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Eucharistie du Lundi 02 Novembre 2020 : L’Église Célèbre la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Eucharistie du Lundi 02 Novembre 2020 : L’Église Célèbre la Commémoration de tous les fidèles défunts.
(Lectures au choix dans le rituel des funérailles).
Fête du Bienheureux Pio (Louis) Campidelli, Religieux c.p. (Passioniste), (1868-1889).
Textes du jour variables (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de la Sagesse 2,23; 3,1-6.9… Psaume 27(26),1.4.7.8.9.13-14… Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-9… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,31-46.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Père André Sansfaçon.
Autre commentaire du Carmel.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Agustí BOADAS Llavat OFM (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Lugentibus in Purgatori, Prière, Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 02 Novembre 2020 : Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Lundi 02 Novembre 2020 : Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Pour voir mon commentaire personnel sur cette grande Fête, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°96 » ou sur le lien suivant :
Nos amis, les âmes du Purgatoire.
Lundi 02 Novembre 2020 : Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Pour en savoir davantage sur les âmes du Purgatoire, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°96 bis » ou sur le lien suivant :
Maria Simma, âme victime pour les âmes du Purgatoire.
Lundi 02 Novembre 2020 : Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Pour découvrir des témoignages sur l’existence de la vie après la vie, aller dans le menu déroulant à « Articles divers » ou sur le lien suivant :
La Vie après la vie.
Lundi 02 Novembre 2020 : Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Pour découvrir ce que deviennent nos défunts ayant vécu dans le mal toute leur vie, aller dans le menu déroulant à « Articles divers » ou sur le lien suivant :
Mais que deviennent-ils ???.
Lundi 02 Novembre 2020 : Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Pour découvrir des témoignages sur le Purgatoire et comprendre le pourquoi du Purgatoire, aller dans le menu déroulant à « Articles divers » ou sur le lien suivant :
Témoignages sur le Purgatoire et le pourquoi du Purgatoire.
Lundi 02 Novembre 2020 : Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts.
Pour découvrir les « 15 Oraisons et 7 Pater Noster » reçues par Sainte Brigitte de Suède, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » au 23 Juillet ou sur le lien suivant :
Les 15 Oraisons et 7 Pater Noster.
Lundi 02 Novembre 2020 : Fête du Bienheureux Pio (Louis) Campidelli, Religieux c.p. (Passioniste), (1868-1889).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Pio (Louis) Campidelli.
Les Saints du 02 Novembre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/novembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-27.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Sagesse 2,23; 3,1-6.9.
Dieu a créé l'homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu'il est en lui-même.
La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n'a de prise sur eux.
Celui qui ne réfléchit pas s'est imaginé qu'ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu'ils sont dans la paix.
Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l'immortalité.
Ce qu'ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l'épreuve et les a reconnus dignes de lui.
Comme on passe l'or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur ; comme un sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis.
Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour, car il accorde à ses élus grâce et miséricorde.
Psaume 27(26),1.4.7.8.9.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie.
Écoute, Seigneur, je t'appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m'a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C'est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N'écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu, mon salut !
Je le crois, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-9.
Frères, nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés.
Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts.
Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,31-46.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Sur la mort de son frère, § 6 (trad. coll. Migne n°84, p. 225 rev.)
« Quand Jésus vit que Marie pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il fut bouleversé d’une émotion profonde » (Jn 11,33)
Pourquoi est-ce que je te pleurerais, mon frère qui m'aimais tant et qui m'a été enlevé… ? Car je n'ai pas perdu mes relations avec toi ; elles ont complètement changé pour moi : jusqu'ici elles étaient inséparables du corps, maintenant elles sont indissociables des sentiments. Tu restes avec moi et tu y resteras toujours…
L'apôtre Paul me rappelle et met une sorte de frein à mon chagrin par ces mots… : « Nous ne voulons pas, frères, vous laisser dans l'ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort, pour que vous ne soyez pas tristes comme les autres qui n'ont pas d'espérance » (1Th 4,13)…
Mais tous les pleurs ne sont pas signe de manque de Foi ou de faiblesse. La douleur naturelle est une chose, la tristesse de l'incroyance en est une autre…
La douleur n'est pas seule à avoir des larmes : la joie a ses larmes, l'affection elle aussi fait venir les pleurs et la parole arrose le sol de larmes, et la prière, selon les mots du prophète, baigne de larmes notre lit (Ps 6,7).
