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Recevoir le Sacrement de la Communion sur la langue ou dans les mains.
COMMUNION SUR LA LANGUE.
Je voudrais rappeler ici la manière de prendre la Communion dans l’église Catholique, depuis presque toujours, qui a été La Communion à genoux et sur la langue donnée par un Prêtre assisté d’un servant tenant un plateau de Communion afin d’éviter que des miettes tombent parterre.
Mais à partir du Concile Vatican II, certains Évêques du Nord de l’Europe ont imposé une autre forme de Communion (plus protestante), celle de recevoir la Communion debout et dans les mains.
Depuis presque les origines la Communion est donné sur la langue (au tout début, elle l’était dans la main, mais avec révérence et adoration).
Puis vers les années 350, l’Évêque Saint Cyril de Jérusalem a invité les fidèles à recevoir la Communion dans la main droite et la prendre alors avec la bouche (et non avec la main gauche), mais avec toujours une très grande révérence.
Mais qu'en est-il du célèbre passage des catéchèses mystagogiques de Saint Cyril de Jérusalem , utilisé encore et encore pour persuader les catholiques que la communion dans la main est une pratique ancienne légitimement rétablie par l'Église après le Concile Vatican II?
" En venant recevoir, ne vous approchez donc pas les poignets étendus ou les doigts écartés, mais en faisant de votre main gauche un trône pour la droite (car elle est sur le point de recevoir un roi) et en prenant la paume de votre main, alors recevez le Corps du Christ. ; et répondez: "Amen." Sanctifiez soigneusement vos yeux par le contact du Corps sacré, puis participez, en prenant soin de n'en perdre aucune partie. Une telle perte serait comme une mutilation de votre propre corps.
Pourquoi, si on vous avait donné de la poussière d'or, ne prendriez-vous pas le plus grand soin de la retenir, de ne pas laisser passer un grain entre vos doigts, de peur d'être par tant de pauvres? Avec combien plus de précaution vous garderez-vous donc de perdre autant qu'une miette de ce qui est plus précieux que l'or et les pierres précieuses! "
Nous devons noter plusieurs choses à propos de ce passage.
Premièrement, l'extrême prudence que saint Cyril exige de celui qui va recevoir le Seigneur lui-même, le Roi: pas un grain du pain consacré ne doit être perdu - ce serait comme une mutilation de son corps, une perte de quelque chose de plus précieux. que toute chose créée!
C'est, en fait, cet accent mis sur l'immense soin à apporter à l'Eucharistie, ainsi qu'une appréciation toujours plus profonde de l'ampleur même d'un don si divin, qui a conduit l'Église au fil du temps à abandonner la communion dans la main et à préfère la communion directement dans la bouche.
C'est un exemple primaire de développement organique dans la liturgie, qui suit les implications d'une croyance ou d'une attitude originale jusqu'à ce que l'expression extérieure reflète et inculque le plus parfaitement cette croyance ou cette attitude. Inversement, le retour artificiel à une pratique beaucoup plus ancienne mais abandonnée depuis longtemps - et qui maintenant , apparaissant soudainement dans un contexte très différent, porte avec elle des accents de désinvolture et de manque de foi en la présence réelle - est un premier exemple de l'erreur. de l'antiquarisme condamné en 1947 par Pie XII dans Mediator Dei .
Deuxièmement, si nous regardons plus attentivement ce que décrit Saint Cyril, et combinons ce passage avec d'autres indices de l'antiquité, nous pouvons voir que même lorsque la communion dans la main était pratiquée, elle impliquait des marques de révérence.
Invention à la fin des années 1960. Dans un livre à paraître, le professeur de patristique Michael Fiedrowicz observe, à propos de ce passage:
" Il est significatif que l'Eucharistie, posée sur la main droite, ne soit pas alors reçue au moyen de la main gauche moins appréciée, mais plutôt directement par la bouche. Ce qui apparaît à première vue comme une communion dans la main se révèle à un examen plus approfondi comme une communion dans la bouche, la main droite servant comme une sorte de patène.
La description de Mgr Cyril montre que l'attitude du communicateur n'est donc pas une attitude de prise et de capture, mais plutôt une réception respectueuse et humble, accompagnée d'un signe d'adoration."
Dans son interview à succès Christus Vincit: le triomphe du Christ sur les ténèbres de l'âge , Mgr Athanasius Schneider - qui, comme Fiedrowicz, est un spécialiste de la patrologie - donne plus de détails sur l'ancien rituel:
" [L] a pratique avait une forme différente dans les temps anciens qu'aujourd'hui: la Sainte Eucharistie était reçue sur la paume de la main droite et les fidèles n'étaient pas autorisés à toucher la Sainte Hostie avec leurs doigts, mais ils devaient se prosterner. leur tête à la paume de la main et prennent le sacrement directement avec leur bouche, ainsi, dans une position d'un arc profond et non debout.
La pratique courante aujourd'hui est de recevoir l'Eucharistie debout, en la prenant de la main gauche. C'est quelque chose que, symboliquement, les Pères de l'Église trouveraient horrible - comment le Saint des Saints peut-il être pris de la main gauche? Puis, aujourd'hui, les fidèles prennent et touchent l'hôte directement avec leurs doigts, puis mettent l'hostie dans la bouche:ce geste n'a jamais été connu dans toute l'histoire de l'Église catholique mais a été inventé par Calvin - pas même par Martin Luther.
Les luthériens ont généralement reçu l'Eucharistie à genoux et sur la langue, bien que, bien sûr, ils n'aient pas la présence réelle parce qu'ils n'ont pas de sacerdoce valide. Les calvinistes et autres églises libres protestantes, qui ne croient pas du tout en la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie, ont inventé un rite qui est dépourvu de presque tous les gestes de sacré et d'adoration extérieure, c'est-à-dire de recevoir la «communion» debout, et toucher le pain «hôte» avec leurs doigts et le mettre dans leur bouche de la manière dont les gens traitent le pain ordinaire. …
Pour eux, ce n'était qu'un symbole, donc leur comportement extérieur envers la communion était similaire à un comportement envers un symbole. Pendant le Concile Vatican II, les modernistes catholiques - en particulier aux Pays-Bas - ont pris ce rite de communion calviniste et l'ont attribué à tort à l'Église primitive, afin de le diffuser plus facilement dans toute l'Église. Nous devons démanteler ce mythe et ces tactiques insidieuses, qui ont commencé dans l'Église catholique il y a plus de cinquante ans, et qui comme une avalanche se sont maintenant propagées, écrasant presque toutes les églises catholiques du monde entier, à l'exception de certains pays catholiques. en Europe de l'Est et dans quelques endroits d'Asie et d'Afrique. (223–24)
Mais pour aller plus loin, Saint Basile de Césarée et Père des Moines d’Orient (à l'époque ville qui avait la primauté sur Jérusalem) a répondu à Saint Cyril de Jérusalem que la Communion dans la main ne pouvait avoir lieu qu'en temps extrême de persécution et en l'absence de Prêtres...autrement, c'était une faute grave de la recevoir dans la main
Saint Basile (330-379) dit en toutes lettres que recevoir la communion de ses propres mains n’est permis qu’en temps de persécution ou, comme dans le cas des moines au désert, lorsqu’il n’y a ni prêtre ni diacre pour la distribuer. Il n'est pas nécessaire de montrer que communier de sa propre main ne constitue par une faute grave en cette absence d’un prêtre ou d’un diacre (Lettre 93).
Et Saint Basile laisse entendre que recevoir la communion dans la main en d’autres circonstances, hormis la persécution, représente une faute grave fondant son opinion sur la coutume des moines solitaires au désert, qui conservaient le saint Sacrement en l’absence de prêtre ou de diacre.
http://la.revue.item.free.fr/liturgie160505.htm
L’ENSEIGNEMENT THÉOLOGIQUE TIRÉ DE L’HISTOIRE DES PRATIQUES
DE LA SAINTE COMMUNION.
