Eucharistie du Lundi 25 Novembre 2024.

Eucharistie du Lundi 25 Novembre 2024 : Lundi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et Martyre (IVe s.).

Fête de la Bienheureuse Élisabeth Achler, surnommée la Bonne, Religieuse du Tiers-Ordre de Saint François († 1480).
Fête du Bienheureux Hyacinthe Serrano Lopez, Prêtre Dominicain et Martyr ( 1936).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Apocalypse 14,1-3.4b-5… Psaume 24(23),1-2.3-4ab.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4.
Commentaire de Saint Charles de Foucauld (1858-1916), Ermite et Missionnaire au Sahara.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Àngel Eugeni PÉREZ i Sánchez (Barcelona, Espagne).
Révélations de Jésus à Maria Valtorta (Tome 9 au chapitre 15).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Lundi 25 Novembre 2024 : Fête de Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et Martyre (IVe s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Catherine d'Alexandrie.

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Lundi 25 Novembre 2024 : Fête de la Bienheureuse Élisabeth Achler, surnommée la Bonne, Religieuse du Tiers-Ordre de Saint François († 1480).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Élisabeth Achler.

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Lundi 25 Novembre 2024 : Fête du Bienheureux Hyacinthe Serrano Lopez, Prêtre Dominicain et Martyr ( 1936).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Hyacinthe Serrano Lopez.

Tous les saints 11

Les Saints du 25 Novembre.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/novembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-20.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de l'Apocalypse 14,1-3.4b-5.
Moi, Jean, j'ai vu l'Agneau debout sur la montagne de Sion, et avec lui les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l'Agneau et celui de son Père.
Et j'ai entendu une voix venant du ciel comme la voix des océans ou celle d'un grand coup de tonnerre ; mais cette voix que j'entendais était aussi comme celle des musiciens qui chantent en jouant de la harpe.
Ils chantaient un chant nouveau devant le Trône, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce chant, sinon les cent quarante-quatre mille, les rachetés de la terre.
Ils ne se sont pas souillés avec des femmes, ils sont restés vierges. Ce sont eux qui suivent l'Agneau partout où il va ; ils ont été rachetés du milieu des hommes pour être offerts les premiers à Dieu et à l'Agneau.
Ils n'ont jamais proféré de mensonge ; ils sont irréprochables.

 

Psaume 24(23),1-2.3-4ab.5-6.
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent,
qui recherchent la face de Dieu !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4.
Comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor.
Il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes.
Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde.
Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre. »

 

Commentaire du jour.
Saint Charles de Foucauld (1858-1916), Ermite et Missionnaire au Sahara.
Méditations sur les passages des saints Évangiles relatifs à quinze vertus, n°69, Nazareth 1897-98 (in Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p. 183)

Tout donner pour tout recevoir

Dieu n'a pas attaché le Salut à la science, à l'intelligence, à la richesse, à une longue expérience, à des dons rares et que tous n'ont pas reçus, non.
Il l'a attaché à ce qui est entre dans les mains de tous, d'absolument tous, des jeunes et des vieux, des humains de tout âge et de toute classe, de toute intelligence et de toute fortune.

Il l'a attaché à ce que tous, tous absolument, peuvent lui donner, ce que chaque humain quel qu'il soit peut lui donner, moyennant un peu de bonne volonté : un peu de bonne volonté, c'est tout ce qu'il faut pour gagner ce Ciel que Jésus attache à l'Humilité, au fait de se faire petit, de prendre la dernière place, d'obéir, qu'il attache ailleurs encore à la pauvreté d'esprit, à la pureté de cœur, à l'amour de la justice, à l'esprit de paix, etc. (Mt 5,3s)
Espérons, puisque par la Miséricorde de Dieu le Salut est si près de nous, entre nos mains, et qu'il nous suffit d'un peu de bonne volonté pour l'obtenir.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde.

