Eucharistie du Vendredi 27 Mars 2020 : Vendredi de la 4ème semaine de Carême.
Fête de Saint Rupert, Évêque de Salzbourg († v. 718).
Fête du Bienheureux François Faà Di Bruno, Officier d'état-major, mathématicien, physicien, astronome, musicien et compositeur, Prêtre et Fondateur des “Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage” (1825-1888).
Fête du Bienheureux Louis-Édouard Cestac, Fondateur de la Congrégation des Servantes de Marie (1801? 1868).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Sagesse 2,1a.12-22… Psaume 34(33),17-18.19-20.21.23… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7,1-2.10.25-30.
Commentaire de Saint Jean de la Croix (1542-1591), Carme, Docteur de l'Église.
LETTRE PASCALE DE SAINT ATHANASE : La Pâque approche.
Autre commentaire de l’Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 27 Mars 2020 : Fête de Saint Rupert, Évêque de Salzbourg († v. 718).
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Saint Rupert, Évêque de Salzbourg.
Vendredi 27 Mars 2020 : Fête du Bienheureux François Faà Di Bruno, Officier d'état-major, mathématicien, physicien, astronome, musicien et compositeur, Prêtre et Fondateur des “Sœurs Minimes de Notre-Dame du Suffrage” (1825-1888).
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Bienheureux François Faà Di Bruno.
Vendredi 27 Mars 2020 : Fête du Bienheureux Louis-Édouard Cestac, Fondateur de la Congrégation des Servantes de Marie (1801? 1868).
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Bienheureux Louis-Édouard Cestac.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Sagesse 2,1a.12-22.
Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu'ils raisonnent ainsi en eux-mêmes : « Notre existence est brève et triste, rien ne peut guérir l'homme au terme de sa vie, on n'a jamais vu personne revenir du séjour des morts.
Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s'oppose à notre conduite, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d'abandonner nos traditions.
Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et s'intitule fils du Seigneur.
Il est un démenti pour nos idées, sa simple présence nous pèse ;
car son genre de vie s'oppose à celui des autres, sa conduite est étrange.
Il nous regarde comme des gens douteux, se détourne de nos chemins comme s'il craignait de se salir. Il proclame bienheureux le sort final des justes, il se vante d'avoir Dieu pour père.
Voyons si ses paroles sont vraies, regardons où il aboutira.
Si ce juste est fils de Dieu, Dieu l'assistera, et le délivrera de ses adversaires.
Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu'un veillera sur lui. »
C'est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s'égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles.
Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n'espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n'estiment pas qu'une âme irréprochable puisse être glorifiée.
Psaume 34(33),17-18.19-20.21.23.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7,1-2.10.25-30.
Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
La fête juive des Tentes approchait.
Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ?
Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ?
Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »
On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.
Commentaire du jour.
Saint Jean de la Croix (1542-1591), Carme, Docteur de l'Église.
Le Cantique spirituel, strophe 1 (trad. OC, Cerf 1990, p. 1218 rev.).
« On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui ».
Où t'es-tu caché, Bien-Aimé,
Me laissant toute gémissante ?
Comme le cerf tu t'es enfui,
M'ayant blessée ; mais à ta suite,
En criant, je sortis. Hélas, vaine poursuite !
« Où t'es-tu caché ? » C'est comme si l'âme disait : « Verbe, mon Époux, montre-moi le lieu où tu t'es retiré ».
Ce qui équivaut à lui demander la manifestation de son essence divine, car « le lieu de la retraite du Fils de Dieu », nous dit Saint Jean, « c'est le sein du Père » (Jn 1,18), ou en d'autres termes, c'est l'essence divine, invisible à tout regard mortel, impénétrable à toute compréhension humaine. Isaïe, s'adressant à Dieu, lui dit : « Vraiment tu es un Dieu caché » (Is 45,15).
C'est pourquoi, remarquons-le bien, si intimes que soient les communications, si sublime que puisse être la connaissance qu'une âme reçoit de Dieu en cette vie, ce qu'elle perçoit n'est pas l'essence de Dieu et n'a rien de commun avec lui.
En réalité, Dieu reste toujours caché à notre âme. Quelles que soient les merveilles qui lui sont dévoilées, elle doit toujours le regarder comme caché et le chercher dans le lieu de sa retraite, en disant : « Où t'es-tu caché ? »
En effet, ni la communication sublime, ni la présence sensible, n'est un signe assuré de la présence favorable de Dieu dans une âme, pas plus que la sécheresse et la privation de toute faveur de ce genre n'est un indice de son absence.
C'est ce que nous dit le prophète Job : « S'il vient à moi, je ne le verrai pas, et s'il se retire, je ne m'en apercevrai pas » (Jb 9,11).
De cela nous devons tirer l'enseignement suivant. Si une âme est favorisée de hautes communications, de connaissances et de sentiments spirituels, elle ne doit nullement se persuader qu'elle possède Dieu ou qu'elle en a la vue claire et essentielle, ni qu'à cause de ces dons elle a Dieu davantage ou a pénétré plus avant en Lui.
De même, si toutes ces communications sensibles et spirituelles viennent à lui manquer, la laissant dans l'aridité, les ténèbres et l'abandon, elle ne doit nullement penser que dans cet état Dieu lui manque...
Le but principal de l'âme dans ce vers du poème n'est donc pas de demander la dévotion affectueuse et sensible, qui ne donne ni certitude ni évidence de la possession de l'Époux en cette vie : elle réclame la présence et la claire vision de son essence, dont elle veut jouir d'une manière assurée dans l'autre Vie.