1. une opinion couramment répandue
En général, l’histoire de la communion dite dans la main se présente ainsi : « Depuis la Dernière Cène et au temps des apôtres, on distribuait naturellement la communion dans la main. Il en était également ainsi à l’époque des martyrs et cela s’est poursuivi durant l’âge d’or des Pères de la liturgie, après la paix de Constantin. Cette pratique s’est maintenue au moins jusqu’au dixième siècle. Telle fut donc la norme durant la moitié au moins de la vie de l’Église. On en trouve une preuve merveilleuse dans le texte de saint Cyrille de Jérusalem (313-386), dans lequel il conseille aux fidèles de former un trône de leurs mains pour y recevoir le Roi [dans la sainte Communion]. Ce Père de l’Église conseille également de prendre bien soin de tout fragment qui pourrait rester dans la main, car de même qu’on ne laisserait pas tomber sur le sol de la poussière d’or, il faut y veiller plus soigneusement encore lorsqu’il s’agit du Corps du Seigneur. Le changement dans la manière communier vient des déviations dues au Moyen Âge, où des distorsions dans l'approche de la foi se sont développée….
Cette histoire « irrésistiblement convaincante » présente un lacune : rien en elle n’y est vrai.
Le Concile de Trente a déclaré que la coutume pour le prêtre qui célèbre la messe de se donner à lui-même la communion (de ses propres mains) et des laïcs de la recevoir du prêtre est une tradition apostolique Il faut rappeler que ce Concile a procédé jusque dans ses moindres affirmations de détails à des études historiques d’une acribie peu commune et faisant toujours autorité en la matière : le mot apostolique est donc ici à prendre au sens strict. Qu’en dit donc l’étude proprement historique des témoignages disponibles ?
2. L’étude positive des témoignages autorisés.
Un examen rigoureux des documents sur l’histoire de l’Église et des écrits des Pères, et pas seulement d’un seul, ne justifie pas l’assertion selon laquelle la communion dans la main était une pratique universelle qui fut graduellement supplantée et remplacée par celle sur la langue. Les faits semblent nettement conduire à une conclusion opposée.
Déjà au Vè siècle, le Pape saint Léon le Grand (440-461) témoigne de cette pratique traditionnelle. Dans son commentaire sur le 6° chapitre de l’Évangile de Jean, il cite la communion dans la bouche comme étant l’usage courant : « On reçoit dans la bouche ce que l'on croit par la foi » [Hoc enim ore sumiter quod fide creditur. Serm. 91.3]. Le Pape ne parle pas comme s’il s’agissait d’une nouveauté, mais comme d’un fait bien établi. Un siècle et demi plus tard, donc 300 ans avant que cette pratique ait été prétendument introduite comme on le dit partout, le Pape Grégoire le Grand (590-604) en est lui aussi le témoin. Dans ses Dialogues (Romain 3, c. 3) il rapporte que le Pape saint Agapit accomplit un miracle durant la messe après avoir placé le Corps du Seigneur dans la bouche d’une personne. Jean le Diacre nous parle également de la manière dont ce Pape distribuait la sainte communion. Ces témoins remontent au 5° et 6° siècles. Comment peut-on honnêtement affirmer que la communion dans la main était la pratique officielle jusqu'au 10° siècle ? Comment peut-on affirmer que la communion sur la langue est une invention médiévale ?
3. Les exceptions confirment la règle avant 313.
Certes en des circonstances très particulières, les fidèles ont reçu la communion dans la main et l’étude de ces cas confirme la règle. A l’époque des persécutions, lorsque la présence des prêtres fut rendue difficile sinon impossible, les fidèles emportaient chez eux le Saint Sacrement et se donnaient à eux-mêmes la communion, de leurs propres mains. Autrement dit, plutôt que d’être totalement privés de la Communion Eucharistique, ils la recevaient de leurs propres mains sous peine d’en être absolument privés. Il en était de même pour les moines du désert où ils ne disposaient quasi jamais des services d'un prêtre et qui avaient pourtant besoin de la Communion quotidienne pour leur vie consacrée. Ces deux cas illustrent la norme sous-jacente, « On peut toucher l’hostie lorsque ne pas le faire entraîne de se priver du Sacrement dans des cas d’extrême nécessité. »
Mais lorsqu’un prêtre était présent, on ne recevait pas la communion dans la main, ainsi Saint Basile (330-379) dit en toutes lettres que recevoir la communion de ses propres mains n’est permis qu’en temps de persécution ou, comme dans le cas des moines au désert, lorsqu’il n’y a ni prêtre ni diacre pour la distribuer. Il n'est pas nécessaire de montrer que communier de sa propre main ne constitue par une faute grave en cette absence d’un prêtre ou d’un diacre (Lettre 93).
Et Saint Basile laisse entendre que recevoir la communion dans la main en d’autres circonstances, hormis la persécution, représente une faute grave fondant son opinion sur la coutume des moines solitaires au désert, qui conservaient le saint Sacrement en l’absence de prêtre ou de diacre.
4. Les abus confirment la règle après 313.
Dans l’article Communion dans le Dictionnaire d’archéologie chrétienne, Dom H. Leclerq déclare que la paix de Constantin mit un terme à la pratique de la communion dans la main ce qui correspond à la lettre de saint Basile voulant que ce soit la persécution qui ait créé l'alternative entre recevoir la communion dans la main ou de ne pas la recevoir du tout.
Après les persécutions, la pratique de la communion dans la main a persisté ici et là : les autorités de l’Église y virent un abus à extirper, parce que contraire à la coutume des Apôtres.
Et pas seulement à Rome ou en Orient : le Concile de Rouen (650) déclare : « Ne mettez pas l’Eucharistie dans les mains d’un laïc ou d’une laïque, mais seulement dans leur bouche. »
Le Concile dit in Trullo interdisait aux fidèles de se « donner à eux-mêmes la communion » (ce qui est le cas lorsque l’Hostie consacrée est placée dans la main du communiant, qui ensuite la met dans sa bouche).
Et, point très intéressant qui montre comme l’induisait St Basile etc, que la distribution du Sacrement revient en propre au Ministre Ordonné, toute autre manière n’étant qu’en cas extrême en leur absence, il décrétait une excommunication d’une semaine pour ceux qui feraient cela « en présence d’un évêque, d’un prêtre ou d’un diacre. »
L’usage commun de la Communion dans la main.
Cette Tradition de recevoir la Communion sur la langue et à genoux a continuée jusque dans les années 1960-1970.
Et ce n’est absolument pas le Concile Vatican II qui a défini la nouvelle manière de recevoir la Communion debout, dans la main gauche pour la prendre avec la main droite (et qui n’a aussi plus rien à voir avec celle de Saint Cyril de Jérusalem), mais une poignée d’Évêques de Hollande, d’Allemagne, de Belgique et de France qui l’ont imposés dans leurs Diocèses et au Pape Paul VI.
Recevoir la Communion sur la main ne vient pas de Paul VI qui l'a refusé ni de Vatican II, mais des évêques français et du Nord de l'Europe qui l'ont obligé aux Prêtres et aux fidèles de leurs diocèses....puis ils ont obligés le Pape Paul VI à faire une exception pour eux, malgré le refus de l'ensemble des Pères du Concile.
Le concile Vatican II (équivalent à la constitution pour un pays) n’a jamais prévu que la communion puisse être reçue dans la main et debout comme on le croit souvent.
C’est même tout le contraire. En effet, la communion dans la main c’était, à l’époque, une pratique illicite qui était née en Hollande et qui commençait à se répandre en Allemagne, en Belgique et en France. C’est une minorité agissante qui a imposé de force cette pratique.
En effet, les pères du Concile consultés sur ce sujet se sont prononcés contre la communion dans la main à 91% des évêques présents !
Du coup, dans ses recommandations liturgiques, le Concile demanda au cardinal Hollandais Alfrink, dans une lettre du 12 octobre 1965, de conserver le mode traditionnel de la communion en Hollande où se répandait la communion dans la main.
Pourtant, 3 ans plus tard, la Sainte Congrégation des Rites (qui est de l’ordre des lois d’un pays) accorda sans en référer au Pape la pratique de la communion dans la main en Allemagne (6 juillet 1968) et en Belgique (11 juillet 1968).
Devant cette tentative de faire accepter le fait accompli, le Saint-Père suspendit cette concession le 25 juillet 1968.
La décision et du Concile et du Pape contre la communion dans la main n’ayant pas suffit à faire arrêter les abus qui continuaient, le pape Paul VI organisa sur le sujet une entrevue mondiale de l’épiscopat le 12 mars 1969 auprès de 2136 évêques.
La question était la suivante : ?Faut-il retenir le désir, en plus du mode traditionnel de communion, que soit autorisé le rite de la communion dans la main ?”
