Eucharistie du Lundi 08 Mars 2021: Lundi de la 3ème semaine du Temps de Carême.

Eucharistie du Lundi 08 Mars 2021: Lundi de la 3ème semaine du Temps de Carême.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean de Dieu, Fondateur des Frères de la Charité (Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu) (1495-1550).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième livre des Rois 5,1-15a… Psaume 42(41),2-3.43(42),3-4… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,24-30.
Commentaires (2) de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Santi COLLELL i Aguirre (La Garriga, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint jean de dieu 11

Lundi 08 Mars 2021 : Fête de Saint Jean de Dieu, Fondateur des Frères de la Charité (Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu) (1495-1550).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de Dieu, Fondateur des Frères de la Charité.

Tous les saints 11

Les Saints du 08 Mars.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mars/saints-saintes-et-fetes-du-jour-1.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième livre des Rois 5,1-15a.
En ces jours- là, Naaman, général de l’armée du roi d’Aram, était un homme de grande valeur et hautement estimé par son maître, car c’est par lui que le Seigneur avait donné la victoire au royaume d’Aram. Or, ce vaillant guerrier était lépreux.
Des Araméens, au cours d’une expédition en terre d’Israël, avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman.
Elle dit à sa maîtresse : « Ah ! Si mon maître s’adressait au prophète qui est à Samarie, celui-ci le délivrerait de sa lèpre. »
Naaman alla auprès du roi et lui dit : « Voilà ce que la jeune fille d’Israël a déclaré. »
Le roi d’Aram lui répondit : « Va, mets-toi en route. J’envoie une lettre au roi d’Israël. » Naaman partit donc ; il emportait dix lingots d’argent, six mille pièces d’or et dix vêtements de fête.
Il remit la lettre au roi d’Israël. Celle-ci portait : « En même temps que te parvient cette lettre, je t’envoie Naaman mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »
Quand le roi d’Israël lut ce message, il déchira ses vêtements et s’écria : « Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ? Ce roi m’envoie un homme pour que je le délivre de sa lèpre ! Vous le voyez bien : c’est une provocation ! »
Quand Élisée, l’homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Que cet homme vienne à moi, et il saura qu’il y a un prophète en Israël. »
Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et s’arrêta à la porte de la maison d’Élisée.
Élisée envoya un messager lui dire : « Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette, tu seras purifié. »
Naaman se mit en colère et s’éloigna en disant : « Je m’étais dit : Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l’endroit malade et guérira ma lèpre.
Est-ce que les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d’Israël ? Si je m’y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ? » Il tourna bride et partit en colère.
Mais ses serviteurs s’approchèrent pour lui dire : « Père ! Si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, tu l’aurais fait, n’est-ce pas ? Combien plus, lorsqu’il te dit : “Baigne-toi, et tu seras purifié.” »
Il descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole de l’homme de Dieu ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l’homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël ! Je t’en prie, accepte un présent de ton serviteur. »

 

Psaume 42(41),2-3.43(42),3-4.
Comme un cerf altéré
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.

Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?

Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.

J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,24-30.
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Les Mystères, § 16-21 (trad. SC 25, p. 112)

Le Carême conduit à la Résurrection du Baptême

Naaman était Syrien, il avait la lèpre et ne pouvait être purifié par personne. Alors une jeune captive dit qu'il y avait un prophète en Israël qui pourrait le purifier du fléau de la lèpre...

Apprends maintenant qui est cette jeune fille d'entre les captifs : la jeune assemblée d'entre les nations, c'est-à-dire l'Église du Seigneur, humiliée auparavant par la captivité du péché, alors qu'elle ne possédait pas encore la liberté de la grâce.
C'est à son conseil que ce vain peuple des nations a écouté la parole des prophètes dont il avait douté longtemps.
Ensuite, dès qu'il a cru qu'il fallait obéir, il a été lavé de toute l'infection de ses méfaits. Naaman avait douté avant d'être guéri ; toi, tu es déjà guéri, c'est pourquoi tu ne dois pas douter.

