Eucharistie du Dimanche 27 Octobre 2024.

Eucharistie du Dimanche 27 Octobre 2024 : Trentième Dimanche du Temps Ordinaire, Année B.

Fête de Saint Évariste, Pape (Ve) et Martyr († 108).
Fête de Saint Frumence, Évêque (IVe siècle).
Fête de la Bienheureuse Emeline, Religieuse (12ème s.).
Fête du Bienheureux Salvador Mollar Ventura, Franciscain et Martyr de la Guerre civile espagnole (1896- 1936).
Fête de Saint Didier, Évêque d'Auxerre (+ 621).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Jérémie 31,7-9… Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6… Lettre aux Hébreux 5,1-6… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46b-52.
Commentaire de Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Stevaristusi 1

Dimanche 27 Octobre 2024 : Fête de Saint Évariste, Pape (Ve) et Martyr († 108).
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Saint Évariste, Pape (Ve).

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Dimanche 27 Octobre 2024 : Fête de Saint Frumence, Évêque (IVe siècle).
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Saint Frumence, Évêque.

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Dimanche 27 Octobre 2024 : Fête de la Bienheureuse Emeline, Religieuse (12ème s.).
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Bienheureuse Emeline, Religieuse.

Salvador mollar 2

Dimanche 27 Octobre 2024 : Fête du Bienheureux Salvador Mollar Ventura, Franciscain et Martyr de la Guerre civile espagnole (1896- 1936).
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Bienheureux Salvador Mollar Ventura.

Didier 2

Dimanche 27 Octobre 2024 : Fête de Saint Didier, Évêque d'Auxerre (+ 621).
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Saint Didier, Évêque d'Auxerre.

Tous les saints 11

Les Saints du 27 Octobre.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/octobre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-20.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 31,7-9.
Car ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! »
Voici que je les fais revenir du pays du nord, que je les rassemble des confins de la terre ; parmi eux, tous ensemble, l’aveugle et le boiteux, la femme enceinte et la jeune accouchée : c’est une grande assemblée qui revient.
Ils avancent dans les pleurs et les supplications, je les mène, je les conduis vers les cours d’eau par un droit chemin où ils ne trébucheront pas. Car je suis un père pour Israël, Éphraïm est mon fils aîné.

 

Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6.
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, 
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : 
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs, 
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes 
moissonne dans la joie.

Il s'en va, il s'en va en pleurant, 
il jette la semence ; 
il s'en vient, il s'en vient dans la joie, 
il rapporte les gerbes.

 

Lettre aux Hébreux 5,1-6.
Tout grand prêtre est pris parmi les hommes ; il est établi pour intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu ; il doit offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.
Il est capable de compréhension envers ceux qui commettent des fautes par ignorance ou par égarement, car il est, lui aussi, rempli de faiblesse ;
et, à cause de cette faiblesse, il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés comme pour ceux du peuple.
On ne s’attribue pas cet honneur à soi-même, on est appelé par Dieu, comme Aaron.
Il en est bien ainsi pour le Christ : il ne s’est pas donné à lui-même la gloire de devenir grand prêtre ; il l’a reçue de Dieu, qui lui a dit : ‘Tu es mon Fils, moi, aujourd'hui, je t’ai engendré,’
car il lui dit aussi dans un autre psaume : ‘Tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité.’

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46b-52.
En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

 

Commentaire du jour.
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
Les Exercices, n°6 ; SC 127 (trad. SC p. 223 rev.).

« Maître, que je voie »

En Toi, Dieu vivant, mon cœur et ma chair ont tressailli, et mon âme s'est réjouie en Toi, mon vrai Salut.
Quand mes yeux te verront-ils, Dieu des dieux, Mon Dieu ? Dieu de mon cœur, quand me réjouiras-tu de la vue de la douceur de ton visage ? Quand combleras-tu le désir de mon âme par la manifestation de ta Gloire ?

Mon Dieu, tu es mon héritage choisi entre tous, ma force et ma gloire ! Quand entrerai-je en ta puissance pour voir ta Force et ta Gloire ?
Quand donc au lieu de l'esprit de tristesse me revêtiras-tu du manteau de la louange, pour qu'unie aux anges, tous mes membres t'offrent un sacrifice d'acclamation ?
Dieu de ma Vie, quand entrerai-je dans le Tabernacle de ta Gloire, afin de te chanter en présence de tous les Saints, et de proclamer d'âme et de cœur que tes Miséricordes pour moi ont été magnifiques ?
Quand est-ce que le filet de cette mort se brisera, pour que mon âme puisse te voir sans intermédiaire ?...
Qui se rassasiera à la vue de ta Clarté ? Comment l'œil pourra-t-il suffire à voir et l'oreille à entendre, dans l'admiration de la Gloire de ton Visage ? (Références bibliques : Ps 83,3 ; Ps 70,16 ; Lc 1,47 ; Is 61,10 ; Ps 26,6 ; Gn 19,19)

 

Autre commentaire du jour.
https://www.carmel.asso.fr/30eme-Dimanche-T-O-Mc-10-46-52.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).

