Eucharistie du Samedi 17 Octobre 2020 : Samedi de la 28ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Ignace d'Antioche, Évêque, Patriarche d'Antioche, Martyr, Docteur de l'Église († c.115).
Fête de Saint Jean de Lycopolis dit " L'Égyptien" ou "Jean l'obéissant", Ermite († 394).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 1,15-23... Psaume 8,2-3a.4-5.6-7... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,8-12.
Lettre de l'Église de Smyrne sur le martyre de Saint Polycarpe (69-155), Évêque.
LETTRE DE SAINT IGNACE AUX ROMAINS.
Autres commentaires de l’Abbé Alexis MANIRAGABA (Ruhengeri, Rwanda) et de l’Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 17 Octobre 2020 : Fête de Saint Ignace d'Antioche, Évêque, Patriarche d'Antioche, Martyr, Docteur de l'Église († c.115).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Ignace d'Antioche.
Samedi 17 Octobre 2020 : Fête de Saint Jean de Lycopolis dit " L'Égyptien" ou "Jean l'obéissant", Ermite († 394).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de Lycopolis dit " L'Égyptien" ou "Jean l'obéissant", Ermite.
Les Saints du 17 Octobre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-10.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 1,15-23.
Frères, ayant entendu parler de la foi que vous avez dans le Seigneur Jésus, et de votre amour pour tous les fidèles,
je ne cesse pas de rendre grâce, quand je fais mémoire de vous dans mes prières :
que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître.
Qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle espérance vous ouvre son appel, la gloire sans prix de l’héritage que vous partagez avec les fidèles,
et quelle puissance incomparable il déploie pour nous, les croyants : c’est l’énergie, la force, la vigueur
qu’il a mise en œuvre dans le Christ quand il l’a ressuscité d’entre les morts et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux.
Il l’a établi au-dessus de tout être céleste : Principauté, Souveraineté, Puissance et Domination, au-dessus de tout nom que l’on puisse nommer, non seulement dans le monde présent mais aussi dans le monde à venir.
Il a tout mis sous ses pieds et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l’Église
qui est son corps, et l’Église, c’est l’accomplissement total du Christ, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude.
Psaume 8,2-3a.4-5.6-7.
Ô Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !
Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits.
À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,8-12.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu.
Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu.
Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.
Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz.
Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. »
Commentaire du jour.
Lettre de l'Église de Smyrne sur le Martyre de Saint Polycarpe (69-155), Évêque.
V,1.VII-VIII,1 (trad. coll. Icthus, t. 2, p. 159 rev. ; cf SC 10)
« Celui qui se sera prononcé pour Moi devant les hommes, Le Fils de l'Homme se prononcera aussi pour lui »
Le plus admirable des Martyrs a été l'Évêque Polycarpe. D'abord, quand il a appris tout ce qui s'était passé, il ne s'est pas troublé, il a voulu même demeurer dans la ville.
Sur l'insistance de la majorité, il a fini par s'éloigner. Il s'est retiré dans une petite propriété située non loin de la cité et y a séjourné avec quelques compagnons.
Nuit et jour, il ne faisait que prier pour tous les hommes et pour les églises du monde entier, ce qui était son habitude...
Des policiers à pied et à cheval se sont mis en route, armés comme s'ils couraient après un brigand. Tard dans la soirée, ils sont arrivés à la maison où se trouvait Polycarpe.
Celui-ci était couché dans une pièce de l'étage supérieur ; de là il aurait encore pu gagner une autre propriété.
Il ne l'a pas voulu ; il s'est contenté de dire : « Que la Volonté de Dieu s'accomplisse ».
Entendant la voix des policiers, il est descendu et s'est mis à causer avec eux. Son grand âge et son calme les ont frappés d'admiration : ils ne comprenaient pas pourquoi on s'était donné tant de mal pour arrêter un tel vieillard.
Polycarpe s'est empressé de leur servir à manger et à boire, malgré l'heure tardive, autant qu'ils le désiraient.
Il leur a seulement demandé de lui accorder une heure pour prier librement.
Ils y ont consenti ; il s'est mis à prier debout, en homme qui était rempli de la grâce de Dieu. Et ainsi pendant deux heures, sans pouvoir s'arrêter, il a continué de prier à haute voix. Ses auditeurs étaient frappés de stupeur ; beaucoup regrettaient d'avoir marché contre un vieillard si saint.
Quand il eut terminé sa prière, où il avait fait mémoire de tous ceux qu'il avait connus au cours de sa longue vie, petits et grands, gens illustres et obscurs, et de toute l'Église répandue dans le monde entier, l'heure du départ était arrivée.
On l'a fait monter sur un âne et on l'a conduit vers la cité de Smyrne. C'était le jour du grand sabbat.
LETTRE DE SAINT IGNACE AUX ROMAINS.