C'est pour cela qu'on t'a déjà dit de ne pas croire seulement ce que tu voyais en t'approchant du baptistère, de peur que tu ne dises : « C'est là 'le grand mystère que l'œil n'a pas vu ni l'oreille entendu et qui n'est pas monté au cœur de l'homme' ? (1Co 2,9)
Je vois de l'eau, que je voyais tous les jours ; peuvent-elles me purifier, ces eaux dans lesquelles je suis souvent descendu sans être jamais purifié ? »

Apprends par-là que l'eau ne purifie pas sans L'Esprit. C'est pour cela que tu as lu que « trois témoins au Baptême ne font qu'un : l'eau, le sang et L'Esprit » (1Jn 5,7-8).
Car si tu en retires un, il n'y a plus de Sacrement du Baptême. En effet, qu'est-ce que l'eau sans la Croix du Christ ?
Un élément ordinaire sans aucun effet sacramentel. Et de même, sans eau il n'y a pas de mystère de la régénération.
« À moins d'être né de nouveau de l'eau et de L'Esprit, on ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3,5).
Le catéchumène croit en la Croix du Seigneur Jésus dont il est marqué ; mais s'il n'a pas été Baptisé au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, il ne peut pas recevoir la rémission de ses péchés ni puiser le don de la Grâce spirituelle.

Donc ce Syrien s'est plongé sept fois dans la Loi ; toi, tu as été Baptisé au Nom de la Trinité. Tu as confessé Le Père..., tu as confessé Le Fils, tu as confessé L'Esprit-Saint... Tu es mort au monde et ressuscité pour Dieu et, en quelque sorte, enseveli en même temps dans cet élément du monde ; mort au péché, tu es ressuscité pour la Vie éternelle (Rm 6,4).

 

Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Des veuves ; PL 16, 247-276 (trad. coll. Icthus, vol. 13, p. 286 rev.)

La Foi de la veuve de Sarepta, qui accueille celui que Dieu lui envoie

Au temps où la famine désolait la terre entière, pourquoi Élie a-t-il été envoyé chez une veuve ?
Une grâce singulière s'attache à deux femmes : auprès d'une vierge, un ange ; auprès d'une veuve, un prophète.
Là Gabriel, ici Élie. Ce sont les plus éminents d'entre les anges et les prophètes qui sont choisis !
Mais le veuvage ne mérite pas louange en lui-même, s'il ne s'y ajoute pas des vertus.

L'histoire ne manque pas de veuves ; pourtant, une se distingue entre toutes, qui les encourage par son grand exemple...
Dieu est particulièrement sensible à l'hospitalité : dans l'Évangile il promet, pour un verre d'eau fraîche, des récompenses d'éternelles (Mt 10,42), ici pour un peu de farine ou une mesure d'huile, la profusion infinie de ses richesses...

Pourquoi nous croire maîtres des fruits de la Terre quand la Terre est offrande perpétuelle ? ... Nous détournons à notre profit le sens du Commandement universel :
« Tous les arbres qui ont des fruits portant semence vous serviront de nourriture ainsi qu'à toutes les bêtes, à tous les oiseaux et à tout ce qui rampe sur la Terre » (Gn 1,29-30) ; en amassant, nous ne trouvons que le vide et le besoin.
Comment espérerions-nous en la promesse, si nous n'observons pas la Volonté de Dieu ? C'est agir sainement que d'obéir au précepte d'hospitalité et faire honneur à nos hôtes : ne sommes-nous pas nous-mêmes des hôtes ici-bas ?

Qu'elle est parfaite, cette veuve ! Accablée par une grande famine, elle continuait pourtant à vénérer Dieu.
Elle ne gardait pas ses provisions pour elle seule : elle partageait avec son fils. Bel exemple de tendresse, mais plus bel exemple encore de Foi !
Elle ne devait préférer personne à son fils : voilà qu'elle met le prophète de Dieu au-dessus de sa propre vie.
Croyez bien qu'elle n'a pas seulement donné un peu de nourriture, mais toute sa subsistance ; elle n'a rien gardé pour elle ; comme son hospitalité l'a amenée à un don total, sa Foi l'a conduite à une confiance totale.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus vient de lire le passage d’Isaïe qui le désigne comme le Messie. Il concluait en effet sa lecture par : « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Écriture ».