Quand on a enseveli les patriarches, leur peuple aussi a beaucoup pleuré sur lui-même. Les larmes sont donc des signes d'affection et non des incitations à la douleur.
J'ai pleuré, je l'avoue, mais Le Seigneur aussi a pleuré (Jn 11,35) ; Lui a pleuré quelqu'un qui n'était pas de sa famille, moi un frère.
Lui, en un seul homme, a pleuré tous les hommes ; moi je te pleurerai, mon frère, en tous les hommes.
C'est avec notre sensibilité que Le Christ a pleuré, non avec la sienne, car la divinité n'a pas de larmes… Il a pleuré en cet homme qui était « triste à en mourir » (Mt 26,38) ; il a pleuré en celui qui a été crucifié, qui est mort, qui a été enseveli ; il a pleuré en cet homme... né de la Vierge.
Commentaire du jour.
André Sansfaçon, Prêtre.
Celui qui écoute ma Parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la Vie éternelle
La mort est, d’une part, quelque chose de vérifiable. La personne ne respire plus et le cœur cesse de battre. Le souffle de nos narines s’évanouit comme la fumée (1).
D’autre part, la mort suscite une interrogation. L’être humain décédé entre-t-il dans une autre vie ou l’esprit se dissipe-t-il comme une brise légère (2) alors que le néant prend place ?
Ces questions ont préoccupé l’humanité depuis que le monde est monde et les philosophes les ont traitées sous différents angles. Les réponses restent, encore aujourd’hui, ouvertes à la réflexion.
Quant à la Bible, c’est un livre qui parle de Dieu, de sa pensée et de ses interventions dans le monde.
Un livre qui nous invite à apprivoiser la vision de la mort avec les yeux de la Foi en Dieu et en Christ Jésus. C’est dans cette perspective que nous méditons l’Évangile en tant que Bonne Nouvelle.
Dès les débuts de la Bible, les hommes reconnaissent que la vie provient d’un Créateur. Il a donné à l’homme un souffle de vie (3).
Et ils découvrent que, du fond de la mort, Dieu soufflera sur les os desséchés et ils revivront (4).
Abreuvé à la Vie de Dieu comme à une source qui nourrit le ruisseau, nourris de cet espoir, les humains ont cheminé vers la pensée d’un après la mort.
Or, c’est de la venue de Jésus que la lumière a jailli et que nous avons maintenant une vision de notre vie future.
Jésus s’est présenté comme étant la Vie : Celui qui croit en Lui ne mourra pas, il vivra éternellement (5).
Cette réalité de notre avenir personnel s’est trouvée confirmée par la Résurrection du Seigneur.
Jésus a défini la Vie éternelle comme l’étape de la connaissance de Dieu. C’est-à-dire la naissance en Dieu ou à Dieu. Il a dit : La Vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, Toi le seul vrai Dieu (6).
À titre de sœur et de frère en Christ Jésus nous sommes les héritiers (7) de cette Vie éternelle. C’est-à-dire qu’à notre mort physique, nous entrerons et vivrons parfaitement l’unité avec Dieu.
Le Christ a dit : Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient, eux aussi, avec Moi, et qu’ils contemplent la Gloire que tu m’as donnée (8).
Présentement, même si nous sommes membres de l’Église Catholique, c’est avec une vision embrouillée que nous percevons cette Vie éternelle.
Vous et moi, nous acceptons d’être un disciple en tenue de service. Dans les pays chauds, on portait une robe ou un vêtement très ample pour travailler, on relevait le vêtement et on l’attachait avec un cordon.