L’adresse du discours de Jésus ne laisse aucune ambiguïté : « en vérité je vous le dis ». C’est à nous que Jésus s’adresse personnellement, c’est à nous qu’il donne cette veuve en exemple, à nous qu’il livre la mise en garde associée.

La première exigence pour nous est celle de l’écoute. En effet, il faut être particulièrement vigilant pour remarquer la scène que Jésus porte à notre attention. On voit beaucoup de monde dans le temple. Beaucoup d’allers et venues. Beaucoup d’ostentation. Des gens importants, des gens qui apportent de riches offrandes. Beaucoup d’hommes et d’animaux. Des marchands et des prêtres, des pèlerins et des badauds. Et une veille femme.

On entend également beaucoup de bruit dans le temple. Beaucoup de cris et de prières, de lamentations et de discussions. Des pas qui se pressent, des sabots qui résistent. Des pièces d’or et des vases sacrés. Et deux piécettes qui tombent dans un tronc.

« Levant les yeux » sur les réalités d’en haut, Jésus ne voit que cette vieille femme, il n’entend que ces deux piécettes.

« Cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde », affirme-t-il. Certes non, dirait l’évidence : deux fois dix centimes !
Mais Jésus n’a pas le même regard que nous. Nous, nous évaluons ce que nous donnons. Nous le comptons en fonction de ce qu’il nous a coûté, de ce à quoi nous avons renoncé, de ce à quoi nous aurions pu prétendre.
A nos propres yeux, notre don dit notre valeur, nos moyens, nos qualités ou tout au moins notre générosité.
Cependant Jésus ne regarde pas ce que nous donnons, mais ce que nous gardons. Voilà ce qui fait la différence entre la vieille femme et les riches qui déposent leur offrande dans le trésor : elle n’a rien gardé. « Aimer, c’est tout donner » reprend en écho Sainte Thérèse.

Jésus nous alerte ainsi sur le danger qu’il y a à pervertir la dynamique du don de soi. Elle peut devenir, par nos calculs experts, une subtile machine à faire du profit, que ce soit en termes de réputation, d’autosatisfaction ou de reconnaissance de soi.
Pire, comme c’est le cas pour les scribes de l’Évangile, en espèces sonnantes et trébuchantes.

A l’exemple de cette femme que Jésus désigne, celui qui donne comme Dieu aime qu’on le fasse, ne compte que sur Le Seigneur.
On ne peut tout donner que lorsqu’on a déjà rencontré Dieu dans sa providence ; on ne peut risquer une telle vulnérabilité que lorsqu’on a placé sa confiance dans Le Seigneur qui est notre rempart ; on ne peut oser une telle dépendance qu’après avoir découvert le Père, source de tous bienfaits.

Or il ne se révèle que dans le silence de nos vies. Préparons donc nos cœurs à sa rencontre en fuyant le tumulte qui les agite, les pensées futiles et les calculs mesquins, les projets insipides et les vaines rivalités, pour découvrir la source de tout Amour qui se livre à nous sans rien attendre en retour et sans rien retenir pour lui.

Seigneur Jésus, tu vas te donner à nous dans cette Eucharistie, sans rien retenir pour toi, en désirant nous combler de ta grâce.
Donne-nous de t’accueillir comme tu te donnes, sans rien retenir pour nous, en ne gardant dans nos cœurs aucun attachement qui puisse faire obstacle à ta venue.
Nous t’avons fêté comme notre roi, viens régner dans nos vies.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_307
Abbé Àngel Eugeni PÉREZ i Sánchez (Barcelona, Espagne).

Elle a pris sur son indigence: elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre

Aujourd'hui, comme toujours il y a des petites choses qui passent inaperçues, petites aumônes, petits sacrifices, petites prières (jaculatoires), mais ce qui semble petit et sans importance constitue parfois la matière ainsi que la finition des chefs d'œuvre: il en est ainsi des chefs d'œuvre en art et de l'œuvre maximale de la sainteté personnelle.