La réponse fut la même que celle du Concile. Plus des ? des évêques répondirent non. Paul VI promulgua alors l’instruction "Memoriale Domini", réaffirmant que la communion sur les lèvres est la règle et limitant à un indult (dérogation) la pratique de la communion dans la main.
Je cite : ?Le Saint-Siège exhorte vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée à nouveau (communion à la bouche) parce qu’elle exprime le respect des fidèles envers l’Eucharistie.”
Pourtant, dans les 3 mois qui suivirent l’instruction du Pape, le 19 juin 1969, la Sainte Congrégation des Rites accorda à nouveau, à la demande des évêques de France, la communion dans la main pour "la fille aînée de l’Église".
Ce fut une gifle non dissimulée à l’autorité suprême de l’Église qui, cette fois-ci, ne suspendit pas la concession qui avait été ainsi faite.
Voilà comment s’est installée frauduleusement cette pratique de la communion dans la main.
Comme le résume Mgr Schneider le 15 janvier 2012, dans les 5 plaies de la liturgie, je le cite : ?Elle a été introduite par un certain nombre d’évêques en désobéissance avec le Saint-Siège et dans le mépris du vote négatif de 1968 et de la majorité du corps épiscopal.”
En résumé, la communion dans la main n’a jamais eu l’accord ni des Papes, ni du Concile, ni des évêques. Elle est simplement le fruit de "modernistes" en rébellion contre la volonté du pape et des évêques, donc contre le Magistère de l’Église.
Texte complet ci-dessous.
http://www.revueenroute.jeminforme.org/a_propos_de_la_communion_dans_la_main.php
À propos
de la communion dans la main
Un article à méditer alors qu'on nous impose maintenant, sous couvert d'attitude "responsable", "normale" et "obéissante", la pratique de la communion dans la main; tandis qu'on fait porter le chapeau de l'irresponsabilité et de la désobéissance aux fidèles qui veulent recevoir le Corps du Christ dignement, sur la langue...
Comment la communion dans la main
a été mise en place
Nous pensons naturellement que l’Église, qui prend toujours son temps, a mené une réflexion méthodique avant d’accorder la communion dans la main, vu que cela ne se faisait pas avant. EN FAIT, IL N'EN EST RIEN.
Le concile Vatican II (équivalent à la constitution pour un pays) n’a jamais prévu que la communion puisse être reçue dans la main et debout comme on le croit souvent.
C’est même tout le contraire. En effet, la communion dans la main c’était, à l’époque, une pratique illicite qui était née en Hollande et qui commençait à se répandre en Allemagne, en Belgique et en France. C’est une minorité agissante qui a imposé de force cette pratique.
En effet, les pères du Concile consultés sur ce sujet se sont prononcés contre la communion dans la main à 91% des évêques présents !
Du coup, dans ses recommandations liturgiques, le Concile demanda au cardinal Hollandais Alfrink, dans une lettre du 12 octobre 1965, de conserver le mode traditionnel de la communion en Hollande où se répandait la communion dans la main.
Pourtant, 3 ans plus tard, la Sainte Congrégation des Rites (qui est de l’ordre des lois d’un pays) accorda sans en référer au Pape la pratique de la communion dans la main en Allemagne (6 juillet 1968) et en Belgique (11 juillet 1968).
Devant cette tentative de faire accepter le fait accompli, le Saint-Père suspendit cette concession le 25 juillet 1968.
La décision et du Concile et du Pape contre la communion dans la main n’ayant pas suffit à faire arrêter les abus qui continuaient, le pape Paul VI organisa sur le sujet une entrevue mondiale de l’épiscopat le 12 mars 1969 auprès de 2136 évêques.
La question était la suivante : ?Faut-il retenir le désir, en plus du mode traditionnel de communion, que soit autorisé le rite de la communion dans la main ?”
La réponse fut la même que celle du Concile. Plus des ? des évêques répondirent non. Paul VI promulgua alors l’instruction "Memoriale Domini", réaffirmant que la communion sur les lèvres est la règle et limitant à un indult (dérogation) la pratique de la communion dans la main.
Je cite : ?Le Saint-Siège exhorte vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée à nouveau (communion à la bouche) parce qu’elle exprime le respect des fidèles envers l’Eucharistie.”
Pourtant, dans les 3 mois qui suivirent l’instruction du Pape, le 19 juin 1969, la Sainte Congrégation des Rites accorda à nouveau, à la demande des évêques de France, la communion dans la main pour "la fille aînée de l’Église".
Ce fut une gifle non dissimulée à l’autorité suprême de l’Église qui, cette fois-ci, ne suspendit pas la concession qui avait été ainsi faite.
Voilà comment s’est installée frauduleusement cette pratique de la communion dans la main. Comme le résume Mgr Schneider le 15 janvier 2012, dans les 5 plaies de la liturgie, je le cite : ?Elle a été introduite par un certain nombre d’évêques en désobéissance avec le Saint-Siège et dans le mépris du vote négatif de 1968 et de la majorité du corps épiscopal.”
En résumé, la communion dans la main n’a jamais eu l’accord ni des Papes, ni du Concile, ni des évêques. Elle est simplement le fruit de "modernistes" en rébellion contre la volonté du pape et des évêques, donc contre le Magistère de l’Église.
En 2007, le cardinal Ranjith s'en prenait aux évêques qui désobéissent au Pape en déclarant :
?On remarque que dans quelques pays ou diocèses, des règles qui pratiquement annulent ou déforment l'intention du Pape, ont émané des Évêques. Un tel comportement n'est pas concevable avec la dignité et la noblesse de la vocation des pasteurs de l'Église.”
À ce sujet, dans une révélation privée, la Vierge Marie déclarait à Don Gobbi le 11 juin 1988:
?Le jour de fête de mon Cœur Immaculé de cette année mariale qui m'est consacrée, mes bien-aimés fils, je vous invite à entrer dans le jardin céleste que j'ai construit pour vous, pendant le douloureux et sanglant moment de la purification.
L'heure de la grande apostasie est proche. Ce qui a été écrit dans les Écritures Saintes, dans la Seconde lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, est sur le point d'arriver.”
?Satan, mon adversaire, avec ses pièges et sa séduction subtile, a réussi à propager des erreurs partout sous la forme de plus récentes interprétations de la Vérité, et il a conduit beaucoup de personnes à choisir en toute connaissance de cause de vivre dans le péché. Il a laissé croire que ce n'est plus un péché mais une bonne chose.
Les temps de confusion générale et le grand tumulte des esprits sont arrivés. La confusion est dans les cœurs et la vie de beaucoup de mes enfants.”
?L'Apostasie va se propager, même à l'intérieur de l’Église Catholique. Des erreurs sont enseignées et font leur chemin pendant que les vérités essentielles de la foi que le Magistère de l’Église a toujours enseignées, et énergiquement lutté contre les déviations, sont reniées avec impunité. Les épiscopats conservent un étrange silence et ne réagissent plus. Quand mon Pape parle avec courage et affirme avec force les vérités de la foi catholique, on ne l'écoute plus et il est même publiquement critiqué et tourné en dérision.”
À Akita, apparition pleinement reconnue par l’Église, la Vierge Marie déclare, en 1973 à la voyante, sœur Agnès Sasagawa, des Servantes Eucharistiques du Sacré-Cœur : ?L’Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions.”
Notre-Dame y demande en particulier des prières pour les évêques, les prêtres et les religieux, et pour la réparation devant le Saint-Sacrement.
Au vu des méthodes qui ont été employées pour mettre en place la communion dans la main, chacun jugera en son âme et conscience si c’était l’Esprit Saint qui était à l’œuvre ou son adversaire.
Résultat, aujourd’hui, la communion dans la main, bien qu’elle ne soit qu’un indult, c’est-à-dire une exception, s’est répandue dans le monde entier pour devenir la règle de base. Pourtant elle n’existe pas encore partout. Par exemple elle a été autorisée un certain temps aux Philippines, mais les évêques ont changé d’avis et sont revenus sur leur décision. [En est-il toujours ainsi depuis les derniers mois? C'est à espérer. NDLR]
Il faut savoir que dans les pays où l’indult de la communion dans la main a été accordé par le Saint-Siège, comme par exemple en France ou en Allemagne, un évêque peut à lui seul interdire cette pratique. Mais aucun évêque n’a le droit d’interdire la communion sur les lèvres.
