Eucharistie du Jeudi 13 Octobre 2022 : Jeudi de la 28ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).
Fête de Saint Géraud d'Aurillac (854-909).
Fête de la Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar (1904-1955).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 1,1-10… Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,47-54.
Commentaire de Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 13 Octobre 2022 : Fête de Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).
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Notre-Dame de Fatima (13 Octobre 1917 : fin des apparitions, miracle du soleil).
Jeudi 13 Octobre 2022 : Fête de Saint Géraud d'Aurillac (854-909).
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Saint Géraud d'Aurillac.
Jeudi 13 Octobre 2022 : Fête de la Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar (1904-1955).
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Bienheureuse Alexandrina-Maria da Costa de Balazar.
Les Saints du 13 Octobre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-7.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 1,1-10.
Moi Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, je m'adresse à vous, les membres du peuple saint qui êtes à Éphèse, vous les fidèles dans le Christ Jésus.
Que la grâce et la paix soient avec vous de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur.
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. Dans les cieux, il nous a comblés de sa bénédiction spirituelle en Jésus Christ.
En lui, il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons, dans l'amour, saints et irréprochables sous son regard.
Il nous a d'avance destinés à devenir pour lui des fils par Jésus Christ : voilà ce qu'il a voulu dans sa bienveillance,
à la louange de sa gloire, de cette grâce dont il nous a comblés en son Fils bien-aimé,
qui nous obtient par son sang la rédemption, le pardon de nos fautes. Elle est inépuisable, la grâce
par laquelle Dieu nous a remplis de sagesse et d'intelligence
en nous dévoilant le mystère de sa volonté, de ce qu'il prévoyait dans le Christ pour le moment où les temps seraient accomplis ; dans sa bienveillance,
il projetait de saisir l'univers entier, ce qui est au ciel et ce qui est sur la terre, en réunissant tout sous un seul chef, le Christ.
Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4.5-6.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.
La terre tout entière a vu,
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez.
Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,47-54.
Jésus disait aux docteurs de la Loi : " Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C'est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront d'autres.
Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la création du monde,
depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, qui a péri entre l'autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : cette génération devra en rendre compte.
Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d'entrer, vous les en avez empêchés. »
Après que Jésus fut parti de là, les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement, et ils le harcelaient de questions ;
ils étaient à l'affût pour s'emparer d'une de ses paroles.
Commentaire du jour.
Baudouin de Ford (?-v. 1190), Abbé Cistercien, puis Évêque.
Le Sacrement de l'autel, II, 1 ; SC 93 (trad. SC, p.171 rev.)
« Ils se mirent à lui en vouloir terriblement et ils le harcelaient »
« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Ce Fils unique « a été offert », non parce que ses ennemis ont prévalu, mais « parce que lui-même l'a voulu » (Is 53,10-11). « Il a aimé les siens ; il les a aimés jusqu'à la fin » (Jn 13,1).
La fin, c'est la mort acceptée pour ceux qu'il aime ; voilà la fin de toute perfection, la fin de l'amour parfait, car « il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13).
Cet Amour du Christ a été plus puissant dans la mort du Christ que la haine de ses ennemis ; la haine a pu faire seulement ce que l'Amour lui permettait.
Judas, ou les ennemis du Christ, l'ont livré à la mort, par une haine méchante. Le Père a livré son Fils, et le Fils s'est livré lui-même par Amour (Rm 8,32; Ga 2,20).
L'Amour n'est cependant pas coupable de trahison ; il est innocent, même quand Le Christ en meurt.
Car seul l'Amour peut faire impunément ce qui lui plaît. Seul l'Amour peut contraindre Dieu et comme lui commander.
C'est lui qui l'a fait descendre du Ciel et l'a mis en Croix, lui qui a répandu le Sang du Christ pour la rémission des péchés, en un acte aussi innocent que salutaire.
Toute notre action de grâce pour le Salut du monde est donc due à l'Amour.
Et il nous presse, par une logique contraignante, d'aimer le Christ autant que d'autres ont pu le haïr.
Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus continue de dénoncer l’hypocrisie des pharisiens. Ils bâtissent des tombeaux aux prophètes pour réparer les fautes de leurs pères qui les avaient fait assassiner.
Mais ils ont les mêmes dispositions qu’eux : « Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. »
En effet, pourquoi construire ou décorer les tombeaux des prophètes ? Pour honorer les prophètes ou pour se disculper d’être comme ses pères ?
Jésus va accuser les pharisiens de détourner l’honneur rendu aux prophètes au profit de leur déclaration d’innocence, ce qui revient finalement à condamner leurs pères.
Car chez ces légistes, la disculpation appelle l’inculpation. C’est en ce sens que ces pharisiens sont homicides (Cf. le parallèle en Mt 23, 29ss).
Et c’est cette inflexion de leur part vers la mort et non pas vers le Royaume que Jésus dénonce ici. Voilà comment ils se sont fermé les portes du Royaume des Cieux.
De plus, honorer ainsi les tombeaux des prophètes disparus, n’est-ce pas réduire la Parole de Dieu à ne pouvoir être portée que par des morts ? Par ses reproches, Jésus révèle à ces légistes le choix de mort qu’ils ont déjà fait.
Un prophète ou un apôtre pourrait bien intervenir et les appeler à la conversion, eux aussi le mettraient à mort.
N’est-ce pas d’ailleurs ce qui arrivera à Jésus, lui le prophète ultime, l’envoyé par excellence, l’intermédiaire parfait entre Dieu et les hommes à la fois pleinement homme et pleinement Dieu ?