La personne se retrouvait en tenue de service, les reins ceints.
Ce geste était fait régulièrement et instinctivement.
Par comparaison, la consigne du Christ à l’égard de ses disciples est d’être au travail dans l’attente de son Seigneur.
Toutefois, il revient à chacun ou chacune de déterminer le type de travail ou d’action à faire en vue de cette rencontre. L’autre consigne est de toujours rester dans la lumière en gardant sa lampe allumée.
Il faut prendre soin qu’elle ne s’éteigne pas avec les forts vents.
Essayons d’imaginer qu’à notre mort, Le Seigneur prendra la tenue de service et que Lui-même nous servira.
C’est Lui qui maintiendra le souffle de notre Vie éternelle.
C’est Lui qui nous fera connaître parfaitement l’Amour.
C’est Lui qui nous présentera Son Père, Notre Père.
Amen.
Notes :
1- Livre de la sagesse 2,1 -9 -1er lecture
2- Idem
3- Genèse 2,7
4- Ézéchiel 37,11 -14
5- Jean 11,25
6- Jean 17,3
7- Paul aux Romains 8,14 -17 – 2e lecture
8- Jean 17,24
Autre commentaire du Carmel.
http://www.carmel.asso.fr/Dimanche-des-defunts.html
Dimanche des défunts.
« Car la Volonté de Mon Père, c’est que tout homme qui voit Le Fils et croit en Lui obtienne la Vie éternelle ; et Moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
En nous invitant aujourd’hui à prier pour nos frères défunts, l’Église nous appelle aussi à lever notre regard au-delà de la réalité douloureuse de la mort vers les réalités d’en haut, à nous laisser renouveler dans l’espérance de ressusciter un jour dans Le Christ pour vivre de la Vie même de Dieu.
Aujourd’hui, il est devenu difficile de parler de la mort car notre société marquée par le bien-être et l’hédonisme a tendance à occulter cette réalité.
La seule pensée de devoir mourir un jour angoisse et beaucoup préfère l’éliminer de leur champ de conscience.
Il est vrai qu’ « en face de la mort, comme le rappelle le Concile Vatican II, l’énigme de la condition humaine atteint son sommet » (Gaudium et spes, n. 18).
À ce titre, les textes de la liturgie de ce jour sont particulièrement significatifs. Le livre de la Sagesse nous dit que ce qui fait la valeur d’une vie, ce ne sont pas le nombre des années, « c’est une vie sans tâche », fut-elle courte car « la Sagesse surpasse les cheveux blancs ».
Face à la révolte et l’incompréhension qui peuvent habiter le cœur de l’homme devant la mort de quelqu’un de jeune, l’Écriture déclare que c’est « Dieu qui l’a repris pour que le mensonge n’égare pas son âme ».
Non pas pour nous dire que Dieu aurait provoqué la mort mais pour nous révéler qu’il veille sur nous et ne nous abandonne pas jusque dans notre mort : « Les gens voient cela sans comprendre ; il ne leur vient pas à l’esprit que Dieu accorde à ses élus Grâce et Miséricorde, et qu’il veille sur ses amis ».
« Même s’il meurt avant l’âge, le juste trouvera le repos » : Non seulement, Dieu ne lâche la main à personne au moment de la mort, mais il promet à chacun le repos et la Vie éternelle dans la mesure où il nous trouvera Juste.
Attention à bien interpréter ici ce que signifie « être trouvé Juste ». Nous devons nous rappeler que, dans la Bible, est déclaré Juste celui qui est ajusté à la Volonté de Dieu c’est-à-dire orienté vers Lui par toute sa vie.
Au moment de notre mort, il y a donc bien un Jugement qui nous attend. Mais ce Jugement particulier, c’est finalement nous qui en serons les responsables.
Il ne s’agira pas d’un moment où Dieu nous rétribuera en fonction du poids de nos bonnes actions.
