- Accueil
- Archives Eucharisties
- NOVEMBRE 2018
- Eucharistie du Lundi 19 Novembre 2018 : Lundi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Eucharistie du Lundi 19 Novembre 2018 : Lundi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Eucharistie du Lundi 19 Novembre 2018 : Lundi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre et Carme polonais o.c.d. (1835-1907).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Apocalypse 1,1-4.2,1-5a... Psaume 1,1-2.3.4.6... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,35-43.
Commentaire de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), Carmélite, Martyre, Co-Patronne de l'Europe.
Commentaire de Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), Moine grec.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 19 Novembre 2018 : Fête de Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta), Moniale et Mystique allemande (1241-1298).
N’oublions pas le Notre Père de Sainte Mechtilde (voir en bas de page). A chaque fois que Sainte Mechtilde récitait cette Prière, elle voyait des légions d'âmes du Purgatoire monter au Ciel !
Parmi ses élèves, une Moniale particulièrement douée se signalera : Ste Gertrude la Grande (fêtée le 16 Novembre).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Ste Mechtilde (ou Mathilde) de Hackeborn (ou de Helfta).
Lundi 19 Novembre 2018 : Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre et Carme polonais o.c.d. (1835-1907).
Saint Raphaël Kalinowski est inscrit au calendrier des Saints en date du 19 Novembre car son « dies natalis » (15 Novembre) tombait le jour de la commémoraison de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski).
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de l'Apocalypse 1,1-4.2,1-5a.
Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a confiée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir ; cette révélation, il l’a fait connaître à son serviteur Jean par l’envoi de son ange.
Jean atteste comme parole de Dieu et témoignage de Jésus Christ tout ce qu’il a vu.
Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui est écrit en elle, car le temps est proche.
Jean, aux sept Églises qui sont en Asie mineure : à vous, la grâce et la paix, de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône,
À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris : Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or :
Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs.
Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine.
Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné.
Eh bien, rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières actions.
Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 18,35-43.
Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au bord de la route.
Entendant une foule arriver, il demanda ce qu'il y avait.
On lui apprit que c'était Jésus le Nazaréen qui passait.
Il s'écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Ceux qui marchaient en tête l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrêta et ordonna qu'on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? - Seigneur, que je voie ! »
Et Jésus lui dit : « Vois. Ta foi t'a sauvé. »
A l'instant même, l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu.
Commentaire du jour.
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), Carmélite, Martyre, Co-Patronne de l'Europe.
Poésie « Heilige Nacht »
« Seigneur, que je voie »
Souvent mes forces semblaient vouloir m'abandonner.
Plus souvent encore, je désespérais de voir la lumière.
Mais alors que mon cœur était saisi de douleur,
une étoile brillante se leva en moi.
Elle me conduisit, je la suivis,
d'abord d'un pas hésitant, puis avec assurance...
Ce que je devais dissimuler au plus profond de mon cœur,
à présent je peux le proclamer haut et fort :
« Je crois, je confesse ma foi »...
Seigneur, est-il possible que renaisse
celui qui a déjà vécu la moitié de sa vie ? (Jn 3,4)
Tu l'as dit, et pour moi cela s'est vérifié.
Le fardeau d'une longue vie de fautes et de souffrances
est tombé de mes épaules...
Ah ! aucun cœur humain ne peut comprendre
ce que tu réserves à ceux qui t'aiment (cf 1Co 2,9).
Maintenant que je t'ai saisi, je ne te lâcherai pas (Ct 3,4).
Quel que soit le chemin qu'emprunte ma vie,
tu es avec moi (cf Ps 22).
Rien ne pourra me séparer de ton Amour (cf Rm 8,39).
Commentaire du jour.
Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), Moine grec.
Éthique 5 (trad. Cerf 1979, p. 95 rev.)
« Fils de David, aie pitié de moi »
Tu as appris, mon ami, que le Royaume des Cieux est au-dedans de toi, si tu le veux, et que tous les biens éternels sont dans tes mains.
Hâte-toi donc de voir, de saisir et d'obtenir en toi ces biens tenus en réserve pour toi… Crie vers Dieu ; prosterne-toi.
Comme l'aveugle autrefois, dis maintenant toi aussi : « Aie pitié de moi, Fils de Dieu, et ouvre les yeux de mon âme, afin que je voie la Lumière du monde que tu es, Toi Mon Dieu, et que je devienne moi aussi enfant de cette Lumière Divine.
Toi qui es bon et généreux, envoie L’Esprit-Saint, le Consolateur, sur moi aussi afin qu'il m'enseigne tout ce qui te concerne, tout ce qui est à Toi, Dieu de l'univers.
Demeure en moi aussi, comme tu l'as dit, afin que je devienne à mon tour digne de demeurer en Toi.