Ainsi en avril 2008, le Prima du Pérou, le cardinal Jean-Louis Cipriani a interdit dans son diocèse la communion dans la main. Il s’ensuivit une forte polémique avec ses prêtres. Mais le cardinal a obtenu le soutien de Benoît XVI. Le cardinal déclara à ce sujet : ?L’attitude permissive de beaucoup de prêtres a rendu la valeur de l’Eucharistie ridicule au regard de beaucoup de catholiques.”
Quant au Missel romain "restauré" à la suite dudit Concile, dont la première édition remonte à 1969, la seule manière envisagée est la manière traditionnelle.
Ainsi un prêtre ne peut pas refuser de servir la communion de manière traditionnelle à un fidèle sans faire une faute grave (Dominicae Cenae).
Ainsi la loi liturgique est loin d’être égale entre les 2 formes.
Après Paul VI, les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ont toujours montré leur ferme opposition à cette pratique.
Ainsi Jean-Paul II écrivait dans sa lettre Dominicae Cenae du 24 février 1980 : ?Le fait de toucher les espèces sacrées, leur distribution en main propre est un privilège des ordonnés.
Donc, seuls ceux qui ont reçu le sacrement de l’Ordre et ont les mains consacrées, peuvent toucher l’hostie consacrée et communier les fidèles.
Et pour que personne ne puisse interpréter autrement ses paroles, rappelons que, face aux caméras de la télévision française, le Pape Jean-Paul II refusait la communion dans la main, à l’épouse du président Jacques Chirac.
La même année il déclarait à Fulda, en Allemagne en 1980, qu’il n’était pas d’accord avec le document qui autorisait dans ce pays une telle forme de communier.
Et dans une autre circonstance, il déclarait: ?Devant Dieu, l’homme n’est grand qu’à genoux”.
De son côté, Benoît XVI, à partir de 2008, ne donnera la Sainte Communion aux fidèles que sur la langue et à genoux.
Il déclara le 22 mai 2007 : ?Je suis convaincu de l’urgence de donner à nouveau l’hostie aux fidèles directement dans la bouche et sans qu’ils la touchent, et de revenir à la génuflexion au moment de la communion en signe de respect.”
Entre-temps, il avait invité les curés à se conformer à cette décision. Hélas, le sentiment qu’on en ressort est celui d’une autorité impuissante rappelant celle du Christ lors de la crucifixion. La pédagogie divine se basant toujours sur l’Amour et non sur la violence.
Roger Aubert
Pour le cardinal Robert Sarah, la seule manière appropriée de recevoir la communion est sur langue et à genoux. Dans la préface d’un livre publié en Italie, le préfet de la Congrégation pour le culte divin souligne que «l’attaque la plus insidieuse du diable consiste à essayer d’éteindre la foi en l’Eucharistie, semant des erreurs et favorisant une manière inadaptée de la recevoir».
Pourquoi persister à communiquer debout et dans la main? Pourquoi cette attitude de manque de soumission aux signes de Dieu? s’interroge le cardinal Sarah. Dans la préface du livre d’un prêtre italien, Federico Bortoli, intitulée «La distribution de la communion dans la main. Profils historiques, juridiques et pastoraux” le prélat fait un long plaidoyer pour la communion dans la bouche.
La Préface du cardinal Robert Sarah
Avant l’apparition de la Vierge Marie, au printemps 1916, l’Ange de la Paix apparut à Lucie, Jacinthe et François, et leur dit : « N’ayez pas peur, je suis l’Ange de la Paix. Priez avec moi! » L’Ange se mit à genoux et se prosterna jusqu’à terre.
Alors, pris d’une force surnaturelle, les enfants l’imitèrent et répétèrent après lui cette prière : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, n’adorent pas, n’espèrent pas et ne Vous aiment pas. » Puis l’Ange disparut.
À l’automne 1916, à la troisième apparition de l’Ange, les enfants se rendirent compte que l’Ange, toujours le même, tenait dans sa main gauche un calice au-dessus duquel flottait une hostie. De cette hostie, quelques gouttes de sang coulaient dans le calice.
Laissant le calice et l’hostie suspendus dans l’air, l’Ange s’approcha des enfants et, se prosternant jusqu’à terre, répéta trois fois cette prière : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Cœur Sacré et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »
Puis, se levant, l’Ange prit de nouveau dans ses mains le calice et l’hostie et donna l’hostie à Lucie et le Sang du calice à Jacinthe et François, restés agenouillés, en disant : « Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. »
L’Ange se prosterna de nouveau jusqu’à terre, répétant de nouveau trois fois avec Lucie, Jacinthe et François la même prière à la Très Sainte Trinité. L’Ange de la Paix nous montre ainsi comment recevoir le Corps et le Sang de Jésus-Christ.
De nos jours, malheureusement, la prière de réparation dictée par l’Ange est tout sauf obsolète. Quels sont donc les outrages que le Christ reçoit dans la sainte hostie et que nous devons réparer?
En premier lieu, il y a les outrages contre le Sacrement même : les horribles profanations dont certains ex-satanistes convertis ont donné des témoignages et des descriptions qui glacent le sang ; outrageuses aussi sont les communions sacrilèges, reçues en l’absence de la grâce de Dieu voire sans professer la foi catholique (je me réfère à certaines pratiques de ce que l’on appelle « l’intercommunion »).
En second lieu, constitue un outrage à Notre Seigneur tout ce qui contribue à empêcher la fructuosité du Sacrement, en particulier les erreurs semées dans l’esprit des fidèles et qui les portent à ne plus croire en l’Eucharistie.
Les terribles profanations opérées dans les dénommées « messes noires » ne blessent pas directement Celui qui est outragé dans l’hostie car elles ne touchent que les espèces du pain et du vin. Bien entendu, Jésus souffre pour les âmes des profanateurs, pour lesquelles Il a versé ce Sang que ceux-ci méprisent si misérablement et cruellement.
Mais Jésus souffre bien plus quand le don extraordinaire de Sa Présence eucharistique divine-humaine ne peut produire ses effets dans les âmes des croyants.
On comprend alors que la plus insidieuse des attaques du diable consiste à essayer d’éteindre la foi en l’Eucharistie, semant des erreurs et favorisant une manière inadaptée de la recevoir – la guerre entre saint Michel et ses anges d’un côté et Lucifer, de l’autre, continue dans le cœur des fidèles : la cible de Satan est le Sacrifice de la Messe et la Présence réelle de Jésus dans l’hostie consacrée. Cette tentative de détournement emprunte deux voies : la première est la réduction du concept de « présence réelle ».
LA COMMUNION DANS LA MAIN…Selon le Pape Saint Jean-Paul II & Catalina Rivas..
Jean-Paul II : « Je ne peux pas être en faveur de la Communion dans la main et je ne peux pas la recommander. Le prêtre a une responsabilité primordiale en tant que ‘serviteur de la Sainte Eucharistie et de toutes les Saintes Formes’, primordiale parce qu’elle est complète. Toucher les Saintes Créations est un privilège des personnes ordonnées » (Dominicae Cenae II)
« La communion dans la main a été introduite par la hiérarchie moderniste sans l’autorisation du Saint-Siège (Cardinal Suenens en Hollande etc.). Paul VI s’y opposa avec ténacité mais décida d’accorder un pardon uniquement là où l’usage était déjà enraciné pour éviter une désobéissance généralisée. »
Monseigneur Juan Rodolfo Laise, Évêque Argentin, il déclare : » Je connais l’histoire de la communion dans la main, elle a été clandestinement réintroduite, diffusée sur la base d’équivoques, et confirmée par des désobéissances inébranlables…. (au Saint-Père), en imposant pendant vingt-sept ans un usage que le Pape ne voulait pas autoriser parce qu’il le considérait comme dangereux pour le bien de l’Église, jusqu’à ce qu’ils parviennent finalement à le répandre presque partout dans le monde. »
Jésus à Catalina Rivas, (voyante stigmatisée. Nihil obstat par Mgr R. Fernández, archevêque de Bolivie : « Il n’y a ni 10 ni 20 bourreaux qui frappent Mon Corps, mais beaucoup de mains qui blessent Mon Corps en recevant la Communion dans leur main – l’œuvre sacrilège de Satan. »
Jésus-Christ à Catalina Rivas sur la communion dans la bouche :
« A ceux qui ne reçoivent PAS dans leur MAIN Mon Propre Corps, Sang, Âme et Divinité, Je promets de les combler de Mes Bénédictions dans leurs mains, leur cœur, leur âme et dans tout leur être.