A ce choix de mort, Jésus va opposer la Sagesse Divine. Les apôtres, ses envoyés, auront beau être tués, la Parole qu’ils proclament, la Sagesse qu’ils annoncent aura le dernier mot.
La Sagesse Divine, elle aussi a déjà pris sa décision : La Bonne Nouvelle sera proclamée et le Salut étendu à tous.
Et de surcroît, justice sera faite, il faudra répondre du sang innocent versé.
La dureté de ces propos vient de l’urgence de la situation. Jésus, la Sagesse incarnée, est là et ceux qui, par leur connaissance des Écritures, avaient les moyens de la discerner et de la faire connaître ont rejeté cet appel.
Ceux qui détenaient la clef qui donne accès à la connaissance de Dieu et au Salut ont refusé d’en user.
C’est ainsi que non seulement ils ne sont pas entrés dans le Royaume des Cieux survenu au milieu d’eux dans la personne même de Jésus Christ, mais qu’ils ont empêché les autres d’y accéder.
« Seigneur, donne-nous ton Esprit de Sagesse. Qu'il nous enseigne à te reconnaître dans ta Parole.
Qu’il nous fortifie dans le témoignage de notre Foi que nous avons à rendre chaque jour. Seigneur, que nous sachions accepter que par Parole tu nous reprennes pour nous sortir de tous nos choix de mort.
Que nous sachions aussi mettre résolument et courageusement nos pas dans tes pas sans craindre le sort réservé à ceux qui t’annoncent »
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_256
Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne)
Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués
Aujourd'hui, on nous présente le sens, l'acceptation et le comportement envers les prophètes: «Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront d'autres» (Lc 11,49).
Les prophètes sont des personnes de n'importe quelle condition sociale ou religieuse, qui ont reçu un message Céleste et qui se sont imprégnés de ce message et impulsés par L'Esprit ils l'expriment par des signes ou des paroles adaptées à leur époque.
C'est un message transmis par des discours, jamais très flatteurs, ou des actions qui sont presque toujours très difficiles à accepter.
L'une de caractéristiques de la prophétie est qu'elle met mal à l'aise.
Le don est une incommodité pour celui qui le reçoit, car cela brûle intérieurement et met ses proches mal à l'aise, malaise qui, de nos jours grâce à internet, s'étend à une population beaucoup plus étendue.
Les contemporains du prophète ont tendance à le condamner au silence, le calomnier et le discréditer jusqu'à ce qu'il meure.
Une fois mort, lorsqu'il ne dérange plus, c'est alors le moment de lui édifier un grand monument pour sa tombe et d'organiser des cérémonies en son honneur.
Nous ne manquons pas de prophètes de nos jours.
Mère Térésa, Jean XXIII, Monseigneur Romero… nous rappelons-nous de ce pourquoi ils se battaient et ce qu'ils demandaient?
Est-ce que nous mettons en pratique ce qu'ils nous ont enseigné?
Notre génération devra rendre des comptes sur le trou dans la couche d'ozone, sur le gaspillage d'eau et la sécheresse causée, mais aussi sur l'exclusion à laquelle nous avons réduit nos prophètes.
Il y a encore des personnes qui se réservent le "droit de savoir tout en exclusivité", qui partagent —dans le meilleur des cas— avec les leurs, uniquement avec ceux qui leur permettent de continuer à croire à leurs succès et célébrité.
Des personnes qui ferment la porte à tous ceux qui tentent de rentrer dans leur milieu, au cas où leurs connaissances seraient égales ou supérieures à la leur et qu'ils les devancent: «Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d'entrer, vous les en avez empêchés» (Lc 11,52).
De nos jours, comme à l'époque de Jésus, certains analysent les phrases et textes de ceux qui par leurs paroles dérangent dans le seul but de les discréditer: est-ce que nous agissons de la sorte?
«Il n'y a rien de plus dangereux que de juger les choses de Dieu avec des discours humains» (Saint Jean Chrysostome).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-10-13/cette-generation-devra-rendre-compte-du-sang-de-tous-les-prophetes
HYMNE : QU'IL SOIT BÉNI
Trad. J.F Frié — CNPL
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
À lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !
HYMNE : PÈRE DU PREMIER MOT
Père du premier mot
Jailli dans le premier silence
Où l’homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé.
Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l’Esprit,
Voici devant tes yeux,
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ.
Père du premier fruit
Gonflé de la première sève
Au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
Qui ont mûri,
Et viens
Remplir les mains qui cherchent
Ton Premier-Né.
HYMNE : Ô PÈRE, SOURCE DE L’AMOUR
Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.
Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.
Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.
Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Donne à ceux qui te prient, Seigneur, l’abondance de ta Grâce. Avec ton aide, qu’ils suivent tes Commandements pour y trouver dès maintenant leur Bonheur, pour en recevoir, dans l’éternité, ta Joie.
Parole de Dieu : (Rm 8, 18-21)... (Office des Laudes).
J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la Gloire que Dieu va bientôt révéler en nous.
En effet, la Création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la Création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la Liberté, la gloire des enfants de Dieu.
Parole de Dieu : (Col 1, 23)... (Office des Vêpres).
Par la Foi, tenez, solides et fermes ; ne vous laissez pas détourner de l’Espérance que vous avez reçue en écoutant l’Évangile proclamé à toute créature sous le Ciel.