Du fait qu'elles passent inaperçues, l'honnête intention de ces petites choses est garantie: en les accomplissant nous ne cherchons pas la reconnaissance d'autrui ni la gloire humaine.
Seul Dieu les découvrira dans nos cœurs, ainsi que Jésus est le seul à reconnaître la générosité de la veuve.
Il est quasiment certain que la pauvre femme n'a pas annoncé son geste par une fanfare de trompettes et il se pourrait même qu'elle ait eu honte et se soit sentie ridicule face au regard des riches qui donnaient des sommes importantes et se vantaient de cela.

Néanmoins, sa générosité, qui lui donne des forces au milieu de son indigence, a mérité l'éloge du Seigneur qui voit dans le cœur des hommes:
«En vérité, je vous le dis: cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence: elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre» (Lc 21, 3-4).

La générosité de la pauvre veuve est une bonne leçon pour nous tous, les disciples du Christ. Nous pouvons donner beaucoup, comme les riches «les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor» (Lc 21,1) mais rien de cela n'aura de la valeur si nous donnons "des restes", sans amour ni esprit de générosité, sans faire une offrande de nous-mêmes.
Saint Augustin nous dit: «Ils regardaient les grandes offrandes des riches, en les louant pour cela. Même si après ils ont vu la veuve, combien d'entre eux ont vu ses deux piécettes? Elle a donné tout ce qu'elle possédait. Et elle avait beaucoup car elle avait Dieu dans son cœur. Mieux vaut avoir Dieu dans son âme que de l'or dans le tronc du trésor».
Et c'est vrai: si nous sommes généreux avec Dieu, Il le sera encore plus avec nous.

 

Révélations de Jésus à Maria Valtorta (Tome 9 au chapitre 15).
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2009/09-015.htm

L’Obole de la pauvre veuve et ses deux piécettes.

Jésus cesse de le regarder pour observer une pauvre petite femme, vêtue de marron foncé, qui monte honteuse les marches et va vers un mur où se trouvent des têtes de lions ou autres animaux du même genre, la bouche ouverte. Beaucoup s'y rendent, mais Jésus paraissait ne pas s'en occuper.
Maintenant, au contraire, il suit la démarche de la petite femme. Son œil la regarde avec pitié et devient d'une grande douceur quand il la voit allonger une main et jeter dans la bouche de pierre de l'un de ces lions quelque chose.
Et quand la pauvrette, en se retirant, passe près de Lui, il lui dit le premier : "Paix à toi, femme."
Celle-ci, stupéfaite, lève la tête interdite.
"Paix à toi" répète Jésus. "Va, car le Très-Haut te bénit."
Cette pauvre femme reste bouche bée, puis murmure un salut et s'en va.

"Elle est heureuse dans son malheur" dit Jésus en sortant de son silence. "Maintenant elle est heureuse car la Bénédiction de Dieu l'accompagne.
Écoutez, amis, et vous qui êtes autour de Moi. Voyez-vous cette femme ? Elle n'a donné que deux piécettes, moins qu'il n'en faut pour payer le repas d'un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l'ouverture du Temple à l'aurore, ont versé leur obole au Trésor du Temple.

Écoutez. J'ai vu des riches en grand nombre mettre dans ces boches des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté qui n'est décente que parce qu'elle est propre.
J'ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, mettaient des sommes avec lesquelles on aurait pu rassasier les pauvres de la Cité Sainte pendant un jour ou plus, et leur faire Bénir Le Seigneur.

Mais, en vérité, je vous dis que personne n'a donné plus qu'elle. Son obole est Charité, l'autre ne l'est pas.
Elle est générosité, l'autre ne l'est pas.
Elle est sacrifice, l'autre ne l'est pas.
Aujourd'hui cette femme ne mangera pas car elle n'a plus rien. Il lui faudra d'abord travailler pour un salaire pour qu'elle puisse donner du pain à sa faim.