Je leur promets beaucoup plus de grâces dans leur vie terrestre, et par conséquent les plus grandes garanties de salut et un accroissement de la Gloire essentielle et accidentelle, pour toute leur vie éternelle avec Moi au Ciel.
Ils Me ressentiront beaucoup dans la Communion, dans tout leur être et avec une telle plénitude qu’ils enlèveront d’eux-mêmes leur désir naturel de Me toucher. Ceux-là feront toujours un plus grand bien aux âmes ; par contre, ceux qui insistent pour Me prendre dans leur main, resteront endurcis en beaucoup de choses à l’égard de Ma Volonté, et obscurcis (dans un aveuglement) quant à Mon Propre Goût, Ma Propre Prédication et Mon Propre Magistère. »
1976 (non corrompu). Lorsque cette jeune fille de 16 ans issue d’une pieuse famille allemande fut soudainement affligée d’une possession démoniaque, le démon (lors d’un exorcisme ordonné par l’évêque local) fut contraint de dire : « La chose (l’Hostie Consacrée) ne doit pas être placée dans les mains. Les prêtres doivent avoir du courage. Les laïcs ne doivent pas la distribuer.
Pendant la distribution de cette chose (la Sainte Communion), vous devez vous agenouiller. Sur l’ordre de celle-là (désignant une statue de la Vierge qui se trouvait à proximité), la communion dans la main doit être abolie car c’est une de mes œuvres. L’évêque doit interdire la communion dans la main, s’il peut le faire. »
Extrait du livre de 2008 « Donne-moi à boire » : Jésus dit : « Tout a été permis pour la profanation et le sacrilège, et Mes ministres ne s’en soucient pas, ils vivent confortablement avec cela. Les laïcs donnent la Communion et il viendra un jour où le Saint Sacrifice de la Croix sera lui aussi dégradé de telle manière qu’ils m’empêcheront de descendre dans l’hostie. »
_ _ _ On peut citer ce qui suit dans un Plan maçonnique de 1925 : « Comment amener les fidèles à ne plus croire à la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie ? […] Il faut d’abord que partout les gens communient debout et qu’ensuite on leur mette l’Hostie dans les mains. Ainsi préparés, ils en viendront à considérer l’Hostie comme un symbole de coexistence fraternelle ».
Indirectement, la communion dans la main a également contribué au déplacement des tabernacles, qui ne se trouvent plus au centre des églises mais dans une zone latérale, ou dans une autre pièce. Ceci a conduit à la suppression des agenouilloirs dans de nombreux temples d’Occident.
Avec la pratique de la Communion dans la main est vraie la profanation du Saint Sacrement. La norme de l’Église Catholique reste de communier dans la bouche. La seule manière agréable à Dieu est de recevoir la Communion à genoux et dans la bouche, ou debout, mais toujours dans la bouche et des mains d’un prêtre seulement. Saint François d’Assise : « Eux seuls, (les prêtres), doivent l’administrer, et personne d’autre ». (Lettre 2a, à tous les fidèles, 3.5)
Lorsque vous entendez l’argument « L’Église l’a permis », rappelez-vous que vous êtes l’Église et non les bureaucraties désobéissantes et perfides qui se trouvent quelque part loin et inaccessibles. L’Église ne l’a pas permis mais l’a toléré uniquement sous pression…
_ _ _ Sainte Brigide de Suède, 1373 : « Regarde, ma fille, j’ai laissé à mes prêtres cinq dons… et le cinquième est le privilège de toucher de leurs mains ma très sainte chair. »
_ _ _ Le martyr et saint cardinal Jean Fisher 1535 : « Les périodes d’épanouissement ou d’effondrement dans l’histoire de l’Église, ont toujours été associées à la manipulation de la Sainte Eucharistie. »
https://site-catholique.fr/index.php?post/Communier-a-genoux-et-sur-la-langue
Communier à genoux et sur la langue...
Comment convient-il de recevoir la Sainte Communion ? Pourquoi recevoir la Communion à genoux et dans la bouche sur les lèvres ? Voici les réponses de Saint Jean-Paul II, du Pape Benoit XVI, du Pape François et de nombreux Cardinaux à l’exception française de communier debout et dans les mains, véritable « manque de respect » selon Mère Térésa.
A la question d’un journaliste en 1997 : « Mère Térésa, quel est le plus grand malheur du monde actuel ? » , la Réponse de Mère Térésa fut : « Ce n'est pas la misère ou la famine, dont sont victimes tant de pauvres, ce ne sont pas les guerres, et les catastrophes de toutes sortes, c'est la Communion dans la main qui est ce manque de respect, vis à vis de la personne de Jésus-Christ » .
Lors de la Messe de la Fête Dieu , le 22 mai 2008, Benoît XVI a dit : « S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté : celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique. La communion à genoux est une tradition ancienne qui existe depuis des siècles, et, d'autre part, elle est un geste particulièrement expressif d'adoration, tout à fait approprié à manifester la vraie présence réelle et substantielle de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans les espèces consacrées » .
Dans son exhortation apostolique Sacramentum Caritatis du 22 février 2007 au numéro 65, le pape Benoît XVI a écrit : « … Je pense, d'une manière générale, à l'importance des gestes et des postures, comme le fait de s'agenouiller pendant les moments centraux de la prière eucharistique »
Le Pape Benoît XVI au sanctuaire de Fatima le 13 mai 2009 avait fait savoir que lui-même ne distribuerait la Communion que sur la langue.
Pourquoi le Pape Benoit XVI nous invite lui-même à recevoir la Communion à genoux et dans la bouche ? 1- Tout part de la loi infaillible de l'Eglise elle-même à ce sujet, depuis des siècles par le culte de la Messe de saint Pie V à respecter telle quelle, en sa manière de donner la Communion : à genoux et sur la langue.
2- Seuls les Prêtres ayant reçu l'onction par l'évêque en leurs mains, ont le privilège unique et si précieux de pouvoir toucher l'Hostie Consacrée, et de la donner aux malades, tout comme spécialement les Diacres.
3 - Seuls les apôtres de Jésus, lors de la sainte scène, ont reçu la bouchée des mains de Jésus, car ils étaient eux-mêmes les prêtres de Jésus, en prenant le Pain de vie en leurs mains, tandis que la sainte Vierge Marie, et les Saintes femmes qui l'accompagnaient, avec douce humilité recevaient toujours des mains des prêtres qui étaient les saints apôtres du Christ, la Communion à genoux et dans la bouche, il suffit pour cela de consulter toutes les révélations de la vie de jésus et de Marie de Nazareth par les différents saints mystiques de l'histoire de l'Eglise. Alors pourquoi ne pas imiter l'humilité de la sainte Vierge Marie, en recevant par respect et obéissance, la Communion à genoux et sur la langue, tous les laïcs et les religieuses seraient-ils plus élevés, ou plus digne de faire autrement, que la Sainte Vierge Marie et les saints autour d'elle ?
4 - N'oublions pas que la Communion dans la main encouragée en premier par des évêques français, a permis les Messes noires, et le poison de l'invasion des démons de l'impureté de plus en plus partout, puisque c'est un péché grave de désobéissance à Dieu le Père, entrainant la multitude des péchés qui se multiplient ainsi dans l'Eglise et le monde entier...
5 - Rappelons-nous encore des apparitions reconnues de Notre Dame de Fatima, quand les petits bergers ont reçu la Communion des mains de l'Archange de l'Eucharistie, à genoux et sur la langue.
6 - La Communion dans la main à la française trouve des racines dans la célébration de la Cène issue de la Réforme protestante : elle concrétise en quelque sorte la négation de la Présence réelle et la réalité du Sacerdoce Catholique
Le Saint Pape Jean-Paul II interrogé par Mgr J.R. Laise : « Saint Père, que pensez-vous de la communion dans la main ? » répondit : « Une lettre apostolique a été écrite, qui prévoit que, pour cela, il faut une autorisation spéciale valide. Mais je vous dis que je ne suis pas en faveur de cette pratique, et que je ne la recommande pas non plus. Cette autorisation a été accordée en raison de l'insistance particulière de certains évêques diocésains » . Et sur l’agenouillement : « n’ayez pas peur de vous agenouiller devant Dieu ! Car adorer le Créateur ne diminue en rien l’homme, mais lui restitue sa pleine humanité et dignité ! »
Jean Paul II avait refusé de donner la Communion autrement que sur les lèvres à Mme Chirac en 1980 sous les écrans de la télévision
Lors de la Messe du 21 avril 2013 dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François encourage, de façon évidente, les catholiques à communier dans la bouche. Des consignes semblent avoir été données, les prêtres refusent de donner la Communion dans la main des fidèles.