Un tel commentaire de l’Écriture ne pouvait laisser indifférents ses auditeurs qui sont ses proches, ses amis, ceux auprès de qui il a grandi.
Mais sans doute un meilleur accueil aurait davantage convenu que leur scepticisme. « Aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays », conclut Jésus.

Jésus continue pourtant, en tentant de leur montrer le lieu de leur erreur. Il leur donne l’exemple de deux épisodes de l’Ancien Testament impliquant les prophètes Élie et Élysée, montrant la gratuité et l’universalité de l’Amour de Dieu pour les hommes.
Élie a été envoyé vers une veuve étrangère, de Sidon, et Élysée vers un lépreux syrien. Ce faisant, Jésus montre que la relation privilégiée qui lie Israël et Le Seigneur n’a pas pour but de gratifier le peuple élu de dons que les autres ne pourraient obtenir, mais de faire d’Israël un témoin pour les Nations.
Israël est le fils aîné, celui qui reçoit la Vie en premier, avant qu’elle ne soit donnée aux autres, et devant montrer aux autres comment on l’accueille.

Telle est bien la vocation que Jésus accomplit, Lui Le Fils unique devenu frère aîné de la multitude des hommes.
En Lui, Dieu se révèle à tout homme.

Mais « tous devinrent furieux ».
Jésus, ce Jésus qu’ils ont vu grandir et qu’ils connaissent si bien, ce Jésus qu’ils ont soutenu et qu’ils sont venus écouter, leur échappe. Au sortir de la synagogue, le murmure enfle. Au point de vouloir de le tuer.

Une telle attitude, tellement humaine, nous met mal à l’aise.
Comment ne pas nous reconnaître ? Nous aussi, nous connaissons bien Jésus ; nous aussi, nous croyons trop souvent avoir des droits sur Lui ; nous aussi, nous pensons que l’alliance dont nous sommes gratifiés devrait nous assurer le bonheur dès ici-bas.
Nous aussi, nous avons souvent murmuré au sortir de nos Oraisons, de nos assemblées liturgiques.
Irions-nous jusqu’à vouloir le tuer ? Serions nous, nous aussi, capables de le tuer ? La question effraye.

« Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin ». Rien n’est inéluctable ; ce Jésus que nous souhaitons confusément maîtriser, connaît les chemins par lesquels il nous conduira à la Maison du Père.
Une foule hostile ne pourrait l’arrêter. La mort elle-même ne pourrait l’arrêter. Il va son chemin.
Il ne nous tourne pas le dos, mais il trace son chemin au milieu de nos refus. Il brise la cohésion de nos résistances à la grâce et ouvre le chemin de la Liberté.

Cet Évangile jette une lumière un peu crue sur nos obscurités. Quand Jésus vient, ce Jésus que nous disons aimer, quand la grâce passe, cette grâce que nous demandons à Dieu, une profonde colère peut se manifester, un désir irrépressible de rejeter le gêneur.
Le vieil homme est un homme bien installé qui défend sa place.
Mais rien ne peut détourner Jésus de sa volonté de nous sauver. Il déchire nos nuits, il nous guérit de nos enfermements en ouvrant le chemin de l’Évangile.

Merci Seigneur de te rendre vainqueur de nos résistances et de nos hostilités. Merci pour l’alliance que tu scelles de ton Sang.
Donne-nous de nous désolidariser de la foule de nos murmures et de nous engouffrer dans le sillage de la grâce. Ouvre-nous les chemins du Salut, fais de nous tes disciples bien-aimés.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_26
Abbé Santi COLLELL i Aguirre (La Garriga, Barcelona, Espagne).

