le troisième jour”. J’étais mort à trois heures de l’après-midi du vendredi.
Soit que vous Comptiez les jours par leurs noms, soit que vous comptiez les heures, ce n’était pas l’aube du dimanche qui devait me voir ressusciter.
Comme heures, il y avait seulement trente-huit heures au lieu de soixante-douze que mon Corps était resté sans vie.
Comme jours, je devais au moins arriver au soir de ce troisième jour pour dire que j’avais été trois jours dans la tombe.

Mais Marie a anticipé le miracle. De la même manière que, par sa prière, elle a ouvert les Cieux, quelques années avant l’époque fixée, pour donner au monde son Salut, ainsi maintenant elle obtient d’anticiper de quelques heures pour donner du réconfort à son cœur mourant.

Et Moi, au début de l’aube du troisième jour, je suis descendu comme le soleil et par ma splendeur j’ai brisé les sceaux des hommes, si inutiles devant la puissance de Dieu.
J’ai fait levier avec ma force pour renverser la pierre veillée inutilement, de mon apparition j’ai fait la foudre qui a terrassé les gardes trois fois inutiles mis pour la garde d’une mort qui était Vie, que nulle force humaine ne pouvait empêcher d’être telle.

Bien plus puissant que votre courant électrique, mon Esprit est entré comme une épée de Feu Divin pour réchauffer la froide dépouille de mon Cadavre et au nouvel Adam L’Esprit de Dieu a insufflé la Vie, en se disant à Lui-même: "Vis. Je le veux".

Moi qui avais ressuscité les morts quand je n’étais que le Fils de l’homme, la Victime désignée pour porter les fautes du monde, ne devais-je pas pouvoir me ressusciter Moi-même maintenant que j’étais Le Fils de Dieu, le Premier et le Dernier, le Vivant éternel, Celui qui a dans ses mains les clefs de la Vie et de la Mort ? Et mon Cadavre a senti la Vie revenir en Lui.

Regarde : comme un homme qui s’éveille après le sommeil produit par une énorme fatigue, j’ai une respiration profonde et je n’ouvre pas encore les yeux.
Le sang revient circuler dans les veines, peu rapide encore, il ramène la pensée à l’esprit. Mais je viens de si loin !
Regarde: comme un blessé qu’une puissance miraculeuse guérit, le sang revient dans les veines vides, remplit le cœur, réchauffe les membres, les blessures se cicatrisent, les bleus et les blessures disparaissent, la force revient.
Mais j’étais tellement blessé! Voilà: la Force agit. Je suis guéri. Je suis éveillé. Je suis revenu à la Vie. J’étais mort. Maintenant je vis! Maintenant je ressuscite !

Je secoue les linges de mort, je jette l’enveloppe des onguents. Je n’ai pas besoin d’eux pour paraître la Beauté éternelle, l’éternelle Intégrité.
Je me revêts d’un vêtement qui n’est pas de cette Terre, mais tissé par Celui qui est Mon Père et qui a tissé la soie des lys virginaux.
Je suis revêtu de splendeur. Je suis orné de mes plaies qui ne suintent plus du sang mais dégagent de la lumière.
Cette lumière qui sera la Joie de ma Mère et des bienheureux, et la vue insoutenable des maudits et des démons sur la Terre et au dernier jour.

L’ange de ma vie d’homme et l’ange de ma douleur sont prosternés devant Moi et adorent ma Gloire.
Ils sont ici tous les deux mes anges. L’un pour jouir de la vue de Celui qu’il a gardé et qui maintenant n’a plus besoin de défense angélique.
L’autre, qui a vu mes larmes pour voir mon sourire, qui a vu mon combat pour voir ma victoire, qui a vu ma douleur pour voir ma joie.

Et je sors dans le jardin plein de boutons de fleurs et de rosée. Et les pommiers ouvrent leurs corolles pour faire un arc fleuri au-dessus de ma tête de Roi, et les plantes font un tapis de gemmes et de corolles à mes pieds qui reviennent fouler la Terre rachetée après que j’ai été élevé sur elle pour la racheter.
Et ils me saluent le premier soleil, et le doux vent d’avril, et la nuée légère qui passe, rose comme la joue d’un enfant, et les oiseaux dans les feuillages. Je suis leur Dieu. Ils m’adorent.

