Eucharistie du Mardi 22 Octobre 2024 : Mardi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean-Paul II, Pape (264ème) de 1978 à 2005 (1920-2005).
Fête de Sainte Marie-Salomé, Femme de Zébédée, Mère des apôtres Jacques et Jean (Ier siècle).
Fête de Sainte Élodie et de sa sœur Sainte Nunillon, Martyres († 851).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,12-22… Psaume 85(84),9ab-10.11-12.13-14… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-38.
Commentaire de Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de l’Abbé Miquel VENQUE i To (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 22 Octobre 2024 : Fête de Saint Jean-Paul II, Pape (264ème) de 1978 à 2005 (1920-2005).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean-Paul II, Pape.
Mardi 22 Octobre 2024 : Fête de Sainte Marie-Salomé, Femme de Zébédée, Mère des apôtres Jacques et Jean (Ier siècle).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie-Salomé, Femme de Zébédée, Mère des apôtres Jacques et Jean.
Mardi 22 Octobre 2024 : Fête de Sainte Élodie et de sa sœur Sainte Nunillon, Martyres († 851).
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Sainte Élodie et de sa sœur Sainte Nunillon.
Les Saints du 22 Octobre.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/octobre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-15.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,12-22.
Frères, souvenez-vous qu'au temps où vous étiez païens, vous n'aviez pas de Messie à attendre, vous n'aviez pas droit de cité dans le peuple de Dieu, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n'aviez pas d'espérance, et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.
Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.
C'est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine,
en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul corps, il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la haine.
Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la Paix, la Paix pour vous qui étiez loin, la Paix pour ceux qui étaient proches.
Par Lui, en effet, les uns et les autres, nous avons accès auprès du Père, dans un seul Esprit.
Et donc, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu,
car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire c'est Le Christ Jésus Lui-même.
En Lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un Temple saint dans Le Seigneur.
En Lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par L'Esprit-Saint la Demeure de Dieu.
Psaume 85(84),9ab-10.11-12.13-14.
J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,35-38.
Jésus disait à ses disciples : " Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte.
Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son tour.
S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Commentaire du jour.
Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
Sermon 77, pour la fête d’un Confesseur (trad. Cerf 1991, p. 626)
« Veillez, car c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que Le Fils de l’Homme viendra »
Ces mots signifient : vous devez être éveillés et vigilants, car vous ne savez pas le temps où Le Seigneur viendra des noces…
Car, dès qu'un sentiment d'orgueil, de complaisance en soi-même ou de volonté propre entre en l'homme, aussitôt l'Ennemi est là et lui coupe la bourse précieuse de toutes ses bonnes œuvres.
Mes enfants ! Combien en verrez-vous de ces gens qui auront fait de grandes œuvres…et auront ainsi acquis grand renom…, mais la présomption les aura dépouillés de tout…
On les rangera après les autres hommes, pauvres, simples, que personne n'apprécie en raison de leur extérieur et de leurs œuvres.
Parce qu'ils s'abaissent avec humilité, ces derniers seront placés au-dessus des autres… Veillez donc avec une âme vigilante et, de vos yeux ouverts, vous verrez la Vérité pure…
« Que vos reins soient ceints d'une tenue de service et vos lampes allumées. » Il y a ici trois points à noter.
Premièrement : les reins doivent être ceints comme quelqu'un qu'on attache solidement avec une corde pour pouvoir le conduire contre sa volonté, ou encore comme un cheval bridé…; ces reins sont les plaisirs des sens qu'on doit lier et refréner…
Deuxièmement : vous devez porter dans vos mains des lampes allumées, c'est-à-dire des œuvres d'Amour. Vos mains ne doivent jamais cesser de faire l'œuvre de la Charité vraie et brûlante …
Troisièmement : vous devez attendre Le Seigneur quand il reviendra des noces... : « Le Seigneur les établira sur tous ses biens ; il se ceindra et les servira. »
Ces noces, d'où Le Seigneur vient, ont lieu au plus intime de l'âme, dans son fond, là où se trouve la noble image.
Quel contact intime l'âme a avec Dieu dans ce fond et Dieu avec elle, et quelle œuvre merveilleuse Dieu fait là !
Quelle jouissance et quelle Joie il y trouve ! Cela dépasse tout sentiment et toute intelligence, et pourtant l'homme n'en sait rien et n'en éprouve rien.
Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
L'Évangile de ce Mardi (Lc 12, 35-38)
La parabole est une illustration de la nécessité de la vigilance, de la patience et de la fidélité que doivent avoir les disciples.
C’est un thème qu’on retrouve souvent dans l’Évangile de Luc parce qu’il s’accorde bien avec la notion du temps de cet Évangile.
Le temps de Luc c’est le temps de l’Église. C’est le temps à la fois du déjà là et du pas encore. Le Royaume est déjà là.
Le Seigneur avertit ses disciples qu’il ne faut pas l’attendre. Il ne faut pas se laisser tromper par ceux qui disent qu’ils savent où il est ou bien qu’il s’en vient.
C’est le présent, le maintenant qui est important car: Car voici que le Royaume de Dieu est au milieu de vous. (Luc 17,21)
Les trois premiers chapitres de l’Évangile montraient qu’avec l’Incarnation du Christ, L’Esprit-Saint était présent et actif. Le Royaume était commencé et la joie, l’action de grâce et la louange abondaient.