L’aveugle Bar Timée

Jésus, avant d’aborder la longue montée vers Jérusalem, traverse Jéricho, dans la vallée du Jourdain, puis il sort de la ville, accompagné d’une foule assez nombreuse, celle des pèlerins qui montaient comme lui, pour la Pâque, à la Ville Sainte. C’est à ce moment précis que Saint Marc situe l’épisode de l’aveugle Bar Timée.

Pour mieux saisir et ressaisir ce qui s’est passé, nous allons suivre les faits : d’abord du point de vue de la foule, puis du point de vue de Jésus, et enfin du point de vue de Bar Timée lui-même, avant d’actualiser l’épisode dans notre vie de Chrétiens.

Pour la foule, c’est bien simple : Bar Timée est un gêneur. Non seulement il est dépendant des autres pour ses longs déplacements, non seulement il mendie, mais voilà qu’il se met à crier ! Les handicapés sont toujours ressentis comme gênants par les sociétés où règne le confort, même lorsqu’ils ne crient pas, même lorsqu’ils n’ont pas de voix pour se faire entendre.

Et le plus grave des handicaps, c’est de ne pas pouvoir accéder à la Foi, soit à cause de barrières culturelles, soit à cause des séquelles d’une éducation, soit à cause du contre-témoignage des croyants, ou encore à cause du poids d’une vie de péché.
Combien d’hommes et de femmes, combien de jeunes, sont encore là , au bord de la route, entendant passer ceux qui marchent avec Jésus, ceux qui ont Jésus, ceux qui parfois se servent de Jésus, sans pouvoir faire autre chose que de tendre la main vers un peu d’amitié vers un regard, vers un moment de dialogue.

Pour Jésus, la présence de l’aveugle Bar Timée va être, une fois de plus, l’occasion d’entamer et de contester l’égoïsme de la foule, l’égoïsme de chacun lorsqu’il est dans la foule.
Pourtant Jésus est, ce jour-là, l’homme de la foule, le héros de la foule. Ces gens qui l’accompagnent, qui l’entourent, qui l’accaparent, sont les mêmes qui vont, à la fin du voyage, l’acclamer à Jérusalem.

Or Jésus, malgré le brouhaha des conversations, entend le cri isolé de l’aveugle. Jésus, en s’arrêtant, fait s’arrêter la foule.
Car cet homme, cet aveugle que la foule néglige, et même qu’elle rabroue pour le faire taire, est, aux yeux de Jésus, unique, irremplaçable, et il sera, ce jour-là, le privilégié de son Amour.

Jésus, comme à son habitude, va se comporter en éducateur. Il éduque la foule à la charité active ; sans faire aucun reproche à tous ces gens qui passaient sans voir l’aveugle, sans le remarquer, Jésus dit simplement : « Appelez-le ». La foule devient ainsi le relais de la Charité de Jésus.

Quant à l’aveugle, c’est sa Foi qui va être éduquée. Jésus attend qu’il arrive devant lui, et lui demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Cela nous semble évident, mais Jésus sait l’importance de la parole pour cet aveugle : Bar Timée ne voit pas Jésus ; il ne peut rien lire, rien deviner, dans les yeux de Jésus.

Il faut que Jésus lui parle pour qu’il y ait communication entre eux deux.
Et puis surtout, Jésus veut donner à cet homme la joie d’exprimer sa confiance : « Rabbûnī, que je retrouve la vue ! »
Rabbûnī : c’est plus et mieux que « rabbī » ; c’est non seulement : « maître », mais « mon maître ! »

Nous sommes maintenant à même de revivre cette guérison comme Bar Timée l’a vécue, en nous disant : l’aveugle, c’est moi.
Une grande foule n’est pas toujours une aubaine pour un mendiant ; et Bar Timée aurait pu se résigner ce jour-là.
Mais entendant dans la foule parler de Jésus, le prophète de Nazareth, il se met à crier : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! »
Autrement dit : « Jésus, Toi qui es Le Messie attendu, aie pitié de moi ! » Le passage de Jésus à Jéricho, c’est la chance de sa vie : il ne la laissera pas passer. Il a deux minutes pour crier, deux minutes pour attendrir Jésus.