Elle n'a pas de richesses en réserve; elle n'a pas de parents qui gagnent pour elle. Elle est seule.
Dieu lui a enlevé parents, mari et enfants, lui a enlevé le peu de bien qu'ils lui avaient laissé, et plus que Dieu le lui ont enlevé les hommes; ces hommes qui maintenant, avec de grands gestes, vous les voyez ?, continuent de jeter à l'intérieur leur superflu dont une grande partie est extorquée par l'usure aux pauvres mains de ceux qui sont faibles et qui ont faim.

Eux disent qu'il n'y a pas de sang ni d'affection supérieurs au Temple et de cette façon enseignent à ne pas aimer le prochain.
Moi, je vous dis qu'au-dessus du Temple, il y a l'amour. La Loi de Dieu est amour et Il n'aime pas qui n'a pas pitié de son prochain. L'argent superflu, l'argent souillé par l'usure, par la rancœur, par la dureté, par l'hypocrisie, ne chante pas la louange de Dieu et n'attire pas sur le donateur la bénédiction céleste.
Dieu le rejette. Il engraisse cette caisse, mais ce n'est pas de l'or pour l'encens : c'est de la boue qui vous submerge, ô ministres, qui ne servez pas Dieu mais votre intérêt; mais c'est un lacet qui vous étrangle, ô docteurs, qui enseignez une doctrine de notre invention; mais c'est un poison qui vous corrode ce reste d'âme que vous avez encore, ô pharisiens. Dieu ne veut pas ce qui reste.
Ne soyez pas des Caïns. Dieu ne veut pas ce qui est le fruit de la dureté. Dieu ne veut pas ce qui élevant une voix plaintive dit : "Je devais rassasier un affamé, mais on m'a refusé pour étaler leurs fastes là-dedans. Je devais aider un vieux père, une mère chancelante, et on m'a refusé parce que cette aide n'aurait pas été connue du monde, et je dois résonner ma sonnerie pour que le monde voie le donateur".

Non, rabbi qui enseigne que ce qui est reste doit être donné à Dieu et qu'il est permis de refuser au père et à la mère pour donner à Dieu.
Le premier commandement c'est : "Aime Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence, de toute ta force".
Ce n'est donc pas le superflu, mais ce qui est notre sang qu'il faut Lui donner, en aimant souffrir pour Lui. Souffrir, non pas faire souffrir.
Et s'il en coûte beaucoup de donner parce qu'il est désagréable de se dépouiller des richesses, et que le trésor est le cœur de l'homme, vicieux par nature, c'est justement parce qu'il en coûte qu'il faut donner.
Par justice : car tout ce que l'on a, on l'a par la bonté de Dieu. Par amour : car c'est une preuve d'amour d'aimer le sacrifice pour donner de la joie à ceux qu'on aime. Souffrir pour offrir.
Mais souffrir. Non pas faire souffrir, je le répète. Car le second commandement dit : "Aime ton prochain comme toi-même".
Et la loi précise qu'après Dieu, les parents sont le prochain à qui l'on a l'obligation de donner honneur et aide.

Je vous dis donc en vérité que cette pauvre femme a compris la loi mieux que les sages, et qu'elle est justifiée plus que tout autre et Bénie, puisque dans sa pauvreté elle a tout donné à Dieu alors que vous, vous donnez le superflu et le donnez pour grandir dans l'estime des hommes.
Je sais que vous me haïssez parce que je parle ainsi. Mais tant que cette bouche pourra parler, elle parlera de cette façon.
Vous joignez votre haine pour Moi au mépris pour la pauvresse que je loue. Mais ne croyez pas faire de ces deux pierres un double piédestal pour votre orgueil. Ce sera la meule qui vous broiera.