Donne-moi de savoir entrer en Toi et de savoir que je te possède en moi. Toi qui es invisible, daigne prendre forme en moi, afin qu'en voyant ta beauté inaccessible, je porte ton image, toi qui es aux Cieux, et que j'oublie toutes les choses visibles.
Donne-moi la Gloire que Le Père t'a donnée, Toi le Miséricordieux, afin que, semblable à Toi comme tous tes serviteurs, je partage ta Vie Divine selon la Grâce et que je sois avec Toi continuellement, maintenant et toujours et pour les siècles sans fin ».
(Références bibliques : Lc 17,21; Jn 8,12; Jn 12,36; Jn 14,26; Jn 15,4; Jn 17,22)
Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur l'Évangile de Matthieu, n°66,1 (trad. Véricel, Les Pères commentent, p. 277)
« Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Regardons ces aveugles de Jéricho dans l'Évangile de Matthieu : ils valent mieux que beaucoup de ceux qui y voient clair. Ils n'avaient personne pour les guider, ils ne pouvaient voir Jésus s'approcher ; et pourtant ils s'efforçaient d'arriver jusqu'à lui.
Ils se mirent à crier à haute voix ; on cherchait à les faire taire : ils criaient plus fort. Ainsi en est-il de l'âme énergique ; ceux qui veulent l'arrêter redoublent son élan.
Le Christ permet qu'on cherche à les faire taire, pour que leur ferveur se montre mieux et pour t'apprendre qu'ils étaient bien dignes d'être guéris.
C'est pourquoi il ne leur demande pas s'ils ont la Foi, comme il le faisait souvent : leurs cris et leurs efforts pour s'approcher de Lui suffisaient pour montrer leur Foi.
Apprends par-là, mon cher ami, que, malgré notre bassesse et notre misère, si nous allons à Dieu de tout cœur, nous pourrons obtenir par nous-mêmes ce que nous demandons.
En tout cas, regarde ces deux aveugles ; ils n'avaient qu'un disciple pour les protéger, beaucoup leur imposaient silence ; et pourtant ils ont réussi à triompher des empêchements et à parvenir jusqu'à Jésus.
L'Évangéliste ne signale en eux aucune qualité exceptionnelle de vie : leur ferveur a tout remplacé.
Imitons-les,-nous aussi. Même si Dieu ne nous accorde pas tout de suite ce que nous demandons, même si bien des gens cherchent à nous détourner de la prière, ne cessons pas de l'implorer.
Car c'est ainsi que nous attirerons le mieux les faveurs de Dieu.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. »
Jéricho, ultime étape avant le terme du voyage qui mène Jésus à Jérusalem. Une foule nombreuse l’accompagne, lui ouvre le chemin, le presse de toute part.
Sans doute sont-ils nombreux à rêver de lendemains heureux. Jésus incarne les espoirs de ceux qui attendent le départ de l’envahisseur romain, de ceux qui voudraient voir restaurée la royauté, de ceux enfin qui veulent que ça change.
Sur le bord de cette route, Jésus va opérer un miracle, le dernier dans l’Évangile de Luc. Un aveugle sera le bénéficiaire. Un pauvre. Un exclu. Un de ceux qui sont comptés pour rien et laissés sur le bord des chemins de la société.
Il dépend des autres pour tout, absolument tout, même pour sa rencontre avec Jésus.
Il ne voit rien venir, il ne sait pas que Jésus est là, il entend seulement la foule qui s’avance et s’agite.
Cette foule, au départ, réagit bien. Elle renseigne cet aveugle qui n’a rien, même pas un nom. Mais ce relais ne sera pas longtemps coopérant.
Preuve sans doute que ce n’est pas Jésus que la foule mettait en avant mais elle-même, elle qui l’entoure, elle qui l’accompagne, elle qui rêve de partager bientôt son pouvoir. Aussi il n’est pas question pour elle de laisser du terrain, elle marque sa possession.
L’aveugle, lui, n’a rien à perdre. Il crie avec force. Il a compris que le Messie est là : « Fils de David ! ». C’est le Sauveur qu’il interpelle. Il l’a vu avec les yeux de la Foi. Il sait qu’il sera entendu de Celui que rien n’arrête, pas même la mort, quand il s’agit d’aller chercher ses frères en détresse. La foule ne sera pas un obstacle longtemps.
En effet, Jésus donne un ordre, elle s’écarte. La rencontre a lieu. « Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je voie ! ».
Voilà un récit presque ironique... Le seul qui a vu ce qu’il y avait à voir demande le don de la vue.
Mais peut être demande-t-il autre chose, lui qui a reconnu le Messie veut maintenant voir sa gloire se manifester. Aussi suit-il Jésus vers Jérusalem, vers le lieu de sa Passion.
