Eucharistie du Mercredi 02 Septembre 2020 : Mercredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Sainte Ingrid de Skänninge, Princesse suédoise, Fondatrice et Prieure d’un Monastère Dominicain (1282).
Fête des Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792).
Fête du Bienheureux André Grasset de Saint-Sauveur, canadien Martyr de la Révolution française (? 1792).
Fête du Bienheureux Brocard, Prieur des Ermites au Mont Carmel (? 1231).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,1-9... Psaume 33(32),12-13.14-15.20-21... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,38-44.
Commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Illustration Sankta Ingrid av Skänninge, icône peinte par Djordje Cavkor, site internet de la paroisse de Linköping en Suède.
Mercredi 02 Septembre 2020 : Fête de Sainte Ingrid de Skänninge, Princesse suédoise, Fondatrice et Prieure d’un Monastère Dominicain (1282).
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Sainte Ingrid de Skänninge.
Mercredi 02 Septembre 2020 : Fête des Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792).
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Bienheureux Martyrs de Septembre.
Mercredi 02 Septembre 2020 : Fête du Bienheureux André Grasset de Saint-Sauveur, canadien Martyr de la Révolution française (? 1792).
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Bienheureux André Grasset de Saint-Sauveur.
Mercredi 02 Septembre 2020 : Fête du Bienheureux Brocard, Prieur des Ermites au Mont Carmel (? 1231).
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Bienheureux Brocard.
Les Saints du 02 Septembre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/septembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-14.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,1-9.
Frères, quand je me suis adressé à vous, je n’ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais comme à des êtres seulement charnels, comme à des petits enfants dans le Christ.
C’est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n’auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas,
car vous êtes encore des êtres charnels. Puisqu’il y a entre vous des jalousies et des rivalités, n’êtes-vous pas toujours des êtres charnels, et n’avez-vous pas une conduite tout humaine ?
Quand l’un de vous dit : « Moi, j’appartiens à Paul », et un autre : « Moi, j’appartiens à Apollos », n’est-ce pas une façon d’agir tout humaine ?
Mais qui donc est Apollos ? qui est Paul ? Des serviteurs par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d’eux.
Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance.
Donc celui qui plante n’est pas important, ni celui qui arrose ; seul importe celui qui donne la croissance : Dieu.
Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un, mais chacun recevra son propre salaire suivant la peine qu’il se sera donnée.
Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit.
Psaume 33(32),12-13.14-15.20-21.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.
Du lieu qu'il habite, il observe
tous les habitants de la terre,
lui qui forme le cœur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,38-44.
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Sermons sur le Cantique des cantiques, n°84, 3 (trad. Seuil 1953, p. 854 rev.)
« Les foules le cherchaient... Mais il leur dit : 'Il faut que j'aille aussi dans les autres villes' »
Que chaque âme qui cherche Dieu sache qu'elle a été devancée par Lui, qu'il l'a cherchée le premier...
« Durant les nuits, j'ai cherché celui que mon cœur aime » (Ct 3,1). L'âme cherche Le Verbe mais c'est Le Verbe qui d'abord l'a cherchée...
Laissée à elle-même, notre âme ne serait plus qu'un souffle qui s'en va au hasard et ne revient plus.
Écoutez les plaintes et les supplications de celle qui erre et qui a perdu sa route : « J'ai erré comme une brebis perdue ; cherche ton serviteur » (Ps 118,176).
Ô homme, tu veux revenir, mais si cela dépendait de ta seule volonté, pourquoi demanderais-tu le secours ?...
Il est évident que notre âme veut revenir mais ne peut pas ; elle n'est qu'un souffle errant et qui d'elle-même ne reviendra jamais...
Mais d'où lui vient cette volonté ? De ce que déjà Le Verbe l'a visitée et cherchée. Cette recherche n'a pas été vaine, puisqu'elle a suscité la volonté sans laquelle il n'y a pas de retour possible.
Mais il ne suffit pas d'être ainsi cherchée une fois ; l'âme est trop alanguie, et la difficulté du retour est trop grande...
« La volonté est en moi, dit Saint Paul, mais je ne parviens pas à faire le bien » (Rm 7,18). Que demande donc l'âme, dans le psaume que je citais ? Rien que d'être cherchée ; car elle ne chercherait pas si elle n'était pas cherchée, et elle ne recommencerait pas à chercher, si on l'avait assez cherchée.
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Soliloques, L.1, ch.1, § 5-6
« Les foules le cherchaient »
Désormais, Seigneur, c'est Toi seul que j'aime, à Toi seul que je m'attache, Toi seul que je cherche, Toi seul que je suis prêt à servir, parce que c'est Toi seul qui commandes avec Justice.
À tes ordres je désire me soumettre ; commande, je t'en prie, commande ce que tu veux, mais guéris-moi, ouvre mes oreilles, afin que je puisse entendre tes paroles...
Reçois-moi comme un fugitif, Seigneur, ô Père très bon. J'ai souffert assez longtemps ; assez longtemps j'ai été asservi à tes ennemis et le jouet des mensonges.
Reçois-moi comme ton serviteur qui veut s'éloigner de toutes ces choses vaines... Je sens qu'il me faut revenir à toi ; je frappe, ouvre-moi la porte, enseigne-moi comment on parvient jusqu'à Toi...
C'est vers Toi que je veux aller, donne-moi donc les moyens d'arriver jusqu'à Toi. Si tu t'éloignes, nous périssons !
Mais tu n'abandonnes personne, parce que tu es le souverain bien ; tous ceux qui te cherchent avec droiture te trouvent.