Mgr Albert Malcom Ranjith, Secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a déclaré : « Je suis convaincu de l’urgence de donner à nouveau l’hostie aux fidèles directement dans la bouche, sans qu’ils la touchent » et « de revenir à la génuflexion au moment de la communion en signe de respect » .
Le Cardinal Carlo Caffarra, Archevêque de Bologne, a déclaré le 27 avril 2009 : « A compter d'aujourd'hui, dans l'église métropolitaine de S. Pietro, dans la basilique de S. Petronio et dans le sanctuaire de la B.V. de San Luca à Bologne, les fidèles recevront le Pain Consacré uniquement des mains d'un ministre directement sur la langue » .
Le Cardinal Juan Luis Cipriani, Archevêque de Lima et primat du Pérou, représentant officiel du Sacré Collège et de l’Opus Dei, l’un des grands experts de l’Église catholique en ce qui concerne la théologie morale et la liturgie, a demandé au cours d'une homélie prononcée en 2009 : « que les fidèles se mettent désormais à genoux pour recevoir la Sainte Communion directement dans la bouche » . Le Cardinal a aussi demandé que, conformément aux règles données dans le missel romain actuel, l'usage de la patène soit rétabli.
L’Abbé Michel Sinoir, prêtre du diocèse de Paris, rappelle, que l'agenouillement devant Dieu est une attitude spécifiquement chrétienne, hélas, trop oubliée de nos jours ! A Gethsémani, Jésus lui-même tombe à genoux, puis se prosterne et s'effondre, le visage contre terre, intercédant pour les pécheurs, et se livrant à la volonté du Père.
Mgr Cyprian Kizito Lwanga, Archevêque Catholique de Kampala en Ouganda, a ordonné dans un décret du 1er février 2020 qu’aucun Catholique n’est autorisé à recevoir la Sainte Communion dans la main.
Mgr Lwanga a précisé que cette mesure sur la réception de la Communion est conforme aux normes liturgiques et canoniques de l’Église universelle en vertu du droit canonique : « Désormais, il est interdit de distribuer ou de recevoir la Sainte Communion entre les mains. Notre Sainte Mère l’Eglise nous enjoint de célébrer la Très Sainte Eucharistie avec la plus haute distinction (Can. 898). En raison de nombreux cas signalés de déshonneur de l’Eucharistie qui ont été associés à la réception de l’Eucharistie dans les mains, il est réjouissant de revenir à la méthode la plus respectueuse de recevoir l’Eucharistie sur la langue ».
Je voudrais terminer par deux témoignages, celui d’un Prêtre colombien qui est de Février 2021, puis du mien qui date de quelques années avec mes propres conclusions.
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2021/04/un-pretre-colombien-impose-la-communion.html
Un prêtre colombien impose la communion à genoux et sur la langue après avoir eu une vision du Christ piétiné lors de la distribution dans la main
Un prêtre colombien, le P. Fredy Leonardo Herrera Fuentes, a eu une expérience mystique vers la fin de la messe du 22 février dernier dans sa paroisse du Cœur Immaculé de Marie au quartier Claret de Bogotá : il a eu une vision du Christ qui, lors de la distribution de la communion qui se faisait dans la main, était piétiné par les fidèles. Se retournant soudain vers le tabernacle, le P. Herrera, sanglotant, s’est profondément incliné pendant 20 longues secondes, sans que son confrère et les fidèles ne comprennent pourquoi. La voix encore tout émue, il a expliqué non ce qui lui était arrivé, mais la conclusion qu’il en tirait : plus jamais il ne donnerait la communion dans la main.
La vidéo de la messe était diffusée en direct sur la page Facebook de la paroisse et l’extrait que vous pouvez voir ci-dessous a déjà été vue 2 millions de fois dans différents pays à travers le monde.
S’étant donc relevé et ayant repris ses esprits, mais la voix brisée, le prêtre a dit :
« Je vous remercie pour votre participation à la sainte messe. Continuons unis dans la prière… il y a des choses qui parfois ne peuvent pas s'expliquer, ou plutôt, si. Ce qui se passe, c’est que cela fait très mal lorsque que le Seigneur permet que nous partagions, que nous voyions certaines choses…
A partir de ce moment précis, dans notre paroisse, on ne pourra plus communier que sur la langue et à genoux. Cela ne pourra se faire d’aucune autre manière.
Le Christ est vivant. Il est parmi nous, et cela Lui fait très mal, non seulement que l’on ne communie pas, parce que cela est une douleur très grande pour Lui, mais aussi quand on reçoit sans même être conscient de Celui que l’on est en train de recevoir. Et quand on reçoit comme si on recevait n’importe quelle nourriture. Comme si l’on ne croyait pas en sa présence. Il est là. Il est vivant, supervivant !
« Je vous l’ai dit, vous Le recevrez de cette manière. Faites très attention ; on ne le fait pas. Même dans une toute petite particule, la plus minuscule, Il y est tout entier. Pour cette raison, il faut toujours faire preuve du plus grand soin possible. »
Je terminerais par mon témoignage personnel.
Il y a quelques années, alors que je communiais toujours dans la main, je vais voir le Prêtre avant la Messe car j’avais besoin de me confesser (cela n’ayant rien à voir avec la manière de recevoir la Communion, je le précise).
Ensuite vient la Messe à laquelle je participe, puis vient le moment de la Communion. Au moment où j’arrive devant le Prêtre, au lieu de tendre mes mains comme d’habitude, j’ouvre la bouche et reçoit la Communion ainsi, à ma grande surprise ainsi qu’à celle du Prêtre.
Suite à cela, j’ai repris la Communion dans les mains, mais j’ai essayé d’écouter par les textes que je lisais, ce que Le Seigneur voulait me dire sur ce sujet.
Et un jour (peu après) j’ai été frappé par cette affirmation : seul le Prêtre a reçu sur ses mains l’onction du Seigneur pour toucher le Corps et le Sang de Jésus.
Et là, j’ai réalisé que ce n’était pas mon cas, et donc que je ne pouvais toucher l’Hostie Consacrée avec mes mains.
Depuis ce moment je communie uniquement sur la langue.
Mais Le Seigneur m’a ensuite montré une autre chose. Lorsque Le Prêtre met l’Hostie Consacrée sur ma langue, il me donne la Communion.
Mais lorsqu’il met l’Hostie Consacrée sur ma main gauche, il ne fait que déposer la Communion sur ma main, et c’est moi, perso, qui me donne la Communion, en non le Prêtre.
(Ce qui n’était pas le cas de Saint Cyril de Jérusalem où il proposait de déposer l’Hostie Consacrée sur la main droite, et le fidèle la prenait avec grand soin dans sa bouche directement sur sa main (sans la prendre avec l’autre main qui reste sous la main droite, comme un Trône pour Dieu), en s’inclinant jusqu’à sa main et en nettoyant tout, comme si c’était de la poudre d’or).
La communion est célébrée derrière une barrière transparente, à Moncton au Nouveau-Brunswick, en raison de la pandémie de COVID-19.
PHOTO : RADIO-CANADA
Mais, avec la crise du covid (accentuée par les gouvernements, l’OMS et Big Pharma, car on a de nombreux médicaments qui soignent ce virus avec un total succès, mais il vaut mieux un vaccin qui a de nombreux effets secondaires (y compris mortels), qui est à ce stade expérimental (faisant de nous des cobayes pour leurs essais), et qui utilise des tissus vivants de bébés avortés) beaucoup d’Évêques imposent l’obligation de donner la Communion uniquement dans la main…est-ce légal ou outrepassent-ils le droits en passant outre la Loi de l’Église !!!
