Eucharistie du Vendredi 05 Octobre 2018 : Vendredi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).
Fête de Sainte Anne Schäffer, invalide et Mystique (1882-1925).
Fête de Sainte Fleur (Flore), Religieuse Hospitalière en Quercy (1300-1347).
Fête du Bienheureux Alberto Marvelli, laïc italien, membre de l'Action Catholique (1918-1946).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Job 38,1.12-21.40,3-5... Psaume 139(138),1-3.7-8.9-10.13-14ab... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,13-16.
Commentaire de Sainte Catherine de Gênes (1447-1510), laïque, Mystique.
Autre commentaire de l’Abbé Jordi SOTORRA i Garriga (Sabadell, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 05 Octobre 2018 : Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).
Les années passées au Couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles Mystiques.
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Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska.
Vendredi 05 Octobre 2018 : Fête de Sainte Anne Schäffer, invalide et Mystique (1882-1925).
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Sainte Anne Schäffer.
Vendredi 05 Octobre 2018 : Fête de Sainte Fleur (Flore), Religieuse Hospitalière en Quercy (1300-1347).
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Sainte Fleur (Flore).
Vendredi 05 Octobre 2018 : Fête du Bienheureux Alberto Marvelli, laïc italien, membre de l'Action Catholique (1918-1946).
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Bienheureux Alberto Marvelli.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Job 38,1.12-21.40,3-5.
Le Seigneur s’adressa à Job du milieu de la tempête et dit :
« As-tu, une seule fois dans ta vie, donné des ordres au matin, assigné son poste à l’aurore,
pour qu’elle saisisse la terre aux quatre coins et en secoue les méchants ?
La terre alors prend forme comme argile sous le sceau et se déploie tel un vêtement ;
aux méchants est enlevée la lumière, et le bras qui se levait est brisé.
Es-tu parvenu jusqu’aux sources de la mer, as-tu circulé au fond de l’abîme ?
Les portes de la mort se sont-elles montrées à toi, les as-tu vues, les portes de l’ombre de mort ?
As-tu réfléchi à l’immensité de la terre ? Raconte, si tu sais tout cela !
Quel chemin mène à la demeure de la lumière, et l’obscurité, quel est son lieu,
pour que tu conduises chacune à son domaine et discernes les sentiers de sa maison ?
Si tu le sais, alors tu étais né, et le nombre de tes jours est bien grand ! »
Job s’adressa au Seigneur et dit :
« Moi qui suis si peu de chose, que pourrais-je te répliquer ? Je mets la main sur ma bouche.
J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus ; deux fois, je n’ajouterai plus rien. »
Psaume 139(138),1-3.7-8.9-10.13-14ab.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées,
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Où donc aller, loin de ton souffle ?
où m'enfuir, loin de ta face ?
Je gravis les cieux : tu es là ;
je descends chez les morts : te voici.
Je prends les ailes de l'aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.
C'est toi qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l'être étonnant que je suis.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,13-16.
En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !
Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »
Commentaire du jour.
Sainte Catherine de Gênes (1447-1510), laïque, Mystique.
Le libre arbitre (trad. Etudes Carmélitaines 1959, p. 110-111/Orval)
Consentir à la conversion
Dieu incite l'homme à se lever du péché, puis avec la lumière de la Foi il éclaire l'intelligence, ensuite par un certain goût et une certaine saveur il embrase la volonté.
Tout cela, Dieu l'accomplit en un instant, quoique nous l'exprimions en beaucoup de paroles et en y introduisant un intervalle de temps.
Cette œuvre, Dieu la produit plus ou moins dans les hommes, selon le fruit qu'il prévoit. A chacun est donné lumière et grâce afin que, faisant ce qui est en son pouvoir, il puisse se sauver rien qu'en donnant son consentement.
Ce consentement se fait de la manière suivante : Quand Dieu a fait son œuvre, il suffit à l'homme de dire : « Je suis content, Seigneur, fais de moi ce qui te plaît, je me décide à ne plus jamais pécher et à laisser là pour ton Amour toute chose au monde ».
Ce consentement et ce mouvement de la volonté se font si rapidement que la volonté de l'homme s'unit à celle de Dieu sans que lui-même s'en aperçoive, d'autant plus que cela se fait en silence.
L'homme ne voit pas le consentement, mais il lui reste une impression intérieure qui le pousse à donner suite.
Dans cette opération, il se trouve si enflammé qu'il reste étourdi et stupéfait, et il ne peut pas se tourner ailleurs.