LETTRE PASCALE DE SAINT ATHANASE
La Pâque approche.
Il est beau, mes frères, de passer d'une Fête à une autre, d'une Prière à une autre, d'une Solennité à une autre.
Voici en effet ce temps qui nous apporte un nouveau commencement et la connaissance de la bienheureuse Pâque, où Le Seigneur fut immolé.
Certes, nous mangeons l'aliment de Vie et nous réjouissons notre âme en buvant à ce Sang précieux comme à une source ; et pourtant nous avons toujours soif, nous sommes toujours brûlants.
Lui-même s'offre à ceux qui sont altérés ; dans sa bonté il admet à la Fête ceux dont les entrailles sont desséchées ; comme disait notre Sauveur : Si quelqu'un a soif ; qu'il vienne à moi, et qu'il boive !
On n'étanche pas sa soif seulement quand on s'approche ; mais chaque fois qu'on demande, on obtient facilement d'approcher le Sauveur.
La grâce de cette Fête n'est pas limitée à une époque et son splendide rayon ne souffre pas du déclin ; il est toujours prêt à éclairer l'esprit de ceux qui le veulent.
Sa puissance brille continuellement en ceux dont l'âme est éclairée et qui s'appliquent aux livres saints jour et nuit.
Ainsi l'homme qui est appelé heureux dans le psaume : Heureux l'homme qui n'est pas allé à la réunion des impies, qui ne s'est pas arrêté sur le chemin des pécheurs, qui ne s'est pas assis dans l'assemblée des corrompus, mais qui s'attache à la loi du Seigneur, qui médite cette loi jour et nuit.
Ce grand Dieu, mes bien-aimés, qui au début institua cette Fête, nous accorde de la Célébrer chaque année.
Lui-même, qui a livré Son Fils à la mort pour notre Salut, nous accorde pour le même motif cette sainte Fête qui a sa place fixée dans le déroulement de l'année.
Cette Fête nous dirige au milieu des épreuves qui nous assaillent en ce monde ; et maintenant Dieu nous procure la Joie du Salut qui émane de cette Fête.
En effet, il nous réunit en une seule assemblée, dans un rendez-vous spirituel qui se réalise partout ; il nous permet de prier en commun, d'offrir ensemble nos actions de grâce, comme il faut le faire un jour de Fête.
C'est le miracle de sa Bonté : Lui-même rassemble pour cette Fête ceux qui sont au loin ; et ceux qui peuvent être distants corporellement, il les rapproche dans l'unité de la Foi.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_39
Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
Personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue.
Aujourd'hui, Jean l'Évangéliste nous dit de Jésus que «son heure n'était pas encore venue» (Jn 7,30).
Il parle de l'heure de la Croix, du moment précis et beau où Jésus se livrera pour les péchés de toute l'Humanité.
Cette heure n'était pas encore venue, mais elle était toute proche à présent. Le Vendredi-Saint, Le Seigneur accomplira jusqu'au bout la volonté de Son Père Céleste et sentira —comme l'écrivait le Cardinal Wojtyla— tout «le poids de cette heure où le serviteur de Yahvé doit accomplir la prophétie d'Isaïe en prononçant son “oui”».
Le Christ —dans son constant élan Sacerdotal— revient souvent sur cette heure définitive et décisive (Mt 26,45; Mc 14,35; Lc 22,53; Jn 7,30; 12,27; 17,1).
Toute la vie du Seigneur est dominée par cette heure suprême; il la désire de tout son cœur: «Je dois recevoir un Baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli!» (Lc 12,50);
«Avant la Fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour Lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout» (Jn 13,1).
Ce vendredi-là, notre Rédempteur remettra son esprit entre les mains du Père et, dès cet instant, sa mission, déjà remplie, deviendra la mission de l'Église et de tous ses membres, guidés par Le Saint-Esprit.
À partir de l'heure de Gethsémani, de la mort sur la Croix et de la Résurrection, la vie commencée par Jésus «oriente toute l'Histoire» (Catéchisme de l’Église Catholique n. 1165). La vie, le travail, la Prière, le Don du Christ s'actualise aujourd'hui dans son Église: c'est aussi l'heure du Corps du Seigneur; son heure devient notre heure, celle de l'accompagner dans la Prière de Gethsémani:
«Jésus sera en agonie jusqu'à la fin du monde: il ne faut pas dormir pendant ce temps-là», disait Pascal.
C'est pourquoi, «tout comme la Pâque de Jésus, survenue “une fois pour toutes”, demeure actuelle pour toujours, de même la Prière de l'Heure de Jésus s'actualise dans la Liturgie de l'Église» (Catéchisme de l’Église Catholique n. 2746).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-03-27/On-cherchait-a-l'arreter-mais-son-heure-n'etait-pas-encore-venue
HYMNE : PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE : DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE : EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as préparé, Seigneur, pour nous qui sommes faibles, les secours dont nous avons besoin ; donne-nous d’accueillir avec joie notre relèvement et d’en témoigner par la fidélité de notre vie.
Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)… (Office des Laudes).
Parce qu’il a connu la souffrance, le Juste, Mon Serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Parole de Dieu : (Jc 5, 16. 19-20)... (Office des Vêpres).
Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la Vérité et si quelqu’un l’amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait se sauvera lui-même et couvrira une multitude de péchés.