Dans la main ou dans la bouche : comment communier en temps de Covid
Ce que dit l’Église
Pour aller plus loin, deux questions se posent. Premièrement, que dit le droit de l’Église sur la manière de distribuer la communion ? Voici ce qu’enseignait, avec l’approbation du pape saint Paul VI, l’Instruction Romaine Memoriale Domini, du 29 mai 1969 : « La coutume s’est établie que ce soit le ministre lui-même qui dépose sur la langue du communiant une parcelle de pain consacré. Compte tenu de la situation actuelle de l’Église dans le monde entier, cette façon de distribuer la sainte communion doit être conservée, non seulement parce qu’elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu’elle exprime le respect des fidèles envers l’Eucharistie. » […] « Le souverain pontife n’a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la sainte communion aux fidèles. » Voici aussi ce que dit, avec l’approbation du pape saint Jean Paul II, l’Instruction romaine Redemptionis Sacramentum, du 25 mars 2004 : « Il n’est pas licite de refuser la sainte communion à un fidèle, pour la simple raison, par exemple, qu’il désire recevoir l’Eucharistie à genoux ou debout. Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. »
- L’interdiction de distribuer la communion dans la bouche, au nom de considérations hygiéniques, est-elle matière à obéissance dans l’Église ?
Deuxième question: l’interdiction de distribuer la communion dans la bouche, au nom de considérations hygiéniques, est-elle matière à obéissance dans l’Église ?
Les textes mentionnés ci-dessus montrent assez bien que l’interdiction de distribuer la communion dans la bouche s’oppose à une loi universelle de l’Église, concernant une pratique commune tant en Orient que chez les Latins.
Cette interdiction ne se fonde ni sur des motifs théologiques, ni sur des raisons morales ou liturgiques, ni même sur des raisons pastorales, mais seulement sur des considérations hygiéniques.
En ce sens, il ne semble pas possible de l’exiger au nom de l’obéissance religieuse ; chacun a plutôt le devoir de l’appliquer avec la prudence et le discernement qui convient.
Pourquoi des tensions chez certains fidèles ?
Au-delà de l’aspect historique évoqué plus haut, source de tensions et de blessures qu’il serait avisé de ne pas réveiller, il semble intéressant de réfléchir sur l’aspect anthropologique de ces divers modes de communion. Il y a d’abord, par les mains ou par la bouche, un accès à l’intimité de la personne qui montre à l’évidence qu’il n’est pas judicieux de décréter brutalement en ces domaines, sans atteindre assez profondément les personnes. C’est peut-être pour cette raison que certains évêques ont décrété dans leur diocèse que la communion dans la main était plu
Le Cardinal Sarah (toujours Préfet de la Congrégation du Culte Divin au moment de l’article).
Cardinal Robert Sarah : il est préférable de faire une communion spirituelle que d’accepter une diminution de respect dans la façon de recevoir le Corps du Christ
Désormais les fidèles ne peuvent plus communier sur la langue. Cette nouvelle consigne des évêques est observée scrupuleusement dans presque toutes nos paroisses, au mépris total de la loi de l’Église qui stipule que tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la Sainte Communion dans la bouche (Missale Romanum, Institutio generalis #161) conformément à l’usage multiséculaire de l’Église qui s’est toujours maintenu même dans les plus graves épidémies.
Au mépris également de tout esprit de foi qui sait que Dieu, étant la Vie, ne saurait donner la mort ou la maladie par son Corps.
Les autorités religieuses diocésaines ont donc ordonné de distribuer la Communion uniquement sur la main, et fourni une longue liste de mesures « hygiéniques » à observer durant la célébration de la Sainte Messe.
On constate maintenant que les prêtres, après avoir tenu le Corps du Christ entre leurs doigts, se lavent les mains au Purell (gel/liquide désinfectant). De même pour les « ministres extraordinaires de la Communion » qui se « purelisent » les mains immédiatement avant de recevoir le Corps du Christ sur une main encore humide et collante, puis manipulent masque et lunettes, pour revenir se nettoyer les mains au désinfectant sitôt la Sainte Communion distribuée.Quant à la façon de donner la Sainte Communion dans la main, il semble que chacun y va au gré de sa fantaisie, avec l’accord tacite des évêques.
Dans certaines paroisses on fait tomber le Corps du Christ dans la main du communiant (au risque qu’Il atterrisse sur le plancher) pour éviter tout contact, et on se précipite pour se laver les doigts avec une lingette jetable conservée dans un sac de plastique, ou avec de l’eau savonneuse… ceci entre chaque communiant, ou en cas de frôlement fortuit avec la main de celui-ci. Parfois on utilise des gants jetables pour manipuler les Hosties consacrées.
Ailleurs, on donne la Communion à la sortie de l’église, dans le brouhaha des conversations animées, avec interdiction de revenir faire son action de grâce à l’intérieur. (Si j’étais en quête d’hosties consacrées pour une Messe noire, c’est dans cette église que j’irais !…)
Parfois, on porte la Sainte Communion aux bancs, donnant au premier fidèle du bord le nombre d’Hosties à se passer de main en main pour tous les fidèles du même banc, ce qui est formellement interdit par l’Église (Voir l’Instruction Redemptonis Sacramentum #94, par la Congrégation pour le Culte divin et les sacrements).
Et je passe sous silence toutes les horreurs dont on a entendu parler, ailleurs dans le monde: machines distributrices d’hosties, « racks » de bois pour hosties, hosties dans des sacs ziploc « prêtes à emporter »…
Que devient le Corps du Christ dans toutes les parcelles ainsi répandues ça et là? On se soucie scrupuleusement de la santé physique des gens… mais on se désintéresse totalement du Corps du Christ devenu une « chose » négligeable qu’on n’hésite pas à engluer de Purell, à jeter dans les poubelles (sacs, lingettes jetables, masques, gants) ou dans le renvoi de l’évier ou de la machine à laver…Quelle abomination… Quel scandale… Quelles profanations !
Nous, prêtres et laïcs qui accomplissons ces crimes, sommes les véritables bourreaux du Christ, bien davantage que les brutes ignorantes de son temps qui n’ont fait que lui appliquer notre indifférence, notre cruauté, nos profanations d’aujourd’hui.
A-t-on encore la Foi dans la Présence eucharistique? Réfléchissons-nous aux gestes que nous posons ou agissons-nous comme de petits robots? Sommes-nous des « Pilate » qui nous essuyons sur « l’obéissance due à l’autorité »: c’est pas de ma faute, c’est la faute au gouvernement, à l’évêque, au curé…?
Dans les homélies (devenues trop souvent des redites serviles du « credo » de l’OMS) on nous bassine les oreilles avec l’obéissance due à l’autorité. Mais réalisons (et ceci fait partie intégrante de la doctrine de l’Église, basée sur l’Évangile) que toute loi émanant de l’autorité légitime, civile ou ecclésiastique, devient une loi illégitime lorsqu’elle va à l’encontre de la justice, des droits humains et des droits de Dieu.
Une loi illégitime ne peut jamais obliger en conscience et elle appelle parfois jusqu’à une « désobéissance » apparente lorsque ce qu’elle nous demande constitue un mal.
Manipuler le Corps du Christ sans respect, et avec danger évident, sinon la certitude, de le profaner: voici ce qui constitue un mal grave. Nous n’avons pas le droit de préférer obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu.
Certains ont déjà objecté que «Jésus, en choisissant le pain, savait d’avance qu’Il prenait le risque des miettes et que, par conséquent, il ne fallait pas s’en faire avec cela.» A quoi on peut répondre que «En descendant du Ciel pour prendre chair humaine, Il savait aussi qu’Il prenait un risque. Nous le Lui avons fait payer en le crucifiant. Faudra-t-il maintenant tout recommencer et être de ceux-là qui, sans « savoir ce qu’ils font », plantent à nouveau les clous dans les membres de son Corps sacré ?» (Paul Bouchard, L’Informateur Catholique) Il n’est jamais permis de faire le mal (profanations) pour obtenir un bien (grâces de la Communion).
Devant cette situation sans précédent dans l’histoire, que faire? Il est vrai, notre marge de manœuvre est restreinte, mais pas absente.Notre réaction sera d’abord passive: ne pas participer à ces abus. Certes, nous devons aller à la Messe dominicale, c’est de précepte. Mais n’acceptons jamais de communier de façon indigne du Christ.
À ce sujet, le cardinal Robert Sarah (Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements) écrivait, dans les débuts de ce qu’on nomme la « pandémie », qu’il est préférable de faire une communion spirituelle que d’accepter une diminution de respect dans la façon de recevoir le Corps du Christ.