Non, car la Volonté du Père c’est que Le Fils ne perde aucun ceux qu’il lui a donnés et qu’il les ressuscite tous au dernier jour (Cf. Évangile).
Il s’agira d’un moment où nous aurons rendez-vous avec la Miséricorde Divine, aussi pécheur que nous soyons, et où nous serons appelés à l’accueillir mais cette fois-ci d’une façon définitive car nous ne nous trouverons plus sous le régime de la Foi.
C’est ici que se scellera d’une façon définitive l’orientation de fond que nous aurons voulu donner à toute notre vie.
Même si nous ne pouvons douter de la puissance de Dieu qui se déploie jusque dans sa Miséricorde envers le pécheur le plus endurci, nous devons quand même nous rendre compte que les choix que nous posons durant notre vie terrestre orientent déjà le choix définitif que nous poserons au moment de notre mort.
C’est dans ce sens qu’il nous faut lire la deuxième lecture de ce jour et particulièrement sa finale qui déclare :
« Chacun de nous devra rendre compte à Dieu pour soi-même. »
Alors selon que nous aurons accueilli la lumière ou préféré les ténèbres nous nous retrouverons Lumière ou ténèbres.
Nous percevons donc ici toute l’importance de prier pour nos frères défunts afin qu’ils puissent accueillir pleinement la Miséricorde infinie de Notre Père Céleste qu’il nous a rendue accessible en son Fils unique en dehors de qui personne ne peut aller vers Le Père.
Forts de notre Foi en la victoire de Jésus ressuscité sur la mort et le péché, et dans l’Espérance de ressusciter en Christ pour vivre éternellement de l’Amour de Dieu nous voulons prier avec eux ces paroles du Psaume 24 :
« Rappelle-toi Seigneur, ta Tendresse, ton Amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton Amour de ne m’oublie pas… Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés. Garde mon âme délivre-moi ; je m’abrite en Toi : épargne-moi la honte. »
Autre commentaire du jour (Lc 12, 35-38.40).
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Commémoration de tous les fidèles défunts
Hier nous célébrions nos frères aînés qui ont atteint le Bonheur en Dieu. Tout à fait logiquement, l’Église nous invite aujourd’hui à nous souvenir de ceux qui ont déjà passé la mort, mais poursuivent encore leur route vers la plénitude de ce Bonheur.
Si la Fête de la Toussaint est toute rayonnante de Joie, celle de ce jour est plus recueillie, car nous sommes invités à prier pour abréger les souffrances de ceux qui sont certes déjà entrés dans la Lumière de la Vie, mais qui n’ont pas encore entièrement achevé leur purification dans le Feu de la Charité Divine.
Leur souffrance est en effet celle de l’Amour : se découvrant aimée infiniment par Dieu, l’âme découvre conjointement combien elle est incapable de répondre amour pour amour, tant elle est encore liée aux biens éphémères et illusoires de ce monde.
Aussi est-ce le désir brûlant de Dieu, qui va libérer progressivement l’âme de ce qui l’empêche de se jeter dans les bras de son Seigneur, pour trouver en Lui sa béatitude.
Nous n’avons pas de révélation directe du Purgatoire dans la Parole de Dieu, c’est bien pourquoi les réformateurs protestants du XVIe siècle ont rejeté cette doctrine, née selon eux de l’imaginaire des hommes.
Elle s’enracine pourtant dans la tradition de l’Ancien Testament.
Deux siècles avant J.-C, nous trouvons le témoignage en 2 Macc 12, 46 de la croyance en la valeur et en l’efficacité de la prière pour les morts.
L’offrande faite par Juda Maccabée en faveur des soldats morts au combat sur lesquels on avait trouvé des objets idolâtriques, prouve qu’il croyait en la possibilité d’une purification de l’âme par-delà la mort.
L’Eglise primitive a fait sienne cette doctrine et a développé dès le second siècle la prière pour les morts.