J'écris, moi, à toutes les Églises, et je fais savoir à tous que de grand cœur je mourrai pour Dieu, si vous ne m'en empêchez pas. Je vous en supplie, ne me portez pas une pitié importune.
Laissez-moi devenir la pâture des bêtes : elles m'aideront à atteindre Dieu. Je suis son froment : moulu sous la dent des fauves, je deviendrai le pain pur du Christ.
Suppliez Le Christ pour que ces animaux fassent de moi une victime offerte à Dieu.
Que me feraient les douceurs de ce monde et les empires de la terre ? II est plus beau de mourir pour Le Christ Jésus que de régner jusqu'aux extrémités de l'univers.
C'est Lui que je cherche, qui est mort pour nous ; c'est Lui que je désire, Lui qui a ressuscité pour nous.
Mon enfantement approche. De grâce, mes frères. Ne m'empêchez pas de vivre, ne complotez pas ma mort.
Ne livrez pas au monde ni aux séductions de la terre celui qui veut appartenir a Dieu. Laissez-moi embrasser la lumière toute pure.
Quand j'y aurai réussi, je serai homme. Acceptez que j'imite la Passion de Mon Dieu. Si quelqu'un le possède en lui, qu'il se laisse fléchir par mon appel ; il connaît l'angoisse qui m'étreint ; qu'il ait pitié de moi.
Le Prince de ce monde entend m'arracher à Dieu et abîmer les sentiments que je lui porte. Vous qui serez là, ne volez pas à son secours.
Soyez plutôt de mon côté, c'est-à-dire du côté de Dieu.
N'ayez pas Jésus-Christ sur les lèvres et le monde dans le cœur. Ne vous laissez pas gagner par l'envie.
Quand je serai près de vous, restez sourds aux appels que je vous lancerai peut-être. Fiez- vous plutôt à ce que je vous écris.
Car c'est en pleine vie que j'affirme ma volonté de mourir. Mes passions ? Crucifiées. En moi, plus de feu qu'attise la matière, mais une eau vive qui murmure et chuchote à mon cœur :
« Viens auprès du Père. »
Je ne peux plus savourer les nourritures périssables ou les douceurs de cette vie. C'est du pain de Dieu que je suis affamé, de la Chair de Jésus Christ, fils de David ; et pour boisson, je veux son Sang, qui est l'incorruptible Amour.
Je ne tiens plus à vivre parmi les hommes. Il dépend de vous que mon vœu soit exaucé. Partagez mon désir, afin qu'un jour l'on partage aussi le vôtre.
Je vous le demande en peu de mots. Croyez-moi. Jésus Christ témoignera de ma sincérité, par sa bouche sans mensonge en laquelle Le Père a parlé en vérité.
Priez pour ma victoire. Ce n'est pas mon corps qui m'inspire cette requête, c'est l'esprit de Dieu. Ma mort apportera la preuve de votre tendresse. Mais si j'échappe au supplice, c'est que vous m'aurez haï.
Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_258
Abbé Alexis MANIRAGABA (Ruhengeri, Rwanda).
«Celui qui se sera prononcé pour Moi (…), Le Fils de l'Homme se prononcera aussi pour lui»
Aujourd'hui, Le Seigneur Jésus ravive notre Foi et notre Espérance en Lui. Il nous prévient que nous paraîtrons devant le Corps Céleste pour être évalué.
Et celui qui a prononcé en faveur de Jésus en se donnant pour sa mission, «Le Fils de l'Homme se prononcera aussi pour lui» (Lc 12,8). Cette confession publique se fait en paroles, en actes et par la vie.
Cette interpellation à la confession est encore nécessaire et urgente pour notre temps où certaines gens ne veulent pas écouter la voix de Dieu ni suivre son chemin de Vie.
La confession de notre Foi aura une forte suite.
Pourtant, nous ne confessons pas notre Foi par peur du châtiment qui sera plus sévère pour les apostats et la récompense plus abondante pour les fidèles.
Mais, c’est nécessaire et urgent pour la Vie et le monde, et Dieu même nous y appelle comme le dit Saint Jean Chrysostome: «Dieu ne se contente donc pas de la Foi intérieure, il en demande la confession extérieure et publique, et nous excite ainsi à une plus grande confiance et à un plus grand Amour».
Cette confession est soutenue par la force et l’assurance de son Esprit qui est à l’œuvre en nous et qui nous défend.
La prononciation de Jésus devant ses anges est vitale car elle nous permettra de Le voir face à face, de vivre avec Lui et être inondé de sa lumière.
Alors que le contraire n’est que «souffrir et perdre la vie, être privé de la lumière et dépouillé de tous les biens».
Demandons la grâce d’éviter tout reniement par la crainte du supplice ou par notre ignorance; par les hérésies, par la Foi stérile et par manque de responsabilités; ou parce que nous voulons éviter le martyre.
