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Eucharistie du Vendredi 22 Mars 2024.
Eucharistie du Vendredi 22 Mars 2024 : Vendredi de la 5ème semaine de Carême.
Fête du Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal, surnommé « Le Lion de Münster » (1878-1946).
Fête de Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme († v. 384).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 20,10-13… Psaume 18(17),2-3.4.5-6.7… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,31-42.
Commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, Martyr.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Carles ELÍAS i Cao (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 22 Mars 2024 : Fête du Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal, surnommé « Le Lion de Münster » (1878-1946).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Clemens August Graf von Galen, Cardinal.
Vendredi 22 Mars 2024 : Fête de Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme († v. 384).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Léa, Dame romaine, disciple de Saint Jérôme.
Les Saints du 22 Mars.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/mars/saints-saintes-et-fetes-du-jour-22.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 20,10-13.
Moi, Jérémie, j’entends les calomnies de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! »
Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable.
Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause.
Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants.
Psaume 18(17),2-3.4.5-6.7.
Je t'aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
Louange à Dieu !
Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
Les liens de la mort m'entouraient,
le torrent fatal m'épouvantait ;
des liens infernaux m'étreignaient :
j'étais pris aux pièges de la mort.
Dans mon angoisse, j'appelai le Seigneur ;
vers mon Dieu, je lançai un cri ;
de son temple il entend ma voix :
mon cri parvient à ses oreilles.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,31-42.
En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus.
Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? »
Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. »
Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie.
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu”.
Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains.
Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura.
Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. »
Et là, beaucoup crurent en lui.
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Sermons divers, n° 22, 5-6 (trad. Brésard, 2000 ans, p.104 rev)
« J'ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »
Au Christ Jésus tu dois toute ta vie, puisqu'il a donné sa vie pour ta vie, et qu'il a supporté des tourments amers pour que tu ne supportes pas de tourments éternels...
Qu'est-ce qui ne te semblera pas doux, lorsque tu auras rassemblé dans ton cœur toutes les amertumes de ton Seigneur ? ...
Comme les Cieux sont plus hauts que la Terre (Is 55,9), ainsi sa Vie est plus haute que notre vie, et pourtant elle a été donnée pour notre vie.
Comme le néant ne peut être comparé à nulle autre chose, de même notre vie n'a pas de proportion avec la sienne...
Lorsque je lui aurai consacré tout ce que je suis, tout ce que je peux, ce sera comme une étoile comparée au soleil, une goutte d'eau à un fleuve, une pierre à une tour, un grain de sable à une montagne.
Je n'ai rien sinon deux petites choses, et même très menues : mon corps et mon âme, ou plutôt une seule petite chose : ma volonté.
Et je ne la donnerais pas à celui qui a prévenu de tant de bienfaits un être aussi petit que moi, à celui qui, en se donnant tout entier, m'a racheté tout entier ?
Autrement, si je garde pour moi ma volonté, avec quel visage, avec quels yeux, avec quel esprit, avec quelle conscience irais-je me réfugier près du cœur de la Miséricorde de Notre Dieu ?
Oserais-je percer ce rempart très fort qui garde Israël, et faire couler pour prix de mon rachat, non pas quelques gouttes, mais les flots de ce Sang qui coule des cinq parties de son Corps ?
Commentaire du jour.
Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, Martyr.
Traité sur la Passion, Le Christ les aima jusqu'au bout, homélie 1 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 218)
Le Christ donne sa Vie pour ses ennemis
Méditons profondément sur l'Amour du Christ Notre Sauveur, qui « a aimé les siens jusqu'au bout » (Jn 13,1), à tel point que pour leur bien, volontairement, il a souffert une mort douloureuse et a manifesté le plus haut degré d'Amour qui puisse exister.
Car il a dit Lui-même : « Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13).
Oui, c'est bien là le plus grand Amour qu'on ait jamais montré. Et pourtant Notre Sauveur en donna un plus grand encore, car il donna cette preuve d'Amour à la fois pour ses amis et pour ses ennemis.
Quelle différence entre cet Amour fidèle et les autres formes d'amour faux et inconstant que l'on trouve dans notre pauvre monde !...
Qui peut être sûr, dans l'adversité, de garder beaucoup de ses amis, quand Notre Sauveur Lui-même, lorsqu'il a été arrêté, est resté seul, abandonné des siens?
Quand vous partez, qui voudra partir avec vous? Seriez-vous roi, votre royaume ne vous laisserait-il pas partir seul pour vous oublier aussitôt?
Même votre famille ne vous laisserait-elle pas partir, comme une pauvre âme abandonnée qui ne sait où aller?
Alors, apprenons à aimer en tout temps, comme nous devrions aimer : Dieu par-dessus toute chose, et toutes les autres choses à cause de Lui.
Car tout Amour qui ne se rapporte pas à cette fin, c'est-à-dire à la Volonté de Dieu, est un amour tout à fait vain et stérile.
Tout amour que nous portons à un être créé quelconque et qui affaiblit notre Amour envers Dieu est un amour détestable et un obstacle à notre marche vers le Ciel...