Par cette union spirituelle l'homme est lié à Dieu d'un lien presque indissoluble, parce que Dieu fait presque tout, ayant pris le consentement de l'homme.
Si celui-ci se laisse mener, Dieu le règle et le conduit à cette perfection à quoi il le destine.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_239
Abbé Jordi SOTORRA i Garriga (Sabadell, Barcelona, Espagne).
«Celui qui vous écoute m'écoute»
Aujourd'hui, nous voyons que Jésus tourne son attention vers les cités qui avaient fait l'objet de ses soucis, là où il avait prêché et réalisé les œuvres du Père.
A aucun endroit il n'avait autant prêché et fait de miracles comme à Corazine, Bethsaïde et Capharnaüm.
La semence était abondante mais la récolte n'avait pas été bonne. Même Jésus Lui-même n'avait pu les convaincre!
Quel mystère que celui de la liberté humaine! Nous pouvons dire “non” à Dieu… le message évangélique ne s'impose pas par la force, il s'offre à nous uniquement et je peux fermer mon cœur, l'accepter ou le refuser.
Le Seigneur respecte totalement ma liberté. Quelle responsabilité que la mienne!
Les paroles de Jésus: «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde!» (Lc 10,13) lors de la fin de sa mission apostolique, expriment davantage la souffrance que la damnation.
La proximité du Royaume de Dieu n'a pas provoqué dans ces villes un appel à la conversion et à la pénitence.
Jésus reconnaît qu'à Sidon et à Tyr ils auraient mieux profité de toutes les grâces dispensées aux galiléens.
La déception de Jésus est encore plus grande s'agissant de Capharnaüm. «Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au Ciel? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts!» (Lc 10,15).
C'est là où Pierre a sa maison et Jésus avait fait de cette ville le centre de sa prédication. Une fois de plus nous ressentons davantage un sentiment de tristesse qu'une menace dans ces paroles.
Nous pouvons dire la même chose de certaines de nos villes et personnes de notre époque. Ils croient prospérer, quand en réalité ils s'enfoncent.
«Celui qui vous écoute m'écoute» (Lc 10,16). Ces paroles qui concluent l'Évangile sont un appel à la conversion et elles sont porteuses d'Espérance.
Si nous écoutons la voix de Jésus nous avons encore le temps. La conversion consiste en ce que l'Amour surpasse dans notre vie progressivement l'égoïsme, ce qui est un travail qui ne s'achève jamais.
Saint Maxime dira: «Il n'y a rien d'aussi agréable et aimé par Dieu que de voir que les hommes se convertissent à Lui avec un sincère repentir».
Autre commentaire de ce jour et correspondance avec les Révélations à Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=bd77f6f614
HYMNE : RETOURNEZ-VOUS, VOICI L'ESPRIT
Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.
N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.
Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.
Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.
Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.
HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR SE LIVRER PERDANT
Qui donc est Dieu pour se livrer perdant
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal
comme une mère ?
R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie
et son royaume ?
Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils
donner sa mère ?
Qui donc est Dieu pour être notre Pain
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps
jusqu’en sa gloire ?
Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ?
HYMNE : REGARDE OÙ NOUS RISQUONS D’ALLER
Regarde où nous risquons d’aller
Tournant le dos
À la cité
De ta souffrance !
Ta Pâque est lente aux yeux de chair
De tes bourreaux :
Explique-nous le livre ouvert
À coups de lance.
Comment marcherions-nous vers toi
Quand il est tard,
Si tu ne vas
Où vont nos routes ?
Ne manque pas aux pèlerins
Mais viens t’asseoir :
La nappe est mise pour le pain
Et pour la coupe.
Comment te saurons-nous vivant
Et l’un de nous,
Si tu ne prends
Ces simples choses ?
Partage-nous ton corps brisé
Pour que le jour
Se lève au fond des cœurs troublés
Où tu reposes.
Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage.
Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu nous fais maintenant la Grâce de ta Louange. Accorde-nous de pouvoir te chanter avec tous les Saints, éternellement.
Parole de Dieu : (Ep 2, 13-16)… (Office des Laudes).
Maintenant, dans Le Christ Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du Christ.
C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul Corps, il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la Haine.
Parole de Dieu : (1 Co 2, 7-10a)... (Office des Vêpres).
Nous proclamons la Sagesse du Mystère de Dieu, Sagesse tenue cachée, prévue par Lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire.
Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié Le Seigneur de Gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture, ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c’est à nous que Dieu, par L’Esprit, a révélé cette Sagesse.