Eucharistie du Mardi 03 Septembre 2019 : Mardi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (540-604).
Célébration de la Fête propre pour l'Angleterre (à Malte, Fête le Mercredi après Pâques),
Mémoire obligatoire ce 03 Septembre pour l'Église universelle
Textes propres à la mémoire de Saint Grégoire le Grand :
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-32951867.html
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5,1-6.9-11… Psaume 27(26),1.4.13-14… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,31-37.
Commentaire de Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), Capucin.
HOMELIE DE SAINT GRÉGOIRE SUR ÉZÉCHIEL.
Autre commentaire de l’Abbé Joan BLADÉ i Piñol (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 03 Septembre 2019 : Fête de Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (540-604).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Grégoire le Grand, Pape.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 5,1-6.9-11.
Frères, au sujet de la venue du Seigneur, il n'est pas nécessaire qu'on vous parle de délais ou de dates.
Vous savez très bien que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.
Quand les gens diront : « Quelle paix ! quelle tranquillité ! », c'est alors que, tout à coup, la catastrophe s'abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper.
Mais vous, frères, comme vous n'êtes pas dans les ténèbres, ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n'appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres.
Car Dieu ne nous a pas destinés à sa colère ; il nous a destinés à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ,
mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui, que nous soyons encore éveillés ou déjà endormis dans la mort.
Ainsi, réconfortez-vous les uns les autres et travaillez à vous construire mutuellement comme vous le faites déjà.
Psaume 27(26),1.4.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m'attacher à son temple.
Je le crois, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,31-37.
Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d'autorité.
Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque,
qui se mit à crier d'une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais, et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propagea dans toute la région.
Commentaire du jour.
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), Capucin.
Ep 3, 626 et 570 ; CE 34 (trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p. 40).
« Sors de cet homme ! »
Les tentations ne doivent pas t'effrayer ; par elles Dieu veut éprouver et fortifier ton âme, et il te donne en même temps la force de les vaincre.
Jusqu'ici ta vie a été celle d'un enfant ; désormais le Seigneur veut te traiter en adulte. Or les épreuves de l'adulte sont bien supérieures à celles de l'enfant, et cela explique pourquoi tu es, au début, toute troublée.
Mais la vie de ton âme retrouvera vite son calme, cela ne tardera pas. Aie encore un peu de patience, et tout ira pour le mieux.
Laisse donc tomber ces vaines appréhensions. Souviens-toi que ce n'est pas la suggestion du Malin qui fait la faute, mais plutôt le consentement donné à ces suggestions.
Seule une volonté libre est capable de bien et de mal. Mais lorsque la volonté gémit sous l'épreuve infligée par le Tentateur, et quand elle ne veut pas ce qu'il lui propose, non seulement ce n'est pas une faute, mais c'est de la vertu.
Garde-toi de tomber dans l'agitation en luttant contre tes tentations, car cela ne ferait que les fortifier.
Il faut les traiter par le mépris et ne pas t'en occuper. Tourne ta pensée vers Jésus crucifié, son Corps déposé entre tes bras et dis :
« Voilà mon espérance, la source de ma joie ! Je m'attache à toi de tout mon être, et je ne te lâcherai pas avant que tu m'aies mise en sécurité. »
HOMELIE DE SAINT GRÉGOIRE
SUR ÉZÉCHIEL.
Fils d'homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d'Israël.
Il faut noter que Le Seigneur désigne comme un « guetteur » celui qu'il envoie prêcher. Le guetteur se tient toujours sur la hauteur pour voir de loin tout ce qui va venir.
Et tout homme qui reçoit le poste de guetteur doit se tenir sur la hauteur par sa vie, afin de pouvoir rendre service par sa vigilance.
Combien il m'est cruel de dire ces paroles ! Car en parlant, je me frappe moi-même : je ne pratique pas la prédication comme je le devrais ; et lorsque cette prédication est suffisante, ma vie ne concorde pas avec ma parole.
Je ne nie pas ma culpabilité, je vois ma torpeur et ma négligence. Peut-être que de reconnaître ma faute m'obtiendra le pardon auprès du Juge Miséricordieux ?
Sans doute, quand j'étais au Monastère, j'étais capable de retenir ma langue des paroles inutiles et de garder presque continuellement mon esprit attentif à la Prière.
Mais, après avoir endossé le fardeau de la charge pastorale, mon esprit ne peut plus se recueillir assidûment, parce qu'il est divisé par quantité de soucis.
En effet, je suis obligé d'examiner les affaires tantôt des Églises, tantôt des Monastères, et souvent de juger la vie et les actes des personnes privées ; tantôt de m'occuper longuement de certains problèmes civiques, tantôt de gémir devant l'assaut meurtrier des barbares et de redouter les loups qui menacent le troupeau que Dieu m'a confié.
Tantôt je suis contraint de prendre des mesures pour que les secours ne manquent pas à ceux-là mêmes qui sont tenus par la règle Monastique ; tantôt je dois supporter avec patience certains pillards, et tantôt m'opposer à eux pour sauvegarder la Charité.
Lorsque l'esprit est amené à se disperser et à se déchirer par le souci d'affaires si nombreuses et si importantes, comment peut-il rentrer en lui-même afin de se recueillir entièrement pour la prédication, et ne pas renoncer au Ministère de la Parole ?
Mais, parce que les obligations de ma charge m'obligent souvent à rencontrer des hommes du monde, il m'arrive de relâcher la discipline de ma langue.