Ainsi Luc changeait la perspective des toutes premières communautés. Au lieu de l’attente d’un futur c’est la réponse à une présence que devaient montrer les disciples: c’est le temps de l’Église.
Mais le Royaume n’est pas encore manifesté dans toute sa Gloire. Il y a encore la présence du mal, la possibilité des persécutions, la faiblesse et parfois l’abandon des disciples.
Il y a l’absence du Christ visible. Comme dans la parabole, la nuit peut paraître longue et les disciples ont besoin d’être encouragés.
C’est ce que fait aussi la parabole en parlant d’un repas que le maître donne à ses serviteurs.
Le Ciel était souvent représenté comme un repas avec Le Seigneur.
Dans un repas où Jésus faisait une remarque sur la résurrection des justes un convive avait ajouté:
Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu. (Luc 14,15)
Un repas représente non seulement la présence visible mais encore l’intimité. C’est l’encouragement qu’offre l’Apocalypse qui donne comme une explicitation de la parabole:
Voici, je me tiens à la porte et je frappe; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, Moi près de lui et lui près de Moi.
(Apocalypse 3,20)
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_263
Abbé Miquel VENQUE i To (Barcelona, Espagne).
Gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces.
Aujourd'hui, il faut prêter attention aux paroles de Jésus: «Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte» (Lc 12,36).
Quelle Joie de découvrir que même si je suis pécheur et insignifiant, j'ouvrirai moi-même la porte au Seigneur quand il frappera à ma porte!
Et oui, au moment de la mort, c'est moi-même qui ouvrirai ou fermerai la porte au Seigneur, personne ne peut le faire pour moi.
«Il faut se persuader que Dieu nous demandera des comptes non seulement de nos actes et paroles mais aussi de la façon dont nous avons utilisé notre temps» (Saint Grégoire de Naziance).
Être devant la porte et ouvrir les yeux est un exposé clé et qui est à ma portée. Je ne peux pas me distraire.
Se distraire c'est d'oublier notre objectif, vouloir aller au Ciel, mais sans un engagement opérationnel, c'est comme faire des bulles de savon, sans une volonté engagée et qu'on peut évaluer.
Se mettre un tablier veut dire être dans la cuisine en train de préparer jusqu'au dernier détail.
Mon père qui était agriculteur, disait qu'on ne peut pas semer la terre qui n'est pas prête; pour faire une bonne semence il faut parcourir le champ et semer avec attention.
Le Chrétien n'est pas un naufragé sans boussole, il sait d'où il vient, où il va et il sait comment y arriver; il connaît l'objectif, il connaît les moyens pour s'y rendre ainsi que les difficultés pour y arriver.
Ne pas perdre cela de vue nous aidera à être vigilants et à ouvrir la porte au Seigneur le moment venu.
L'appel à la vigilance et à la responsabilité se répète souvent dans la prédication de Jésus pour deux raisons évidentes: l'une est que Jésus nous aime et "veille" sur nous et l'autre est que celui qui aime ne s'endort pas.
Et parce que le diable nous tente continuellement. La pensée du Ciel ou de l'Enfer ne doit pas nous distraire de nos obligations de tous les jours, mais c'est une pensée salutaire et incarnée qui mérite notre louange au Seigneur:
«S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils!» (Lc 12,38).
Jésus aide-moi à vivre dans l'attente et à être vigilant chaque jour en t'aimant toujours.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-10-22/restez-en-tenue-de-service
HYMNE : UN CHANT RASSEMBLE DANS LA NUIT
Un chant rassemble dans la nuit
Les voix dispersées :
L’Église a devancé l’aurore
Et fait monter vers le Seigneur
L’espoir du monde.
L’hymne de joie et de douleurs
Qui naît aujourd’hui
Rejoint la mystérieuse offrande
Où Jésus Christ veut, de sa croix,
Signer l’alliance.
C’est dans le Fils que nous pouvons,
Marqués par l’Esprit,
Donner notre parole au Père,
Et c’est en lui que Dieu répond
Au cri des hommes.
Nous attendons face à l’Orient
Les signes du Jour :
Jésus doit revenir en gloire,
Et l’amour seul peut dans nos vies
Gagner sa Pâque.
HYMNE : SOLEIL LEVANT
Soleil levant
Sur ceux qui gisent dans la mort,
Tu es venu
pour que voient ceux qui ne voient pas,
Et tu guéris l’aveugle-né.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Lumière sur le monde ;
Que nous chantions pour ton retour :
Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Agneau pascal,
Agneau qui sauves de l’exil,
Tu es venu
racheter les brebis perdues,
Et tu payas le prix du sang.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Berger des sources vives ;
Que nous chantions pour ton retour :
Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
HYMNE : SANS FIN, SEIGNEUR, DIEU NOTRE PÈRE
Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !
L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.
Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.
Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.
Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Notre Dieu, tu nous as envoyé Ton Fils Jésus : dans nos ténèbres, il a fait jaillir la Lumière de sa Vie ; qu’il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu’il nous relève de toute mort.
Grâce à Lui, nous vivrons pour Toi et nous marcherons vers Ton Royaume. Toi qui règnes avec Lui et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)… (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.
Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1a.2)… (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.