Je passe parmi les gardes évanouis, symbole des âmes en faute mortelle qui ne sentent pas le passage de Dieu.

C’est Pâques, Marie ! C’est bien le “Passage de l’Ange de Dieu” ! Son Passage de la mort à la vie. Son Passage pour donner la Vie à ceux qui croient en son Nom.
C’est Pâques! C’est la Paix qui passe dans le monde.
La Paix qui n’est plus voilée par la condition d’homme mais qui est libre, complète dans l’efficience de Dieu qui lui est revenue.

Et je vais trouver la Mère. Il est bien juste que j’y aille. Cela l’a été pour mes anges. Ce doit l’être bien plus pour celle qui, en plus d’être ma gardienne et mon réconfort, a été celle qui m’a donné la vie.
Avant encore de revenir au Père dans mon vêtement d’Homme glorifié, .je vais voir ma Mère. J’y vais dans la splendeur de mon vêtement paradisiaque et de mes Gemmes vivantes. Elle peut me toucher, elle peut me baiser car elle est la Pure, la Belle, l’Aimée, la Bénie, la Sainte de Dieu.

Le nouvel Adam va à la nouvelle Ève. Le mal est entré dans le monde par la femme et c’est par la Femme qu’il a été vaincu.
Le Fruit de la Femme a désintoxiqué les hommes de la bave de Lucifer. Maintenant s’ils veulent ils peuvent être sauvés.Elle a sauvé la femme restée si fragile après la blessure mortelle.

Et après qu’à la Pure, à laquelle par droit de Sainteté et de Maternité il est juste qu’aille son Fils-Dieu, je me présente à la femme rachetée, à celle qui est le chef de file, à celle qui représente toutes les créatures féminines que je suis venu délivrer de la morsure de la luxure, pour qu’elle dise à celles qui vont vers Moi pour guérir, qu’elles aient Foi en Moi, qu’elles croient en ma Miséricorde qui comprend et Pardonne, que pour vaincre Satan qui fouille leurs chairs, elles regardent ma Chair ornée des cinq Plaies.

Je ne me fais pas toucher par elle. Elle n’est pas la Pure qui peut toucher sans le contaminer le Fils qui revient au Père.
Elle a encore beaucoup à purifier par la Pénitence, mais son Amour mérite cette récompense. Elle a su ressusciter par sa volonté du tombeau de ses vices, étrangler Satan qui la possédait, défier le monde par Amour pour son Sauveur, elle a su se dépouiller de tout ce qui n’est pas Amour, elle a su n’être plus que l’Amour qui se consume pour Son Dieu.

Et Dieu l’appelle : “Marie”.
Entends-la répondre: “Rabbouni !” Il y a son cœur dans ce cri. C’est à elle, qui l’a mérité, que je donne la charge d’être la messagère de la Résurrection.
Et encore une fois elle sera méprisée comme si elle avait déliré. Mais rien ne lui importe à Marie de Magdala, à Marie de Jésus, du jugement des hommes. Elle m’a vu ressuscité et cela lui donne une joie qui apaise tout autre sentiment.

Tu vois comme j’aime même celui qui a été coupable, mais a voulu sortir de la faute? Ce n’est même pas à Jean que je me montre d’abord, mais à la Magdeleine.
Jean avait déjà eu de Moi la qualité de fils. Il le pouvait avoir car il était pur et il pouvait être le fils non seulement spirituel, mais aussi donnant et recevant ces besoins et ces soins qui concernent la chair, à la Pure et de la Pure de Dieu.
Marie-Magdeleine, la ressuscitée à la Grâce, a la première vision de la Grâce Ressuscitée.