Cette pratique va prendre de l’ampleur vers le Xe siècle, lorsque Saint Odilon, cinquième Abbé de Cluny, introduira la Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts au lendemain de la Toussaint - dans le but précisément d’intensifier notre prière pour les âmes du Purgatoire.
Les Juifs comme l’Église d’Orient prient également pour leurs défunts. En Occident, les Conciles œcuméniques de Florence au XVe s. et de Trente au XVIe s. ont défini de manière dogmatique l’existence du Purgatoire :
« Instruite par L’Esprit-Saint et puisant à la Sainte Écriture et à l’antique Tradition des Pères, l’Église Catholique a enseigné dans les Saints Conciles qu’il y a un lieu de purification (purgatorium) et que les âmes qui y sont détenues sont aidées par les suffrages des fidèles mais surtout par le Sacrifice de l’Autel agréable à Dieu » (Concile de Trente).
Cette doctrine fut pleinement confirmée par le Concile Vatican II, dans lequel nous lisons :
« Ainsi donc en attendant que Le Seigneur soit venu dans sa majesté, accompagné de tous les anges (Mt 15, 31) et que, la mort détruite, tout lui ait été soumis (I Cor 15, 26-27), les uns parmi ses disciples continuent sur la Terre leur pèlerinage, d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore ; d’autres enfin, sont dans la Gloire contemplant dans la pleine Lumière, tel qu’il est, Dieu un en trois Personnes ». (Constitution dogmatique sur l’Eglise : Lumen Gentium, 49).
« La pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse (2 Macc. 12, 45) » (Ibid., 50).
« Cette Foi vénérable de nos pères en la communion de Vie qui existe avec nos frères déjà en possession de la Gloire Céleste, ou en voie de purification après leur mort, le Saint Concile la recueille avec grande piété » (Ibid., 51).
Interprétant ces textes du Concile, Jean-Paul II explique : « Unie aux mérites des Saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la vision béatifique.
Selon les Commandements Divins, l’intercession pour les morts obtient des mérites qui servent au plein accomplissement du Salut.
C’est une expression de la Charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle nous répondons à la vocation profonde de l’Église : “sauver des âmes qui aimeront Dieu éternellement” (Thérèse de Lisieux).
Pour les âmes du Purgatoire, l’attente du Bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu.
Mais l’âme jouit de la certitude que, le temps de sa purification achevé, elle ira à la rencontre de Celui qu’elle désire (cf. Ps 42 ; 62).
J’encourage donc les Catholiques à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés et qu’ils entendent l’appel du Seigneur à entrer dans la plénitude de sa Gloire. »
« Seigneur Jésus, tu nous as promis que “tu ne jetterais pas dehors celui qui vient à toi”, mais que tu lui donnerais part à ta propre Vie dans L’Esprit.
Fort de cette parole, nous le croyons : “si nous mourons, nous mourons pour toi, Seigneur ; car si tu as connu la mort, puis la Vie, c’est pour devenir Le Seigneur et des morts et des vivants” (2nd lect.).
Aussi te prions-nous avec confiance pour nos défunts : puisque “tu accordes à tes élus grâce et Miséricorde, et que tu veilles sur tes amis” (1ère lect.), “rappelle-toi, ta Tendresse, ton Amour qui est de toujours.
Oublie leurs révoltes, les péchés de leur jeunesse; dans ton Amour enlève tous leurs péchés” (Ps 24) et reçois-les dans la plénitude de ta Paix, de ta Joie et de ta Lumière, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! »
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_47
Abbé Agustí BOADAS Llavat OFM (Barcelona, Espagne).
Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton Règne
Texte de l'Évangile (Lc 23,33.39-43): Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant: «N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous!».
Mais l'autre le reprenait, et disait: «Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation?
Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal».
Et il dit à Jésus: «Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne». Jésus lui répondit: «Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis».
Aujourd'hui, l'Évangile remémore l'événement le plus remarquable du monde chrétien: la mort et la Résurrection de Jésus.
