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- Eucharistie du Vendredi 03 Septembre 2021 : Vendredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Eucharistie du Vendredi 03 Septembre 2021 : Vendredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Eucharistie du Vendredi 03 Septembre 2021 : Vendredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (540-604).
Célébration de la Fête propre pour l'Angleterre (à Malte, Fête le Mercredi après Pâques),
Mémoire obligatoire ce 03 Septembre pour l'Église universelle
Textes propres à la mémoire de Saint Grégoire le Grand :
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-32951867.html
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,15-20… Psaume 100(99),1-2.3.4.5… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,33-39.
Commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
HOMELIE DE SAINT GRÉGOIRE SUR ÉZÉCHIEL.
Autre commentaire du Carmel Saint Joseph.
Autre commentaire de Myriam de Gemma (ma femme) sur son site.
Autre commentaire de l’Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 03 Septembre 2021 : Fête de Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (540-604).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Grégoire le Grand, Pape.
Les Saints du 03 Septembre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/septembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,15-20.
Le Christ est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature :
en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui.
Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.
Psaume 100(99),1-2.3.4.5.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,33-39.
En ce temps-là, les pharisiens et les scribes dirent à Jésus : « Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent ! »
Jésus leur dit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ?
Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. »
Il leur dit aussi en parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau qui vient du neuf ne s’accordera pas avec le vieux.
Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues.
Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” »
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Sermons sur le Cantique des Cantiques, n°84 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, Médiaspaul 1988, t. 6, p.158)
« L'Époux est avec eux »
Que l'âme s'en souvienne : c'est l'Époux qui, le premier, l'a cherchée et, le premier, l'a aimée ; telle est la source de sa propre recherche et de son propre amour...
« J'ai cherché, dit l'Épouse [du Cantique des Cantiques], celui que mon cœur aime » (3,1).
Oui, c'est bien à cette recherche que t'invite la tendresse prévenante de Celui qui, le premier, t'a cherchée et aimée. Tu ne le chercherais pas, s'il ne t'avait d'abord cherchée ; tu ne l'aimerais pas, s'il ne t'avait d'abord aimée.
Ce n'est pas une seule Bénédiction de l'Époux qui t'a prévenue, mais deux : il t'a aimée, il t'a cherchée.
L'Amour est la cause de sa recherche ; sa recherche est le fruit de son Amour, c'en est aussi le gage assuré.
Tu es aimée de Lui, en sorte que tu ne peux pas le soupçonner de te chercher pour te punir. Tu es cherchée par Lui, en sorte que tu ne peux pas te plaindre de ne pas être aimée réellement.
Cette double expérience de sa Tendresse t'a remplie d'audace : elle a chassé toute honte, elle t'a persuadée de revenir à Lui, elle a soulevé ton élan.
De là cette ferveur, de là cette ardeur à « chercher Celui que ton cœur aime », car évidemment tu n'aurais pas pu le chercher, s'il ne t'avait d'abord cherchée ; et maintenant qu'il te cherche, tu ne peux pas ne plus le chercher.
HOMELIE DE SAINT GRÉGOIRE
SUR ÉZÉCHIEL.
Fils d'homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d'Israël.
Il faut noter que Le Seigneur désigne comme un « guetteur » celui qu'il envoie prêcher. Le guetteur se tient toujours sur la hauteur pour voir de loin tout ce qui va venir.
Et tout homme qui reçoit le poste de guetteur doit se tenir sur la hauteur par sa vie, afin de pouvoir rendre service par sa vigilance.
Combien il m'est cruel de dire ces paroles ! Car en parlant, je me frappe moi-même : je ne pratique pas la prédication comme je le devrais ; et lorsque cette prédication est suffisante, ma vie ne concorde pas avec ma parole.
Je ne nie pas ma culpabilité, je vois ma torpeur et ma négligence. Peut-être que de reconnaître ma faute m'obtiendra le pardon auprès du Juge Miséricordieux ?
Sans doute, quand j'étais au Monastère, j'étais capable de retenir ma langue des paroles inutiles et de garder presque continuellement mon esprit attentif à la Prière.
Mais, après avoir endossé le fardeau de la charge pastorale, mon esprit ne peut plus se recueillir assidûment, parce qu'il est divisé par quantité de soucis.
En effet, je suis obligé d'examiner les affaires tantôt des Églises, tantôt des Monastères, et souvent de juger la vie et les actes des personnes privées ; tantôt de m'occuper longuement de certains problèmes civiques, tantôt de gémir devant l'assaut meurtrier des barbares et de redouter les loups qui menacent le troupeau que Dieu m'a confié.
Tantôt je suis contraint de prendre des mesures pour que les secours ne manquent pas à ceux-là mêmes qui sont tenus par la règle Monastique ; tantôt je dois supporter avec patience certains pillards, et tantôt m'opposer à eux pour sauvegarder la Charité.