Quand vous m’aimez jusqu’à vaincre tout pour Moi, je vous prends la tête et le cœur malades dans mes mains transpercées et je vous souffle au visage ma Puissance.
Et je vous sauve, je vous sauve, fils que j’aime. Vous redevenez beaux, sains, libres, heureux. Vous redevenez les fils aimés du Seigneur.
Je vous fais porteurs de ma Bonté parmi les pauvres hommes, les témoins de ma Bonté envers eux, pour les persuader d’Elle et de Moi.

Ayez, ayez, ayez Foi en Moi. Ayez l’Amour. Ne craignez pas. Que vous rende sûrs de l’Amour de votre Dieu tout ce que j’ai souffert pour vous sauver.

Jesus ressuscite amen 1 

http://www.zenit.org/fr/articles/accepte-que-jesus-ressuscite-entre-dans-ta-vie.

"Accepte que Jésus Ressuscité entre dans ta vie"

Appel du Pape François en la nuit du Pâques

Rome, Dimanche 31 Mars 2013 (Zenit.org)

« Accepte alors que Jésus Ressuscité entre dans ta vie, accueille-le comme ami, avec confiance: Lui est la vie !
Si jusqu’à présent tu as été loin de Lui, fais un petit pas : il t’accueillera à bras ouverts »: c'est l'invitation lancée par le Pape François en la nuit de Pâques.

En cette nuit de Pâques qui Célèbre Le Christ vivant, ressuscité, le Pape François a conféré les trois sacrements de l’initiation Chrétienne - Baptême, Confirmation, Communion – à quatre jeunes, un Albanais de 30 ans, un Italien de 23 ans, un Russe de 30 ans et un Vietnamien des Etats-Unis de 17 ans.
Dans son homélie, le Pape a souligné trois points principaux. Tout d’abord, l’évangile de la Résurrection du Christ parle du geste des femmes qui viennent au tombeau, par amour : « Dans les femmes persistait l’amour, et c’est l’Amour envers Jésus qui les avait poussées à se rendre au tombeau. »
Puis elles trouvent la pierre roulée : « Il se passe quelque chose de totalement inattendu, de nouveau, qui bouleverse leur cœur et leurs programmes et bouleversera leur vie: elles voient la pierre enlevée du tombeau, elles s’approchent, et ne trouvent pas le corps du Seigneur. C’est un fait qui les laisse hésitantes, perplexes, pleines de questions : « Que s’est-il passé ? », « Quel sens tout cela a-t-il ? ». »
Le Pape fait remarquer que cela arrive dans la vie quotidienne: « Cela ne nous arrive-t-il pas peut-être aussi à nous quand quelque chose de vraiment nouveau arrive dans la succession quotidienne des faits ?
Nous nous arrêtons, nous ne comprenons pas, nous ne savons pas comment l’affronter. La nouveauté souvent nous fait peur, aussi la nouveauté que Dieu nous apporte, la nouveauté que Dieu nous demande (…).
Nous avons peur des surprises de Dieu ; nous avons peur des surprises de Dieu ! Il nous surprend toujours ! »
Il invite à s’ouvrir à la « nouveauté de Dieu » : « Frères et sœurs, ne nous fermons pas à la nouveauté que Dieu veut porter dans notre vie !
Ne sommes-nous pas souvent fatigués, déçus, tristes, ne sentons-nous pas le poids de nos péchés, ne pensons-nous pas que nous n’y arriverons pas ?
Ne nous fermons pas sur nous-mêmes, ne perdons pas confiance, ne nous résignons jamais : il n’y a pas de situations que Dieu ne puisse changer, il n’y a aucun péché qu’il ne puisse pardonner si nous nous ouvrons à Lui. »

