Eucharistie du Mercredi 19 Septembre 2018 : Mercredi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de l’Apparition de Notre-Dame de la Salette (19 Septembre 1846).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Janvier, Évêque de Naples et Martyr († 305).
Sainte Marie-Emilie de Rodat, Fondatrice des Sœurs de la Sainte-Famille (1787-1852).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,31.13,1-13… Psaume 33(32),2-3.4-5.12.22… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,31-35.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier SERRA i Permanyer (Sabadell, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 19 Septembre 2018 : Fête de l’Apparition de Notre-Dame de la Salette (19 Septembre 1846).
L’Apparition de la Très Sainte Vierge Marie à La Salette est d’une très grande importance et son message nous concerne tous. Le Sanctuaire Notre Dame de la Salette est le deuxième lieu de pèlerinage de France, derrière l'indétrônable (mais grandiose) ville de Lourdes.
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Apparition de Notre-Dame de la Salette.
Mercredi 19 Septembre 2018 : Fête de Saint Janvier, Évêque de Naples et Martyr († 305).
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Saint Janvier, Évêque de Naples.
Mercredi 19 Septembre 2018 : Fête de Sainte Marie-Emilie de Rodat, Fondatrice des Sœurs de la Sainte-Famille (1787-1852).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie-Emilie de Rodat.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,31.13,1-13.
Frères, recherchez avec ardeur les dons les plus grands. Et maintenant, je vais vous indiquer le chemin par excellence.
J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante.
J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ;
il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ;
il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ;
il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée.
En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles.
Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé.
Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant.
Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu.
Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité.
Psaume 33(32),2-3.4-5.12.22.
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l'ovation.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,31-35.
En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ?
Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.”
Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.”
Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. »
Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Encyclique « Dives in Misericordia » § 13 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Dans l’Église Le Christ nous appelle à la conversion
L'Église vit d'une Vie authentique lorsqu'elle professe et proclame la Miséricorde, attribut le plus admirable du Créateur et du Rédempteur, et lorsqu'elle conduit les hommes aux sources de la Miséricorde du Sauveur, dont elle est la dépositaire et la dispensatrice.
Dans ce cadre, la méditation constante de la Parole de Dieu, et surtout la participation consciente et réfléchie à l'Eucharistie et au Sacrement de Pénitence ou de Réconciliation ont une grande signification.
L'Eucharistie nous rapproche toujours de cet « Amour plus fort que la mort » (Ct 8,6) : en effet « chaque fois que nous mangeons ce pain et que nous buvons cette coupe », non seulement « nous annonçons la mort » du Rédempteur, mais aussi « nous proclamons sa Résurrection, dans l'attente de sa venue dans la Gloire » (Missel romain; cf 1Co 11,26).
La Liturgie Eucharistique, célébrée en mémoire de Celui qui, dans sa mission messianique, nous a révélé Le Père par sa Parole et par sa Croix atteste l'Amour inépuisable en vertu duquel il désire toujours s'unir à nous et ne faire qu'un avec nous, allant à la rencontre de tous les cœurs humains.
C'est le Sacrement de la Pénitence ou de la Réconciliation qui « aplanit la route » (Lc 3,3; Is 40,3) de chacun, même quand il est accablé par de lourdes fautes.
Dans ce Sacrement, tout homme peut expérimenter de manière unique la Miséricorde, c'est-à-dire l'Amour qui est plus fort que le péché.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_219
Abbé Xavier SERRA i Permanyer (Sabadell, Barcelona, Espagne).
«A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération?»
Aujourd'hui, Jésus constate la dureté de cœur des gens de son temps, au moins des pharisiens, si sûrs d'eux que nul ne peut les convertir.
Ils ne bronchent pas. Ni devant Jean-Baptiste, «qui ne mange pas de pain et ne boit pas de vin» (Lc 7,33) et qu'ils accusent d'être un possédé.
Ni devant le Fils de l'Homme, «qui mange et boit» et qu'ils taxent de glouton et d'ivrogne, qui plus est d'être un ami des publicains et des pécheurs (Lc 7,34).
