Eucharistie du Mardi 05 Novembre 2024 : Mardi de la 31ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Saint Guy-Marie Conforti, Évêque de Parme et Fondateur des "Missionnaires Xaveriens" (1865-1931).
Fête de Sainte Bertille, Moniale à Jouarre puis Abbesse de Chelles († v. 705).
Fête du Bienheureux Bernard Lichtenberg, Prêtre et Martyr du nazisme († 1943).
Fête du Bienheureux Grégoire Lakota, Évêque et Martyr (1883-1950).
Fête du Vénérable Alain-Marie Guynot de Boismenu, Évêque MSC, Missionnaire en Papouasie (✝ 1953).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,5-11… Psaume 22(21),26-27ab.28-29.31-32… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,15-24.
Commentaire de Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 05 Novembre 2024 : Fête de Saint Guy-Marie Conforti, Évêque de Parme et Fondateur des "Missionnaires Xaveriens" (1865-1931).
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Saint Guy-Marie Conforti.
Mardi 05 Novembre 2024 : Fête de Sainte Bertille, Moniale à Jouarre puis Abbesse de Chelles († v. 705).
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Sainte Bertille.
Mardi 05 Novembre 2024 : Fête du Bienheureux Bernard Lichtenberg, Prêtre et Martyr du nazisme († 1943).
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Bienheureux Bernard Lichtenberg.
Mardi 05 Novembre 2024 : Fête du Bienheureux Grégoire Lakota, Évêque et Martyr (1883-1950).
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Bienheureux Grégoire Lakota.
Mardi 05 Novembre 2024 : Fête du Vénérable Alain-Marie Guynot de Boismenu, Évêque MSC, Missionnaire en Papouasie (✝ 1953).
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Vénérable Alain-Marie Guynot de Boismenu.
Les Saints du 05 Novembre.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/novembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-30.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,5-11.
Frères, ayez entre vous les dispositions que l'on doit avoir dans le Christ Jésus :
lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu ;
mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement,
il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix.
C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms,
afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux,
et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père.
Psaume 22(21),26-27ab.28-29.31-32.
Tu seras ma louange dans la grande assemblée ;
devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent.
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son œuvre !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,15-24.
Au cours du repas chez un chef des pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : " Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu!"
Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
A l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : 'Venez, maintenant le repas est prêt. '
Mais tous se mirent à s'excuser de la même façon. Le premier lui dit : 'J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir ; je t'en prie, excuse-moi. '
Un autre dit : 'J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t'en prie, excuse-moi. '
Un troisième dit : 'Je viens de me marier, et, pour cette raison, je ne peux pas venir. '
A son retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Plein de colère, le maître de maison dit à son serviteur : 'Dépêche-toi d'aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. '
Le serviteur revint lui dire : 'Maître, ce que tu as ordonné est fait, et il reste de la place. '
Le maître dit alors au serviteur : 'Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie.
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne profitera de mon dîner. ' »
Commentaire du jour.
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
No Greater Love, p. 93
« Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres »
Le pauvre n'a pas faim seulement de pain, il a aussi terriblement faim de dignité humaine. Nous avons besoin d'Amour et d'exister pour quelqu'un d'autre.
C'est là que nous commettons une erreur lorsque nous repoussons les gens sur le bas-côté. Non seulement nous avons refusé aux pauvres un morceau de pain mais, en les considérant comme rien, en les abandonnant à la rue, nous leur refusons cette dignité qui est la leur, de plein droit, en tant qu'enfants de Dieu.
Le monde, aujourd'hui, est affamé non seulement de pain, mais d'Amour ; il a faim d'être désiré, d'être aimé.
Les gens ont faim de sentir la présence du Christ. Dans beaucoup de pays, on dispose de tout en abondance, sauf de cette présence, de cette bienveillance.
En chaque pays il y a des pauvres. Il est des continents où la pauvreté est plus spirituelle que matérielle, une pauvreté faite de solitude, de découragement, d'une absence de sens.
Mais j'ai vu aussi, en Europe ou en Amérique, des gens dans le plus grand dénuement dormir sur des cartons, des chiffons, dans les rues.
Paris, Londres ou Rome connaissent cette forme de pauvreté.
Il est si simple de parler ou de se préoccuper des pauvres qui sont au loin. Il est plus difficile, et peut-être un plus grand défi, de prêter attention et de se soucier du pauvre qui vit à deux pas de chez nous.