Soyons forts; L’Esprit-Saint est avec nous! Et «avec L’Esprit-Saint il y a toujours Marie (…) et elle a ainsi rendu possible l’explosion missionnaire advenue à la Pentecôte» (Pape François).
+ Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).
«L'Esprit-Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire»
Aujourd'hui, résonnent une fois de plus les paroles de Jésus qui nous invite à Le reconnaître devant les hommes: «Celui qui se sera prononcé pour Moi devant les hommes, Le Fils de l'Homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu» (Lc 12,8).
Nous vivons dans une époque dans laquelle on revendique la laïcité, obligeant les croyants à ne manifester leur Foi que dans la sphère privée.
Lorsqu'un Chrétien, un Prêtre, un Évêque, le Pape…, dit quelque chose publiquement, bien que ce soit plein de sens commun, cela dérange, uniquement parce que ce qu'il dit vient de lui, comme si nous n'avions pas le droit —comme tout le monde!— de dire ce que nous pensons.
Pour autant que cela puisse les déranger, nous ne pouvons pas cesser d'annoncer l'Évangile. De toute façon, «L'Esprit-Saint, qui habite en ceux qui ont de bonnes dispositions, les inspire à dire ce qu'ils ont à dire comme des docteurs».
Les attaques qui nous font sont d'une gravité différente, car ce n'est pas la même chose parler mal d'un membre de l'Église (quelques fois avec raison, pour nos défauts), que d'attaquer Jésus-Christ (si ils le voient uniquement dans sa dimension humaine), ou d'injurier Le Saint-Esprit, que ce soit en blasphémant, ou en niant l'existence ou les attributs de Dieu.
Pour ce qui se réfère au pardon de l'injure, y compris lorsque le péché est véniel, il est nécessaire qu'il existe une attitude préalable d'amendement.
S'il n'y a pas d'amendement, le pardon est inviable, le pont est brisé d'un côté. Pour cette raison, Dieu dit qu'il y a des péchés que Dieu ne pardonnera pas, s'il n'y a pas de la part du pécheur une attitude humble de reconnaître son péché (cf. Lc 12,10).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-10-17/L'Esprit-Saint-vous-enseignera-ce-qu'il-faudra-dire
HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU
Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?
Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?
Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?
Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?
Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?
Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !
HYMNE : NUÉE DE FEU
Nuée de feu
Sur ceux qui marchent dans la nuit,
Tu es venu
pour montrer le chemin vers Dieu,
Et ton calvaire ouvrit le ciel.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Présence de ton Père ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/ Béni soit au nom du Seigneur,
Celui qui vient sauver son peuple.
Royal époux
Promis aux noces de la croix,
Tu es venu
réjouir les enfants de Dieu,
Et tu changeas notre eau en vin.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Tendresse pour la terre ;
Que nous chantions pour ton retour : R/
Ô Fils de Dieu
Sur qui repose l’Esprit-Saint,
Tu es venu
comme un feu qui consume tout,
Et l’univers s’embrase en toi.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Demeure de la Gloire ;
Que nous chantions pour ton retour : R/
HYMNE : IL VIENDRA
Il viendra,
Un soir
Où nul ne l’attend plus,
Peut-être.
Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire,
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne !
Il viendra,
Un soir
Pareil à celui-ci,
Peut-être.
À l’orient, devant lui,
Le ciel s’embrasera.
Au pauvre, allez dire
Que tout s’accomplira
Selon la promesse.
Il viendra,
Un soir
Où rôde le malheur,
Peut-être.
Ce soir-là, sur nos peurs,
L’amour l’emportera.
Criez à tous les hommes
Que rien n’est compromis
De leur espérance.
Il viendra ;
Un soir
Sera le dernier soir
Du monde.
Un silence d’abord,
Et l’hymne éclatera.
Un chant de louange
Sera le premier mot
Dans l’aube nouvelle.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Ignace d’Antioche.
Dieu éternel et tout-puissant, tu veux que le témoignage des saints Martyrs soit l'honneur du Corps tout entier de l'Église ; fais que la passion de Saint Ignace d'Antioche, qui lui valut une Gloire éternelle, soit aussi pour nous une source de courage.
Parole de Dieu : (2 Co 1 3-5)… (Office des Laudes)...(Commun des Martyrs).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, Le Père plein de Tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par Le Christ, nous sommes largement réconfortés.
Parole de Dieu : (1 P 4, 13-14)… (Office des Vêpres)...(Commun des Martyrs).
Puisque vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la Joie et l’allégresse quand sa Gloire se révèlera.
Si l’on vous insulte à cause du Nom du Christ, heureux êtes-vous, puisque L’Esprit de Gloire, L’Esprit de Dieu, repose sur vous.