Jésus dit :
"Et toi, à qui rien ne reste puisque tu m'as tout donné, donne-moi ces deux dernières piécettes. Devant tant que tu m'as donné, elles sembleront, pour les étrangers, un rien.
Mais pour toi qui n'as plus qu'elles, elles sont tout. Mets-les dans la main de ton Seigneur. Et ne pleure pas. Ou du moins : ne pleure pas seule.
Pleure avec Moi qui suis le seul qui puisse te comprendre et qui te comprends sans la brume d'humanité qui est toujours un voile intéressé pour la vérité."

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-11-25/cette-pauvre-veuve-a-mis-plus-que-tous-les-autres

 

HYMNE : ESPRIT DE DIEU, TRÈS PUR AMOUR

Esprit de Dieu, très pur Amour,
Descends dans notre nuit obscure ;
Le temps nous tient, la chair nous dure,
Esprit de feu, très pur Amour !

Cœur du Très-Haut, soleil du Christ,
Console-nous du grand hiver ;
Transforme avec nous l’univers,
Vigne de grâce, Hôte infini !

Esprit de Dieu, très pur Amour,
dans notre nuit obscure ;
La soif nous tient, la mort nous dure,
Esprit de vie, très pur Amour !

Notre âme attend, notre âme a faim,
Sage conseil, ô Vérité,
De voir dans la pleine clarté
Le fruit parfait de tes desseins !

Esprit de Dieu, très pur Amour,
Descends dans notre nuit obscure ;
Destin nous tient, douleur nous dure,
Esprit de paix, très pur Amour !

Unique Amour, fais-nous ta proie,
Plie notre orgueil, panse nos plaies ;
De ta vigueur viens nous brûler,
Souffle de Dieu, Flamme de joie !

Esprit de Dieu, très pur Amour,
Descends dans notre nuit obscure ;
La chair nous tient, le temps nous dure,
Esprit du ciel, très pur Amour !

 

HYMNE : UN JOUR NOUVEAU COMMENCE

Un jour nouveau commence,
Un jour reçu de toi,
Père,
Nous l’avons remis d’avance
En tes mains tel qu’il sera.

Émerveillés ensemble,
Émerveillés de toi,
Père,
Nous n’avons pour seule offrande
Que l’accueil de ton amour.

Marqués du goût de vivre,
Du goût de vivre en toi,
Père,
Nous n’avons pas d’autres vivres
Que la faim du pain rompu.

Comment chanter ta grâce,
Comment chanter pour toi,
Père,
Si nos cœurs ne veulent battre
De l’espoir du Corps entier ?

Le jour nouveau se lève
Le jour connu de toi,
Père ;
Que ton Fils dans l’homme achève

 

HYMNE : FRAPPE À MA PORTE

Frappe à ma porte,
Toi qui viens me déranger.
Frappe à ma porte,
Tu viens me ressusciter.

R/ Je ne sais ni le jour ni l’heure,
Mais je sais que c’est toi, Seigneur.

Frappe à ma porte
Tout le vent de ton Esprit.
Frappe à ma porte
Le cri de tous mes frères.

Frappe à ma porte
Le cri de tes affamés.
Frappe à ma porte
La chaîne du prisonnier.

Frappe à ma porte,
Toi, la misère du monde.
Frappe à ma porte
Le Dieu de toute ma joie.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous as fait parvenir au début de ce jour, sauve-nous aujourd'hui par ta Puissance : que nos cœurs ne s'abandonnent pas au péché mais que, par nos pensées, nos paroles et nos actes, nous cherchions la Justice du Royaume.

 

Parole de Dieu : (Jr 15, 16)… (Office des Laudes).
Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma Joie, les délices de mon cœur, parce que ton Nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.

 

Parole de Dieu : (1 Th 2, 13)… (Office des Vêpres).
Voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu. Quand vous avez reçu de notre bouche la Parole de Dieu, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’hommes, mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants.

Date de dernière mise à jour : 25/11/2024

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