Cette guérison a ceci de singulier qu’elle ne se limite pas à une rencontre, à un miracle favorisant celui qui se soumet à l’audace de la Foi.
Car lorsque cet homme se met à voir et à rendre gloire à Dieu, « tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu ».
La foule aussi a vu. Elle aussi a cru. A présent, elle ne gère plus son parcours en compagnie de Jésus, elle glorifie Le Seigneur.
Saint Luc ne l’appelle plus la foule, mais « le peuple », le peuple de Dieu. Cette transformation n’est peut-être pas le moindre effet de ce miracle.
Cet Évangile est donc plein d’espérance pour nous tous qui formons la foule de ceux qui suivent Le Christ quotidiennement, bien décidés à l’accompagner jusqu’au terme de son voyage.
Il est un appel à nous dessaisir de notre rôle de relais entre Le Seigneur et les hommes, car nous risquerions de faire obstacle à la Grâce.
Mais cet Évangile est aussi un rappel de l’importance de cette mission d’annoncer le passage du Christ parmi les hommes : « Jésus ordonna qu’on le lui amène ». Jésus veut que nous l’annoncions, Jésus ordonne que nous lui amenions tous nos frères humains, en commençant par les plus pauvres.
C’est par cette mission d’évangélisation au quotidien qu’il nous rend à tous notre dignité, qu’il nous constitue en peuple de Dieu, qu’il fait de nous les membres de son Corps, participants de sa Gloire.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_298
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
«Ta Foi t'a sauvé»
Aujourd'hui, l'aveugle Bartimée (cf. Mc 10,46) nous donne une leçon de Foi, exprimée avec une franche simplicité devant Le Christ.
Cela nous ferait du bien de nous répéter de temps en temps la phrase de Bartimée «Jésus Fils de David aie pitié de moi!» (Lc 18,37).
Il est tellement profitable pour notre âme de nous sentir indigents! En fait, nous le sommes, mais malheureusement nous ne le reconnaissons pas assez.
Et… bien sûr quand nous le faisons nous nous ridiculisons. Ainsi que nous prévient Saint Paul: «Qu'as-tu que tu ne l’aies pas reçu? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l'avais pas reçu?» (1Co 4,7).
Bartimée n'a pas honte de se ridiculiser. Très souvent, la société, la culture de ce que l'on qualifie comme "politiquement correct", voudrait nous faire taire: avec Bartimée ils n'ont pas réussi. Il ne s'est pas "froissé".
Même s'ils «l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle: ‘Fils de David, aie pitié de moi!’» (Lc 19,39) Quelle merveille! Cela nous donne envie de dire: Merci Bartimée pour ton exemple!
Et ça vaut la peine de faire comme lui, car Jésus écoute. Il écoute toujours! Même au milieu du vacarme que certains font autour de nous. La confiance simple -sans égards- de Bartimée désarme Jésus et lui arrache le cœur: «Jésus s'arrêta et ordonna qu'on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda: ‘Que veux-tu que je fasse pour toi?’» (Lc 18, 40-41) Devant une telle Foi Jésus ne tourne pas autour du pot!… et Bartimée non plus: «Seigneur, que je voie!» (Lc 18,41)
Et aussitôt dit, aussitôt fait: «Vois. Ta Foi t'a sauvé». En effet, «…la Foi, si elle est forte, protège toute la maison» (Saint Ambroise), c'est-à-dire: elle peut tout.
Il est tout, Il nous a tout donné. Alors que pouvons-nous faire face à Lui sinon lui donner une réponse remplie de Foi? Et cette réponse de la Foi équivaut à se laisser "trouver" par ce Dieu qui -poussé par son Amour de Père- nous cherche depuis toujours.
Dieu ne s'impose pas à nous, mais Il passe tout près de nous souvent: apprenons la leçon de Bartimée… et ne Le laissons pas passer sans L'arrêter.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=ab97feee0b
HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT
Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.
Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.
Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.
HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU
Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.
Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.
Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.
À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.
HYMNE : Ô DIEU QUI FIS JAILLIR DE L'OMBRE
Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.
Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.
Tu es toi-même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.
Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.
Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu'au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en Toi et reçoivent de Toi leur achèvement.
Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Rm 13, 8.10)... (Office de Tierce).
Ne gardez aucune dette envers personne, sauf la dette de l’Amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi.
L’Amour ne fait rien de mal au prochain. Donc l’accomplissement parfait de la Loi, c’est l’Amour.
Parole de Dieu : (Col 1, 9b-11)… (Office des Vêpres).
Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa Volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de toujours lui plaire ; par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
Vous serez puissamment fortifiés par la puissance de sa Gloire, qui vous donnera la persévérance et la patience.
Ajouter un commentaire