Eucharistie du Jeudi 20 Septembre 2018 : Jeudi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint André Kim Taegon, Saint Paul Chong Hasang et leurs 101 compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867).
Fête de Saint Jean-Charles Cornay, Martyr, Missionnaire au Tonkin (1809-1837).
Fête de Saints Eustache, Théopiste, Agapit et Théopiste, martyrs († 120).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-11… Psaume 118(117),1-2.16-17.28.21… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,36-50.
Commentaire du jour.
Autres commentaires de Mgr. José Ignacio ALEMANY Grau, Évêque Émérite de Chachapoyas (Chachapoyas, Peru) et de l’Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 20 Septembre 2018 : Fête de Saint André Kim Taegon, Saint Paul Chong Hasang et leurs 101 compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint André Kim Taegon, Saint Paul Chong Hasang et leurs 101 compagnons.
Jeudi 20 Septembre 2018 : Fête de Saint Jean-Charles Cornay, Martyr, Missionnaire au Tonkin (1809-1837).
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Saint Jean-Charles Cornay.
Jeudi 20 Septembre 2018 : Fête de Saints Eustache, Théopiste, Agapit et Théopiste, martyrs († 120).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saints Eustache, Théopiste, Agapit et Théopiste.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,1-11.
Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l'avez reçu, et vous y restez attachés ;
vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j'ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures,
et il a été mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures,
et il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois - la plupart sont encore vivants, et quelques-uns sont morts -
ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis.
Car moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé Apôtre, puisque j'ai persécuté l'Église de Dieu.
Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m'a comblé n'a pas été stérile. Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n'est pas moi, c'est la grâce de Dieu avec moi.
Bref, qu'il s'agisse de moi ou des autres, voilà notre message, et voilà votre foi.
Psaume 118(117),1-2.16-17.28.21.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t'exalte !
Je te rends grâce car tu m'as exaucé :
tu es pour moi le salut.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,36-50.
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. »
Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante.
Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? »
Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. - Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds.
Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds.
Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. »
Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! »
Commentaire du jour.
http://francoisassise.homestead.com/hom_ord11_2007c.html
« Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’Amour »
Dans le récit de Luc, les disciples et témoins sont scandalisés que Jésus accepte le contact d’une personne impure.
Jésus répond par « Ta Foi t'a sauvée, va-t'en Paix» Cette réaction de Jésus est plutôt surprenante.
Quelle sorte de Foi pouvait-il y avoir dans le cœur de cette femme pour que Jésus fasse cette déclaration?
Nous pouvons supposer qu’elle avait vraiment été changée par sa rencontre avec Jésus, qu’elle s’était mise au service de Dieu.
Ce thème revient souvent dans les Évangiles. La reconnaissance est bien plus grande de la part de celui à qui beaucoup a été pardonné que de celui qui estimait ne même plus avoir besoin du pardon.
Plus le sentiment de culpabilité est oppressant plus nous nous sentons libérés et reconnaissants.
Quand nous portons un lourd fardeau nous sommes d’autant plus soulagés quand il est enlevé.
La femme sauvée de l’Évangile sait être aimée, et elle peut à son tour aimer. Mais Jésus ne dit pas « ses péchés sont pardonnés parce qu’elle a beaucoup aimé ».
C’est bien plus profond : si elle aime c’est bien le signe qu’elle a été pardonnée. L’Amour qu’elle montre est comme la preuve du Pardon.
Pour Jésus, la Foi en Dieu, la confiance totale en Lui, est au cœur de la Bonne Nouvelle qu’il propose à ses disciples.
L’Amour de Dieu et la Foi sont inséparables. Cette insistance de Jésus sur la Foi a trouvé écho dans l’enseignement des apôtres.
La Foi qui sauve, c’est la Foi qui s’épanouit dans la fidélité. C’est la Foi qui dure, la Foi qui se questionne et qui s’approfondit.
C’est la Foi qui fait que Dieu demeure présent dans nos vies quels que soient les événements.
Nous devons nous poser la question avec sincérité : croire, aimer, pour chacun de nous, est-ce vraiment le principal ?
Celui qui a connu les difficultés, les souffrances, les peines, la faute, sait mieux que les autres ce qu’aimer veut dire.
Ceux qui sont incapables de pardonner sont souvent les mêmes à qui rien n’a jamais été pardonné.
Vivre de la Foi qui sauve, c’est répondre à l’initiative de Jésus qui nous appelle à demeurer ses disciples et ses amis.
Croire en l’appel de Jésus, c’est croire avec Fidélité, croire avec l’Espérance que nous donne L’Esprit-Saint de la Trinité.
Croire en l’appel de Jésus, c’est pardonner. Pardonner comme Jésus qui a guéri la femme de l’Évangile à une profondeur inouïe en lui rendant la dignité qu'elle n'avait plus.
Serge Lefebvre
D'après diverses sources
Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_220
Mgr. José Ignacio ALEMANY Grau, Évêque Émérite de Chachapoyas (Chachapoyas, Peru).
«Tout en pleurs, elle se tenait derrière Lui, à ses pieds»
Aujourd'hui, Simon le pharisien invite Jésus à manger pour attirer l'attention des gens. C'était un acte de vanité mais le traitement qu'il donna à Jésus quand il le reçut n'était même pas des plus élémentaires.
Au cours du dîner, une pécheresse publique fit un grand acte d'humilité : "Se tenant derrière Jésus, à ses pieds, elle commença à pleurer, elle lui mouilla les pieds avec ses larmes et les sécha avec ses cheveux ; elle embrassa ses pieds et les oignit de parfum" (Lc 7,38).