Donc, puisque Notre Seigneur nous a tant aimés pour notre Salut, implorons assidûment sa grâce, de crainte qu'en comparaison de son grand Amour, nous soyons trouvés remplis d'ingratitude.
Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu.
Les adversaires de Jésus, que Jean appelle les Juifs sans plus préciser, ont souvent voulu ou essayé de lapider Jésus parce qu’ils ont bien compris que Jésus prétendait avoir une relation unique avec Dieu.
C’est d’ailleurs le cœur du témoignage de Jésus.
Dès le début de sa vie publique à Jérusalem où l’Évangile de Jean nous montre Jésus purifiant le Temple, Jésus parle du Temple de Son Père. Il parle donc d’une relation tout-à-fait spéciale avec Dieu qu’il appelle Père. (2,16)
Dans son entretien avec Nicodème qui est venu le voir la nuit, il parle d’abord de Lui-même comme du Fils unique de Dieu.
C’est donc non seulement une relation spéciale mais encore une relation unique. Il continue en disant que ce Fils, Dieu l’a donné au monde et qu’il l’a envoyé pour sauver le monde: tout cela est une œuvre de l’Amour de Dieu. (3,16-17).
Non seulement il a une Mission, il dira même qu’il a été Consacré par Dieu (10,36) pour cette Mission, mais encore il connaît Le Père, il connaît son dessein et il connaît son Amour.
Cette connaissance, dont même les synoptiques ont parlé, reviendra souvent et elle suppose une proximité unique entre Lui et Le Père.
Cette proximité devient de l’intimité quand Jésus parle de son Union avec Le Père. Il déclare que Le Père est toujours avec Lui:
Le Père qui m’a envoyé est avec Moi; il ne m’a pas laissé seul. (8,29). Moi et Le Père nous sommes Un (10,30). Le Père est en Moi et Moi dans le Père. (10,38)
Ses œuvres sont celles du Père. Il répète: Je ne fais rien de moi-même (8,28). C’est pour cela qu’il n’emploie pas le terme miracle mais toujours celui de signe: ses actions sont des signes de la présence de Dieu en Lui.
Un peu auparavant, il a affirmé sa préexistence en disant: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, Je Suis. (8,58) Les Juifs veulent le lapider mais Jésus s’esquive et sort du Temple.
Maintenant, dans la nouvelle rencontre que nous avons ici, Jésus s’applique le titre de Fils de Dieu.
Les Juifs comprennent cette expression dans son sens fort: il partage le mode Divin d’existence.
Les Juifs veulent l’arrêter mais il leur échappe. Il doit s’éloigner de Jérusalem et de la Judée: il s’en va en Transjordanie, à l’endroit où Jean Baptiste avait prêché et Baptisé.
C’est un signe de ce que devront faire les Chrétiens quand les autorités Juives refuseront leur message.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
« Tu es Mon Fils ; Moi, aujourd’hui je t’ai engendré » (Ps 2, 7).
Étonnant dialogue : en réponse à Jésus qui leur offre sa Parole de Vie, les Juifs veulent lui lancer des pierres pour le tuer !
Sans s’en rendre compte, ils confirment par leurs œuvres qu’ils ont pour père le démon dont ils cherchent à réaliser les projets, lui qui est menteur et homicide dès les origines (cf. Jn 8, 44).
Avec une étonnante patience qui ne peut procéder que de l’Amour, Jésus invite encore et encore ses interlocuteurs à réfléchir sur l’incohérence de leur attitude.
Les Juifs en effet reconnaissent que Jésus a accompli des « œuvres bonnes » ; or « chacun sait que Dieu n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce » (Jn 9, 31).
Comment dès lors peuvent-ils l’accuser de blasphème ? Si réellement il mentait et revendiquait abusivement l’égalité avec Dieu Son Père (cf. Jn 10, 30), il serait incapable de poser le moindre signe car il est évident que la Grâce Divine ne coopère pas avec un blasphémateur.
Auquel cas, les Juifs auraient raison de « refuser de croire en lui ». Mais dès lors que Notre-Seigneur accomplit des œuvres qui témoignent de la faveur de Dieu, ceux qui les constatent sont bien obligés de prendre en compte l’interprétation qu’il en donne et qui éclaire son identité.
Ce que Jésus affirme n’est d’ailleurs pas si choquant : l’Écriture elle-même n’affirme-t-elle pas au Ps 82 (81) que les dépositaires de la Parole peuvent être appelés « des dieux » ? Bien plus : l’espérance d’Israël décrit le Messie en termes de filiation Divine.
Le Ps 2 met sur les lèvres de Dieu Lui-même ces paroles adressées au Messie : « Tu es Mon Fils ; Moi, aujourd’hui je t’ai engendré » (Ps 2, 7).
Les œuvres bonnes accomplies par Jésus plaident donc en faveur de la Vérité de sa Parole : il est ce Fils tant attendu, « celui que Le Père a Consacré et envoyé dans le monde, afin que tout homme qui croit en Lui ne périsse pas, mais obtienne la Vie éternelle » (Jn 2, 16).