Derrière ces accusations se cachent leur orgueil et leur superbe: personne ne doit leur donner de leçons; ils n'acceptent pas Dieu, mais se font leur propre Dieu, un Dieu qui ne leur ôte pas leur confort, leurs privilèges et leurs intérêts.
Nous aussi nous courrons ce danger. Que de fois nous critiquons tout: si l'Église a dit ceci ou cela, si elle a dit le contraire...; et de même pour Dieu et les autres.
Au fond, peut-être inconsciemment, nous voulons justifier notre paresse et notre manque de désir d'une véritable conversion, notre commodité et notre manque de docilité.
«Qu'y a-t-il de plus logique que de ne pas voir ses propres plaies, en particulier si on les a recouvertes pour ne pas les voir?
Il en résulte que si, par la suite, quelqu'un les découvre, l'on s’entête à dire que ce ne sont pas des plaies, en laissant son cœur s'abandonner à des paroles trompeuses», a dit Saint Bernard.
Nous devons laisser la Parole de Dieu toucher notre cœur et nous convertir, laisser sa force nous changer, nous transformer.
Mais pour cela nous devons demander le don de l'Humilité. Seuls les humbles peuvent accepter Dieu et, par conséquent, le laisser s'approcher d'eux qui, comme "publicains" et "pécheurs", ont besoin de guérison.
Malheur à celui qui croit qu'il n'a pas besoin du médecin! Le pire, pour un malade, c'est de se croire en bonne santé, car alors le mal avancera et jamais il n'y mettra remède.
Tous nous sommes malades à en mourir et seul Le Christ peut nous sauver, que nous en soyons conscients ou non.
Rendons grâce à Notre Sauveur, en l'accueillant comme tel!
HYMNE : DIEU QUE NUL ŒIL DE CRÉATURE
Dieu que nul œil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.
Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.
Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.
Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.
Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous. et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!
HYMNE : TEL UN BROUILLARD QUI SE DÉCHIRE
Tel un brouillard qui se déchire
Et laisse émerger une cime,
Ce jour nous découvre, indicible,
Un autre jour, que l’on devine.
Tout rayonnant d’une promesse,
Déjà ce matin nous entraîne,
Figure de l’aube éternelle,
Sur notre route quotidienne.
Vienne l’Esprit pour nous apprendre
À voir dans ce jour qui s’avance
L’espace où mûrit notre attente
Du jour de Dieu, notre espérance.
HYMNE : OUVRE MES YEUX, SEIGNEUR
Ouvre mes yeux, Seigneur,
Aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin ;
Guéris-moi, je veux te voir.
Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison ;
Apprends-moi à partager.
Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix ;
Viens me prendre par la main.
Fais que j’entende, Seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi.
À leur souffrance et à leurs appels,
Que mon cœur ne soit pas sourd !
Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.
Oraison propre à Marie en l’honneur de l’Apparition de N.D. de la Salette.
O Dieu, qui ne cessez de nous montrer combien la dévotion envers la Très Sainte Vierge Marie vous est agréable, par les prodiges multipliés que nous obtiennent son intercession, faites-nous la grâce d'être toujours fidèles aux enseignements qu'Elle nous donne, afin qu'après avoir observé vos Commandements dans cette vie, nous ayons le Bonheur de vous posséder pendant toute l'éternité. Amen.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Janvier.
Tu nous donnes, Seigneur, de vénérer la mémoire de Saint Janvier ton martyr ; accorde-nous d’entrer dans cette éternité de Bonheur où nous vivrons avec Lui plein de Joie.
Parole de Dieu : (Dt 4, 39-40a)… (Office des Laudes).
Sache donc aujourd’hui, et médite cela dans ton cœur : Le Seigneur est Dieu, là-haut dans le Ciel comme ici-bas sur la Terre, et il n’y en a pas d’autre.
Tu garderas tous les jours les Commandements et les ordres du Seigneur que je te donne aujourd’hui.
Parole de Dieu : (1 Jn 2, 3-6)… (Office des Vêpres).
Voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus-Christ : c’est en gardant ses Commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses Commandements, est un menteur : la Vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde fidèlement sa Parole, l’Amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en Lui.
Celui qui déclare demeurer en Lui doit marcher lui-même dans la voie où Lui, Jésus, a marché.