Les instants que nous passons ensemble pour la liturgie de ce matin peuvent être les minutes d’une rencontre intense du Christ.
Jésus s’arrête pour nous ; le tout est d’oser crier, d’oser lui faire confiance : « Jésus, aie pitié de moi, ton aveugle ».
Bar Timée sent qu’on s’approche de lui, et il perçoit tout à coup quelques paroles, les plus belles que l’on puisse entendre sur terre de la part de compagnons ou de compagnes : « Confiance, lève-toi, Jésus t’appelle ! » Rejetant son manteau, il se lève d’un bond : « Rabbûnī, que je revoie ! »

Et nous voici, d’un bond, aveugles, devant Jésus que nous devinons sans le voir encore. Aveugles, mais confiants ; aveugles, mais certains que Jésus se rendra maître de notre aveuglement.

Rabbûnī, que je retrouve la vue ! Que je sache reconnaître ta visite, discerner les traces de ton Amour, voir ta main qui m’invite.
Que je voie comment me situer en Chrétien dans un monde de plus en plus complexe, de plus en plus dur.
Que je sente ton Amour et ta Fidélité à l’œuvre dans ma vie communautaire, familiale, personnelle.
Que j’aperçoive comment rester constructif là même où les efforts et les intentions sont faussés par les idéologies ou dénaturés par les mass media. Que je sache voir ton dessein d’Amour même lorsqu’il y a à souffrir dans l’Église, avec l’Église, par l’Église, pour l’Église et le Salut du monde.

Rabbûnī, que je voie de nouveau par quel chemin rajeunir mon premier Amour. Que je trouve les mots pour témoigner de Toi, et les gestes qui enjambent le conflit des générations.
Que je t’entende aujourd’hui me dire : « Va, ta Foi t’a sauvé ! »
Que je m’attache à tes pas pour te suivre sur la route en « glorifiant Dieu ».
fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_269
+ Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne).

«‘Que veux-tu que je fasse pour toi?’. ‘Rabbouni, que je voie’»

Aujourd'hui, nous contemplons un homme qui dans sa misère, rencontre le vrai Bonheur grâce au Christ.
Il s'agit d'une personne qui manque de deux choses: la vision corporelle et la faculté de pouvoir trouver un travail pour gagner sa vie ce qui l'oblige à mendier.
Il a besoin d'aide et il se place à côté du chemin, à la sortie de Jéricho là où il y a beaucoup de passants.

Par chance pour lui, c'est Jésus qui passe ce jour-là, accompagné de ses disciples et d'autres personnes.
Sans doute l'aveugle a entendu parler de Jésus, on lui aurait dit qu'il accomplissait des prodiges et sachant qu'Il n'est pas loin il commence à crier «Fils de David, aie pitié de moi!» (Mc 10,47).

Pour ceux qui accompagnent le Maître les cris de l'aveugle sont gênants, ils ne se rendent pas compte de la triste situation de cet homme, ils ont une attitude égoïste.
Mais Jésus veut répondre à ce mendiant et demande qu'on l'appelle.
Immédiatement l'aveugle se retrouve face au Fils de David et commence le dialogue entre eux avec une question et une réponse:
«Jésus lui dit: ‘Que veux-tu que je fasse pour toi?’. ‘Rabbouni, que je voie’».(Mc 10,51). Et alors Jésus lui accorde la double vision: la vision physique et, la plus importante, la vision intérieure de Dieu.
Saint Clément d'Alexandrie disait: «Mettons fin à l'oubli de la Vérité, débarrassons-nous de l'ignorance et de l'obscurité que, comme un nuage, couvre nos yeux et contemplons celui qui est réellement Dieu».

Très fréquemment nous nous plaignons et nous disons: —Je ne sais pas prier.
Prenons exemple de l'aveugle de l'Évangile: Il insiste en appelant Jésus, et avec pas plus de trois mots lui dit tout ce dont il a besoin.
Est-ce que nous manquons de Foi? Alors disons-lui: —Seigneur augmente ma Foi.
Avons-nous des amis ou de la famille qui a abandonné la pratique de la Religion? Prions ainsi: «Seigneur Jésus fait qu'ils voient».

Est-ce que la Foi est si importante? Si nous la comparons à la vision physique, que dirions-nous?
La situation de l'aveugle est triste, mais beaucoup plus triste est celle du non croyant. Disons-leur: —Le Maître t'appelle dis-Lui quels sont tes besoins et Jésus te répondra avec une grande générosité.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2021-10-24/confiance-leve-toi

 

HYMNE : VOICI LA NUIT

Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.

Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, augmente en nous la Foi, l'Espérance et la Charité ; et pour que nous puissions obtenir ce que tu promets, fais-nous aimer ce que tu commandes.

 

Parole de Dieu : (Ez 36, 25-27)… (Office des Laudes).
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous Mon Esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles.

 

Parole de Dieu : (2 Th 2, 13-14)… (Office des Vêpres).
Nous devons continuellement rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, car Dieu vous a choisis dès le commencement, pour être sauvés par L’Esprit qui sanctifie et par la Foi en la Vérité.
C’est à cela qu’il vous a appelés par notre Évangile, à posséder la Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Date de dernière mise à jour : 27/10/2024

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