Faisons donc nôtre, aujourd'hui, la prière du Bon Larron: «Jésus, souviens-toi de moi» (Lc 23,42).
«L'Église ne prie pas pour les Saints comme elle le fait pour les défunts, qui dorment dans le Seigneur, mais elle se recommande aux prières des ceux-là et prie pour ceux-ci», disait Saint Augustin dans un Sermon.
Une fois par an, au moins, les Chrétiens nous nous demandons sur le sens de notre Vie et sur celui de notre mort et Résurrection.
C'est le jour de la Commémoration de tous les fidèles défunts, sur laquelle Saint Augustin nous a montré sa différenciation par rapport à la Fête de la Toussaint.
Les souffrances de l'Humanité sont les mêmes que celles de l'Église et, sans doute, elles ont en commun que toute souffrance humaine renferme en quelque sorte une privation de la vie. C'est pour cela que la mort d'un être bien-aimé peut constituer une douleur si indicible que, même la Foi, ne peut pas l'apaiser. Ainsi donc, les hommes ont toujours voulu vénérer les défunts.
La mémoire, en effet, c'est un peu comme si les absents pussent être présents, en perpétuant sa vie parmi nous.
Mais les mécanismes psychologiques et sociaux des hommes, avec le temps, amortissent les souvenirs.
Et si cela peut humainement mener vers l'angoisse, pour nous, Chrétiens, grâce à la Résurrection, nous amène la paix.
L'avantage d'y croire c'est qu'elle nous permet de confier que, malgré l'oubli, nous allons les retrouver dans l'autre Vie.
Un deuxième avantage d'y croire c'est que, en remémorant nos défunts, nous prions par eux. Nous le faisons profondément, en intimité avec Dieu, chaque fois que nous prions ensemble dans l'Eucharistie: nous ne sommes pas seuls devant le mystère de la mort et la vie, car nous le partageons comme membres du Corps du Christ.
Mieux encore: en repérant la Croix, suspendue entre le Ciel et la Terre, nous savons qu'on établit une Communion entre nous et nos défunts.
C'est pour cette raison que Saint François d'Assise a proclamé reconnaissant: «Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle».
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-11-02/Venez-les-benis-de-mon-Pere
http://trinite.1.free.fr/prieres/lug_purgatorio.htm
Lugentibus in Purgatori
Que les âmes gémissantes dans le Purgatoire,
où le feu de la justice divine
purifie leurs souillures par les douleurs les plus sensibles,
soient l'objet de votre commisération,
ô Marie !
Vous êtes la source abondante qui lavez les coupables ;
vous les recevez tous et n'en rejetez aucun.
Hâtez-vous de verser vos consolations
sur ces âmes qui ne cessent de souffrir,
ô Marie !
Mère pleine de tendresse et de miséricorde,
les morts soupirent vers vous ;
ils désirent avec ardeur le bonheur de vous voir
et de posséder avec vous le bien éternel,
ô Marie !
Clef de David, qui ouvrez les cieux,
du haut de votre gloire abaissez vos regards
sur des malheureux qui éprouvent de cruels tourments,
et ouvrez les portes de leur prison,
ô Marie !
O vous qui êtes le modèle des saints, la règle des vrais croyants,
le salut assuré de ceux qui mettent en vous leur espoir,
ne cessez d'employer en faveur des morts votre crédit puissant,
auprès d'un Fils qui vous aime,
ô Marie !
Mère de bénédiction,
obtenez par vos mérites
que ces âmes souffrantes renaissent au bonheur ;
acquittez leur dette, et conduisez-les vous-même au repos éternel,
ô Marie !
Dans le compte terrible qu'exigera le juste Juge,
au jour où toutes nos œuvres subiront un examen sévère,
suppliez votre divin Fils de nous admettre au partage des saints,
ô Marie !
Sous votre protection puissante,
nous verrons sans crainte le Juge suprême
sonder le fond des consciences
et, sans acception de personnes,
prononcer avec équité sur le sort de chacun de nous,
ô Marie!
