Eucharistie du Dimanche 10 Novembre 2024.

Eucharistie du Dimanche 10 Novembre 2024 : 32ème Dimanche du Temps Ordinaire, Année B.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape (45ème) et Docteur de l'Église (406-461).

(Mais la Célébration du Trente-deuxième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la mémoire de la Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape).

Fête de Saint André Avellin, Prêtre Théatin (1521-1608).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Premier livre des Rois 17,10-16… Psaume 146(145),5-6a.6c-7ab.8bc-9a.9b.10… Lettre aux Hébreux 9,24-28… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,38-44.
Commentaire de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Carmélite, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé José MARTÍNEZ Colín (Culiacán, Mexique).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

La rencontre entre saint leon i et attila 11

Dimanche 10 Novembre 2024 : Fête de Saint Léon I, le Grand, Pape (45ème) et Docteur de l'Église (406-461).
On dit que c'est lui qui arrêta Attila qui s'apprêtait à envahir l'Italie à la tête des Huns, en 452. Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite: "Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d'une majesté toute divine; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il brandissait dans sa main; j'ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome." Ce personnage n'était autre que Saint Pierre.
Les Romains firent une réception enthousiaste au Pontife victorieux. Le génie de Raphaël a immortalisé cette scène dans une peinture célèbre.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Léon I le Grand, Pape.

Vera e10 2

Dimanche 10 Novembre 2024 : Fête de Saint André Avellin, Prêtre Théatin (1521-1608).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint André Avellin, Prêtre Théatin.

Tous les saints 11

Les Saints du 10 Novembre.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/novembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-5.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre des Rois 17,10-16.
Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l'entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l'appela et lui dit : « Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d'eau pour que je boive ? »
Elle alla en puiser. Il lui dit encore : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. »
Elle répondit : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n'ai pas de pain. J'ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d'huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons. »
Élie lui dit alors : « N'aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d'abord cuis-moi un petit pain et apporte-le moi, ensuite tu feras du pain pour toi et ton fils.
Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d'Israël : Jarre de farine point ne s'épuisera, vase d'huile point ne se videra, jusqu'au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre. »
La femme alla faire ce qu'Élie lui avait demandé, et longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger.
Et la jarre de farine ne s'épuisa pas, et le vase d'huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l'avait annoncé par la bouche d'Élie.

 

Psaume 146(145),5-6a.6c-7ab.8bc-9a.9b.10.
Heureux qui s'appuie sur le Dieu de Jacob,
qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,
lui qui a fait le ciel et la terre
Il garde à jamais sa fidélité,

il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
Le Seigneur redresse les accablés,
Le Seigneur aime les justes.

Le Seigneur protège l'étranger.
Il soutient la veuve et l'orphelin,
D'âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

 

Lettre aux Hébreux 9,24-28.
Le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire construit par les hommes, qui ne peut être qu’une copie du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu.
Il n'a pas à recommencer plusieurs fois son sacrifice, comme le grand prêtre qui, tous les ans, entrait dans le sanctuaire en offrant un sang qui n'était pas le sien ;
car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis le commencement du monde. Mais c'est une fois pour toutes, au temps de l'accomplissement, qu'il s'est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice.
Et, comme le sort des hommes est de mourir une seule fois, puis de comparaître pour le jugement,
ainsi le Christ, après s'être offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude, apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l'attendent.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,38-44.
Dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d'autant plus sévèrement condamnés. »
Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes.
Jésus s'adressa à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), Carmélite, Docteur de l'Église.
Manuscrit autobiographique B, 1 r°-v°

« Elle a tout donné »

