Eucharistie du Samedi 22 Septembre 2018 : Samedi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire obligatoire (pour la Suisse) de la Fête de Saint Maurice et de ses compagnons, martyrs de la Légion Thébéenne († 286).
Fête de Saint Ignace de Santhia, Prêtre Capucin (1686-1770).
Fête de Saint Laud ou Lô, Évêque de Coutances (VIème siècle).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,35-37.42-49... Psaume 56(55),4.5b.10.11a.12.13-14ab... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,4-15.
Commentaire de Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), Prêtre, Curé d'Ars.
Autre commentaire de Saint Bonaventure (1221-1274), Franciscain, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 22 Septembre 2018 : Fête de Saint Maurice et de ses compagnons, martyrs de la Légion Thébéenne († 286).
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Saint Maurice et de ses compagnons, martyrs de la Légion Thébéenne.
Samedi 22 Septembre 2018 : Fête de Saint Ignace de Santhia, Prêtre Capucin (1686-1770).
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Saint Ignace de Santhia, Prêtre Capucin.
Samedi 22 Septembre 2018 : Fête de Saint Laud ou Lô, Évêque de Coutances (VIème siècle).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Laud ou Lô, Évêque de Coutances.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,35-37.42-49.
Frères, quelqu’un pourrait dire : « Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quelle sorte de corps reviennent-ils ? »
– Réfléchis donc ! Ce que tu sèmes ne peut reprendre vie sans mourir d’abord ;
et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps de la plante qui va pousser, mais c’est une simple graine : du blé, par exemple, ou autre chose.
Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ;
ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ;
ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel ; car s’il existe un corps physique, il existe aussi un corps spirituel.
L’Écriture dit : ‘Le premier homme, Adam, devint un être vivant’ ; le dernier Adam – le Christ – est devenu l’être spirituel qui donne la vie.
Ce qui vient d’abord, ce n’est pas le spirituel, mais le physique ; ensuite seulement vient le spirituel.
Pétri d’argile, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel.
Comme Adam est fait d’argile, ainsi les hommes sont faits d’argile ; comme le Christ est du ciel, ainsi les hommes seront du ciel.
Et de même que nous aurons été à l’image de celui qui est fait d’argile, de même nous serons à l’image de celui qui vient du ciel.
Psaume 56(55),4.5b.10.11a.12.13-14ab.
Le jour où j'ai peur, je prends appui sur toi.
Sur Dieu, je prends appui.
Le jour où j'appellerai, mes ennemis reculeront ;
je le sais, Dieu est pour moi.
Sur Dieu dont j'exalte la parole,
sur Dieu, je prends appui :
plus rien ne me fait peur !
Que peuvent sur moi des humains ?
Mon Dieu, je tiendrai ma promesse,
je t'offrirai des sacrifices d'action de grâce ;
car tu m'as délivré de la mort
et tu préserves mes pieds de la chute.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,4-15.
En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole :
« Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout.
Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité.
Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent.
Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole.
Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : “Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre.”
Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu.
Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés.
Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de l’épreuve, ils abandonnent.
Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité.
Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
Commentaire du jour.
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), Prêtre, Curé d'Ars.
Sermon
« Du grain est tombé dans la bonne terre..., et il a porté du fruit au centuple »
Si vous me demandez ce que veut dire Jésus-Christ par ce semeur qui sortit de grand matin pour aller répandre sa semence dans son champ, mes frères, le semeur, c'est le Bon Dieu Lui-même, qui a commencé à travailler à notre Salut dès le commencement du monde, et cela en nous envoyant ses prophètes avant la venue du Messie pour nous apprendre ce qu'il fallait pour être sauvés.
Il ne s'est pas contenté d'envoyer ses serviteurs, il est venu Lui-même, il nous a tracé le chemin que nous devions prendre, il est venu nous annoncer la Parole sainte.
Savez-vous ce que c'est qu'une personne qui n'est pas nourrie de cette Parole sainte ?... Elle est semblable à un malade sans médecin, à un voyageur égaré et sans guide, à un pauvre sans ressource.
Il est tout à fait impossible, mes frères, d'aimer Dieu et de lui plaire sans être nourri de cette Parole Divine.
Qu'est-ce qui peut nous porter à nous attacher à Lui, sinon parce que nous le connaissons ? Et qui nous le fait connaître avec toutes ses perfections, ses beautés et son Amour pour nous, sinon la Parole de Dieu, qui nous apprend tout ce qu'il a fait pour nous et les biens qu'il nous prépare dans l'autre Vie ?
Commentaire du jour.
Saint Bonaventure (1221-1274), Franciscain, Docteur de l'Église.
Breviloquium, Prologue, 2-5, (trad. Éds. franciscaines, Paris 1966, p. 85-89 ; cf bréviaire)
« La semence, c'est la Parole de Dieu »
L'origine de l'Écriture ne se situe pas dans la recherche humaine, mais dans la Divine révélation qui provient du « Père des lumières », « de qui toute paternité au Ciel et sur Terre tire son nom » (Jc 1,17 ;Ép 3,15).
De Lui, par Son Fils Jésus-Christ, s'écoule en nous L'Esprit-Saint. Par L'Esprit-Saint, partageant et distribuant ses dons à chacun de nous selon sa Volonté (He 2,4), la Foi nous est donnée et « par la Foi, Le Christ habite en nos cœurs » (Ep 3,17).
De cette connaissance de Jésus-Christ découle, comme de sa source, la fermeté et l'intelligence de toute la sainte Écriture.