Amen, je vous le dis: aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays

Aujourd'hui Le Seigneur nous dit qu'«aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays» (Lc 4,24). Cette phrase —mise sur les lèvres de Jésus— a servi bien souvent à beaucoup d'entre nous de justification et d'excuse pour ne pas nous compliquer la vie.
De fait, Jésus-Christ veut seulement prévenir ses disciples que les choses ne leur seront pas faciles et que, fréquemment, c'est auprès de ceux qui pensent nous connaître le mieux, qu'elles seront encore plus compliquées.

L'affirmation de Jésus est le préambule de l'enseignement qu'il veut impartir aux gens réunis dans la synagogue et, de la sorte, ouvrir leurs yeux à l'évidence que le seul fait d'être membre du “Peuple élu” ne leur offre aucune garantie de Salut, de guérison, de purification (il corrobore cela par des exemples tirés de l'histoire du Salut).

Mais, disais-je, l'affirmation de Jésus nous sert trop souvent d'excuse pour ne pas “nous mouiller évangéliquement” dans notre milieu.
Oui, c'est une de ces phrases que nous savons à moitié par cœur, et pour quelles conséquences!

Elle semble si bien gravée dans notre propre conscience que, alors qu'au bureau, au travail, en famille, dans notre cercle d'amis, dans notre entourage, nous ne devrions prendre de décisions qu'à la lumière de l'Évangile, cette “formule magique” nous fait reculer comme si elle nous disait: —Inutile de faire un effort, aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays!

Nous tenons là l'excuse parfaite, la meilleure des justifications pour ne pas avoir à témoigner, pour ne pas appuyer ce compagnon auquel l'entreprise a fait un mauvais coup ou ne pas chercher à réconcilier ce couple que nous connaissons bien.

Saint Paul s'est d'abord adressé aux siens: il alla à la synagogue où «il parla avec assurance. Il discourait et cherchait à persuader ses auditeurs au sujet du Royaume de Dieu» (Ac 19,8).
Ne crois-tu pas que c'est là ce que Jésus voulait nous dire?

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-03-08/Aucun-prophete-ne-trouve-un-accueil-favorable-dans-son-pays

 

HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL

Sois fort, sois fidèle, Israël, 
Dieu te mène au désert ; 
C’est lui dont le bras souverain 
Ouvrit dans la mer 
Un chemin sous tes pas. 

Oublie les soutiens du passé, 
En lui seul ton appui ! 
C’est lui comme un feu dévorant 
Qui veut aujourd’hui 
Ce creuset pour ta foi. 

Il veut, par-delà le désert, 
Te conduire au repos ; 
Sur toi resplendit à ses yeux 
Le sang de l’Agneau 
Immolé dans la nuit.

Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.

 

HYMNE : POINT DE PRODIGUE

Point de prodigue 
sans pardon qui le cherche, 
Nul n’est trop loin pour Dieu 
Viennent les larmes où le Fils renaît, 
Joie du retour au Père ! 

Point de blessure que sa main ne guérisse, 
Rien n’est perdu pour Dieu ; 
Vienne la grâce où la vie reprend, 
Flamme jaillie des cendres ! 

Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !

 

HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS

Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !

Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !

Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !

Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Jean de Dieu.
Toi qui as mis au cœur de Saint Jean de Dieu un esprit de tendre Compassion, Seigneur, nous te prions : donne-nous de servir nos frères avec Charité, et de pouvoir ainsi trouver place en Ton Royaume.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Ne relâche pas ton Amour, Seigneur, purifie ton Église et protège-la ; sans Toi elle ne peut être en sûreté : que ta Grâce la gouverne toujours.

 

Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Vous avez vu comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle pour vous amener jusqu’à Moi.
Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples – car toute la Terre m’appartient – et vous serez pour Moi un royaume de Prêtres, une nation sainte.

 

Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Vêpres).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à Lui offrir votre personne et votre Vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’Adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.

Date de dernière mise à jour : 08/03/2021

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