C'est Toi qui nous montres comment te chercher avec droiture. Ô Mon Père, fais donc que je te cherche, délivre-moi de l'erreur, ne permets pas que, dans ma recherche, je trouve autre chose que Toi.
Si je ne désire rien d'autre que Toi, fais que ce soit Toi seul que je trouve, ô Mon Père.
Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Homélies sur l’Évangile de Marc, n°2C ; PLS 2, 125s, SC 494 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 51 rev.).
Le Christ médecin
« La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait de la fièvre. » Puisse Le Christ venir dans notre maison, entrer et guérir d'une seule parole la fièvre de nos péchés.
Chacun d'entre nous est pris de fièvre. Chaque fois que nous nous mettons en colère, nous avons de la fièvre ; tous nos défauts sont autant d'accès de fièvre.
Demandons aux apôtres de prier Jésus afin qu'il vienne auprès de nous et qu'il nous prenne la main ; car dès qu'il aura touché notre main, la fièvre disparaîtra.
C’est Lui le vrai, le grand médecin, le premier de tous les médecins. Moïse est un médecin, Isaïe et tous les Saints sont des médecins ; mais Jésus, Lui, est le premier de tous les médecins.
Il sait parfaitement prendre le pouls et sonder les secrets des maladies. Il ne touche ni l'oreille, ni le front, ni aucune autre partie du corps, mais il prend la main…, c’est-à-dire les œuvres mauvaises.
Il guérit d’abord les œuvres, puis la fièvre disparaît.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_201
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux
Aujourd'hui, nous regardons un contraste: ceux qui cherchent Jésus et Jésus, Lui qui guéri toute “infirmité” (à commencer par la belle-mère de Simon Pierre) en même temps: «Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant» (Lc 4,41). C'est-à-dire: le bien et la paix, d'un côté; et le mal et le désespoir de l'autre.
Ce n'est pas la première fois que le diable est présenté en “sortant”, c'est à dire, en fuyant la présence de Dieu parmi les cris et les hurlements.
Rappelons-nous également le possédé du pays des Géraséniens (cf. Lc 8,26-39). Il est surprenante que le diable lui-même reconnaisse Jésus et que comme dans le cas de celui du possédé du pays des Géraséniens, ce soit lui qui vienne à sa rencontre
(en colère et furieux, bien entendu, parce que la présence de Dieu dérange sa méprisable tranquillité).
Combien de fois avons-nous pensé que notre rencontre avec Jésus était une gêne! Cela nous gêne d'aller à la Messe le Dimanche, nous nous inquiétons du fait que nous n'avons pas prié depuis longtemps, nous sommes honteux de nos erreurs, au lieu d'aller chez le Médecin de notre âme et simplement lui demander Pardon…
Réfléchissons si ce n'est pas Le Seigneur qui doit toujours venir à notre rencontre, car nous nous faisons prier pour laisser notre petit “trou” et aller à la rencontre de Celui qui est le Pasteur de nos vies! Cela s'appelle tout simplement: tiédeur.
Il y a un diagnostic pour ça: atonie; aucune pulsation dans l'âme, angoisse, curiosité désordonnée, hyperactivité, paresse spirituelle à l'égard des questions de la Foi, pusillanimité; envie d'être seul… mais, il y a aussi un antidote: arrêter de se regarder soi-même et se retrousser les manches.
S'engager à consacrer un moment chaque jour à Jésus (c'est ce qu'on entend par Oraison), Jésus le faisait, puisque «quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert» (Lc 4,42).
S'engager à vaincre notre égoïsme sur une petite chose chaque jour pour le bien des autres (c'est ce qu'on appelle aimer).
Faire le “petit-grand” engagement de vivre chaque jour en cohérence avec notre Vie Chrétienne.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-09-02/Aux-autres-villes-aussi-il-faut-que-j'annonce-la-Bonne-Nouvelle
HYMNE : DIEU QUE NUL ŒIL DE CRÉATURE
Dieu que nul œil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.
Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.
Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.
Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.
Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous. et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!
HYMNE : TEL UN BROUILLARD QUI SE DÉCHIRE
Tel un brouillard qui se déchire
Et laisse émerger une cime,
Ce jour nous découvre, indicible,
Un autre jour, que l’on devine.
Tout rayonnant d’une promesse,
Déjà ce matin nous entraîne,
Figure de l’aube éternelle,
Sur notre route quotidienne.
Vienne l’Esprit pour nous apprendre
À voir dans ce jour qui s’avance
L’espace où mûrit notre attente
Du jour de Dieu, notre espérance.
HYMNE : OUVRE MES YEUX, SEIGNEUR
Ouvre mes yeux, Seigneur,
Aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin ;
Guéris-moi, je veux te voir.
Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison ;
Apprends-moi à partager.
Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix ;
Viens me prendre par la main.
Fais que j’entende, Seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi.
À leur souffrance et à leurs appels,
Que mon cœur ne soit pas sourd !
Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, que la puissance de l'Évangile travaille le monde à la manière d'un ferment ; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation chrétienne au milieu des occupations de ce monde : qu'ils cherchent toujours L'Esprit du Christ, pour qu'en accomplissant leurs tâches d'hommes, ils travaillent à l'avènement de ton Règne.
Parole de Dieu : (Rm 8, 35.37)… (Office des Laudes).
Qui pourra nous séparer de l’Amour du Christ ? La détresse ? L’angoisse ? La persécution ? La faim ? Le dénuement ? Le danger ? Le supplice ?
En tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à Celui qui nous a aimés.
Parole de Dieu : (1 P 5, 5b-7)… (Office des Vêpres).
Revêtez-vous tous d’humilité dans vos rapports les uns avec les autres.
En effet Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce. Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève quand le jugement viendra. Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis puisqu’il s’occupe de vous.