Par contre, le pharisien n'embrassa pas Jésus pour lui souhaiter la bienvenue, ne lui donna pas d'eau pour ses pieds, ni une serviette pour les sécher et ne lui mit pas d'huile sur la tête.
De plus, le pharisien avait de mauvaises pensées :
"Si cet homme était prophète, il saurait qui est la femme qui le touche et quelle sorte de personne c'est, car c'est une pécheresse" (Lc 7,39).
En fait, celui qui ne savait pas à qui il avait affaire était le pharisien !
Le Pape François a beaucoup insisté sur l'importance de s'approcher des malades et ainsi "toucher la chair du Christ".
En Canonisant Sainte Guadalupe García, François dit : "Renoncer à une vie confortable pour suivre l'appel de Jésus ; aimer la pauvreté, pour pouvoir aimer davantage les pauvres, les malades et ceux qui sont abandonnés, pour les servir avec tendresse et compassion : cela s'appelle "toucher la chair du Christ".
Les pauvres, ceux qui sont abandonnés, les malades et les marginaux sont la chair du Christ". Jésus touchait les malades et se laissait toucher par les malades et les pécheurs.
La pécheresse de l'Évangile toucha Jésus et Il se réjouit en voyant comme son cœur se transformait.
C'est pour cela qu'Il lui donna la Paix récompensant ainsi sa Foi courageuse. Toi, mon ami, est-ce que tu t'approches avec Amour pour toucher la Chair du Christ à travers tous ceux qui passent près de toi et qui ont besoin de toi ?
Si tu sais le faire, ta récompense sera la Paix avec Dieu, avec les autres et avec toi-même.
Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
Ta Foi t'a sauvée. Va en Paix!
Aujourd'hui, l'Évangile nous appelle à prêter attention au Pardon que Le Seigneur nous offre: «Tes péchés sont pardonnés» (Lc 7,48).
Il est nécessaire que les Chrétiens nous nous rappelions de deux choses: nous devons pardonner sans juger la personne et nous devons aimer beaucoup car Dieu nous a pardonné gratuitement.
Il y a deux mouvements: le Pardon reçu et le Pardon amoureux que nous devons donner.
«Lorsque quelqu'un vous insulte, ne lui attribuez pas la faute, attribuez-la au démon, qui le fait insulter, et déchargez en lui toute votre furie; en revanche, ayez Compassion pour le pauvre qui fait ce que le diable lui fait faire» (Saint Jean Chrysostome).
On ne doit pas juger la personne, sinon réprouver le mauvais acte.
La personne est objet continu de l'Amour du Seigneur, ce sont les actes qui nous éloignent de Dieu.
Nous devons donc toujours être disposés à pardonner, recevoir et aimer la personne, mais à rejeter les actes qui sont contraires à l'Amour de Dieu.
«Qui pèche cause lésion à l'honneur de Dieu et à son Amour, à sa propre dignité d'homme appelé à être fils de Dieu et au bien spirituel de l'Église, de laquelle chaque Chrétien doit être pierre vivante» (Catéchisme de l'Église, n. 1487).
À travers le Sacrement de la Pénitence, la personne a la possibilité et l'opportunité de refaire sa relation avec Dieu et avec toute l'Église.
La réponse au Pardon reçu peut seulement être l'Amour. La récupération de la Grâce et la réconciliation doit nous conduire à aimer d'un Amour divinisé.
Nous sommes appelés à aimer comme Dieu aime!
Demandons-nous aujourd'hui si nous nous rendons compte de la grandeur du Pardon de Dieu, et si nous sommes de ceux qui aiment la personne et luttent contre le péché et, finalement, si nous avons recours avec confiance au Sacrement de la Réconciliation.
Nous pouvons tout avec l'aide de Dieu. Que notre humble Prière nous aide.
HYMNE : QU'IL SOIT BÉNI
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
À lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !
HYMNE : PÈRE DU PREMIER MOT
Père du premier mot
jailli dans le premier silence
où l'homme a commencé,
Entends monter vers toi,
comme en écho,
nos voix
mêlées aux chants que lance
ton Bien-Aimé.
Père du premier jour
levé sur les premières terres
au souffle de l'Esprit,
Voici devant tes yeux,
comme en retour,
le feu
qui prend au cœur des frères
de Jésus Christ.
Père du premier fruit
gonflé de la première sève
au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
qui ont mûri,
et viens
remplir les mains qui cherchent
ton Premier-né.
HYMNE : Ô PÈRE, SOURCE DE L’AMOUR
Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.
Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.
Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.
Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu, Créateur et Sauveur de toutes les nations, tu as appelé le peuple de Corée à la Foi Catholique pour qu'il entre dans le peuple de tes fils, et tu l'as fait grandir par le glorieux témoignage de tes Saints Martyrs André, Paul et leurs compagnons ; à leur exemple et à leur prière, accorde-nous de persévérer, nous aussi, jusqu'à la mort, dans la fidélité à tes Commandements.
Par Jésus-Christ, Ton Fils qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)… (Office des Laudes).
J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la Création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la Création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’Espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la Liberté, la Gloire des enfants de Dieu.
Parole de Dieu : (Col 1, 23)… (Office des Vêpres).
Par la Foi, tenez, solides et fermes ; ne vous laissez pas détourner de l’Espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le Ciel.