Avec une profonde humilité, et poussé par le seul souci de sauver ces hommes que Le Père lui a confiés, Jésus s’efface davantage encore, et consentant à ce que les Juifs ne croient pas en Lui, il les exhorte à « croire au moins les œuvres », c’est-à-dire à reconnaître que Dieu est à l’œuvre en Lui et à travers Lui.
Car il sait bien que s’ils concèdent ce point - qui devrait être évident vu la nature des signes accomplis, ils découvriront par la force des choses « que Le Père est en Lui et Lui dans Le Père ».
La logique n’a pas pu échapper à ses opposants ; mais comme il était hors de question pour eux de s’acheminer vers une telle conclusion, ils préfèrent rejeter en bloc tout le raisonnement, et faisant la sourde oreille, ils « cherchent de nouveau à l’arrêter ».
C’est cet aveuglement volontaire que vise Notre-Seigneur lorsqu’il dit : « Celui qui ne veut pas croire est déjà jugé.
Et le Jugement le voici : quand la Lumière est venu dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la Lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la Lumière : il ne vient pas à la Lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées » (Jn 2, 18-20).
Jésus « leur échappa », et se retire en Transjordanie, « à l’endroit où Jean avait commencé à Baptiser ».
Notre-Seigneur laisse chacun de nous avec sa conscience, confronté à la fois aux « œuvres bonnes » qu’il a accomplies sous nos yeux, et à nos propres œuvres, nettement moins glorieuses.
Si en constatant le contraste flagrant, nous reconnaissons notre péché et la Justice de celui qui nous parle, si nous acceptons de croire en Lui, nous échappons au Jugement (cf. Jn 3, 18), « car Dieu a envoyé Son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par Lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 17).
« Mais du moment que nous disons : “Nous voyons !”, notre péché demeure » (Jn 9, 41).
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_49
Abbé Carles ELÍAS i Cao (Barcelona, Espagne).
«J'ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider?»
Aujourd'hui alors qu'il ne nous reste qu'une semaine pour commémorer la mort du Seigneur, l'Évangile nous présente les motifs de sa condamnation.
Jésus essaie de montrer la Vérité, mais les Juifs le tiennent pour un blasphémateur et le condamnent à être lapidé.
Jésus leur parle des œuvres qu'Il a accomplies, actes de Dieu qui l'accréditent, Il leur explique pourquoi Il se nomme “Fils de Dieu”…
Néanmoins ces sujets sont difficiles à comprendre par ses adversaires: “être dans la Vérité”; “entendre sa voix”...,
Il leur parlait de son cheminement ainsi que de l'engagement de sa personne, faits qui font que Jésus soit connu et aimé —«Maître où habites-tu?» (Jn 1,38), lui demandèrent les disciples au début de son Ministère.
Mais tout est en vain: ce que Jésus essaie de leur dire est d'une telle ampleur qu'ils n'arrivent pas à le saisir, les seuls à comprendre le sens de ses mots sont les simples et les petits, car le Royaume des Cieux est caché aux grands et savants.
Jésus se bat pour présenter des arguments qu'ils puissent accepter, mais Il essaie en vain. Au fond, Il mourra pour avoir dit la Vérité sur Lui-même, pour être fidèle à sa personne, à son identité et à sa Mission.
En tant que prophète, Il lancera un appel à la conversion et cet appel sera rejeté, Il est le nouveau visage de Dieu et on Lui crachera dessus, Il fonde une nouvelle fraternité et Il sera abandonné.
A nouveau la Croix du Seigneur s'élève de toutes ses force, comme un vrai étendard, comme la seule raison indiscutable: «Oh admirable vertu de la Croix! Oh ineffable Gloire du Père!
En elle nous pouvons Contempler le tribunal du Seigneur, le Jugement du monde et le pouvoir du Crucifié.
Oh oui Seigneur! Tu as attiré à toi toutes les choses, lorsque tu as tendu tes mains vers le peuple incrédule et rebelle, l'univers entier a compris qu'il devait rendre hommage à ta majesté!» (Saint Léon le Grand).
Jésus doit fuir de l'autre côté du Jourdain et ceux qui croient vraiment en Lui le rejoignent prêts à le suivre et à l'écouter.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-03-22/croyez-les-oeuvres
HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Pardonne, Seigneur, les torts de ton peuple ; puisque notre faiblesse nous a rendus captifs du péché, que ta Tendresse nous en délivre.
Parole de Dieu : (Is 52, 13-15)… (Office des Laudes).
Mon serviteur réussira, dit Le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme. De même, devant Lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu’on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Parole de Dieu : (1 P 2, 21b-24)... (Office des Vêpres).
Le Christ Lui-même a souffert pour vous et vous a laissé son exemple afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n’a jamais commis de péché ni proféré de mensonge : couvert d’insultes, il n’insultait pas ; accablé de souffrances, il ne menaçait pas, mais il confiait sa cause à Celui qui juge avec Justice.
Dans son corps, il a porté nos péchés sur le bois de la Croix afin que nous puissions mourir à nos péchés et vivre dans la Justice : c’est par ses blessures que vous avez été guéris.
Date de dernière mise à jour : 22/03/2024
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