Prière
Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire,
délivrez les âmes de tous les fidèles qui sont morts
des peines de l'enfer,
délivrez-les de ce lac de maux et de douleurs :
délivrez-les de la gueule du lion ;
qu'elles ne soient pas englouties dans le puits de l'abîme,
ni précipitées dans les ténèbres ;
mais que le prince des anges, saint Michel, avec son étendard,
les conduise dans le séjour de cette éternelle lumière
que vous avez promise à Abraham et à sa postérité.
Nous vous offrons, Seigneur, ce sacrifice et ces prières.
Acceptez-les pour ceux dont nous faisons mémoire :
faites-les passer, Seigneur, de la mort à la vie,
que vous avez promise à Abraham et à sa postérité.
HYMNE : QUEL SECRET HABITONS-NOUS ?
Quel secret habitons-nous ?
Quel mystère nous habite ?
Nuit de Dieu, de Dieu en tout !
Toutes choses y gravitent,
Mais celui qui les a dites
Est nuit à nuit avec nous.
Nuits d'approche de la mort ?
Mort d'approche de la Fête ?
Nuits de Dieu, de Dieu encore !
Toutes vies d'hommes s'y jettent,
Mais celui qui les a faites
est avec nous, mort à mort.
Jusqu'au bout, avant son Heure,
c'est son ombre qu'il nous ouvre!
Nuit de Dieu, Jour du Seigneur !
Tout est bon de ce qu'il couve,
Car la vie que l'homme y trouve
Est avec lui, cœur à cœur.
HYMNE : SEIGNEUR, TU AS VAINCU LA MORT,
R/Seigneur, tu as vaincu la mort,
Seigneur, tu as fait briller la vie,
Pour l'éternité.
Le Christ est ressuscité d'entre les morts !
Prémices de ceux qui se sont endormis.
La mort est vaincue par la vie.
Le Christ est ressuscité d'entre les morts !
La mort a été engloutie par la vie !
Ô mort où donc est ta victoire ?
Le Christ est ressuscité d'entre les morts !
Au Dieu du salut rendons grâce à jamais
Par notre Seigneur Jésus Christ.
HYMNE : DIEU, TU RÉVÈLES TA LUMIÈRE
Dieu, tu révèles ta lumière
à ceux qui passent par la nuit ;
béni sois-tu
pour les yeux qui s'ouvrent aujourd'hui
dans la terre nouvelle :
Ils te rencontrent, Dieu vivant !
R/Gloire à toi, Seigneur,
lumière du Royaume !
Tu leur dévoiles ton visage
après l'exode et la nuée ;
béni sois-tu
pour les yeux où danse un reflet
de l'aurore pascale :
Ils te contemplent, Dieu vivant !
Tu leur découvres ta présence
et l'allégresse des sauvés ;
béni sois-tu
pour les morts qui trouvent la paix
dans la joie de tes Noces :
Ils sont ta gloire, Dieu vivant !
Tu les attires en ton Mystère
avec la force de l'Esprit ;
béni sois-tu
pour les corps où monte la vie
jusqu'à l'aube éternelle :
Ils ressuscitent, Dieu vivant !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Écoute nos prières avec Bonté, Seigneur : fais grandir notre Foi en Ton Fils ressuscité des morts, pour que soit plus vive aussi notre Espérance en la résurrection de tous nos frères défunts.
Parole de Dieu : (1 Th 4, 14)… (Office des Laudes).
Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis, Dieu, à cause de Jésus, les emmènera avec Son Fils.
Parole de Dieu : (1 Co 15, 55-57)… (Office des Vêpres).
O Mort, où est ta victoire ? O Mort, où est ton dard venimeux ? Le dard de la mort, c’est le péché ; ce qui renforce le péché, c’est la Loi.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par Jésus-Christ, Notre Seigneur.
Date de dernière mise à jour : 02/11/2020
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