Lorsque l'esprit est amené à se disperser et à se déchirer par le souci d'affaires si nombreuses et si importantes, comment peut-il rentrer en lui-même afin de se recueillir entièrement pour la prédication, et ne pas renoncer au Ministère de la Parole ?
Mais, parce que les obligations de ma charge m'obligent souvent à rencontrer des hommes du monde, il m'arrive de relâcher la discipline de ma langue.
Car, si je maintiens constamment une sévérité rigoureuse, je sais que je mets en fuite les plus faibles, et je ne les attirerai jamais comme je le voudrais.
C'est pourquoi il m'arrive souvent d'écouter leurs paroles inutiles. Mais parce que je suis faible, moi aussi, je me laisse quelque peu entraîner aux discours inutiles, et je me mets à parler volontiers sur des sujets que j'avais d'abord écoutés de mauvais gré : et là où cela m'ennuyait de manquer au silence, je trouve plaisir à m'étendre.
Quel « guetteur » suis-je donc, qui ne me tiens pas posté sur la montagne de l'efficacité, mais plutôt gisant dans la vallée de la faiblesse ?
Mais le Créateur et Rédempteur du genre humain est assez puissant pour me donner, malgré mon indignité, et la noblesse de la Vie et l'efficacité de la prédication, car c'est pour son Amour que je me consacre totalement à sa Parole.
Autre commentaire du jour.
https://www.carmelsaintjoseph.com/sermons/luc-5-33-39/
Carmel Saint Joseph.
Le vêtement neuf (celui du Baptême) et le vin nouveau (Eucharistique).
Jésus vient d’appeler Lévi, il est encore assis à la table de la foule des pécheurs, quand les pharisiens et les scribes viennent à lui pour lui poser une nouvelle question. Il l’interroge sur l’ascèse respectée par les disciples de Jean et par les pharisiens « le jeûne et la prière », mais qu’enfreignent ceux qui le suivent « ils mangent et boivent ! » (v.33).
Mais Jésus dépasse la simple question du jeûne pour la présence à l’Époux venu faire alliance avec tout son peuple. Jésus sort ses détracteurs du brouillage possible entre volontarisme et orgueil pour la dynamique de l’offrande et du cœur pur.
C’est là que réside l’absolue nouveauté illustrée par le vêtement neuf (celui du baptême) et le vin nouveau (eucharistique). Jésus les oriente vers cette nouvelle alliance d’intimité annoncée par les prophètes (Jr 31,31 ; Ez 36,26 ; Os 2,16).
Il me semble que c’est cette intimité-là (entre l’Époux et son disciple) qu’a réussi à rendre visible Francisco de Zurbarán dans sa toile « Saint Hugues au réfectoire des Chartreux », peinte entre 1630 et 1635.
La légende raconte que la viande offerte par l’évêque de Grenoble (futur saint Hugues) s’est transformé en cendres, confortant les moines dans leur choix de l’abstinence.
Mais au-delà de l’anecdote alimentaire, la disposition iconique des corps, la sobriété hiératique de la mise en scène des personnages et de la table, la blancheur des vêtements neufs des Moines, ainsi que le pain et le vin, nous mettent en présence d’une autre réalité.
Nous sommes témoins de la transfiguration de leur quotidien, croqué par le peintre dans une sorte d’immuabilité qui nous dit, pour aujourd’hui, que Le Seigneur est là, toujours là assis à nos tables.
Sr Nathalie, Communauté de Mechref, Liban, 04 Septembre 2015
Autre commentaire du jour.
http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/luc-3-5/luc-5-33-39.html
Myriam de Gemma, ma femme. Sur son site.
Luc 5,33-39
Faut-il jeûner ou pas ? Si oui, quand faut-il jeûner ? Comment jeûner ? Voilà les questions qui reviennent sans cesse dès que l’on aborde le sujet.
Sans vouloir répondre ici à toutes les questions, ce qui serait trop long, il est à noter que le jeûne est avant tout une offrande de cœur et pas une privation morbide.
La grandeur du jeûne ne réside pas dans l’obéissance à la loi, mais dans l’Amour de Dieu et des autres, que l’on y met.
Donc la première question qui doit venir nous chercher c’est ; « Pourquoi, pour qui, est-ce que je veux jeûner ? »
Ensuite, pour le quand. L’Église ne nous en fait une obligation que le Mercredi des Cendres et le Vendredi-Saint, le reste du temps, c’est à chacun de nous de voir ce qu’il veut vivre ou pas.
Quant au comment, il faut savoir ce que l’on veut offrir à Dieu. Jeûner n’a jamais été synonyme de crampe d’estomac parce que l’on a trop faim !
Jeûner n’a jamais été synonyme non plus de dépassement de nos forces, au point de devenir irascible avec notre entourage.
Le jeûne est un chemin progressif, où l’on avance avec ses possibilités physiques et surtout avec son cœur, dans l’Amour de Dieu et des autres.
Cela implique bien souvent un renouvellement de notre pensée, de notre façon de vivre, un chemin où, par la grâce de Dieu, l’on devient une « outre neuve », loin d’un légalisme ancien ou emprisonnant mais proche de l’Offrande de nous-mêmes en union à celle de Jésus sur la Croix, pour l’Amour des âmes.
