Eucharistie du Mardi 12 Novembre 2019 : Mardi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et Martyr (1580-1623).
Fête de Saint Diégo Didace, Frère Mineur à Ségovie (1400-1463).
Fête de Saint Émilien de Tarragone, Ermite à Tarazona, en Aragon († v. 574).
Fête de Saint Cunibert, Archevêque de Cologne (? v. 660).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Sagesse 2,23-24.3,1-9… Psaume 34(33),2-3.16-17.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,7-10.
Commentaire de Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
Autre commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 12 Novembre 2019 : Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et Martyr (1580-1623).
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Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych.
Mardi 12 Novembre 2019 : Fête de Saint Diégo Didace, Frère Mineur à Ségovie (1400-1463).
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Saint Diégo Didace.
Mardi 12 Novembre 2019 : Fête de Saint Émilien de Tarragone, Ermite à Tarazona, en Aragon († v. 574).
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Saint Émilien de Tarragone.
Mardi 12 Novembre 2019 : Fête de Saint Cunibert, Archevêque de Cologne (? v. 660).
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Saint Cunibert.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Sagesse 2,23-24.3,1-9.
Or, Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité.
C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; ils en font l’expérience, ceux qui prennent parti pour lui.
Mais les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux.
Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur,
et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix.
Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait.
Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui.
Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille.
Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.
Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.
Psaume 34(33),2-3.16-17.18-19.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,7-10.
« Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ?
Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir.” »
Commentaire du jour.
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 106)
« Nous sommes des serviteurs quelconques »
Ne vous souciez pas de chercher la cause des grands problèmes de l'humanité ; contentez-vous de faire ce que vous pouvez faire pour les résoudre en apportant votre aide à ceux qui en ont besoin.
Certains me disent qu'en faisant la charité aux autres, nous dédouanons les États de leurs responsabilités envers les nécessiteux et les pauvres.
Je ne me tracasse pas pour autant, car ce n'est généralement pas l'amour qu'offrent les États. Je fais simplement tout ce que je peux faire, le reste n'est pas de mon ressort.
Dieu a été si bon avec nous ! Travailler dans l'Amour est toujours un moyen de se rapprocher de Lui.
Regardez ce que Le Christ a fait durant sa vie sur Terre ! Il l'a passée à faire le bien (Ac 10,38).
Je rappelle à mes Sœurs qu'il a passé les trois ans de sa vie publique à soigner les malades, les lépreux, les enfants et d'autres encore.
C'est exactement ce que nous faisons en prêchant l'Évangile par nos actions.
Nous considérons que servir les autres est un privilège et nous essayons à chaque instant de le faire de tout notre cœur.
Nous savons bien que notre action n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais sans notre action cette goutte manquerait.
Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Sur l'Évangile de Saint Luc 8, 31-32 (trad. Véricel, Evangile commenté, p. 265 ; cf SC 52,p. 113)
« Nous sommes des serviteurs quelconques »
Que personne ne se glorifie de ce qu'il fait, puisque c'est en simple justice que nous devons notre service au Seigneur...
Tant que nous vivons, nous devons toujours travailler pour Notre Seigneur. Reconnais donc que tu es un serviteur tenu à un grand nombre de services.
Ne te rengorge pas d'être appelé « enfant de Dieu » (1Jn 3,1) : reconnaissons cette grâce, mais n'oublions pas notre nature.
Ne te vante pas si tu as bien servi, car tu as fait ce que tu devais faire. Le soleil remplit son rôle, la lune obéit, les Anges font leur service.
Saint Paul, « l'instrument choisi par Le Seigneur pour les païens » (Ac 9,15), écrit : « Je ne mérite pas le nom d'apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu » (1Co 15,9).
Et si ailleurs il montre qu'il n'a conscience d'aucune faute, il ajoute ensuite : « Mais je n'en suis pas justifié pour autant » (1Co 4,4).
Nous non plus, ne prétendons pas être loués pour nous-mêmes, ne devançons pas le Jugement de Dieu.
Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Le seul et véritable maître, c’est Dieu Le Père.
Après l’exhortation à la Foi faite aux apôtres en tant que responsables de la Communauté, Jésus leur raconte maintenant une parabole très courte mais non moins riche d’enseignement (v. 7-9), et leur en montre l’application (v. 10).
Dans un premier temps, il les invite à se mettre à la place d’un employeur, chef d’exploitation, salariant un serviteur laboureur et berger.
Ce dernier, après avoir labouré et fait paître le troupeau de son maître, doit servir à table avant de manger à son tour. Il y a une sorte d’accumulation dans le temps du délai qui contraste avec la rapidité avec laquelle le serviteur doit répondre à la demande du maître de lui servir son dîner :
« Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour ».
Cette accumulation se veut en fait au service de la réception de l’application de la parabole. Car la surprise survient lorsque Jésus invite les apôtres à se reconnaître non plus dans l’employeur mais dans le serviteur.
L’argument à fortiori de la parabole en ressort alors avec d’autant plus de force. Si vous, vous trouvez normal de ne pas être plus reconnaissants que cela envers vos serviteurs combien plus en sera-t-il de même pour Le Seigneur envers vous.
La première leçon à tirer est que le seul et véritable Maître, c’est Dieu Le Père. La seconde, qui en découle, est que les serviteurs, ce sont les apôtres.
Mais pas n’importe quels serviteurs.
La Bible de la liturgie traduit « des serviteurs quelconques». La Bible de Jérusalem traduit « des serviteurs inutiles ».
En fait, derrière le terme grec qui littéralement signifie bien « inutile » se cache une locution araméenne qui signifie « rien de plus ».
Autrement dit, il ne s’agit pas d’interpréter les paroles de Jésus comme une dépréciation du travail du serviteur par le maître. Le Père ne déprécie en rien le travail des apôtres. Mais ces-derniers sont simplement invités à demeurer à leur place comme de « simples serviteurs » et « rien de plus ».
L’apôtre doit garder présent à l’esprit qu’en tout la grâce le précède, l’accompagne et accomplit la peine qu’il se donne dans la construction de la communauté.
Avant de manger et de boire à la table du Seigneur dans le Royaume, il y a, pour l’apôtre mais aussi pour chacun des disciples, appelé selon sa grâce propre à participer à l’édification du Royaume, un long service à réaliser, un labeur d’envergure à entreprendre.
Cela ne se réalise pas sans travailler la terre, et faire paître le troupeau, c’est-à-dire dans un emploi où l’homme dépend des autres, n’étant maître ni de son travail, ni de sa personne.
Oui, c’est bien ainsi que nous sommes appelés à nous reconnaître, « serviteurs inutiles », totalement dépassés par la grâce qui est faite, sans aucun droit sur Dieu ni sur les autres.
Ni notre labeur comme tel, ni notre observance de la Loi ne peuvent prétendre être « utiles » à Dieu. Nous savons seulement qu’un jour nous aurons à remettre ceux au service desquels nous avons travaillé « à Dieu et à la Parole de sa grâce qui a la puissance de bâtir l’édifice » (Ac 20, 32).
« Seigneur, apprends-nous le détachement dans les missions que tu nous confies. Que la joie de te servir, de servir nos frères, de te donner notre confiance et non de rechercher un gain quelconque soit la seule motivation de notre engagement apostolique.
Que nous gardions toujours présent à la conscience que ce que tu nous appelles à donner gratuitement nous l’avons d’abord reçu de toi tout aussi gratuitement. »
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_290
Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne).
«Nous n'avons fait que notre devoir»
Aujourd'hui, l'Évangile n'attire pas notre attention sur l'attitude du maître, mais sur celle des serviteurs.
Jésus invite ses apôtres, en utilisant l'exemple de cette parabole à considérer l'attitude du service: le serviteur doit obéir et faire son devoir sans attendre récompense: «Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres?» (Lc 17,9).