Imposer la communion dans la main est injustifié et constitue un grave abus de pouvoir et de cléricalisme
“(…) Suite à la situation sanitaire actuelle liée à la Covid, dans de nombreux endroits, la communion dans la bouche est refusée, ce qui pose de graves difficultés de conscience tant aux fidèles qui souhaitent recevoir l’Eucharistie de cette manière qu’aux prêtres qui souhaitent respecter le droit des fidèles pour communier de cette manière.
L’interdiction de la communion dans la bouche se justifie en se basant sur le fait que cette modalité serait, d’une manière certaine et sans équivoque, plus risquée que la communion à la main pour une contamination par la Covid.
Comme nous le verrons, nous n’en avons aucune preuve scientifique objective. Sur le sujet, il y a des opinions contradictoires, comme en effet sur toute la question de la Covid, nous entendons tout et le contraire de tout au sein d’une même communauté scientifique, et on ne voit pas pourquoi les opinions de certains médecins devraient valoir plus que d’autres, seulement parce qu’elles coïncident avec son propre point de vue personnel. Il faut évaluer les choses avec la plus grande objectivité possible.
Tous les médecins conviennent que, selon la littérature scientifique, la Covid se transmet par gouttelettes : en d’autres termes, le coronavirus doit littéralement «prendre son envol» pour pouvoir infecter, et cela peut se produire en éternuant, en toussant et en parlant à voix haute (…)
Le professeur Filippo Boscia, président national des médecins catholiques, soutient que ce sont les mains, qui touchent tout, qui sont la partie du corps la plus exposée aux virus et que c’est donc précisément la communion sur la main qui est la plus dangereuse (…)
De plus, beaucoup de prêtres remarquent que c’est précisément en distribuant la communion sur la main, très facilement, qu’ils entrent en contact avec la main des fidèles, même s’ils essaient de l’éviter, alors qu’avec la communion en bouche on entre très rarement en contact avec la langue ou les lèvres des fidèles et, si cela se produit, il suffit de procéder à la désinfection des doigts.
Par conséquent, c’est précisément la communion sur la main qui est moins sûre d’un point de vue hygiénique.
Vingt et un médecins catholiques autrichiens en juin dernier, se référant aux considérations du professeur Boscia, ont demandé à la conférence de leurs évêques de lever l’interdiction de la communion dans la bouche et la conférence a levé cette interdiction. En septembre dernier, vingt-sept médecins allemands ont également fait la même demande à leur conférence épiscopale (…)
Tout d’abord, on avance que la communion à la main serait une demande obligatoire de l’État pour garantir la santé publique, dont le non-respect entraînerait même des conséquences pénales (…)
Il peut y avoir des indications sur l’espacement et l’utilisation des masques, mais certainement pas pour déterminer comment un rite liturgique doit être effectué.
En tout cas, selon le dernier document émis par le ministère de l’Intérieur élaboré sur la base du fameux comité technico-scientifique, on ne parle que d’une «recommandation» pour éviter la distribution de la communion dans la bouche.
Il n’y a donc absolument aucune obligation et encore moins aucune conséquence pénale à ne pas respecter cette recommandation (…)
Beaucoup soutiennent que les conférences épiscopales régionales et / ou l’évêque diocésain individuel peuvent interdire la communion dans la bouche.
Mais est-ce vraiment le cas? Tout d’abord, on peut noter que ces «dispositions» sont pour la plupart de simples communications ou lettres, présentant ainsi des lacunes d’un point de vue formel et juridique et ne peuvent donc en aucune manière abroger ou suspendre la norme générale de la communion dans la bouche.
Car c’est précisément le point fondamental: la communion sur la langue est la norme générale qui règle la distribution de l’Eucharistie, solennellement confirmée par le Saint-Siège avec l’Instruction Memoriale Domini du 29 mai 1969.
C’est donc le législateur suprême, le Siège apostolique, qui a confirmé la norme générale de la communion dans la bouche.
La même instruction prévoit également la possibilité de demander l’indult de communion sur la main, ce qui, d’un point de vue juridique, est une exception à la loi et ne peut donc, par sa nature, devenir la norme générale.
Pour cette raison, un évêque de son propre diocèse peut facilement prendre un décret interdisant la communion à la main (comme l’évêque d’Oruro en Colombie l’a fait en 2016), mais il ne peut pas faire le contraire, c’est-à-dire interdire la communion dans la bouche.
Cependant, on fait valoir qu’en cas d’urgence sanitaire, ce qui précède ne s’applique pas. En réalité, il n’y a en fait aucune base légale pour une telle affirmation.
De plus, nous avons déjà montré qu’il n’y a aucune preuve scientifique objective pour affirmer que la communion sur la main est plus sûre d’un point de vue hygiénique que la communion dans la bouche.
Mais à supposer que cela soit prouvé, seul le législateur suprême, à savoir le Saint-Siège, pourrait changer la norme générale de la communion dans la bouche (et pour le moment il ne l’a pas encore fait).
Aucune autorité inférieure ne peut modifier cette norme, par conséquent aucune conférence épiscopale nationale, régionale ou un seul évêque ne peut modifier la norme générale de la communion dans la bouche.
Le canon 838 du Code de droit canonique lui-même est extrêmement important en ce sens, car il rappelle précisément qu’il appartient au Siège apostolique de réglementer la liturgie sacrée, soulignant que l’évêque diocésain peut légiférer en matière liturgique dans les limites de sa compétence. Les conférences épiscopales elles-mêmes ont des limites très spécifiques, établies par le canon 455.
Par conséquent, si un évêque ou une conférence épiscopale interdit la communion dans la bouche, même si au lieu de communiqués ou de lettres ils utilisent des décrets (plus corrects du point de vue formel), ils dépassent les limites de leur compétence, commettant un véritable abus de pouvoir.
Ces dispositions semblent donc invalides et n’ont aucune force obligatoire, ni pour les prêtres ni pour les autres fidèles (…)
L’actuelle Présentation générale du Missel romain et l’Instruction Redemptionis Sacramentum du 25 mars 2004 confirment clairement et sans équivoque que les fidèles ont toujours le droit de recevoir la communion dans la bouche, même là où la communion à la main est autorisée (…) la rigidité se trouve chez ceux qui veulent forcer à la communion dans la main.
En substance, on dit: «Voulez-vous la communion? Ou vous la prenez dans la main, ou rien! ». Félicitations ! Puis nous nous remplissons la bouche de charité et de sensibilité pastorale, de proximité avec les fidèles, et on se vante d’être miséricordieux et compréhensifs.
En réalité, cette imposition apparaît ni plus ni moins comme une forme de cléricalisme, jamais aussi combattue qu’à cette époque, mais seulement en paroles.
Plusieurs prêtres, malgré leur opposition à la communion dans la main, ne la nient pas et dans la situation actuelle, pour faire face aux difficultés de certains fidèles, déconcertés par tant d’informations contradictoires qu’ils reçoivent, donnent d’abord la communion à ceux qui veulent la communion entre leurs mains et puis à la fin à ceux qui communient dans la bouche.
Un peu de bon sens suffit donc. Il me semble que ces prêtres font preuve d’une ouverture beaucoup plus grande que celle de certains nouveaux pharisiens et légalistes.
Et au contraire, que fait-on? Ceux qui respectent la liberté de choix des fidèles, avec toute l’attention voulue, sont accusés de désobéissance et, sans aucune base scientifique, d’être irresponsables, de provoquer la propagation du virus, de ne pas se soucier de la santé des gens. Comme nous sommes doués pour déformer la réalité!
Il semble plutôt que, dans la situation actuelle, on ait agi pour porter une ultime attaque à la communion dans la bouche, détestée par beaucoup pour des raisons idéologiques.
La preuve en est que certains évêques ont même défini la communion sur la langue comme un abus liturgique, alors qu’en réalité c’est la communion sur la main qui s’est imposée comme un abus liturgique, qui a ensuite été légalisé.
Il y a beaucoup de fidèles qui, avant même le début de la pandémie, ont été tournés en dérision, moqués et gravement offensés par leurs pasteurs simplement parce qu’ils voulaient recevoir la communion dans la bouche et à genoux, lesquels ont encore montré ici une charité proverbiale et une grande sensibilité pastorale ! (…)”
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Date de dernière mise à jour : 03/06/2021
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