Car, si je maintiens constamment une sévérité rigoureuse, je sais que je mets en fuite les plus faibles, et je ne les attirerai jamais comme je le voudrais.
C'est pourquoi il m'arrive souvent d'écouter leurs paroles inutiles. Mais parce que je suis faible, moi aussi, je me laisse quelque peu entraîner aux discours inutiles, et je me mets à parler volontiers sur des sujets que j'avais d'abord écoutés de mauvais gré : et là où cela m'ennuyait de manquer au silence, je trouve plaisir à m'étendre.
Quel « guetteur » suis-je donc, qui ne me tiens pas posté sur la montagne de l'efficacité, mais plutôt gisant dans la vallée de la faiblesse ?
Mais le Créateur et Rédempteur du genre humain est assez puissant pour me donner, malgré mon indignité, et la noblesse de la Vie et l'efficacité de la prédication, car c'est pour son Amour que je me consacre totalement à sa Parole.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_200
Abbé Joan BLADÉ i Piñol (Barcelona, Espagne).
On était frappé par son enseignement parce que sa Parole était pleine d'autorité.
Aujourd'hui, nous voyons comment l'enseignement fut le centre de la Mission de Jésus dans sa vie publique.
Mais la prédication de Jésus était très différente de celle des autres maîtres de la loi et cela faisait que les gens étaient dans la confusion et dans l'admiration.
C'est clair que bien que Jésus n'avait jamais fait des études Il déconcertait par son enseignement car Il «parlait avec autorité». Sa façon de parler avait l'autorité de celui qui sait qu'Il est “le Saint de Dieu”.
Précisément, cette autorité dans sa façon de parler était ce qui donnait de la force à son langage.
Il utilisait des images vives et concrètes, sans syllogismes ni définitions; paroles et images qu'Il tirait de la nature ou des Saintes Ecritures.
Il n'y a pas de doute que Jésus était un bon observateur, et très proche des situations humaines en tous genres: en même temps que nous le voyons en train d'enseigner, nous le voyons en train de faire le bien autour de Lui (guérison des malades, expulsion des démons, etc.).
Il lisait dans le livre de la vie de tous les jours, des expériences de tous les jours qu'il utilisait pour enseigner.
Même si ce matériel était basique et rudimentaire, la Parole du Seigneur était toujours d'une grande profondeur, inquiétante, tout à fait nouvelle, définitive.
La chose la plus grande dans la manière de parler de Jésus était qu'Il conciliait l'autorité Divine avec la plus incroyable simplicité humaine.
Autorité et simplicité étaient possibles pour Jésus grâce à sa connaissance du Père et à la relation d'obéissance amoureuse qu'Il entretenait avec Lui (cf. Mt 11,25-27).
C'est précisément cette relation avec Le Père qui explique l'harmonie unique entre la grandeur et l'humilité.
L'autorité de son langage ne s'ajustait pas du tout aux paramètres humains, Il n'y avait aucune concurrence, aucun intérêt personnel ou empressement de se montrer.
C'était une autorité qui se manifestait tant par le sublime de ses paroles ou ses actions que par son humilité et sa simplicité.
De sa bouche ne sortaient pas des éloges personnels, ni de l'arrogance, ni des cris…
Mansuétude, douceur, compréhension, paix, sérénité, miséricorde, vérité, lumière, justice…
voici les parfums qu'exhalait l'autorité de son enseignement.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=d530d88fa5
HYMNE : POUR QUE L'HOMME SOIT UN FILS
Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.
Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.
Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.
Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.
HYMNE : BÉNI DE DIEU
Béni de Dieu
En qui le Père se complaît,
Tu es venu
baptiser l’homme dans ta mort,
Et le Jourdain baigna ton corps.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Justice du Royaume ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
HYMNE : SEIGNEUR, AU SEUIL DE CETTE NUIT
Seigneur, au seuil de cette nuit,
Nous venons te rendre l’esprit
Et la confiance.
Bientôt nous ne pourrons plus rien ;
Nous les mettons entre tes mains
Afin qu’en toi nos vies demain
Prennent naissance.
Ce jour en train de décliner,
Tu nous donnes de le tourner
Vers le mystère
Qui fit le premier soir avant
La première aube sur les temps,
Et chaque soir au soir suivant
Dit ta lumière.
Rappelle-toi lorsque tu vins
Dans le vent de nuit au jardin
De la genèse,
Afin que l'homme trouve au cœur
Un nouveau jour, plus intérieur,
Qui le rappelle à son Seigneur,
Quand l’autre baisse.
Tu ne l’as pas abandonné ;
Ton esprit de feu dans la nuée
Resta fidèle.
Et puis le ciel s’est découvert,
Quand tu pris chair de notre chair,
Quand tu donnas à l’univers
Sa nuit nouvelle.
Surtout, Jésus, rappelle-toi,
Descendant encore plus bas,
À la mort même :
Puisque tout est renouvelé,
Laisse ce soir nos cœurs aller
Dans cette paix que tu promets
À ceux qui t’aiment.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre au Pape Saint Grégoire.
Dieu qui prend soin de ton peuple et le gouvernes avec Amour, écoute la Prière du Pape Saint Grégoire ; accorde Ton Esprit de Sagesse aux hommes chargés de conduire l'Église : que les progrès de ton peuple saint fassent la Joie éternelle de ses pasteurs.
Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)…(Office des Laudes).
Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la Lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)… (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des justes par sa seule Grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la croix afin que, par l’Offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.