Il est donc impossible d'entrer dans la connaissance de l'Écriture sans posséder d'abord la Foi infuse du Christ, comme la lumière, la porte et le fondement de toute l'Écriture...
L'aboutissement ou le fruit de la sainte Écriture n'est pas n'importe quoi, c'est la plénitude du Bonheur éternel.
Car dans l'Écriture sont « les Paroles de la Vie éternelle » (Jn 6,68) ; elle est donc écrite, non seulement pour que nous croyions, mais aussi pour que nous possédions la Vie éternelle dans laquelle nous verrons, nous aimerons et où nos désirs seront entièrement comblés.
Alors, nos désirs étant comblés, nous connaîtrons vraiment « l'Amour qui surpasse toute connaissance » et ainsi nous serons « remplis de la plénitude de Dieu » (Ep 3,19).
C'est à cette plénitude que la divine Écriture s'efforce de nous introduire ; c'est donc en vue de cette fin, c'est dans cette intention que la sainte Écriture doit être étudiée, enseignée et entendue.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_222
Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne).
«Et ce qui est tombé dans la bonne terre ce sont ceux qui portent du fruit par leur persévérance»
Aujourd'hui, Jésus nous parle du semeur qui «sorti pour semer la semence» (Lc 8,5) et cette semence était précisément «la Parole de Dieu». Mais, «en poussant, les ronces l'ont étouffé» (Lc 8,7).
Il existe une grande variété de ronces. «Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont ceux qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité» (Lc 8,14).
—Seigneur, suis-je le coupable pour avoir autant de soucis? J'aimerais ne pas les avoir, mais ils me viennent de partout! Je ne comprends pas pourquoi ils doivent me priver de ta Parole, s'ils ne sont pas péchés, ni vices, ni défauts.
—Pourquoi oublies-tu que Je suis ton Père et te laisses-tu rendre esclave d'un matin qui n'arrivera peut-être pas jamais!
«Si nous vivions confiants de la Providence Divine, certains —avec une Foi très ferme!— de cette protection quotidienne qui ne nous manque jamais, combien de soucis et inquiétudes nous nous épargnerions!
Foule de chimères disparaîtraient qui, de la bouche de Jésus, sont propres des païens, des hommes mondains (cf. Lc 12,30), des personnes qui n'ont pas le sens surnaturels (…).
J'aimerais graver à feu dans vos cœurs, nous disait Saint Josemaría, que nous avons tous les motifs pour continuer avec optimisme sur cette Terre, avec l'âme complètement détaché de tant de choses qui nous semblent indispensables, étant donné que votre père sait très bien ce qui vous est nécessaire! (cf. Lc 12,30), et il y pourvoira».
David dit: «Met ton destin dans les mains du Seigneur, et Il te maintiendra» (Ps 54,23).
Ainsi le fit Saint Joseph lorsque Le Seigneur le mit à épreuve: il pensa, consulta, pria, pris une résolution et laissa tout dans les mains de Dieu.
Lorsque vint l'Ange —commente l'Abbé Ballarín— il n'osa pas le réveiller et lui parla dans un rêve. Enfin, «Je ne dois pas avoir autre soucis que ta Gloire…, en un mot, ton Amour» (Saint Josemaría).
HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU
Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?
Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?
Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?
Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?
Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?
Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !
HYMNE : NUÉE DE FEU
Nuée de feu
Sur ceux qui marchent dans la nuit,
Tu es venu
pour montrer le chemin vers Dieu,
Et ton calvaire ouvrit le ciel.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Présence de ton Père ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/ Béni soit au nom du Seigneur,
Celui qui vient sauver son peuple.
Royal époux
Promis aux noces de la croix,
Tu es venu
réjouir les enfants de Dieu,
Et tu changeas notre eau en vin.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Tendresse pour la terre ;
Que nous chantions pour ton retour : R/
Ô Fils de Dieu
Sur qui repose l’Esprit-Saint,
Tu es venu
comme un feu qui consume tout,
Et l’univers s’embrase en toi.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Demeure de la Gloire ;
Que nous chantions pour ton retour : R/
HYMNE : IL VIENDRA
Il viendra,
Un soir
Où nul ne l’attend plus,
Peut-être.
Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire,
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne !
Il viendra,
Un soir
Pareil à celui-ci,
Peut-être.
À l’orient, devant lui,
Le ciel s’embrasera.
Au pauvre, allez dire
Que tout s’accomplira
Selon la promesse.
Il viendra,
Un soir
Où rôde le malheur,
Peut-être.
Ce soir-là, sur nos peurs,
L’amour l’emportera.
Criez à tous les hommes
Que rien n’est compromis
De leur espérance.
Il viendra
Un soir
Sera le dernier soir
Du monde.
Un silence d’abord,
Et l’hymne éclatera.
Un chant de louange
Sera le premier mot
Dans l’aube nouvelle.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Maurice et ses compagnons.
Seigneur, la Gloire de tes élus est un reflet de ta splendeur, et tu as consacré ce jour par le Martyre de Saint Maurice et de ses compagnons ; accorde à ton Église, qui fête avec Joie leur entrée dans le Ciel, de trouver, à leur exemple et par leur prière, le chemin de la Miséricorde.
Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)... (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la Paix.
Parole de Dieu : (Rm 11, 33-36)... (Office des Vêpres).
Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la Gloire pour l’éternité ! Amen.