Puis le Pape souligne - deuxième point - la proximité de Dieu qui n’est pas toujours là où on le cherche : « Combien de fois avons-nous besoin que l’Amour nous dise : pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?
Les problèmes, les préoccupations de tous les jours tendent à nous faire replier sur nous-mêmes, dans la tristesse, dans l’amertume… et là se trouve la mort. Ne cherchons pas là Celui qui est vivant ! »
Le Pape fait cette invitation à chacun : « Accepte alors que Jésus Ressuscité entre dans ta vie, accueille-le comme ami, avec confiance: Lui est la vie !
Si jusqu’à présent tu as été loin de Lui, fais un petit pas : il t’accueillera à bras ouverts. Si tu es indifférent, accepte de risquer : tu ne seras pas déçu.
S’il te semble difficile de le suivre, n’aies pas peur, fais-lui confiance, sois sûr que Lui, il t’est proche, il est avec toi et te donnera la Paix que tu cherches et la force pour vivre comme Lui le veut. »


Troisième point : la Foi des femmes et le souvenir des paroles du Christ: « Mais devant le tombeau vide et les deux hommes en vêtement éclatant, leur première réaction est une réaction de crainte : « elles baissaient le visage vers le sol » - note saint Luc -, elles n’avaient pas non plus le courage de regarder. Mais quand elles entendent l’annonce de la Résurrection, elles l’accueillent avec Foi. »
Et voilà le point : la mémoire des bienfaits de Dieu. « C’est l’invitation à faire mémoire de la rencontre avec Jésus, de ses paroles, de ses gestes, de sa vie ; et c’est vraiment le fait de se souvenir avec amour de l’expérience avec le Maître qui conduit les femmes à dépasser toute peur et à porter l’annonce de la Résurrection aux Apôtres et à tous les autres (cf. Lc 24,9). Faire mémoire de ce que Dieu a fait et fait pour moi, pour nous, faire mémoire du chemin parcouru ; et cela ouvre le cœur à l’espérance pour l’avenir. Apprenons à faire mémoire de ce que Dieu a fait dans notre vie », insiste le Pape.

Resurrection 11

Sainte et Lumineuse Fête de Pâques
Résurrection du Christ

" Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a vaincu la mort ; à ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la Vie. "
(Tropaire)

Apotres version inspiree 4590037285

JOIE AU CIEL ET SUR LA TERRE.

DIEU, en La Personne du FILS, a pris chair humaine, est devenu un homme, pour prendre les péchés de tous les hommes, et dans une immense, infinie et totale preuve de SON AMOUR pour nous, a fait Le Sacrifice de SA VIE, a accepté toutes les tortures humaines, morales et spirituelles, et a été cloué sur une croix, sur La CROIX, nous a pardonné à tous, nous a donné Sa Mère et a expiré son dernier souffle de vie, dans cette Totale Offrande.

Ainsi, Il a cloué sur La Croix notre péché à tous.

Il est Ressuscité et Vivant, et Il nous a ouvert SON ROYAUME.

LUI le premier né d’entre les hommes, Il nous entraîne à sa suite dans SON ROYAUME.

DIEU EST AMOUR, DIEU EST LUMIERE...La Lumière qui brille dans nos ténèbres pour nous montrer le chemin qui conduit à SON ROYAUME.

DIEU EST NOTRE JOIE ET NOTRE PAIX au milieu des difficultés et des souffrances.

Pour ne pas nous laisser seul, IL nous a donné L’ESPRIT SAINT, IL nous a donné L’ÉGLISE avec à sa tête, LUI, LE CHRIST, représenté par Le Pape, les Évêques et les Prêtres.

Pour ne pas nous laisser sans nourriture spirituelles, IL A CONSACRE le pain et le vin à la veille de SA PASSION, pour qu’ils deviennent SON CORPS et SON SANG, donnant pouvoir aux apôtres et à leurs successeurs de faire la même CONSECRATION.

Pour ne pas nous laisser orphelins, IL nous a donné La Très Sainte Vierge Marie pour Mère.

Cc

Alors soyons dans La Joie du Christ Ressuscité, du Christ Vivant, du Christ Vainqueur de La Mort et du Péché.

CHRIST EST NOTRE LUMIERE, NOTRE VIE POUR UN BONHEUR INFINI ET ETERNEL DANS SON ROYAUME.

CHRIST EST RESSUSCITE ET VIVANT. ALLELUIA.

Date de dernière mise à jour : 31/03/2024

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