« Je veux te faire lire dans le livre de vie, où est contenue la science d'Amour. » La science d'Amour, oh oui, cette parole résonne doucement à l'oreille de mon âme, je ne désire que cette science-là ; pour elle, ayant donné toutes mes richesses, j'estime, comme l'épouse du Cantique [des Cantiques], n'avoir rien donné (Ct 8,7).
Je comprends si bien qu'il n'y a que l'Amour qui puisse nous rendre agréables au bon Dieu que cet Amour est le seul bien que j'ambitionne.
Jésus se plaît à me montrer l'unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine ; ce chemin c'est l'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de son Père.
« Si quelqu'un est tout petit qu'il vienne à moi », a dit L'Esprit-Saint par la bouche de Salomon (Pr 9,4), et ce même Esprit d'Amour a dit encore que « la Miséricorde est accordée aux petits » (Sg 6,6).
En son nom, le prophète Isaïe nous révèle qu'au dernier jour « Le Seigneur conduira son troupeau dans les pâturages, qu'il rassemblera les petits agneaux et les pressera sur son sein » (Is 40,11)...
Ah, si toutes les âmes faibles et imparfaites sentaient ce que sent la plus petite de toutes les âmes, l'âme de votre petite Thérèse, pas une seule ne désespérerait d'arriver au sommet de la montagne de l'Amour, puisque Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l'abandon et la reconnaissance.
Il a dit dans le psaume 49 : « Je n'ai nul besoin des boucs de vos troupeaux, parce que toutes les bêtes des forêts m'appartiennent et les milliers d'animaux qui paissent sur les collines... Immolez à Dieu des sacrifices de louanges et d'actions de grâces ».
Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n'a point besoin de nos œuvres, mais seulement de notre Amour.
Car ce même Dieu qui déclare n'avoir point besoin de nous dire s'il a faim (Ps 49) n'a pas craint de mendier un peu d'eau à Samaritaine (Jn 4,7).
Il avait soif... Il avait soif d'Amour. Ah, je le sens plus que jamais, Jésus est altéré, il ne rencontre que des ingrats et des indifférents parmi les disciples du monde. Et parmi ses disciples à Lui, il trouve, hélas, peu de cœurs qui se livrent à Lui sans réserve, qui comprennent toute la Tendresse de son Amour infini.

 

Autre commentaire du jour.
https://www.carmel.asso.fr/32eme-Dimanche-T-O-Marc-12-38-44.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).

L’obole de la veuve

Jésus était observateur. Il aimait les choses et les êtres. Selon lui, les humbles réalités de la vie étaient pleines de leçons pour qui savait les voir avec son cœur. Comme les sages de l’Ancienne Alliance, Jésus se passionnait pour l’homme, et surtout pour la manière dont l’homme cherchait Dieu et parlait à Dieu.

Ce jour-là il s’était assis et regardait, tranquillement, comment les croyants d’Israël apportaient leurs pièces pour le trésor du Temple, « le denier du Culte », en quelque sorte.
Mais en fait de denier, la pauvre veuve, la veuve pauvre, n’avait que quelques petites pièces, minces et légères.

Jésus a aimé son geste. Il a appelé ses disciples auprès de lui, comme pour leur communiquer un enseignement important :
« Amen, je vous le dis … » C’est ainsi que Jésus introduisait les certitudes ou les leçons qu’il voulait inculquer à ses disciples : « Cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres dans le trésor ».

Tout d’abord elle a donné malgré sa pauvreté. Sa pauvreté ne l’a pas découragée. Bien que pauvre, elle avait quelque chose à donner à Dieu. Ce jour-là, elle a su faire pour Dieu une folie : donner à Dieu sa dernière assurance, s’en remettre à Dieu pour l’avenir, et pour le pain d’aujourd’hui.

Elle a accepté de manquer, pour que Dieu, dans sa vie, fût le premier servi. Elle a su affronter le risque de manquer, comme la veuve de Sarepta, qui a sacrifié pour Élie sa dernière poignée de farine.
Elle n’a pas eu peur de sa pauvreté, ni devant Dieu ni devant les hommes. Elle ne s’est pas dit : « De quoi vais-je avoir l’air, venant après »beaucoup« de riches qui ont donné »beaucoup", moi qui vais être seule à ne donner quasi rien !

Elle ne s’est pas dit : « Seuls les riches sont intéressants ; moi, je n’ai qu’à m’écraser devant Dieu et devant les hommes, parce que je suis pauvre et que je le serai toujours ».
Elle n’a pas regardé le don des autres pour s’en attrister, elle n’a pas songé à comparer. Elle a donné « comme elle avait résolu dans son cœur », pour reprendre la formule de Paul.

Et non seulement elle a su donner, bien que pauvre, mais elle a donné sa pauvreté ; et c’est cela surtout qui a touché Jésus.
Elle savait que son obole allait la rendre plus pauvre encore, mais sa Foi toute simple et droite lui disait que Dieu l’aimait ainsi, qu’elle n’avait pas à devenir riche pour pouvoir donner.

Dieu accueille avec Joie l’offrande d’une pauvre qui reste pauvre, et qui accepte de le rester devant Lui et devant les hommes.
Jésus, dans ce don inconditionnel, retrouve l’un des réflexes de son propre cœur : « Lui qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre, pour nous enrichir par sa pauvreté ».