Quel est le sens du jeûne pour nous ? Voilà l’interpellation de l’Évangile de ce jour. Est-ce du légalisme ou est-ce un véritable chemin d’Amour ?
Myriam de Gemma. Septembre 2014.
Pour aller plus loin sur le jeûne :
http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/de-d-a-j/jeune.html
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_203
Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne).
«Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la Noce, pendant que l'Époux est avec eux?»
Aujourd'hui, dans notre réflexion sur l'Évangile de ce jour, nous voyons comment les pharisiens et les maîtres de la loi trichent quand ils tergiversent une question importante: ils opposent le jeûne et le temps de prière des disciples de Jean et des pharisiens au boire et au manger des disciples de Jésus.
Jésus nous dit que dans la vie il y a un temps pour jeûner et pour prier et qu'il y a un temps pour boire et manger. C'est bien cela: la personne qui prie et jeûne est aussi celle qui boit et mange.
Nous le voyons dans la vie de tous les jours: contemplons la joie simple d'une famille, peut-être même la nôtre.
Et nous voyons, qu'à un autre moment les tribulations lui rendent visite. Les sujets sont les mêmes, mais chaque chose a son temps: «Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la Noce, pendant que l'Époux est avec eux?» (Lc 5,34).
Il y a un moment pour tout: sous le Ciel il y a un temps pour chaque chose: «Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre» (Qo 3,7).
Ces paroles exprimées par un sage de l'Ancien Testament, pas des plus optimistes, coïncident presque avec la parabole du vêtement rapiécé.
Et coïncident sûrement d'une certaine manière avec nos propres expériences. L'erreur c'est que pendant le temps de déchirer nous cousions et que pendant le temps de coudre nous déchirions, à ce moment-là plus rien ne va.
Nous savons que comme Jésus, nous arriverons à la gloire de la Résurrection par la mort et par la Passion et tout autre chemin n'est pas le chemin de Dieu.
Précisément, Simon Pierre est grondé quand il veut éloigner Le Seigneur du “Chemin unique”: «tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes» (Mt 16,23)
Si nous pouvons profiter de moments de paix et de joie, profitons-en. Nous aurons certainement de durs moments de jeûne. La seule différence c'est que, par chance, nous aurons toujours l'Époux avec nous. C'est cela que les Pharisiens ne savaient pas et c'est peut-être pour cela que dans l'Évangile on nous les présente presque toujours comme des personnes de mauvaise humeur.
En admirant la douce ironie du Seigneur qui émane de l'Évangile d'aujourd'hui, essayons surtout de ne pas être des personnes de mauvaise humeur.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-09-03/Pouvez-vous-faire-jeuner-les-invites-de-la-noce-pendant-que-l'Epoux-est-avec-eux
HYMNE : RETOURNEZ-VOUS, VOICI L'ESPRIT
Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
À la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.
N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
À perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.
Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.
Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.
Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.
HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR SE LIVRER PERDANT
Qui donc est Dieu pour se livrer perdant
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal
comme une mère ?
R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie
et son royaume ?
Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils
donner sa mère ?
Qui donc est Dieu pour être notre Pain
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps
jusqu’en sa gloire ?
Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ?
HYMNE : REGARDE OÙ NOUS RISQUONS D’ALLER
Regarde où nous risquons d’aller
Tournant le dos
À la cité
De ta souffrance !
Ta Pâque est lente aux yeux de chair
De tes bourreaux :
Explique-nous le livre ouvert
À coups de lance.
Comment marcherions-nous vers toi
Quand il est tard,
Si tu ne vas
Où vont nos routes ?
Ne manque pas aux pèlerins
Mais viens t’asseoir :
La nappe est mise pour le pain
Et pour la coupe.
Comment te saurons-nous vivant
Et l’un de nous,
Si tu ne prends
Ces simples choses ?
Partage-nous ton corps brisé
Pour que le jour
Se lève au fond des cœurs troublés
Où tu reposes.
Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage.
Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre au Pape Saint Grégoire.
Dieu qui prend soin de ton peuple et le gouvernes avec Amour, écoute la Prière du Pape Saint Grégoire ; accorde Ton Esprit de Sagesse aux hommes chargés de conduire l'Église : que les progrès de ton peuple saint fassent la Joie éternelle de ses pasteurs.
Parole de Dieu : (Ep 2, 13-16)… (Office des Laudes).
Maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du Christ.
C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul Corps, il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la haine.
Parole de Dieu : (1 Co 2, 7-10a)… (Office des Vêpres).
Nous proclamons la Sagesse du Mystère de Dieu, Sagesse tenue cachée, prévue par Lui dès avant les siècles, pour nous donner la Gloire.
Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié Le Seigneur de Gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture, ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c’est à nous que Dieu, par L’Esprit, a révélé cette Sagesse.
Date de dernière mise à jour : 03/09/2021
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