Le riz, le pain, que je donne à l'affamé ramassé dans la rue apaiseront sa faim. Mais celui qui vit dans l'exclusion, le manque d'Amour et une grande peur, combien il sera difficile de combler cette faim-là.
Vous qui habitez en Occident, bien plus que la pauvreté matérielle, vous connaissez la pauvreté spirituelle, et c'est pour cela que vos pauvres sont parmi les plus pauvres.
Parmi les riches, il y a souvent des personnes spirituellement très pauvres. Je trouve qu'il est facile de nourrir un affamé ou de fournir un lit à un sans-abri, mais consoler, effacer l'amertume, la colère et l'isolement qui viennent de l'indigence spirituelle, cela demande beaucoup plus de temps.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
« Heureux… ». Encore une Béatitude ; mais cette fois-ci, elle n’est pas formulée par Jésus mais par un des convives.
Cependant la parabole que Jésus raconte pour lui répondre est porteuse d’une question directe et rude : toi qui te réjouis des conditions du banquet du Royaume de Dieu, seras-tu de ceux qui répondent non ?
Ce banquet est spécial en effet. Il y a deux invitations pour y participer. Une invitation normale d’abord.
Elle est au passé, elle a déjà été envoyée, les invités ont déjà refusé. Ce qui est frappant est que ceux qui se sont excusés, n’ont manifesté aucun motif contre le repas ni contre l’homme qui les invitait.
Ils ont refusé parce qu’ils avaient autre chose à faire. Ce n’était pas des choses illégitimes, mais ce n’était pas non plus des choses si importantes ni si urgentes.
Des choses de la vie quotidienne, comme nous en avons tous.
Les excuses que nous entendons sonnent donc comme un avertissement sévère de Jésus. Nous sommes, nous aussi, ce convive qui s’émerveille devant la prodigalité de Dieu.
Mais il ne suffit pas de s’émerveiller sur le Royaume pour y entrer.
Quelle priorité lui donnons-nous ? Est-ce que nous sommes comme cet homme qui organise bien son emploi du temps et qui a planifié l’inspection d’un champ ?
Le Seigneur lance son invitation quand le temps est venu, pas quand nous l’avons programmé.
Sommes-nous cet homme doué en affaire, qui doit s’occuper de ses biens ? Le Seigneur invite ceux qui savent prendre le risque de tout perdre pour s’enrichir des vrais trésors.
Sommes-nous enfin cet homme qui vient de se marier et qui ne veut pas qu’on dérange son petit bonheur familial ?
Le Seigneur doit-il rester en dehors de notre vie de famille, ou la périphérie, comme le sont certains amis ?
Aucun de ces trois hommes n’entre dans le Royaume, ce sont des hommes du passé, des hommes sans avenir.
« Amène ici les pauvres ». Voici que nous entrons dans le temps du présent. Et nous retrouvons l’enseignement que Jésus nous donnait hier, finalement, ce qu’il nous demande de faire est ce que Lui-même fait en premier.
Il invite au banquet ceux qui n’ont rien à donner en retour. Mais ce sont surtout ceux que rien ne retient dans le monde.
Ceux qui ne sont pas encombrés par un emploi du temps à respecter, par des affaires à développer, par une famille à dorloter.
Mais une fois qu’ils sont tous arrivés, il reste encore de la place… « Va sur les routes (…), insiste pour faire entrer les gens ».
Bienheureuse insistance du Seigneur. Hier nous avons tourné le dos à son Évangile, parce qu’il n’était pas dans nos intérêts, parce qu’il nous dérangeait, parce que nous pensions construire notre petit bonheur par nous-mêmes.
Mais nous avons vu les pauvres nous ouvrir le chemin, ils nous ont montré l’exemple.
Quand on laisse Le Seigneur diriger nos vies, elles prennent enfin de l’ampleur, elles valent enfin d’être vécues.
Aussi ses messagers insistent-ils : qu’importe que vous soyez émerveillés par le Royaume comme ce convive qui interroge Jésus, il faut oser dépasser les limites rassurantes de vos quotidiens et vous aventurer jusqu’à la salle du banquet.
Comme un pauvre. Comme ceux que rien ne retient car rien n’est comparable au Bonheur qui nous attend.