Il y a tant de manières de se sentir démuni : démuni d’atouts pour faire sa route dans la vie, démuni de santé ou de grâce physique, démuni d’appuis ou d’amitié. Et parce que toutes ces pauvretés nous déprécient à nos propres yeux, nous serions tentés d’en faire reproche aux autres et à Dieu.

Mais la veuve de l’Évangile nous montre le vrai chemin : oui, nous sommes pauvres, mais nous savons quoi faire de notre pauvreté : la reconnaître, la présenter au Seigneur, et nous mettre, dès aujourd’hui, sans attendre, au service du Royaume, tels que nous sommes, tels que Dieu nous voit et nous aime.

Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_287
Abbé José MARTÍNEZ Colín (Culiacán, Mexique).

« Tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence ».

Aujourd'hui, l'Evangile nous présente Le Christ comme Maître, et Il nous parle du détachement avec lequel nous devons vivre.
En premier lieu, un détachement par rapport à notre sens de l'honneur et de la reconnaissance propre que nous cherchons souvent: «Méfiez-vous (…) les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners» (cf. Mc 12,38-39). Sur ce point, Jésus nous met en garde du mauvais exemple donné par les scribes.
En deuxième lieu, le détachement, des choses matérielles. Jésus loue l'attitude de la veuve pauvre et déplore l'hypocrisie de certains: «Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence» (Mc 12,44).
Celui qui n'a pas l'esprit du détachement par rapport aux biens temporels, vit rempli de sa propre personne et ne peut pas aimer.
Dans un tel état l'âme n'a pas de place pour les autres: ni Compassion, ni Miséricorde, ni attention envers son prochain.
Les saints nous donnent l'exemple. Voici un récit de la vie de Saint Pie X quand il était encore Évêque de Mantoue.
Un commerçant écrivit des mensonges à son propos. Beaucoup de ses amis lui conseillèrent d'attaquer en justice ce calomniateur, mais le futur Pape leur répondit: «Ce pauvre homme a plus besoin de Prière que de châtiment». Alors, il ne l'a pas poursuivi mais il a beaucoup prié pour lui.
Mais l'histoire ne finit pas ainsi, après un certain temps, les affaires du commerçant n'allaient pas bien du tout et il se déclare en faillite. Tous ses créanciers se jetèrent sur ses biens et lui enlevèrent.
La seule personne qui est venue à son secours était justement l'Évêque de Mantoue, qui de manière anonyme fit envoyer de l'argent au commerçant en lui disant que cet argent venait de la Dame la plus Miséricordieuse qui soit, c'est à dire: Notre Dame du Bon Secours.
Est-ce que je vis avec détachement par rapport aux réalités terrestres? Est-ce que mon cœur est vide de choses?
Est-ce que mon cœur est capable de voir les besoins des autres? «Le programme du Chrétien —le programme du Christ— est un “cœur qui voit”» (Benoît XVI).

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-11-10/cette-pauvre-veuve-a-mis-plus-que-tous-les-autres

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit, 
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour, 
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau, 
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit, 
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant, 
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair, 
Dieu transformait tous nos déserts 
En Terre d'immortels printemps. 

Voici la nuit, 
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps, 
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié, 
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort. 

Voici la nuit, 
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus, 
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux, 
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit, 
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu, 
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons, 
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu, 
Source et Parole fécondes : 
Ses mains ont tout créé 
Pour que nos cœurs lui répondent ; 
Par Jésus Christ, 
Il donne l’être et la vie : 
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu 
Qui ensemence la terre 
D’un peuple où son Esprit 
Est plus puissant que la guerre ; 
En Jésus Christ, 
La vigne porte du fruit 
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu 
Dont la splendeur se révèle 
Quand nous buvons le vin 
Pour une terre nouvelle ; 
Par Jésus Christ, 
Le monde passe aujourd’hui 
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)...Propre au Pape Saint Léon 1er.
Dieu qui ne laisses pas les puissances du mal prévaloir contre ton Église fondée sur le roc inébranlable des Apôtres, fais qu'à la prière du Pape Saint Léon, elle reste ferme dans la Vérité, et, sous ta garde, soit pour toujours en Paix.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui es bon et tout-puissant, éloigne de nous tout ce qui nous arrête, afin que sans entrave, ni d'esprit ni de corps, nous soyons libres pour accomplir ta Volonté.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)… (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus-Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons. Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera.
Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Parole de Dieu : (He 12, 22-24)… (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’Anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le Juge de tous les hommes, et vers les âmes des Justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

Date de dernière mise à jour : 10/11/2024

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