Nonobstant, cette leçon n'est pas la dernière à ce sujet. Jésus dira plus tard à ses disciples: «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai entendu de Mon Père, je vous l'ai fait connaître» (Jn 15,15).
Les amis ne font pas les comptes. Si les serviteurs doivent obéir et faire leur devoir, d'autant plus les disciples de Jésus, ses amis, nous devons accomplir la mission que Dieu nous a confiée tout en sachant que notre travail ne mérite aucune récompense car nous l'exécutons joyeusement, car tout ce que nous sommes et ce que nous avons est un don de Dieu.
Pour le Chrétien tout est un signe, pour celui qui aime tout est un don. Travailler pour le Royaume de Dieu est notre récompense, et c'est pour cela que nous ne devons pas dire «Nous sommes des serviteurs quelconques: nous n'avons fait que notre devoir» (Lc 17,19) avec tristesse et à contrecœur mais nous devons le dire avec la Joie de celui qui a été appelé à transmettre l'Évangile.
Ces jours-ci nous devons nous souvenir également de la Fête d'un grand Saint, d'un grand ami de Jésus qui est très populaire en Catalogne, Saint Martin de Tours, qui consacra sa vie au service de l'Évangile du Christ.
Sulpio Severo écrivit à son sujet: «Homme aux vertus ineffables, qui n'a pas été vaincu par la peine et ne pourrait être vaincu par la mort: il n'a pas voulu se laisser pencher d'aucun coté, ne craignant pas de mourir et ne refusant pas de vivre…
Cependant les yeux et les mains toujours tendus vers le Ciel, l'âme invincible, il priait sans relâche».
Dans la prière, dans le dialogue avec l'Ami, nous trouvons effectivement, le secret et la force de notre service.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=078dfcefda&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=7876af5014
HYMNE : POUR QUE L'HOMME SOIT UN FILS
Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.
Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.
Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.
Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.
HYMNE : BÉNI DE DIEU
Béni de Dieu
En qui le Père se complaît,
Tu es venu
baptiser l’homme dans ta mort,
Et le Jourdain baigna ton corps.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Justice du Royaume ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
HYMNE : SEIGNEUR, AU SEUIL DE CETTE NUIT
Seigneur, au seuil de cette nuit,
Nous venons te rendre l’esprit
Et la confiance.
Bientôt nous ne pourrons plus rien ;
Nous les mettons entre tes mains
Afin qu’en toi nos vies demain
Prennent naissance.
Ce jour en train de décliner,
Tu nous donnes de le tourner
Vers le mystère
Qui fit le premier soir avant
La première aube sur les temps,
Et chaque soir au soir suivant
Dit ta lumière.
Rappelle-toi lorsque tu vins
Dans le vent de nuit au jardin
De la genèse,
Afin que l'homme trouve au cœur
Un nouveau jour, plus intérieur,
Qui le rappelle à son Seigneur,
Quand l’autre baisse.
Tu ne l’as pas abandonné ;
Ton esprit de feu dans la nuée
Resta fidèle.
Et puis le ciel s’est découvert,
Quand tu pris chair de notre chair,
Quand tu donnas à l’univers
Sa nuit nouvelle.
Surtout, Jésus, rappelle-toi,
Descendant encore plus bas,
À la mort même :
Puisque tout est renouvelé,
Laisse ce soir nos cœurs aller
Dans cette paix que tu promets
À ceux qui t’aiment.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Josaphat.
Réveille en ton Église, Seigneur, L'Esprit d'Amour dont fut rempli l'Évêque Saint Josaphat qui donna sa vie pour son peuple : permets qu'avec l'appui de sa prière, et fortifiés par le même esprit, nous n'hésitons pas à livrer notre vie pour nos frères.
Parole de Dieu : (Is 55, 1)… (Office des Laudes).
Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau !
Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer ; venez acheter du vin et du lait, sans argent et sans rien payer.
Parole de Dieu : (Col 3, 16)… (Office des Vêpres).
Que la Parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie Sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.