Seigneur Jésus, merci de nous inviter à ta table. C’est un bien grand honneur et une Joie immense.
Donne-nous de ne rien laisser retarder notre réponse à ton invitation, donne-nous de rester disponibles aux sollicitations de Ton Esprit, car la Vie n’est belle que si tu en es la Beauté.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_281
Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie
Aujourd'hui, Le Seigneur nous offre une image de l'éternité représentée par un banquet. Le banquet signifie le lieu où la famille et les amis se retrouvent, se réjouissant de la compagnie, de la conversation et de l'amitié autour de la table.
Cette image nous parle de l'intimité avec Dieu Trinité et du plaisir que nous trouverons dans notre séjour au Ciel.
Il a tout fait pour nous et nous appelle car «Venez, maintenant le repas est prêt» (Lc 14,17).
Il veut que nous soyons avec Lui; il veut tous les hommes et toutes les femmes du monde à ses côtés, chacun et chacune d'entre nous.
Il est nécessaire, cependant, que nous ayons envie d'y aller. Et bien que l'on sache que c'est là où l'on est le mieux, car le Ciel est notre demeure éternelle, qui dépasse toutes les aspirations humaines les plus nobles -«des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont pas montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment» (1Co 2,9) et, par conséquent, rien ne lui est comparable-; cependant, nous sommes capables de repousser l'invitation divine et de laisser passer à jamais la meilleure offre que Dieu pouvait nous faire: partager sa maison, sa table, son intimité pour l'éternité.
Quelle grande responsabilité!
Nous sommes, malheureusement, capables d'échanger Dieu pour toute chose. Certains, comme nous lisons dans l'Évangile d'aujourd'hui, par un champ; d'autres par des bœufs.
Et toi et moi, contre quoi sommes-nous capables d'échanger Celui qui est Notre Dieu ainsi que son invitation?
Il y a celui qui le fait par paresse, par laisser-aller, qui par confort arrête d'accomplir ses devoirs d'Amour pour Dieu: Dieu vaut-il si peu pour que nous le substituions par n'importe quelle autre chose?
Que notre réponse à cette invitation divine soit toujours un oui, plein de reconnaissance et d'admiration.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-11-05/va-sur-les-routes-et-dans-les-sentiers
HYMNE : UN CHANT RASSEMBLE DANS LA NUIT
Un chant rassemble dans la nuit
Les voix dispersées :
L’Église a devancé l’aurore
Et fait monter vers le Seigneur
L’espoir du monde.
L’hymne de joie et de douleurs
Qui naît aujourd’hui
Rejoint la mystérieuse offrande
Où Jésus Christ veut, de sa croix,
Signer l’alliance.
C’est dans le Fils que nous pouvons,
Marqués par l’Esprit,
Donner notre parole au Père,
Et c’est en lui que Dieu répond
Au cri des hommes.
Nous attendons face à l’Orient
Les signes du Jour :
Jésus doit revenir en gloire,
Et l’amour seul peut dans nos vies
Gagner sa Pâque.
HYMNE : SOLEIL LEVANT
Soleil levant
Sur ceux qui gisent dans la mort,
Tu es venu
pour que voient ceux qui ne voient pas,
Et tu guéris l’aveugle-né.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Lumière sur le monde ;
Que nous chantions pour ton retour :
Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Agneau pascal,
Agneau qui sauves de l’exil,
Tu es venu
racheter les brebis perdues,
Et tu payas le prix du sang.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Berger des sources vives ;
Que nous chantions pour ton retour :
Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
HYMNE : SANS FIN, SEIGNEUR, DIEU NOTRE PÈRE
Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !
L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.
Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.
Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.
Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui ne cesses de créer l'univers, tu as voulu associer l'homme à ton ouvrage ; regarde le travail que nous avons à faire : qu'il nous permette de gagner notre vie, qu'il soit utile à ceux dont nous avons la charge et serve à l'avènement de ton Royaume.
Parole de Dieu : (1 Jn 4, 14-15)… (Office des Laudes).
Nous qui avons vu, nous attestons que Le Père a envoyé Son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est Le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Parole de Dieu : (Rm 12, 9-12)… (Office des Vêpres).
Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres.
Ne brisez pas l’élan de votre générosité, mais laissez jaillir L’Esprit ; soyez les serviteurs du Seigneur.
Aux jours d’espérance, soyez dans la joie ; aux jours d’épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance.